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l'alphabet des écrivains et de leurs oeuvres

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chirona

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)
Toutes mes confuses...Sont-elles acceptées ?!

:snif:

Sans aucun problème. Bienvenue sur ce topic :snif: : j'espère qu'on t'y recroisera ...

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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

Euh, j'ai vraiment beaucoup de mal avec le I... Systématiquement...

Mais je up quand même, ce serait trop dommage que ce chouette topic se perde :snif:

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

John Irving : L'Oeuvre de Dieu, la part du diable. (1985)

Aussi : Le monde selon Garp et Une prière pour Owen Meany (mon préféré).

Sûrement un des meilleurs auteurs contemporains américains.

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

On m'a fait une bonne publicité pour Le monde selon Garp : je me laisserai peut-être tenter pour le lire.

En J, je propose Sébastien Japrisot avec La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil. C'est un policier.

Tuer à coups de fusil quelqu'un à mille kilomètres ou rouler si vite en voiture qu'on revienne avant d'être partie, ce n'est pas possible.

Retrouver partout ses propres traces où l'on n'est jamais venue et entrer dans tout éveillée dans le cauchemar de quelqu'un d'autre, ce n'est pas possible.

Rechercher désespérément un assassin pour découvrir que c'est soi-même, et tenter d'en réchapper quand on est également la victime, ce n'est pas possible... A moins d'être La Dame dans l'auto, la plus blonde, la plus belle, la plus myope, la plus sentimentale, la plus menteuse, la plus vraie, la plus déroutante, la plus obstinée, la plus inquiétante des héroïnes.

Modifié par chirona
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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

En K, Rudyard Kipling, avec un extrait du (super) célèbre Livre de la Jungle...

Extrait ou les loups découvrent le "petit d'homme".

"Il y eut un petit froissement de buisson dans le fourré. Père Loup, ses hanches sous lui, se ramassa, prêt à sauter. Alors, si vous aviez été là, vous auriez vu la chose la plus étonnante du monde : le loup arrêté à mi-bond. Il prit son élan avant de savoir ce qu'il visait, puis tenta de se retenir. Il en résulta un saut de quatre ou cinq pieds droit en l'air, d'où il retomba presque au même point du sol qu'il avait quitté.

¿ Un homme ! hargna-t-il. Un petit d'homme. Regarde !

En effet, devant lui, s'appuyant à une branche basse, se tenait un bébé brun tout nu, qui pouvait à peine marcher, le plus doux et potelé petit atome qui fût jamais venu la nuit à la caverne d'un loup. Il leva les yeux pour regarder Père Loup en face et se mit à rire.

¿ Est-ce un petit d'homme ? dit Mère Louve. Je n'en ai jamais vu. Apporte-le ici.

Un loup, accoutumé à transporter ses propres petits, peut très bien, s'il est nécessaire, prendre dans sa gueule un ¿uf sans le briser. Quoique les mâchoires de Père Loup se fussent refermées complètement sur le dos de l'enfant, pas une dent n'égratigna la peau lorsqu'il le déposa au milieu de ses petits.

¿ Qu'il est mignon ! Qu'il est nu !¿ Et qu'il est brave ! dit avec douceur Mère Louve.

Le bébé se poussait, entre les petits, contre la chaleur du flanc tiède."

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

En L, je propose un auteur dont j'ai adoré le livre : Choderlos de Laclos et son célébrissime roman épistolaire Les liaisons dangereuses

Les Liaisons dangeureuses sont une histoire d'intrigue, de pouvoir et de séduction, dans laquelle les deux sexes se livrent bataille. C'est un roman épistolaire où les 175 lettres révèlent les pensées, les actions et les désirs intimes de chaque personnage. Elles montrent la conquête de deux jeunes femmes, la jeune Cécile de Volanges et de la pieuse Présidente de Tourvel , par deux llibertins: la marquise de Merteuil et son accolyte, le vicomte de Valmont.
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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

Euh, en M, ça compte Molière? :snif:

On va dire que oui, parce que j'ai envie de citer L'école des femmes... ;)

AGNES

Elle est fort étonnante, et difficile à croire.

J'étais sur le balcon à travailler au frais,

Lorsque je vis passer sous les arbres d'auprès

Un jeune homme bien fait, qui, rencontrant ma vue,

D'une humble révérence aussitôt me salue:

Moi, pour ne point manquer à la civilité,

Je fis la révérence aussi de mon côté.

Soudain il me refait une autre révérence;

Moi, j'en refais de même une autre en diligence;

Et lui d'une troisième aussitôt repartant,

D'une troisième aussi j'y repars à l'instant.

Il passe, vient, repasse, et toujours de plus belle

Me fait à chaque fois révérence nouvelle;

Et moi, qui tous ces tours fixement regardais,

Nouvelle révérence aussi je lui rendais:

Tant que, si sur ce point la nuit ne fût venue,

Toujours comme cela je me serais tenue,

Ne voulant point céder, ni recevoir l'ennui

Qu'il me pût estimer moins civile que lui.

ARNOLPHE

Fort bien.

AGNES

Le lendemain, étant sur notre porte,

Une vieille m'aborde, en parlant de la sorte:

"Mon enfant, le bon Dieu puisse-t-il vous bénir,

Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir!

Il ne vous a pas fait une belle personne,

Afin de mal user des choses qu'il vous donne;

Et vous devez savoir que vous avez blessé

Un coeur qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé."

ARNOLPHE, à part.

Ah! suppôt de Satan! exécrable damnée!

AGNES

Moi, j'ai blessé quelqu'un? fis-je tout étonnée.

"Oui, dit-elle, blessé, mais blessé tout de bon;

Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon."

Hélas! qui pourrait, dis-je, en avoir été cause?

Sur lui, sans y penser, fis-je choir quelque chose?

"Non, dit-elle; vos yeux ont fait ce coup fatal,

Et c'est de leurs regards qu'est venu tout son mal."

Eh, mon Dieu! ma surprise est, fis-je, sans seconde;

Mes yeux ont-ils du mal, pour en donner au monde?

"Oui, fit-elle, vos yeux, pour causer le trépas,

Ma fille, ont un venin que vous ne savez pas,

En un mot, il languit, le pauvre misérable;

Et s'il faut, poursuivit la vieille charitable,

Que votre cruauté lui refuse un secours,

C'est un homme à porter en terre dans deux jours."

Mon Dieu! j'en aurais, dis-je, une douleur bien grande.

Mais pour le secourir qu'est-ce qu'il me demande?

"Mon enfant, me dit-elle, il ne veut obtenir

Que le bien de vous voir et vous entretenir;

Vos yeux peuvent eux seuls empêcher sa ruine,

Et du mal qu'ils ont fait être la médecine."

Hélas ! volontiers, dis-je; et, puisqu'il est ainsi,

Il peut, tant qu'il voudra, me venir voir ici.

Voilà, j'ai vraiment une affection toute particulière pour cette scène :snif:

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Membre, 119ans Posté(e)
Poussiquette Membre 8 406 messages
Baby Forumeur‚ 119ans‚
Posté(e)

Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, né à Paris le 22 mai 1808, mort à Paris le 26 janvier 1855, est un poète français.

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« J'aime à conduire ma vie comme un roman ».

« Cette vie est un bouge et un mauvais lieu. J'ai honte que Dieu m'y voie ».

« Ne m'attends pas ce soir car la nuit sera noire et blanche »

Extrait du mot laissé, à sa tante, le soir, de son suicide.

« Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé ».

« Je sortais d'un théâtre où tous les soirs je paraissais aux avant-scènes en grande tenue de soupirant. Quelquefois tout était plein, quelquefois tout était vide... ».

« Elle ressemblait à la Béatrice de Dante qui sourit au poète errant sur la lisière des saintes demeures ».

« Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai jamais pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible ».

« Le premier qui a comparé la femme à une rose était un génie, le second était un imbécile ».

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

En O, je propose un auteur britannique que je ne connais pas du tout ( merci Google :snif: ) :

John Osborne (1929 - 1994)

Sans doute le plus célèbre des dramaturges anglais contemporains, John Osborne, né à Fulham, près de Londres, se fit d'emblée remarquer par sa pièce La Paix du dimanche (Look Back in Anger, 1956) : créée au Royal Court Theatre le 8 mai 1956, celle-ci apparut aux spectateurs et aux critiques comme une bombe jetée à la face de l'establishment et donna naissance au mythe des « jeunes hommes en colère ». Depuis ce succès, pesant pour Osborne, d'autres pièces continuent d'exprimer sa critique sociale (le triomphe partout étalé de la médiocrité et du conformisme et les échecs de l'individu, qu'il soit écrivain, comédien ou avoué.

La Paix du dimanche (1956) est une pièce de John Osborne. L'intrigue se situe dans un appartement une pièce des Midlands où un triangle amoureux se dessine : Jimmy Porter, un jeune homme brillant bien que (volontairement) déclassé ; sa femme, d'origine bourgeoise, Alison ; et sa bourgeoise d'amie, Helena Charles. Cliff, l'ami des Porter, habite au-dessus, et prend plaisir à tenter de maintenir la paix au milieu des couples qui se forment dans l'appartement. La pièce a connu un grand succès sur la scène londonienne et a lancé, grâce à la critique, le terme de "jeunes gens en colère" (Angry Young Men, la pièce, en anglais, s'intitule en effet Look Back In Anger) qui en est venu à décrire les dramaturges et écrivains de la génération d'Osborne, ayant souvent recours à un réalisme abrupt, en contraste avec l'idéalisme de la période précédente.
Modifié par chirona
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Invité peterwaradin
Invités, Posté(e)
Invité peterwaradin
Invité peterwaradin Invités 0 message
Posté(e)

"Lancelot" de Walker Percy (1977)

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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)
En O, je propose un auteur britannique que je ne connais pas du tout ( merci Google :snif: ) :

John Osborne (1929 - 1994)

Je hais Osborne :snif:

Mais bon, c'est peut être parce que la prof qui nous faisait le cours sur lui était très nulle ;)

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Invité peterwaradin
Invités, Posté(e)
Invité peterwaradin
Invité peterwaradin Invités 0 message
Posté(e)

on ne floode pas s'il te plait.Ne donne pas le mauvais exemple! :snif:

ça pourrait donner des idées à certains!

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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

Euh... Je ne floode pas... Le but du topic est aussi de partager, et de donner son avis (et là en l'occurence, Chirona a précisé qu'elle ne connaissait pas l'auteur).

J'ajouterai que mon but aussi, c'est d'éviter que ce topic soit oublié comme il l'est trop souvent, donc j'essaie de toujours laisser un petit mot, même quand je n'ai pas le temps de poster un auteur.

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VIP, Lonesome Cowboy, 38ans Posté(e)
Wild VIP 3 879 messages
38ans‚ Lonesome Cowboy,
Posté(e)
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Je confirme, il ne s'agit pas de flood. En revanche, on arrête là la discussion, si tu veux bien peterwaradin, avant que flood il y ai pour de bon.

Merci de votre compréhension.


Wild

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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

En Q, de nouveau Queffélec (bah oui, y'en a pas 50 en Q), mais cette fois avec Disparue dans la nuit.

Je l'ai lu, mais il y a pas mal de temps, et à vrai dire, il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (puisque je n'arrive plus vraiment à m'en rappeler :snif:)

"Karim est sorti de taule, on dégage. Tu connais pas mon frère. Il tue, mon frère. "

En quelques mots comme des coups de poing, Yann Queffélec - ou plutôt son héros, Momo, l'enfant des banlieues nord de Marseille - donne le ton de ce roman haletant, brutal comme la vie. Au volant d'une voiture volée, Momo fuit ce frère terrible, dealer sans scrupules, qu'il a naguère dénoncé à la police.

Mais que fait Léna, la petite lycéenne

blonde, dans cette équipée, avec cette graine de délinquant, enjôleur et candide, qui veut l'emmener au Maroc? Cette fugue serait-elle sa dernière arme pour ramener au foyer le père qui est parti ?

Couronnée par le prix " Relais H " du roman d'évasion 1994, l'oeuvre la plus poignante de Yann Queffélec, à la fois polar, chronique sociale et requiem pour des enfances dévastées."

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Membre, 119ans Posté(e)
Poussiquette Membre 8 406 messages
Baby Forumeur‚ 119ans‚
Posté(e)

franco10.jpg

François Rabelais (près de Chinon, Indre-et-Loire, 1493 ou 1494 ¿ Paris, 9 avril 1553) est un médecin et écrivain français, de la Renaissance.

Mais, il est également, l'un des humanistes les plus connus de la Renaissance, qui luttent avec enthousiasme pour renouveler, à la lumière de la pensée antique, l'idéal philosophique et le moral, de leur temps.

Son ¿uvre est mise à l'Index Librorum Prohibitorum, « Index des livres interdits », par l'église.

Ses oeuvres principales:

- Pantagruel, les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé géant Pantagruel (1532).

- Gargantua, la vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, fils de Grandgousier (1534).

- Le Tiers Livre (1546).

- Le Quart Livre (1552).

- Le Cinquième Livre (1564: posthume), où sa paternité n'est plus mise en doute, depuis l'édition de la Pleiade, dirigée par Mireille Huchon, en 1994.

- Pantagrueline Prognostication et autres almanachs.

- ¿uvres, une nouvelle édition, où l'on a ajouté des remarques historiques et critiques, sur tout l'ouvrage, réalisé à Amsterdam, chez Henri Bordesius, en 1711, avec 6 tomes, en 5 volumes. C'est la première édition critique et commentée de Rabelais, où elle a été publiée, par Le Duchat, avec la collaboration, de La Monnoye.

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Invité peterwaradin
Invités, Posté(e)
Invité peterwaradin
Invité peterwaradin Invités 0 message
Posté(e)
Je confirme, il ne s'agit pas de flood. En revanche, on arrête là la discussion, si tu veux bien peterwaradin, avant que flood il y ai pour de bon.

Merci de votre compréhension.

Wild

Mais je ne floode pas Herr Wild! :snif:

Alexandre Soljenitsyne "l'archipel du goulag"

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

En T, je propose un thriller de Maud Tabachnik, le seul roman que j'ai lu de cet auteur et j'avoue que j'ai été traumatisée et que je n'ai pas osé en lire un autre : il était d'une violence et d'un sadisme extrême :snif: . Même avec Grangé - dont je suis une grande fan- ça reste dans le domaine du supportable.

Le 5ème jour (2003)

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New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable.

Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour... Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste, père de famille, prototype du citoyen ordinaire. Nichols, qui va entamer avec Stan Levine, le flic lancé à sa poursuite, un duel que l'auteur de La Mémoire du bourreau mène implacablement jusqu'au bout de l'horreur.

Modifié par chirona
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Membre, Parle à ma main !, 35ans Posté(e)
aya Membre 2 715 messages
35ans‚ Parle à ma main !,
Posté(e)

En "U", Milos Urban

"Milos Urban est né en 1967 à Sokolov. Il étudia l'Anglais et le Norvégien à Prague et à Oxford. Pendant de longues années il travailla comme lecteur pour de diverses maisons de publication. Il habite à Prague et vit de l'écriture et de la traduction. Son livre le plus connu, Sedmikosteli ('Sept églises') a connu un succès important notamment dans la République tchèque et en Allemagne."

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Membre+, Patate fossilisée, 37ans Posté(e)
Kinwena Membre+ 4 724 messages
37ans‚ Patate fossilisée,
Posté(e)

En V, Jules Verne, avec un extrait des Enfants du Capitaine Grant.

En un instant, le trou fut agrandi, et Robert passa des bras de sa sœur dans les bras de lady Helena

Autour de son corps était roulée une longue corde de phormium.

« Mon enfant, mon enfant, murmurait la jeune femme, ces sauvages ne t’ont pas tué !

– Non, madame, répondit Robert. Je ne sais comment, pendant le tumulte, j’ai pu me dérober à leurs yeux ; j’ai franchi l’enceinte ; pendant deux jours, je suis resté caché derrière des arbrisseaux ; j’errais la nuit ; je voulais vous revoir. Pendant que toute la tribu s’occupait des funérailles du chef, je suis venu reconnaître ce côté du retranchement où s’élève la prison, et j’ai vu que je pourrais arriver jusqu’à vous. J’ai volé dans une hutte déserte ce couteau et cette corde. Les touffes d’herbes, les branches d’arbustes m’ont servi d’échelle ; j’ai trouvé par hasard une espèce de grotte creusée dans le massif même où s’appuie cette hutte ; je n’ai eu que quelques pieds à creuser dans une terre molle, et me voilà. » Vingt baisers muets furent la seule réponse que put obtenir Robert.

« Partons ! dit-il d’un ton décidé.

– Paganel est en bas ? demanda Glenarvan.

– Monsieur Paganel ? répondit l’enfant, surpris de la question.

– Oui, il nous attend ?

– Mais non, mylord. Comment, Monsieur Paganel n’est pas ici ?

– Il n’y est pas, Robert, répondit Mary Grant.

– Quoi ? Tu ne l’as pas vu ? demanda Glenarvan. Vous ne vous êtes pas rencontrés dans ce tumulte ? Vous ne vous êtes pas échappés ensemble ?

– Non, mylord, répondit Robert, atterré d’apprendre la disparition de son ami Paganel.

– Partons, dit le major, il n’y a pas une minute à perdre. En quelque lieu que soit Paganel, il ne peut pas être plus mal que nous ici. Partons!»

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