Congrès du parti socialiste - Le désir de perdre

le 14 juin 2008

PS : Delanoë, Royal, Aubry ... une dernière fois unis avant le congrès de Reims

Samedi 14 Juin - 18:27

Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Martine Aubry ... se réunissent samedi pour ratifier la nouvelle Déclaration du parti socialiste.

Le PS va s'offrir samedi un dernier moment d'unité avant les joutes internes pour le congrès de novembre, en procédant à un consensuel lifting de printemps : une carte d'identité rajeunie et un mode de fonctionnement plus adapté à la Ve République. Six cents délégués venus des quelque cent fédérations départementales vont ratifier la nouvelle Déclaration de principes et de nouveaux statuts, approuvés à une majorité écrasante par les militants le 29 mai : 82,81% de "oui" pour le premier texte, 80,07% pour le second, selon Stéphane Le Foll, bras droit de François Hollande.

Il n'y a guère que les "rénovateurs" emmenés par les députés Manuel Valls et Gaëtan Gorce à faire la grimace devant ces procédures incapables, selon le second, de "créer l'électrochoc sans lequel nous ne parviendrons pas à rebondir". Ils ne se font pas faute d'observer que les adhérents ont un peu boudé les urnes (45% de participation).

Cette grand-messe unitaire, en présence de Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et d'autres, devrait être sans grand relief : aucun ténor n'a prévu de s'exprimer, sauf, bien sûr, le premier secrétaire. Véritable "code génétique" des socialistes du 21e siècle, la Déclaration de principes, qui compte 21 articles et remplace celle de 1990, conforte l'orientation réformiste du PS et se prononce pour "une économie sociale et écologique de marché".

AFP
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Source: lepoint.fr

le 15 juin 2008

Le congrès du parti socialiste ou le désir de perdre

Dimanche 15 Juin - 15:29

Avis de grand froid sur le PS : plusieurs barons locaux cherchent à geler la situation à la tête du parti, quitte à abandonner toute ambition nationale pour leurs leaders.

Au PS, une formidable partie de poker vient de démarrer. Les gros parieurs ont pris place les premiers autour de la table. Il y a là Jean-Noël Guérini, patron marseillais du parti, Gérard Collomb, son homologue lyonnais, ou encore Daniel Percheron, solide président de la région Nord-Pas-de-Calais. Pierre Mauroy n'est pas loin. D'autres joueurs devraient les rejoindre : Jean-Marc Ayrault, duc de Nantes, Jean-Yves Le Drian, baron breton... Tous ces caciques sont à la tête d'une contribution régionale, avec laquelle ils comptent peser lors du prochain congrès. A la place des jetons, ils avancent sur la table les cartes de militants qu'ils ont dans la manche : 15 000 pour le Pas-de-Calais, 11 000 pour le Nord, 8 000 pour les Bouches-du-Rhône, 8 000 pour la Bretagne. Un combat de poids lourds ! Mais ce poker est d'un genre un peu particulier. Pour quelques joueurs, l'essentiel n'est pas de gagner mais bien de... perdre.

Dans les couloirs de Solferino, la profusion de textes régionaux, inédite dans l'histoire récente du Parti socialiste, ne trompe personne. « Ce n'est pas parce qu'on appartient à la même fédération qu'on pense tous la même chose ! » ironise le député du Nord Yves Durand, proche de Martine Aubry. En revanche, les considérations tactiques sautent aux yeux. Les uns, comme Gérard Collomb ou Jean-Noël Guérini, entendent jouer un rôle national. Dès aujourd'hui, ils montrent leurs muscles pour devenir les faiseurs de roi au congrès de Reims, mi-novembre. Puis, en échange de leur ralliement, ils négocieront quelques postes stratégiques au sein du PS nouvelle mouture. D'autres, comme certains barons nordistes, cherchent au contraire à ce que « rien ne bouge au sein du parti » , regrette Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère. « Ce sont des contributions de gel » , ajoute, un peu dépité, Yves Durand. Elles ont un objectif, que partage aussi François Hollande : ni Bertrand Delanoë ni Ségolène Royal à la tête du PS. En clair, surtout pas un leader susceptible de prendre, un jour, l'Elysée !

Michel Revol
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Source: lepoint.fr

le 15 juin 2008

le duel des péronnelles :snif:

la folle du marais poitevin vs la folle du marais parisien ... :snif:

le 16 juin 2008

Congrès du PS: Bertrand Delanoë assure qu'il ne se "dérobera" pas

Lundi 16 Juin - 08:29

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, s'est une nouvelle fois refusé dimanche à indiquer s'il briguerait la succession de François Hollande à la tête du PS, mais a assuré qu'il "ne se déroberait pas" si sa candidature "utile".

"Je prendrai toutes mes responsabilités et je ne me déroberai pas, si je suis utile à quelque chose", a déclaré M. Delanoë, qui était l'invité de l'émission "Vivement dimanche" de Michel Drucker sur France 2.

"Et si ce n'était pas utile que je sois candidat ?", a-t-il lancé. "Vous savez, c'est des questions de situation et d'alchimie (...) il y a des circonstances et, dans certaines circonstances, si vous avez des convictions, vous prenez vos responsabilités", a poursuivi Bertrand Delanoë.

"Je ne suis pas obsédé par mon propre pouvoir. Si j'étais obsédé par mon propre pouvoir, je m'y serais pris autrement", a-t-il assuré.

Même s'il ne s'est toujours pas formellement déclaré, M. Delanoë est considéré comme le principal adversaire de Ségolène Royal dans la course à la succession de François Hollande, qui doit être tranchée lors du congrès de Reims en novembre prochain.

AFP
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Source: Le Matin

le 16 juin 2008

La gauche française est d'un ridicule...

Le PS.

le 16 juin 2008

Citation (Craspine69 @ dimanche 15 juin 2008 à 16:47) *
La gauche française est d'un ridicule...

Le PS.

Un parti unique, plus de brèves "PS"-"UMP" sur le forum, s'il vous plaît cher père noel ? :snif:

le 17 juin 2008

Pardon, oui le PS... Pourtant, il avait donner beaucoup d'espoir à nos parents !

Ils se sont reposés sur leurs lauriers.

En 81 la messe n'était pas dite. Il fallait continuer encore, encore, encore.

Nous n'aurions peut-être pas le droit au spectacle navrant que nous livre le PS aujourd'hui.

le 17 juin 2008

La forme voudrait qu'il y ait un leader de parti.. Mais pour un socialiste, il est difficilement consevable de prendre des décisions pour d'autres. Toutes les positions du PS sont le fruit de débat et de discussions..

Mitterrand avec son côté Souverain a ébloui tout le monde mais il ne représentait pas toutes les mouvances du parti..

Enfin :snif: ... Je suis d'accord pour dire qu'ils sont bien ridicules

le 17 juin 2008

Appelons ça la 'Force (tranquille) de Perdre'.

le 17 juin 2008

La gauche française est d'un ridicule...

Le PS.

On pourrait presque dire que le PS, sans le vouloir, est un allié objectif de Sarkozy... :snif:

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