Aller au contenu

Une histoire à plusieurs !


Pheldwyn

Quel est votre texte préféré ?  

4 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 498 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
ou à la Saint Glin Glin :snif:

Ben ça tombe bien, c'est samedi justement :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 50
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 498 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Bon, avec un peu (beaucoup) de retard, je mets en ligne les deux textes en lice pour cette session (qui sera sans doute la dernière ... snif) :

Les deux textes sont la suite des aventures d'Octave ...

Texte numéro 1, par lobotomie_

(2 jokers utilisés)

[...] une forme, sombre et massive, fondait déjà inexorablement vers lui.

Dans un souffle, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, une improbable créature ailée, tout droit sortie d'une nouvelle médiéval-fantastique qu'Octave dévorait, avait percé les nuages et entamait un piqué vertigineux vers le jeune homme. Les crocs qui ornaient sa gueule ne devaient pas dévorer, eux, que des livres à l'eau de rose.

Octave, tout courageux qu'il fut, n'envisagea pas une seconde autre chose que la fuite : graine de héros, peut-être... mais pas téméraire ! Il contourna le baobab que les manchots avaient fui mais, constatant que la lourde porte qui menait au dispensaire était refermée, il bifurqua d'un dérapage contrôlé vers l'entrée de la cave, renversant au passage pots de fleurs et vases qui agrémentaient la cour. D'un bond il se jetta dans l'escalier.

Quand il osa jeter un oeil à l'extérieur, il constata que le monstre avait disparu. Dans un recoin de la cour, un enfant hurlait, sans défense. Octave en tira une conclusion : la mâchoire ailée n'avait pas plongé sur lui par hasard. Lui seul était la cible... Le roman qu'il écrirait à la fin de cette aventure n'allait pas s'intituler « Voyage au bout de l'ennui » !

Le Capitaine du Colibri vint à sa rescousse, armé d'une clé à molette ramassée à la hâte. Octave lui fit signe de la main que tout allait bien. Le Baron, comme ses matelots le surnommaient, vint le rejoindre, tandis qu'une nurse mettait à l'abri l'enfant en larmes. Octave entama la conversation tout essoufflé, la fatigue de sa course effrénée se faisant sentir.

- « Tu... tu m'avais dit que les attaques avaient cess... cessé ! »

- « Depuis deux jours, oui. Mais quelle créature pourraient résister à ton charme ? » plaisanta le marin.

- « Soeur Henriette ! » répondit Octave en levant les yeux au ciel.

- « Même pas. Je venais justement t'avertir qu'elle avait réapparu. Une patrouille l'a retrouvée divaguant près du moulin. »

- « J'y vais ! »

- « C'est assez loin et la route longe un marais peu engageant. A mon avis, tu ferais mieux d'attendre demain, La nuit ne sera pas longue à venir. »

- « A cheval, en voiture ou à pieds, j'y vais maintenant ! » fanfaronna Octave, avant d'ajouter :

- « Enfin... je me contenterai de l'âne... »

Quelques minutes plus tard notre Octave, monté sur son fier destrier, suivait le chemin caillouteux qui mène au moulin. Il contourna un petit bois qui laissa sa place à une prairie humide. A entendre les grenouilles, il devina qu'il s'approchait du marais. Encore quelques centaines de mètres et il en eu confirmation : le chemin serpentait entre herbes hautes et petites mares d'où s'élevait une brume si inquiétante que l'âne émit un braiement de dépit.

- « HI HAAAAAAAAAAAAAAAAAN ! »

- « Je te comprend, mon vieux ! Ces marécages ont l'air aussi accueillant qu'un guichetier de l'Administration des Postes ! Je partage ta déception, d'autant que je ne suis pas sûr que notre équipée soit utile : si Soeur Henriette n'a pas retrouvé ses esprits elle ne pourra rien nous apprendre sur Circinée ! J'espère que les prophéties de notre Cassandre de capitaine ne se réaliserons pas, mais la nuit pointe son nez. Nous ferions bien de ne pas trainer ! »

Prenant conscience qu'il discutait avec un âne, Octave se dit en souriant qu'une visite au Docteur Freud s'imposerait à son retour.

Enfin la silhouette du moulin se dessina dans la brume. L'âne hatta son pas de son propre chef. Trois hommes en armes dinaient autour d'un feu, entourant une jeune femme à l'allure frêle : Soeur Henriette !

Descendant de sa monture aussi souplement que la Tour Eiffel de son socle, la chute dans l'escalier de la cave se rappellant douloureusement à son souvenir, Octave s'avança vers le groupe. Dans la semi-obscurité et à la lueur des flammes, le visage de la religieuse aurait fait passer Blanche-Neige pour une adepte des UV. Le palpitant en mode « émotion » Octave se présenta à elle.

Note: un joker a été utilisé pour "le débat sur les OGM", et un autre pour le mot "voyelle"

Texte numéro 2, par Pheldwyn

(1 joker utilisé)

Julie se tenait droite sur le pont supérieur du Colibri, laissant ses grands yeux noisette scruter le port et son effervescence : les pêcheurs, vendant à la criée leurs prises de la matinée; des marchands fraichement débarqués avec leurs étals de tissus, d'oeuvres d'art ou de simple quincaillerie ; des dockers essayant de se frayer un chemin parmi la foule pour amener leurs caisses vers les immenses bâtisses en bois qui entouraient les quais ; des cochers, lancés à vive allure, et des coursiers, effectuant de grands dérapages contrôlés, manquant parfois de renverser les badauds inattentifs ; des bateleurs et autres ménestrels aux habits richement colorés - jongleurs, cracheurs de feu, ventriloques, comédiens - qui essayaient de divertir la foule contre quelques pièces, tout en évitant soigneusement de croiser les quelques patrouilles de la garde, qui essayaient quant à elles de conserver le peu d'ordre de la place, enrayant ici ou là des rixes entre marins avinés, avant qu'elles ne dégénèrent en batailles rangées.

Rester à observer était quasiment son unique activité depuis que le Colibri avait accosté, et cela faisait longtemps que l'ennui avait semé ses graines dans l'esprit de la jeune fille. Certes, les premiers jours, elle avait accompagné le capitaine pour s'occuper de l'administration, de l'enregistrement du navire et des taxes. Mais une fois cette tâche remplie, il l'avait laissé un peu à l'écart, et passait la quasi-totalité de son temps en de longs entretiens avec Le Baron. Au final, le début de l'expédition, de même que le long voyage ¿ elle était tombée malade ainsi qu'une bonne partie de l'équipage ¿ ne correspondaient en rien au désir d'aventure qu'elle avait nourri.

" - Alors, Cassandre, que nous réserve l'avenir ? "

C'était Freud, un vieux loup de mer aux larges épaules, qui approchait, une clé à molette dans sa main gauche, et une longue corde enroulée autour de l'épaule droite. Aussi renfrogné et solitaire qu'elle, elle n'avait pas tardé à éprouver une certaine tendresse pour le vieil homme.

" - tu sais bien que je n'aime pas ce surnom qu'ils m'ont donné ¿ La Grenouille !

Le sobriquet le fit grimacer légèrement.

" - Je sais ma belle, mais que veux-tu, les marins ont très peu d'imagination. Et je n'aime pas plus le mien ¿ mais mes rhumatismes, malgré ce que tu en penses, nous ont permis bien des fois d'éviter une tempête, ou, dans bien d'autres cas à nous y préparer à temps, quand aucun autre signe ne signalait son imminence ¿

- C'est plutôt toi, alors, qu'ils devraient surnommer Cassandre ¿

- Fillette, mes rhumatismes ne sont pas grand-chose comparés à ton ¿ enfin ¿ "

Et voilà.

Même lui restait craintif sur ce sujet. Il baissa la tête. Cependant, il ne laissa pas le silence s'installer plus longtemps :

" - Veux tu prêter main forte à un vieil homme frêle et atteint par la fatigue ?

- Pff, Freud, ¿ ce n'est donc pas toi qui a besoin d'aide, alors ?"

Il sourit au compliment :

" - Le Baron veut aller en ville ¿ je dois desceller et sortir la voiture. Je ne serais pas contre un peu d'aide."

Julie opina, et le suivit vers la cale. Elle savait bien que le vieil homme pouvait largement se débrouiller seul, mais elle avait besoin de discuter, de compagnie, et ce n'était pas la première fois que Freud s'arrangeait pour lui changer les idées. Et parfois pour la titiller, également :

" - Sinon, des nouvelles de notre jeune sieur Octave ?"

Elle ne lui rendit pas son grand sourire extasié.

"- Je l'ai vu partir tôt ce matin. Il allait en ville, à la recherche de cette Circinée, à mon avis ¿"

Freud ne se dépara pas de son sourire :

"- Jalouse ?

- Je te l'ai déjà dit Freud, le Destin a de grands projets pour Monsieur de Lisbao. Et tous n'apparaissent malheureusement pas sous de brillants augures."

- "Houlà, Monsieur de Lisbao ?", répèta-t'il, insistant légèrement sur les deux dernières voyelles.

Devant le mutisme de sa compagne, Freud rangea lentement son air entendu et guilleret.

Certes, Julie n'avait pas le profil des héroïnes des romans à l'eau de rose qu'il lisait parfois, mais c'est bien l'amour qu'il avait reconnu dans ses yeux, lorsqu'elle observait le jeune noble, et il se demandait encore quelle raison avait jusqu'à lors retenu la jeune femme.

Et ce qui la retenait à présent : le regard fixe et l'air stupéfait, elle s'était arrêtée devant un grand vase, posé sur l'une des caisses. Une magnifique libellule dorée y était représentée, mais lorsque Julie bafouilla pour répondre au regard interrogateur de Freud, on aurait pu croire que c'était la mort en personne qu'elle y avait vu :

"- Il ¿ Il faut l'en empêcher ¿"

Freud sentit la panique contaminer ses propres membres :

"- De qui ? Empêcher qui ... et de faire quoi ?

- Octave ! Il ne faut pas qu'il retrouve dame Circinée ¿

- Pourquoi ? Il est en danger ?"

La jeune femme baissa la tête, les lèvres crispées, fermant les paupières sur des larmes naissantes ; puis, elle se redressa, le visage dur, le regard déterminé :

"- Il faut empêcher Octave de la retrouver. Il faut empêcher Octave de la tuer !"

La Grenouille n'eut pas davantage d'explications, car sa Cassandre tourna les talons et se mit en route.

Note: un joker a été utilisé pour "le débat sur les OGM"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

:snif: a voté !

:snif:fair play, bien sûr

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 498 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Bon écrire, je sais, ça demande du temps, y'a pas forcément beaucoup de candidats .... mais voter ? :snif::snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)
:snif: élection piège à c... !
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

;) J'avais pas vu ! J'arriiiive à la rescousse !

Tin on est trois voteurs :snif:

Ben bravo aux deux participants, beau boulot !! :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 498 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ah ah trop tard Chapacha, les votes se terminaient Mercredi (bon, ok, j'ai laissé passer la date :o ).

Bon, de toute façon, c'est sûr que 3 votants, surtout lorsqu'il y a les 2 auteurs parmi eux, ça le fait moyen lol.

Donc, on va dire que c'est une superbe égalité, qui clos ce concours.

Bon, le suspense est je sais insoutenable, mais bon, tout de même je précise que le premier texte très animé était de lobo (et j'avoue qu'il m'a bien plu !), le second, moins délirant il est vrai (mais je commençais à bien l'aimer cette Julie), était de moi.

Bravo lobotomie_, donc :snif:

Bon sinon, c'est dommage, je commençais à m'y prendre à ce jeu, mais bon, vu la participation ...

En tout cas, merci à tous ceux qui ont joué le jeu en donnant des mots, ça a été un plaisir de se forcer à caser toutes vos idées farfelues : franchement l'exercice est pas mal pour quelqu'un qui manque d'inspiration, d'avoir comme cela des petites contraintes qui au final aident davantage qu'elles ne gênent (bon, sauf les débats sur les OGM ;) ).

Et donc, aussi, encore une nouvelle fois merci à Nougattine et à Lobotomie_ pour leurs oeuvres :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

de rien

:snif: nous sommes des auteurs maudits et un con pris

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

de rien

JE suis en grosse panne d'écriture en ce moment :snif: même monlivre stagne lamentablement, ya trop de choses dans ma tête

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

:snif: tu veux une gélule ?!

:snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

une maxi gellule alors :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×