Collision entre un train et un bus - L'enquête se poursuit

le 4 juin 2008

«La venue de Sarkozy nous a touchés»

Mercredi 04 Juin - 09:49

En France voisine, l'émotion est énorme après le drame qui a coûté la vie à sept collégiens sur un passage à niveau. Le président français était à Allinges hier matin. Il s'est recueilli dans la chapelle ardente et a rencontré les familles des sept collégiens tués dans l'accident de leur car avec un train

«Nos trois communes sont sous le choc, comme sous une chape de plomb», souffle Jean-Luc Bidal, maire de Sciez (Haute-Savoie). Au lendemain du terrible accident entre un train et un bus scolaire, qui a coûté la vie à sept élèves du Collège de Margencel («Le Matin» d'hier), la violence du drame a laissé place aux larmes et au recueillement.

L'émotion a gagné toute la région. Tant au Collège de Margencel, où les jeunes victimes étaient scolarisées, que dans la chapelle ardente installée à l'église Notre-Dame-des-Germones, à Allinges, où le président français, Nicolas Sarkozy, est venu se recueillir avec les familles. Six des sept cercueils avaient été déposés là. «Quand Sarkozy est passé, ça nous a beaucoup touchés, souligne Paul, père d'une victime. Il a demandé à nous revoir la semaine prochaine à l'Elysée, on y sera. Il pense que pour lui, c'est une tristesse de voir des enfants dans un cercueil, que cela ne devrait pas arriver.»

Xavier Lafargue (avec les agences)
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Source: Le Matin

le 4 juin 2008

Collision TER-car : la garde à vue du chauffeur de bus prolongée

Mercredi 04 Juin - 10:54

Collision entre un TER et un car scolaire à Mésinges en Haute-Savoie, le 2 juin 2008

Le chauffeur du car scolaire qui a percuté lundi en début d'après-midi un TER, tuant sept collégiens, à un passage à niveau au lieu-dit Mésinges, sur la commune d'Allinges en Haute-Savoie, a vu sa garde à vue prolongée mercredi matin. Entendu depuis mardi matin dans les locaux de la Brigade de recherches de Thonon-les-Bains, il devrait être déféré cet après-midi devant un juge d'instruction en vue d'être mis en examen. égé de 48 ans, il est soupçonné de s'être engagé sur le passage à niveau alors que les feux de signalisation prévenant de l'arrivée d'un train clignotaient.

Contrairement à plusieurs témoignages qui l'incriminent, le chauffeur nie s'être avancé alors que "les feux étaient allumés rouges". Une version des faits que l'homme aurait confiée lundi, après l'accident, à son employeur Gilbert Froissard, président de la compagnie des bus Philippe. L'employeur brosse le portrait d'un salarié exemplaire : "Il s'agit de notre chauffeur le plus prudent", doté d'une "grande conscience professionnelle", qui "ne buvait pas d'alcool", "une personne d'expérience", ayant "20 ans d'ancienneté" dans le métier et "14 ans dans l'entreprise". Et de résumer : "C'est un exemple pour beaucoup d'autres conducteurs."

Jamila Aridj
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Source: lepoint.fr

le 4 juin 2008

Si c'est le chauffeur, il est foutu psychologiquement et financièrement (assurance marchera pas!)

Si c'est la SNCF, elle a les reins solides pour indemnisé les victimes. (bien que des tetes risquent de "sautées"

le 4 juin 2008

La Haute-Savoie pleure ses enfants

Mercredi 04 Juin - 11:45

Hier en début d'après-midi, une marche silencieuse a réuni près d'un millier de jeunes à Thonon. Nicolas Sarkozy s'est rendu dans la matinée à l'église d'Allinges où reposaient les corps des collégiens.

Le silence est total, l'émotion palpable. Le cortège avance lentement dans les rues de Thonon. Des roses dans les cheveux, ils sont près d'un millier à participer à cette marche silencieuse, en hommage aux sept disparus. Sur les visages de ces adolescents, la dureté des regards contraste avec la jeunesse des traits. «Les collégiens de Thonon et des environs ont été marqués par ce drame horrible», souligne le maire de Thonon, Jean Denais, qui s'est joint à eux pour ce moment d'émotion. «Nous connaissons tous des familles touchées.» Certains étaient dans le bus scolaire qui a été percuté par un train lundi à 14 h au hameau de Mésinges.

D'autres ont perdu un ami dans le drame. A l'image de Cindy. Hier matin, l'adolescente de 13 ans a déposé une rose blanche sur le parvis de l'église d'Allinges. «Pour Yannis. C'était l'un de mes meilleurs amis. Je souhaite qu'il repose en paix.» A ses côtés, Nathanël, 14 ans, ajoute: «éa aurait pu être nous dans ce bus.»

Familles à l'Elysée

Dans la chapelle ardente, dressée lundi soir, reposent les corps sans vie de 6 des 7 collégiens, (le dernier décédé aux HUG, n'ayant pas été rapatrié). Parmi eux: Timothée. Il avait 13 ans. «On m'a enlevé mon garçon que j'adorais tellement. Maintenant, je ne sais pas quoi faire.» Serrant un mouchoir dans son poing, Paul est un papa anéanti: «Le plus dur, c'est de tenir le coup pour la suite. On va essayer de se serrer les coudes entre parents. J'ai d'autres enfants, je dois être fort.» Enfin, au sujet de la venue de Nicolas Sarkozy, il ajoute: «Cela nous a bien touchés. Il a aussi demandé à nous revoir la semaine prochaine à l'Elysée et on y sera.»

MARIE PRIEUR / ALLINGES
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Source: 24Heures.ch

le 4 juin 2008

le chauffeur na pas respecté le feu rouge.

il a été déféré au parquet.

le 4 juin 2008

j'ai apris ça a Midi je suis boulversée !!!! les collégiens ont l'age de mon fils , c'est terrible :snif:

!!!!! Je plain les familles !!! une grande pensé pour eux !! Modifié le 4 juin 2008 par Grelotte

le 4 juin 2008

il a été placé en détention provisoire.

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080604/tts...ce-ca02f96.html

Modifié le 4 juin 2008 par marcomarseille

le 4 juin 2008

le chauffeur na pas respecté le feu rouge. il a été déféré au parquet.

Eh bin! il est pas dans la merde! :snif:

le 4 juin 2008

faute d'argent pour supprimer les passage a niveau???

Le réseau ferroviaire est prêt à contribuer à 25% et l'Etat à 15%. On est bien loin de mettre les passages à niveau à niveau au niveau de la sécurité.

le chauffeur na pas respecté le feu rouge.

On n'en est pas sûr. Ne le condamnons pas avant l'heure.

En tous cas, j'ai vu le reportage au journal de 13h hier. Ils ont montré un car qui a traversé un passage à niveau après les feux clignotants. Ca ne m'étonnerait donc pas que le chauffeur ait voulu ne pas respecter le feu. Ce qui me surprend le plus, c'est qu'il n'ait pas pu passer.

Modifié le 4 juin 2008 par konvicted

le 4 juin 2008

C'est pourtant simple : l'alarme sonne, on s'arrete !

c'est ce qu'il a fait ! :snif:

le 4 juin 2008

C'est pourtant simple : l'alarme sonne, on s'arrete !

c'est ce qu'il a fait !

oui mais sur les rails! :snif:

le 5 juin 2008

Bus accidenté: le chauffeur ne s'est pas arrêté aux feux

Jeudi 05 Juin - 12:40

Le chauffeur du car dont la collision avec un train a causé la mort de sept collégiens lundi à Allinges, dans les Alpes françaises, ne s'est pas arrêté aux feux, a annoncé le procureur chargé du dossier. Il sera inculpé pour homicides et blessures involontaires.

Lundi, un train assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève a percuté le bus scolaire sur un passage à niveau, provoquant la mort de sept occupants et faisant 25 blessés, dont trois graves. Le chauffeur du car a été placé en garde à vue mardi matin, certains témoins affirmant qu'il s'était engagé dans le passage à niveau alors que les signaux lumineux indiquaient sa fermeture imminente.

Il s'agit du plus grave accident de transport d'enfants en France depuis celui de Beaune (centre est) en 1982, dans lequel 53 personnes dont 46 enfants avaient été tués.

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Source: Le Matin

le 5 juin 2008

3.000 personnes vont rendre hommage aux victimes d'Allinges

Jeudi 05 Juin - 13:05

Des dizaines de gerbes de fleurs portant le prénom des victimes ont été disposées devant le bâtiment du collège de Margencel, le 5 juin 2008.

Alors que l'enquête progresse pour connaître les circonstances de la dramatique collision entre un TER et un car à Allinges (Haute-Savoie), ce jeudi après-midi laissera place à l'émotion. Environ 3.000 personnes sont attendues au collège de Margencel pour rendre hommage aux sept collégiens tués lundi.

é 15 heures, en présence du Premier ministre François Fillon, la cérémonie religieuse débutera dans le gymnase du collège, pouvant abriter près d'un millier de personnes. Les familles et les enfants du collège y seront accueillis en priorité. Outre le Premier ministre, le président de la SNCF Guillaume Pépy et le président de l'Assemblée nationale et député-maire d'Annecy-le-vieux, Bernard Accoyer, sont également annoncés. L'évêque d'Annecy Yves Boivineau prononcera un discours entrecoupé de prises de parole des familles des victimes.

Cyriel Martin
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Source: lepoint.fr

le 5 juin 2008

Le chauffeur n'a vraisemblablement toujours pas avoué. Ils n'ont donc que des témoignages pour l'inculper. Ca suffit largement pour le condamner mais pas pour prouver sa culpabilité...

le 5 juin 2008

Justement aux infos ce matin ils disaient qu'il y avait autant de témoignages affirmant qu'il s'est engagé au rouge que de témoignages affirmant que le feu n'était pas encore rouge quand il s'est engagé...

De toute façon qu'il soit condamné ou non il ne s'en remettra jamais.

le 5 juin 2008

Allinges à l'heure du recueillement

Jeudi 05 Juin - 17:20

La cérémonie religieuse, présidée par l'évêque d'Annecy Yves Boivineau, a débuté à 14 h 50 en présence du Premier ministre François Fillon, venu se recueillir aux côtés des familles des victimes.

Un village en deuil. Les habitants de la petite commune d'Allinges en Haute-Savoie, soutenus par des centaines d'amis et d'anonymes, se sont réunis jeudi après-midi dans le gymnase du collège de Margencel pour rendre un dernier hommage aux sept victimes de la collision d'un Ter et d'un car scolaire. Devant l'établissement, des gerbes de fleurs accompagnées de messages portant le nom des adolescents disparus ont été déposés tout au long de la matinée.

Dans le gymnase, dont le sol a été couvert d'une moquette bleue - la couleur préférée d'un enfant disparu - des dessins, des mots et des poèmes des collégiens, dédiés à leurs camarades décédés et aux familles, ont été accrochés aux murs. Des élèves en état de choc après la mort de leurs camarades, "partis trop jeunes". Certains d'entre eux arborent des tee-shirts où sont inscrits les noms de leurs camarades décédés : Benoît, Thimothée, Yannis, Léa, Natacha, Tom et Fanny.

La cérémonie religieuse, présidée par l'évêque d'Annecy Yves Boivineau, a débuté à 14 h 50 en présence du Premier ministre François Fillon, venu se recueillir aux côtés des familles des victimes. Au cours de cet hommage oecuménique, les parents des défunts prendront tour à tour la parole. Les obsèques des quatre garçons et des trois filles âgés de 11 à 13 ans se dérouleront ensuite dans l'intimité.

Jamila Aridj
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Source: lepoint.fr

le 5 juin 2008

Justement aux infos ce matin ils disaient qu'il y avait autant de témoignages affirmant qu'il s'est engagé au rouge que de témoignages affirmant que le feu n'était pas encore rouge quand il s'est engagé...
De toute façon qu'il soit condamné ou non il ne s'en remettra jamais.

Je suis entièrement d'accord avec Aya. Et même s'il est condamné, ça ne fera pas revenir les enfants! Il va devoir vivre toute sa vie comme ça, et je pense que c'est la pire des punitions!

le 5 juin 2008

le chauffeur a tord ok mais je trouve que la sncf a une lourde part de responsabilité.

ils doivent assurer la sécurité de leur passage a niveau ; soit en les suppriment soit reduire la vitesse des trains lors de leurs franchissement, si ils sont incapable de les supprimer. :snif:

Modifié le 5 juin 2008 par marcomarseille

le 6 juin 2008

Dernier hommage aux élèves décédés

Vendredi 06 Juin - 09:17

Plus de 4000 personnes ont assisté à la cérémonie

Plus de 4000 personnes ont rendu hommage hier à Margencel aux collégiens tués le 2 juin lors d'une collision entre un train et un car scolaire à Allinges (Haute-Savoie), lors d'une cérémonie empreinte de tristesse et de dignité.

Présence de Fillon
«Nous disons ensemble un dernier adieu à Yannis, Thimothée, Léa, Natacha, Tom, Benoît et Fanny», les prénoms des collégiens décédés, âgés de 11 à 13 ans, a déclaré l'évêque d'Annecy, Yves Boivineau, qui présidait la cérémonie en présence du premier ministre, François Fillon, et du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

«Nous avons du mal à comprendre, Seigneur, qu'on puisse mourir si jeunes», a-t-il dit lors d'un hommage commun aux sept défunts, à la demande des familles, qui se déroulait dans le gymnase du collège de Margencel, où ils étaient scolarisés.

Suite de l'article...

Source: Le Matin

le 6 juin 2008

Yannis, Thimothée, Léa, Natacha, Tom, Benoît et Fanny

:snif: :snif: :coeur: :snif: :snif: :snif: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

Modifié le 6 juin 2008 par marcomarseille

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