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Bande dessinée - Mangas pour esthètes


Yavin

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Bande dessinée - Mangas pour esthètes


Mardi 01 Juillet - 19:21

Japan Expo, la Mecque des amateurs de manga, se tient à Paris du 3au 6juillet.




En octobre 2007, un promeneur effectue une sinistre découverte dans un parc bruxellois : les restes décomposés d'un homme avec cette inscription en japonais laissée près du corps : « Je suis Kira. » Une publicité malsaine qui finit d'asseoir la réputation du manga « Death Note », authentique phénomène de société comme il s'en produit régulièrement au Japon, puis en Europe. Quinzemillions d'albums ont été vendus dans le monde, dont bientôt 1million rien qu'en France ! Pour fêter l'événement, le dessinateur Takeshi Obata sera l'un des invités phares du prochain Japan Expo, le principal Salon français dévolu à la culture japonaise. Dans « Death Note », un dieu de la mort qui s'ennuie oublie volontairement son cahier chez les humains. Anodin en apparence, ce cahier permet à celui qui le possède d'avoir droit de vie et de mort sur ses semblables. Il lui suffit pour cela d'écrire sur le cahier le nom de la personne en question. Le cahier tombe entre les mains d'un écolier surdoué, qui décide de faire justice lui-même, en exécutant les criminels, qu'ils soient en liberté ou en prison.


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Il est alors surnommé « Kira », diminutif de « killer ». Un autre génie, celui-là au service de la police, cherche à l'empêcher de nuire. Cette guerre des cerveaux constitue le canevas de cette série à rallonge, selon le principe du feuilleton propre au manga. Fort de ce succès, « Death Note » a déjà connu une adaptation en série animée et deux films en ont été tirés au Japon. L'ambiance crépusculaire de ce manga et les interrogations morales qu'il suscite ont relancé un débat qu'on croyait clos sur la dangerosité de ce genre. Mais Platon, avec le mythe de Gygès, ce berger doté d'un anneau magique d'invisibilité qui en profitait pour satisfaire tous ses désirs, ou encore Nietzsche, avec le surhomme si mal compris de son « Ainsi parlait Zarathoustra », s'étaient déjà interrogés pareillement sur l'usage de la justice et la volonté de puissance. Le succès de « Death Note » témoigne que leurs questionnements sont plus d'actualité que jamais.




Romain Brethes
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Source: lepoint.fr
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