Norman Rockwell

Ses oeuvres, qui feront plus de trois cents fois la couverture du Saturday Evening Post, ont donné corps aux symboles qui unifient le peuple américain au cours de la Seconde Guerre Mondiale : garçonnets et fillettes qui vivent sous nos yeux les joies et les déceptions de l'enfance, amoureux qui sirotent des verres de limonade, bonheur des réunions de famille.

Rockwell excelle à représenter par le menu la vie provinciale : au fil des ans, il se fait le chroniqueur de l'Amérique profonde.

Adultes et enfants reconnaissent dans ses oeuvres et dans son nom le génie américain sous son meilleur jour.

La carrière de Norman Rockwell débute en 1912, et se poursuivra jusqu'en 1976.

Non seulement il réalisera une impressionnante collection de couvertures de revues et de magazines, mais il illustrera également des livres pour enfants et des calendriers scouts.

Il est aussi l'auteur de nombreuses affiches publicitaires, commandes privées ou officielles, ainsi qu'une vaste galerie de portraits : hommes d'Etat, acteurs, héros populaires et, de 1952 à 1972, tous les principaux candidats à la présidence des Etats-Unis.

Préface Norman Rockwell, Chroniqueur du XXe siècle - Soline Editions

Ah, ouais

Huile sur toile - 1951

Personnage récurrent

En 1941, Norman Rockwell créa, pour une couverture du Saturday Evening Post, un personnage de GI américain nommé Willie Gillis. Il le réutilisera à dix reprises au cours des cinq années suivantes. Le 5 octobre 1946, date de sa dernière apparition sur une couverture, Willie Gillis est un vétéran rentrant de la guerre et qui se prépare à commencer des études supérieures dans la nouvelle Amérique d'après-guerre.

Sur cette couverture parue en 1943, Willie Gillis semble particulièrement bien traité par l'USO, United Service Organization, une organisation visant à s'occuper des soldats américains envoyés à l'étranger.

Les Quatres libertés

S"inspirant d'un discours par Franklin Delano Roosevelt en 1941, Norman Rockwell réalise sa série des Quatre libertés (les Droits fondamentaux), pour apporter son aide au pays en guerre. Reproduits dans le Saturday Evening Post en 1943, ces tableaux sont le centre d'intérêt d'une exposition itinérante qui parcours les Etats-Unis et permettra de récolter plus de 132 millions de dollars.

- la liberté d'expression

- la liberté du culte

- à l'abri du besoin

- à l'abri de la peur

Modifié le 12 avril 2008 par PierreLebel

Cet homme avait vraiment un coup de crayon, magnifique et rare

Chapeau bas monsieur Rockwell

Bonjour!

Oui et d'une telle puissance, c'est bouleversant.

AAh ! C'est mon idole !

Il y a une telle justesse dans les rapports humains exprimés par ses images ! Un tel humour, une telle tendresse... Une force aussi !

Sans parler de sa technique de peinture réaliste qui est monstrueusement formidable.

Il y a quelquechose de très BD dans certaines de ses compositions, et d'ailleurs, il est un des rares peintres/illustrateurs à avoir une telle influence sur le 9ème art !

Un exemple :

Norman Rockwell

Rosie the Riveter

1943

Hommage appuyé (et futurisé) par Adam Hugues :

Excellent!!

Going Out

Burning in a Dinning Car

Ces couvertures du Saturday Evening Post ! Ca fait rêver ! Le genre de truc qui me ferait acheter un hebdo, rien que pour la couv' !