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La "Journée sans pédiatre" très suivie


marielle

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La "Journée sans pédiatre" très suivi


03 Janvier 2005-14h30

La "journée sans pédiatres" était "très suivie" lundi, notamment dans les maternités, par les pédiatres libéraux qui réclament des revalorisations d'honoraires et entendent sensibiliser le public aux menaces de "disparition" pesant sur la profession, selon les organisateurs.



Le Syndicat national des pédiatres français (SNPF), qui revendique 1.800 adhérents sur quelque 2.744 pédiatres libéraux au total, a appelé ces médecins spécialisés dans les soins aux bébés et enfants (jusqu'à 16 ans) à cesser le travail à partir de lundi 8H00 jusqu'au lendemain mardi 08H00.Le président du SNPF, le Dr Francis Rubel, a affirmé, lundi matin, que le mouvement était "très suivi". "Aucune permanence des soins n'est assurée et entre 80% et 100% des maternités, selon les régions, sont fermées", a indiqué à l'AFP le Dr Rubel, ajoutant que "le mouvement est également bien suivi dans les cabinets, notamment à Paris".Selon le SNPF, environ 37% des naissances annuelles (soit 275.400) se font dans les quelque 252 maternités privées. "Dans plusieurs régions, comme en Loire-atlantique ou en Franche-Comté, les patients sont orientés vers les hôpitaux", a expliqué le Dr Rubel.La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), qui représente l'ensemble des cliniques privées de France, soit 1.300 établissements, 120.000 salariés et 40.000 médecins, a confirmé que les pédiatres libéraux participaient en nombre à cette journée de revendication.Le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, s'était déclaré, dimanche, favorable à une rémunération des gardes pédiatres libéraux. "On a envie de renouer le dialogue avec les pédiatres", avait déclaré M. Douste-Blazy, ajoutant: "Là où je serai surtout attentif c'est sur une demande qu'ils font de voir leurs gardes dans les services de néonatologie rémunérées", a-t-il expliqué.

"Les pédiatres sont furieux car ce qu'a dit le ministre, c'est: +pour l'instant, rien ne change+", a déploré le Dr Rubel. En 2002, la profession avait obtenu une revalorisation d'environ 5 euros de la consultation pour les enfants âgés de 0 à 2 ans, la portant à 28 euros. En outre, en vertu des négociations conventionnelles de décembre entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins, il est prévu que les consultations passent, courant 2005, de 28 à 30 ¿ pour les enfants de 0 à 2 ans, et de 25 à 27 ¿ pour les enfants plus âgés.Le SNPF, pourtant affilié à la CSMF, l'un des trois syndicats à avoir signé le texte conventionnel du 23 décembre, juge toutefois ces revalorisations insuffisantes aux regard de celles obtenues par les autres spécialistes et les médecins généralistes. Le SNPF réclame ainsi une revalorisation non pas de 2 ¿ mais de 4 ¿. Il réclame aussi que les astreintes de garde (nuit, week-end et jours fériés) des pédiatres libéraux exerçant en maternité soient mieux rémunérées.Selon les statistiques du ministère de l'Emploi et de la Santé) et de la Carmf (caisse de retraite des médecins), un pédiatre percevait en moyenne entre 47.500 et 52.000 ¿ de revenus nets annuels en 2000 et 2001. Il se situait en bas de l'échelle par rapport aux radiologues (187.462 ¿ en 2000), chirurgiens (115.253) par exemple, et même par rapport aux généralistes (53.387). Le SNPF s'inquiète d'une chute d'attractivité de la profession, notamment sur le plan financier, au point que la pédiatrie libérale perde chaque année 100 à 150 pédiatres (départs non remplacés).


Source: La Libre Belgique
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