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droits de l'homme en chine


vico3

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vico3 Membre 1 message
Baby Forumeur‚
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Les droits de l'homme sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l'ethnie ou la nationalité,

Selon cette philosophie, combattue ou éclipsée au XIXe siècle et au XXe siècles par d'autres doctrines , l'homme, en tant que tel et indépendamment de sa condition sociale, a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés » et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir. Ainsi, le concept de droits de l'homme est-il par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d'une race, d'un peuple, d'une classe ou d'un quelconque groupe social ; incompatible tout autant avec l'idée que la construction d'une société meilleure justifie l'élimination ou l'oppression de ceux qui sont censés faire obstacle a cette édification .

Les droits de l'homme, type de prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays occidentaux par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales afin que leur respect soit assuré, si besoin est même contre l'état. L'existence, la validité et le contenu des droits de l'homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en sciences politiques.

A l'occasion des jeux olmpiques de Pékin de 2008, nous avons décidé de nous arrêter sur le cas de la situation en Chine.


De nombreux observateurs ont qualifié de pauvre la protection des

droits de l'homme en République populaire de Chine. Parmi ces observateurs, on trouve notamment des états - en particulier les démocraties occidentales - ainsi que des organisations internationales et des organisations non-gouvernementales.

Les activistes dénoncent des violations des droits de l'Homme passées, notamment lors du Grand Bond en avant, une politique qui a causé la mort de vingt à trente millions de Chinois par sous-nutrition, ou lors des manifestations de la place Tian'anmen en 1989, lorsque des manifestants ont été tués (entre 400 et 2 000) ou blessés (entre 7 000 et 10 000 ). Bien que le gouvernement chinois ait reconnu l'existence de manquements majeurs, il affirme que la situation des droits de l'Homme progresse et qu'elle est aujourd'hui meilleure que jamais. Il ajoute que la notion de droit de l'Homme doit prendre en compte les conditions de vie, la santé ainsi que la prospérité économique. Il ajoute que certains événements ont été perçus comme abusifs par des groupes ou des nations en dehors de Chine, alors que le gouvernement préfère les voir comme nécessaires pour le respect de l'ordre public et la stabilité sociale.

Les Jeux Olympiques d'été de 2008 de Pékin, et les manifestations au Tibet débutées quelques mois plus tôt ont été l'occasion d'évoquer le problème des Droits de l'Homme en République populaire de Chine sur la scène internationale.

La situation

De nombreuses sources, et notamment le rapport sur les droits de l'Homme du département d'état des états-Unis, et d'autres études d'organisations non gouvernementales telles que Amnesty International et Human Rights Watch ont documenté les violations par le parti communiste chinois des normes internationalement reconnues concernant les droits de l'Homme.

En mars 2004, la constitution chinoise a été amendée, ajoutant que "l'état respecte et préserve les droits de l'Homme. Les états occidentaux avaient espéré que cet amendement serait suivi de changements dans la politique du gouvernement chinois, mais des violations subséquentes des droits de l'Homme et des droits civils ont démontré le contraire.

Position du gouvernement chinois

Depuis la fin du XIXe siècle, le gouvernement chinois a prôné l'établissement d'un état fort pour assurer la prospérité économique et l'harmonie sociale. La conception chinoise des droits, telle qu'elle est explicitée par des penseurs comme Liang Qichao, se concentre sur les obligations du citoyen d'assurer un état prospère et puissant et non sur l'obligation du gouvernement d'assurer des libertés. S'accordant sur cette tradition, les autorités chinoises ont toujours souligné « des droits positifs » (par exemple nourriture, abri, vêtement) et pas « des droits négatifs » (par exemple la parole, pression, assemblée ») comme droits fondamentaux devant être assurés par le gouvernement. Le gouvernement chinois avance que la notion de droits de l'homme devrait inclure des normes de qualité de vie, des mesures de santé et de prospérité économique. En analysant la situation des droits de l'homme dans sa propre nation ou à l'étranger, la RPC décide de tenir compte des tendances sociales telles que le crime et la pauvreté. En d'autres termes, le gouvernement chinois voit l'augmentation du niveau de vie des chinois comme indicateur de l'amélioration de la situation de droits de l'homme; il y a donc une différence significative des points de vue quant au contenu de la notion de droits de l'homme, rendant difficile la comparaison directe entre les analyses à partir des deux côtés.

Le gouvernement chinois reconnaît que la RPC rencontre des problèmes significatifs en matière de droits de l'homme, tels que l'accès impartial aux cours ou bien le recours à la torture. Cependant, le gouvernement argue du fait que ces questions peuvent être et devraient être adressées au système politique d'un-partie courante, et que pousser à un changement fondamental serait malvenu, étant donné le risque du point de vue des gains économiques énormes que la RPC a accomplis sur la dernière génération.

Officieusement, beaucoup de fonctionnaires chinois croient de manière injustifiée qu'en tant que pays en voie de développement, la Chine ne peut avoir les moyens de respecter les des droits de l'homme comme le font les pays développés. Ils arguent du fait que beaucoup de pays occidentaux ont eux-mêmes négligé les droits de l'homme (esclavage, travail des enfants) lors de leur ascension économique. Beaucoup de chinois sont d'accord avec leur gouvernement sur le fait que la religion organisée est une menace au pays et à la stabilité sociale : par exemple, la rébellion de Taiping, ayant des motivations religieuses, a causé des millions de morts. La méfiance commune envers les cultes est peut-être un héritage durable de ce conflit, ou peut-être le résultat de la propagande gouvernementale.

Système juridique

Le gouvernement chinois reconnait qu'il existe des problèmes concernant leur régime juridique, notamment :

  • un manque de lois en général (et pas seulement concernant les droits civiques)
  • un manque de garanties juridiques en matière de procédure
  • des conflits de droits.

D'autres problèmes concernent le manque d'indépendance de la justice : en effet, les juges sont nommés par l'état et la justice n'a pas son propre budget. Ces problèmes ont entrainé une augmentation des cas de corruption et du nombre d'abus de la part de l'administration. Bien que le gouvernement reconnaisse ces problèmes, il doit encore trouver les solutions pour les résoudre.

Peine de mort

La Chine est le pays qui exécute le plus de prisonniers : 80 % des exécutions mondiales ont lieu en Chine, selon le rapport d'Amnesty International d'avril 2006. Selon le sécrétaire général de l'ONU, entre 1994 et 1999, la Chine, qui a la plus grande population du monde avec 1,3 milliard de personnes, était au septième rang en termes de nombre d'exécutions effectuées par rapport à la population globale, derrière Singapour, l'Arabie Saoudite, la Biélorussie, la Sierra Leone, le Kirghizistan et la Jordanie. Selon Amnesty International, les chiffres officiels sont minorés, d'autant qu'en Chine ces statistiques sont considérées comme des secrets d'état. L'organisation a déclaré que selon divers rapports, en 2005, 3 400 personnes ont été exécutées. En mars de cette année, un membre du Congrès national du Peuple a annoncé que la Chine exécute environ 10 000 personnes par an.

Certaines organisations non gouvernementales et plusieurs gouvernements étrangers s'inquiètent du nombre élevé de crimes passibles de la peine de mort, 68 en tout, y compris certains crimes tels que le détournement d'argent et la fraude fiscale.

En comparaison, l'Inde, qui a pourtant une population presque aussi nombreuse qu'en Chine (1,1 milliard), a rarement recours à la peine de mort.

En outre, la nature peu stable et souvent corrompue du système juridique chinois soulève des interrogations quant à l'application juste de la peine de mort

Transplantations d'organes et exécutions extrajudiciaires

Ces dernières années, il y a eu des allégations selon lesquelles les organes de prisonniers exécutés ont été prélevés pour être ensuite vendus à des personnes de nationalité chinoise ou étrangère. Un proche du ministre chinois de la santé a officiellement admis, après des démentis, que des organes de prisonniers exécutés ont été transplantés et que les règlements étaient nécessaires pour « normaliser » cette pratique. Un Américain, dont la femme s'est déplacé à Shanghaï pour recevoir une telle greffe, a dit que les prisonniers devaient donner leur consentement avant que leurs organes puissent être prélevés.Cependant, en juillet 2006, David Kilgour, un ancien membre du gouvernement Canadien et défenseur des Droits de l'homme, et David Matas, avocat spécialisé dans les Droits de l'homme, ont publié un rapport au sujet d'organes prélevés sur des membres du Falun gong. Loin d'obtenir le consentement systématique, ce rapport affirme, que la Chine assassinait de façon massive et secrètement des membres du Falun gong, afin de vendre leurs organes à de riches patients - souvent étrangers; après le prélèvement, les corps des victimes seraient incinérés pour détruire toute preuve. La Chine dément ces accusations.

<h2 style="border: medium none ; padding: 0cm;">Libertés politiques </h2>

La RPC est connue pour son intolérance à l'égard des dissidents. Ceux-ci sont régulièrement arrêtés et emprisonnés, souvent pendant de longues périodes et sans procès. Un rapport d'Amnesty International daté d'avril 2008 dénonçait la répression croissante contre les dissidents.

D'après la fondation Dui Hua, 742 personnes auraient été arrêtées en 2006 pour « subversion du pouvoir de l'Etat ».

Les ONG rapportent que des milliers de Chinois sont déportés sans jugement dans des camps de « rééducation par le travail».

<h2 style="border: medium none ; padding: 0cm;">Liberté d'expression </h2>

La Constitution chinoise de 1982 garantit la liberté de la parole : Les « citoyens de la République populaire de Chine apprécient la liberté de la parole, d'assemblée, d'association, de défilé et de manifestation. » (Article 35). Cependant, la censure est répandue en Chine. Le gouvernement intervient beaucoup dans les médias. La loi chinoise interdit l'indépendance ou de L'autodétermination pour des territoires que Pékin considère sous sa juridiction, ainsi que la remise en cause du monopole Parti Communiste. Ainsi des références à la démocratie, au mouvement libre du Tibet, à Taiwan comme état indépendant, à certains organismes religieux et à ce qui peut remettre en cause la légitimité du parti communiste sont interdites.

Internet est tout particulièrement surveillé par le gouvernement chinois. Récemment, des sites étrangers (ex : MSN de Microsoft) ont été critiqués pour favoriser ces pratiques; certains termes y ont été interdits (ex : le mot « démocratie ». Très peu de films nord-américains ou européens reçoivent l'autorisation d'être projetés dans les cinémas chinois, bien que la piraterie de ces mêmes films soit répandue.

Politique de l'enfant unique

Bien que le gouvernement chinois soutienne que cette politique est nécessaire pour empêcher le surpeuplement, la politique de contrôle des naissances, mieux connue sous le nom de Politique de l'enfant unique, est considérée comme moralement répréhensible par beaucoup d'observateurs étrangers ainsi que par certains Chinois. Ces derniers soulignent que cette politique favorise les avortements sélectifs et les abandons de nouveau-nés. On pense que ceux-ci sont relativement courants dans quelques régions du pays, même s'ils sont illégaux et punis par des amendes et des peines d'emprisonnement . Cette politique a contribué significativement au déséquilibre de genre en Chine : le rapport est de 118 nouveau-nés de sexe masculin pour 100 nouveau-nés de sexe féminin et encore doit-on tenir compte du fait les naissances de filles sont moins souvent déclarées. On a aussi rapportés de nombreux cas d'avortements concernant des filles et de stérilisations obligatoires .

On peut également porter la critique sur le fait que l'efficacité de la politique de l'enfant unique ne justifie pas ses coûts, et que la diminution drastique de la fertilité chinoise, qui a commencé avant que le programme n'ait commencé, en 1979, est due à des facteurs indépendants. La politique semble avoir eu peu d'impact sur les secteurs ruraux (représentant environ 80 % de la population), où les taux de natalité n'ont jamais chuté en-dessous de 2,5 enfants par femme. Néanmoins, le gouvernement chinois et d'autres estiment qu'au moins 250 millions de naissances ont été empêchées par cette politique. En 2002, les lois liées à la politique de l'enfant unique ont été modifiées pour permettre à des minorités ethniques et aux Chinois des milieux ruraux d'avoir plus d'un enfant. La loi fut adaptée dans des secteurs urbains pour permettre aux personnes elles-mêmes enfant unique d'avoir deux enfants.

Autres violations des droits de l'Homme

On peut citer encore d'autres cas de violation des droits de l'homme en Chine :

  • les ouvriers ne peuvent pas former leurs propres syndicats sur leur lieu de travail. Le point auquel ces organismes peuvent lutter pour les droits des ouvriers chinois est contesté avec force.
  • les forums sur Internet sont strictement surveillés, de même que le courrier postal international (les lettres indésirables sont parfois « retardées » inexplicablement ou « disparues »).
  • la question des réfugiés de Corée du Nord est récurrente. Cette politique officielle pour les rapatrieés en Corée du Nord, mais la politique n'est pas également imposée et un nombre considérable de eux séjour en République populaire (un certain passer à d'autres pays). Bien qu'elle soit en violation du droit international pour expulser les réfugiés politiques, car illégal les immigrés leur situation est périlleux. Leurs droits ne sont pas toujours protégés. certains d'entre elles sont dupés dans le mariage ou le prostitution international .

Voyons maintenant, la nomination de la chine pour l'organisation des JO ainsi que la critique de ceux ci,

éLECTION

En décembre 1999, lors de sa 110e Session, le Comité International Olympique (CIO) a adopté la nouvelle procédure d'élection de la ville hôte pour les Jeux de la XXIXe Olympiade en 2008.

é la suite de cette nouvelle procédure, les villes doivent passer par une phase de sélection initiale, au cours de laquelle les exigences techniques fondamentales sont examinées par une équipe d'experts et ensuite présentées à la commission exécutive du CIO. Les dix villes requérantes pour les Jeux de la XXIXe Olympiade en 2008 étaient : Bangkok, Beijing, Le Caire, La Havane, Istanbul, Kuala Lumpur, Osaka, Paris, Séville, Toronto.

Une fois acceptée par la commission exécutive du CIO, les villes deviennent villes candidates et sont autorisées à aller plus loin dans le processus de candidature. Les cinq villes candidates pour 2008, acceptées par la commission exécutive du CIO le 28 août 2000, étaient (dans l'ordre officiel du tirage au sort) : Osaka, Paris, Toronto, Beijing, Istanbul.

Le processus de candidature inclut notamment la remise d'un dossier de candidature au CIO, suivie d'une visite de la commission d'évaluation du CIO à chaque ville candidate. La commission d'évaluation étudie les candidatures de toutes les villes candidates, inspecte les sites et soumet un rapport écrit au CIO sur toutes les candidatures au plus tard deux mois avant la date d'ouverture de la Session au cours de laquelle la ville hôte des Jeux Olympiques sera élue.

Le 13 juillet 2001 lors de la 112e Session du CIO à Moscou, Beijing a été élue ville hôte des Jeux de la XXIXe Olympiade en 2008.

112e Session du CIO à Moscou, 13 juillet 2001 : élection de la ville hôte des Jeux de la XXIXe Olympiade à Beijing

Tours

1

2

Beijing

44

56

Istanbul

17

9

Osaka

6

Paris

15

18

Toronto

20

22

Comment les Chinois ont-ils conçu le logo des prochains jeux olympiques ? Une explication en images circule sur Internet en mémoire de Tien an Men, du Soudan et de la Birmanie (entre autres).Ceci étant une caricature.

<a href="http://bp3.blogger.com/_aEr9HRUMk8M/Rvy4vgSv-JI/AAAAAAAABRM/b4KMcxDhb18/s1600-h/jo1.jpg" target="_blank">jo1.jpg

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Mais l'organisation des jeux olympiques en Chine est un paradoxe avec la charte et les valeurs promulguées par le Comité International Olympique.

"L'Olympisme est une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit. Alliant le sport à la culture et à l'éducation, l'Olympisme se veut créateur d'un style de vie fondé sur la joie dans l'effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels."

Article 2, Principes fondamentaux, Charte Olympique

La nomination de Pékin pour l'organisation des jeux olympiques reste incompréhensible car le monde entier savait les horreurs et les manquements aux droits de l'homme mais nous ne sommes pas en droit de porter un avis sur ce sujet même si lors de sa nomination en 2001, la Chine avait promis de cesser de condamné à tort les individus...

Nous pouvons penser que ce pays a été retenu car il s'agit d'une nation avec un taux de croissance élevé doté d'un fort pouvoir de développement économique...

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Membre, Posté(e)
Uzumaki_Spirit Membre 34 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Avant de critiquer les autres il faudrait d'abord veiller à respecter "les droits de l'homme" dans notre pays qui en est le concepteur:les prisons francaises sont pires que des "goulaghs",l'inégalité sociale est tres grande,la discrimination n'est plus à demontrer alors moi je pense que les droits de l'homme ne sont respecter nulle part à l'echelle d'un etat...

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