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Chants révolutionnaires


Invité philippe du web

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Les enfants de la Commune

(Chant de la Commune)

Le regard le plus précoce

Le baiser le plus fleuri

Les plus beaux de tous les gosses

C’est les gamins de Paris

Leurs maisons cache misère

Se reflètent dans leurs yeux

Mais la rue fait leur lumière

C’est dehors qu’ils sont chez eux

Les enfants de notre classe

Ont grandi sur le pavé

C’est le ciel dans les impasses

Qui leur apprend à rêver

Et que ce n’est pas un rêve

Le bonheur et les jardins

Qu’un pavé ça se soulève

Flic prend garde à ton gourdin

Gavroche a gardé rancune

Contre la maréchaussée

Les enfants de la Commune

Portent à boire aux blessés

Et s’ils sont tombés par terre

Leur sang pur dans le ruisseau

C’est pas d’la faute à Voltaire

C’est pas d’la faute à Rousseau

C’est d’la faute à ceux qui veulent

Qu’on vive comme des rats

On leur cassera la gueule

Tous leurs coups on leur rendra

Ah ! qu’importent plaies et bosses

Liberté n’a pas de prix

Les plus beaux de tous les gosses

C’est les gamins de Paris

Camille Naudin

La Marseillaise Noire

Paroles: Camille Naudin. Musique: Rouget de L'Isle 1867

note: Chanté sur l'air de l'hymne "La Marseillaise". Créé à la Nouvelle-Orléans le 17 juin 1867

Fils d'Africains, tristes victimes,

Qu'un joug absurde abrutissait.

De monstres oubliant les crimes,

Pensons à Jésus qui disait : (bis)

«Peuples, plus de sang, plus de guerre

«Qui font rougir l'humanité,

«Moi je suis la Fraternité,

«Embrassez-vous, vous êtes frères.»

Debout ! L'heure est venue, à chaque travailleur

Le pain (bis) qu'il a gagné, qu'importe sa couleur.

Assez longtemps ! le fouet infâme

De ses sillons nous a brisés,

Sans nom, sans patrie et sans âme,

Assez de fers! De honte, assez! (bis)

Que dans une sainte alliance

Les noirs et les blancs confondus

é la mort des anciens abus,

Marchant tous pleins de confiance,

Debout ! L'heure est venue, à chaque travailleur

Le pain (bis) qu'il a gagné, qu'importe sa couleur.

Debou t! C'est l'heure solennelle !

Où, sur le vieux monde écroulé,

Le despotisme qui chancelle

Vient couronner la Liberté,

La discorde reprend sa pomme,

La raison humaine grandit ;

C'est l'intelligence et l'esprit

Et non plus la peau qui fait l'homme.

Debout ! L'heure est venue, à chaque travailleur

Le pain (bis) qu'il a gagné, qu'importe sa couleur.

Plus d'ombre ! partout la lumière,

C'est l'évangile qui paraît ;

Le Blanc dit au Noir: mon frère,

é jamais Caïn disparaît

Plus de sang ! L'impie ignorance,

Arme terrible du tyran

Aux peuples s'entredéchirant,

Ne dit plus : mort, sang et vengeance.

Debout ! L'heure est venue, à chaque travailleur

Le pain (bis) qu'il a gagné, qu'importe sa couleur.

Allons ! malgré votre race,

Hommes de couleur, unissez-vous,

Car le soleil luit pour tous.

Que chaque peuple heureux, prospère,

Au fronton de l'humanité,

Grave ces mots: "en toi j'espère,

Tu règneras, égalité".

Chant de la libération

Le Chant de la Libération, c'est son titre officiel, est plus connu sous le nom de Chant des Partisans. Il fut composé à Londres par Anna Marly et mis ensuite en parole par Maurice Druon et Joseph Kessel.

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.

Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !

Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.

Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !

Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.

La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.

Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves.

Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.

Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.

Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.

Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.

Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

le vrai : Les partisans

Par le froid et la famine

Dans les villes et dans les champs

A l’appel du grand Lénine (bis)

Se levaient les partisans.

Pour reprendre le rivage

Le dernier rempart des blancs

Par les monts et par les plaines

S’avançaient les partisans. (bis)

Notre paix, c’est leur conquête

Car en mil neuf cent dix-sept

Sous les neig’s et les tempêtes

Ils sauvèrent les Soviets. (bis)

Ecrasant les armées blanches

Et chassant les atamans

Ils finirent leur campagne

Sur les bords de l’Océan. (bis)

l'internationnale

Pottier écrit le poème qui deviendra les paroles de l'Internationale en juin 1871, en pleine répression versaillaise. En 1888, l'ouvrier lillois Pierre Degeyter met ce poème en musique. Et c'est à partir du congrès d'Amsterdam de la IIème Internationale en 1904 que ce chant devient l'hymne du mouvement ouvrier mondial.

Debout ! les forçats de la faim

La raison tonne en son cratère :

C’est l’éruption de la fin

Du passé faisons table rase

Foule esclave, debout ! debout !

Le monde va changer de base :

Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain

C’est la lutte finale

Groupons nous et demain

L’Internationale

Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes :

Ni dieu, ni césar, ni tribun,

Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !

Décrétons le salut commun !

Pour que le voleur rende gorge,

Pour tirer l’esprit du cachot

Soufflons nous-mêmes notre forge,

Battons le fer quand il est chaud !

L’Etat opprime et la loi triche ;

L’Impôt saigne le malheureux ;

Nul devoir ne s’impose au riche ;

Le droit du pauvre est un mot creux.

C’est assez languir en tutelle,

L’égalité veut d’autres lois ;

« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,

« Egaux, pas de devoirs sans droits ! »

Hideux dans leur apothéose,

Les rois de la mine et du rail

Ont-ils jamais fait autre chose

Que dévaliser le travail ?

Dans les coffres-forts de la bande

Ce qu’il a créé s’est fondu.

En décrétant qu’on le lui rende

Le peuple ne veut que son dû.

Les Rois nous saoulaient de fumées.

Paix entre nous, guerre aux tyrans !

Appliquons la grève aux armées,

Crosse en l’air et rompons les rangs !

S’ils s’obstinent, ces cannibales,

A faire de nous des héros,

Ils sauront bientôt que nos balles

Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers, Paysans, nous sommes

Le grand parti des travailleurs ;

La terre n’appartient qu’aux hommes,

Le riche ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent !

Mais si les corbeaux, les vautours,

Un de ces matins disparaissent,

Le soleil brillera toujours

AH éA IRA

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates on les pendra

V'la trois cents ans qu'ils nous promettent

Qu'on va nous accorder du pain

V'la trois cents ans qu'ils donnent des fêtes

Et qu'ils entretiennent des catins

V'la trois cents ans qu'on nous écrase

Assez de mensonges et de phrases

On ne veut plus mourir de faim

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates on les pendra

V'la trois cents ans qu'ils font la guerre

Au son des fifres et des tambours

En nous laissant crever d'misère

éa n'pouvait pas durer toujours

V'la trois cents ans qu'ils prennent nos hommes

Qu'ils nous traitent comme des bêtes de somme

éa n'pouvait pas durer toujours

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates on les pendra

Le châtiment pour vous s'apprête

Car le peuple reprend ses droits

Vous vous êtes bien payé nos têtes

C'en est fini Messieurs les rois

Il n' faut plus compter sur les nôtres

On va s'offrir maint'nant les vôtres

Car c'est nous qui faisons la loi

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira ça ira ça ira

Les aristocrates on les pendra

Musique : Aristide BRUANT

LES CANUTS

Pour chanter Veni Creator

Il faut une chasuble d'or

Pour chanter Veni Creator

Il faut une chasuble d'or

Nous en tissons pour vous gens de l'église

Et nous pauvres canuts n'avons pas de chemise

C'est nous les canuts

Nous sommes tout nus

Pour gouverner il faut avoir

Manteaux et rubans en sautoir

Pour gouverner il faut avoir

Manteaux et rubans en sautoir

Nous en tissons pour vous grands de la terre

Et nous pauvres canuts sans drap on nous enterre

C'est nous les canuts

Nous sommes tout nus

Mais notre règne arrivera

Quand votre règne finira

Mais notre règne arrivera

Quand votre règne finira

Nous tisserons le linceul du vieux monde

Et l' on entend déjà la révolte qui gronde

C'est nous les canuts

Nous n'irons plus nu

pour information les canuts ce sont les ouvriers lyonnais qui travaillaient la soie au 19e siècle dans des conditions misérables

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pour l'époque ce fut un chant révolutionnaire :

bijou, groupe rock des années 80, la reprendra

J'suis l'poinçonneur des Lilas

Le gars qu'on croise et qu'on n' regarde pas

Y a pas d'soleil sous la terre

Drôle de croisière

Pour tuer l'ennui j'ai dans ma veste

Les extraits du Reader Digest

Et dans c'bouquin y a écrit

Que des gars s'la coulent douce à Miami

Pendant c'temps que je fais l'zouave

Au fond d'la cave

Paraît qu'y a pas d'sot métier

Moi j'fais des trous dans des billets

J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Des trous d'seconde classe

Des trous d'première classe

J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Des petits trous, des petits trous,

Des petits trous, des petits trous

J'suis l'poinçonneur des Lilas

Pour Invalides changer à Opéra

Je vis au cœur d'la planète

J'ai dans la tête

Un carnaval de confettis

J'en amène jusque dans mon lit

Et sous mon ciel de faïence

Je n'vois briller que les correspondances

Parfois je rêve je divague

Je vois des vagues

Et dans la brume au bout du quai

J'vois un bateau qui vient m'chercher

Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Mais l'bateau se taille

Et j'vois qu'je déraille

Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Des petits trous, des petits trous,

Des petits trous, des petits trous

J'suis l'poinçonneur des Lilas

Arts-et-Métiers direct par Levallois

J'en ai marre j'en ai ma claque

De ce cloaque

Je voudrais jouer la fill'' de l'air

Laisser ma casquette au vestiaire

Un jour viendra j'en suis sûr

Où j'pourrais m'évader dans la nature

J'partirai sur la grand'route

Et coûte que coûte

Et si pour moi il n'est plus temps

Je partirai les pieds devant

J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Y a d'quoi d'venir dingue

De quoi prendre un flingue

S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou

Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou

Et on m'mettra dans un grand trou

Où j'n'entendrai plus parler d'trou plus jamais d'trou

De petits trous de petits trous de petits trous

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