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La dictée de Lili

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Ocytocine

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

bon, voilà un nouvel exercice pour que ce topic ne coule pas.

Je vous propose l'extrait d'une oeuvre d'un de mon auteur préféré, Stephan Zweig, en espérant que ceux qui ne connaissent pas auront envie de le lire (oups, :snif: ). ;) La nouvelle choisie, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, fut considérée comme un chef d'oeuvre par Sigmund Freud (il adressa une lettre d'éloges à l'auteur le 4 septembre 1926). Elle a été librement adaptée au cinéma il n'y pas très très longtemps avec Michel Serrault et Agnès Jaoui.

Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquelle la boule vacille de numéros en numéros, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quatrangulaires, des bouts tourbillonants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le rateau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une fauçille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve près à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaines cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrants d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champs de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se câbrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: grifues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cents caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliai de regarder le visage correspondant qui, dominant le colle, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'un chemise de smokhing ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des falanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprend d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de forces qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se sont séparées soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désilusion, comme foudroillées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

C'est douloureux de maltraiter ce beau texte. :snif: Petit indice: j'ai voulu revenir ici sur les temps des verbes, soyez vigilants.

@ chapacha: la traduction a été travaillée par cinq personnes ; je considère donc qu'elle est bonne. :o

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Membre, ne sait pas sur quel pied danser, Posté(e)
lazy Membre 13 445 messages
ne sait pas sur quel pied danser,
Posté(e)

Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vascille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quatrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le rateau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve près à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaines cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrantes d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champs de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'une chemise de smoking ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprend d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de force qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se sont séparées soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de courses, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

je l'ai faite à l'arrache mais je n'ai pas du être assez vigilente sur les temps :snif:

je ne suis pas non plus occupée de la ponctutaion, je devrais ? :snif:

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Invités, Posté(e)
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Je ne sais pas si par hasard vous-même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel(le) la boule vacille de numéro(s) en numéro(s), tel(le ? suis pas sûre !) un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quad(t)rangulaires, des bouts tourbillonannts de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le râteau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une fauc(ç)ille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux ague(ê)ts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve prêt (près) à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrant(s )d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champ(s) de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment : c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se ca(â)brent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter : griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent(s) caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité : souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col(le), était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'une chemise de smok(h)ing ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardai(s) étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée !) deux mains comme je n'en avais encore jamais vues, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des ph(f)alanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surpr(end)it d'une manière si terrifiante, c'était (ce fut ? pas sûre non plus) leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de force(s) qui concentrait toute sa passion dans les extrémités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait (tomba ? chuis pas sûre) dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait (cria ? chuis pas sûre bis) le numéro... à cette seconde les deux mains se (sont séparées) séparèrent soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

C'est douloureux de maltraiter ce beau texte. :snif: Petit indice: j'ai voulu revenir ici sur les temps des verbes, soyez vigilants.

@ chapacha: la traduction a été travaillée par cinq personnes ; je considère donc qu'elle est bonne. ;)

;) Les temps, les accords, ma hantise ! Moi qui pensais que ce serait facile... :o méchante maîtresse ! Pas beau de se venger perfidement ! :o

En tout cas, chapeau, tu as semé le doute dans mon esprit :snif:

MERCIIIIIIII ! :o

Modifié par Chapacha
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Membre, Parle à ma main !, 35ans Posté(e)
aya Membre 2 715 messages
35ans‚ Parle à ma main !,
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Je ne sais pas si, par hasard, vous même vous avez un jour simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vacille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quadrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le rateau du croupier moissonne d'un coup tranchant comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différentes d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve prêt à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrant d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champ de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter : griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'une chemise de smoking ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisaient. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée !) deux mains comme je n'en avais encore jamais vues, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) Mais ce qui d'abord me surprit d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de forces qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se séparèrent soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes [les] deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si acculée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

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Membre+, Sirène des abysses de l'Asile, 48ans Posté(e)
Fidelia Membre+ 30 202 messages
48ans‚ Sirène des abysses de l'Asile,
Posté(e)

Je ne sais pas si par hasard vous-même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vacille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quatrangulaires, des bouts tourbillonants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le râteau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve prêt à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrant d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champs de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment : c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter : griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaîssait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'une chemise de smoking ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...) j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vues, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprit d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de force qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se sont séparées soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
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Non, non, :snif:

je n'esquive pas.

je la fais mercredi. :snif:

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Membre, coccinelle qui survit dans ce monde, 56ans Posté(e)
axel25 Membre 3 264 messages
56ans‚ coccinelle qui survit dans ce monde,
Posté(e)
Mince, il me faut continuer à faire les devoirs avec mon fils de 8 ans afin de reprendre tout depuis le début. La seule façon d'y arriver :snif:

Tu peux lui piquer son cahier de grammaire, pour moi?

:snif::o

La honte s'il raconte à ses potes que son père lui a piqué son cahier de grammaire ;) .

Je préfère faire l'innocent et lire son cahier avec lui. :o:o . Je te donnerai des leçons ;)

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
Mince, il me faut continuer à faire les devoirs avec mon fils de 8 ans afin de reprendre tout depuis le début. La seule façon d'y arriver :snif:

Tu peux lui piquer son cahier de grammaire, pour moi?

:snif::o

La honte s'il raconte à ses potes que son père lui a piqué son cahier de grammaire ;) .

Je préfère faire l'innocent et lire son cahier avec lui. :snif:;) . Je te donnerai des leçons :o

Nan merci. :o

J'ai déja mon petit chat pour les cours particuliers. :snif::coeur:

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
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Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquelle la boule vacille de numéros en numéros, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quatrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le rateau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une fauçille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve près à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrant d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champs de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se câbrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cents caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le colle, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'un chemise de smokhing ou d'une gorge étincelante.

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...) j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprend d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de forces qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se sont séparées soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

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Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
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Corrigé:

Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vacille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quadrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le râteau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant.

Duquel est masculin car il se rapporte au rectangle vert. Numéro est au singulier car la boule passe d'une case numérotée à une autre case numérotée avant de s'arrêter quand la roulette a suffisamment ralenti: sans le système de cases, numéro aurait pu garder son S. Quadrangulaire remplace "quatrangulaire" car curieusement le préfixe se rapportant au chiffre quatre est toujours "quadr-" (ex.: quadrille). Râteau prend un circonflexe, comme tous les mots de cette famille bien qu'en se "'prenant un râteau" on peut se ratatiner. :snif: Faucille ne prend pas de cédille.

La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguets, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve prêt à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrantes d'une immense impatience.

Aguet ne prend pas de circonflexe (je fais une fixation là-dessus ou quoi? :o ). Antre est bien un nom masculin. J'ai remis l'éternel choix cornélien du "près" et du "prêt": ici bien sûr, l'image du fauve aide un peu à choisir, mais aussi le "à", car "près de" aurait été plus logique. Chaîne prend un accent circonflexe (décidément trop de t'chat ^^ :snif: ).Vibrantes est pris en adjectif ici, donc s'accorde comme nerveuses. Laissé comme verbe, on aurait mis "vibrant", mais ce n'est pas logique dans cette construction de phrase (on aurait eu "mais toutes étant nerveuses et vibrant d'impatience"). Assez parlé de choses vibrantes, ça n'existaient pas à l'époque... ;):snif::snif:

Malgré moi, je pensais chaque fois à un champ de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore.

Champ ne prend un S qu'au pluriel, mais courses est bien au pluriel parce que plusieurs types de course peuvent avoir lieu là-bas. Cabre ne prend pas le circonflexe (le thème de la journée? :o ) tout comme le cabri. Griffues prend deux F (imaginons que c'est parce qu'il y a forcément plusieurs griffes). Cent ne prend un S qu'avec un multiplicateur, mais aucun chiffre après: ainsi on dira "deux cent vingt-six", mais "deux cents".

(...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'un chemise de smoking ou d'une gorge étincelante.

On choisit ici l'imparfait pour le verbe oublier car l'action est régulièrement répétée, comme l'indique l'adverbe souvent. Col, vous le savez bien, désigne une partie de la chemise et non l'élément collant. Smoking vient de l'anglais et ne prend pas le H que j'ai placé traiteusement ici ;) , mais comme ce costume est passé depuis longtemps dans notre langue il ne prend pas l'italique. Pour la gorge il ne risquait pas d'y avoir confusion: quel homme ou quelle femme ne sait pas comment s'écrit un soutien-gorge? ;)

Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardai étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprit d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles.

Cette fois, le verbe regarder est au passé simple, car il s'agit d'un moment précis et soudain, comme l'indique la narratrice ("jentendis"). Vu reste invariable, car on a pas ici de relatif renvoyant aux mains ("comme je n'en avais jamais vu" et non "que je n'avais jamais vues"). Phalange prend toujours le PH, qu'il s'agissent d'une partie de la main ou du pied ou bien d'une formation de soldats ou encore d'une formation fasciste. Le verbe surprendre est ensuite à laisser au passé puisqu'il s'agit d'un récit concernant une action passée et là encore, l'action est brève dans le temps donc on prend le passé simple.

Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de forces qui concentrait toute sa passion dans les extrémités de ses doigts, pour qu'elle ne fît pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tomba dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier cria le numéro... à cette seconde les deux mains se séparèrent soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire.

Pas de circonflexe à extrémités (je sais, là, ça commence à vous gaver :o ). Le verbe faire doit respecter la concordance des temps: cette dernière se perd ; on accepterait plus facilement aujourd'hui "pour qu'elle ne fasse", mais le récit reste fortement ancré dans le passé (bien sûr, c'est plus facile quand on connaît toute l'histoire :coeur: ) et donc la traduction est bonne. Ensuite, plutôt du passé simple que de l'imparfait pour des actions soudaines dans le récit (on trouve d'ailleurs "soudain" juste après "se séparèrent" et "seconde" à plusieurs reprises).

Deux L à illusion ou désillusion. Pour foudroyées, c'était juste pour rajouter quelques erreurs sinon on pourrait m'accuser de bâcler. :o

Modifié par Lili_greycat
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Merci m'dame, je trouve que c'est de plus en plus difficile :snif: , pourvu que tu ne nous fasses pas les accords la prohaine fois, j'en vibre d'avance ( ;) ouf aujourd'hui ça existe :snif::o )

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
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Pourrais tu me donner des méthodes simples pour la concordance des temps? :snif:

C'est un gros problème pour moi.

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)
Pourrais tu me donner des méthodes simples pour la concordance des temps? :snif:

C'est un gros problème pour moi.

J'aurais préféré qu'on travaille la concordance d'autre chose... :snif:

Mais, comme je ne sais rien te refuser - ou presque - je vais poster une note là-dessus (c'est bien parce que tu t'es tapé toute la vaisselle, hein! ;) ).

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Membre, ne sait pas sur quel pied danser, Posté(e)
lazy Membre 13 445 messages
ne sait pas sur quel pied danser,
Posté(e)
:snif: les fautes impardonnables ... je ferais mieux la prochaine fois ... enfin c'est pas sûr :snif:
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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

oula la, pas de blues à cause de ça, j'espère! C'est fait pour se remettre à niveau ou progresser (enfin j'essaye). Crois-moi, je suis souvent le nez dans les dictionnaires parce que je suis sans arrêt en train de douter.

J'essaie d'en poster une autre très bientôt et d'ajouter un post sur la concordance des temps comme le demande Môssieu donjuan :snif: (ça va se payer, ça :snif: ).

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Membre+, avec Cbar, point de cafard, 54ans Posté(e)
cbar Membre+ 5 813 messages
54ans‚ avec Cbar, point de cafard,
Posté(e)

Allez je peux je peux ? :

:snif: , c’est 60 hommes et femmes à votre service. Professionnels et passionnés ils sauront être à votre écoute et vous apporter leur expertise dans leur domaines de compétence : relations clients, devis, PAO, imposition, impression, façonnage, gestion…

Nous attachons beaucoup d’importance à chacun des dossiers de nos clients et mettons tout en œuvre pour que leurs exigences soient satisfaites. Quelque soit votre demande vous aurez toujours un interlocuteur compétent pour vous conseiller.

L’ensemble des cadres techniques de notre entreprise est dans le métier de l’imprimerie depuis plus de trente. L’ensemble du personnel justifie également d’une expérience solide dans les métiers des arts graphiques.

Ce texte est celui de présentation d'une imprimerie sur leur site. Tel quel. Trois paragraphes au moins trois fautes. C'est grave, non ?

Après réflexion je cache leur nom par charité :snif:

Modifié par cbar
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Membre, Parle à ma main !, 35ans Posté(e)
aya Membre 2 715 messages
35ans‚ Parle à ma main !,
Posté(e)

Elles sont où les fautes ?

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Invité Galen
Invités, Posté(e)
Invité Galen
Invité Galen Invités 0 message
Posté(e)
Allez je peux je peux ? :
:snif: , c'est 60 hommes et femmes à votre service. Professionnels et passionnés ils sauront être à votre écoute et vous apporter leur expertise dans leur domaines de compétence : relations clients, devis, PAO, imposition, impression, façonnage, gestion¿

Nous attachons beaucoup d'importance à chacun des dossiers de nos clients et mettons tout en ¿uvre pour que leurs exigences soient satisfaites. Quelque soit votre demande vous aurez toujours un interlocuteur compétent pour vous conseiller.

L'ensemble des cadres techniques de notre entreprise est dans le métier de l'imprimerie depuis plus de trente. L'ensemble du personnel justifie également d'une expérience solide dans les métiers des arts graphiques.

Ce texte est celui de présentation d'une imprimerie sur leur site. Tel quel. Trois paragraphes au moins trois fautes. C'est grave, non ?

Après réflexion je cache leur nom par charité ;)

1.

dans leur domaines de compétence
: accorder leur et domaine

2.

Quelque soit votre demande
: Quelle que soit votre demande

3.

dans le métier de l'imprimerie depuis plus de trente
: ans, j'imagine

4.

gestion...
gestion,...

Je rajouterais également que cette phrase est inélégante

:snif: c'est 60 hommes et femmes à votre service
la tournure serait à revoir.
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Membre, Parle à ma main !, 35ans Posté(e)
aya Membre 2 715 messages
35ans‚ Parle à ma main !,
Posté(e)

Ah punaise je les vois les fautes maintenant ! Je cherchais dans les phrases en gras :snif:

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