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Associations, a propos de subventions


impaire

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Membre, Posté(e)
impaire Membre 167 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

http://www.lefigaro.fr/societe/20051109.FIG0079.html?173452

LES SUBVENTIONS destinées aux associations ont été «réduites» ces deux dernières années et seront «restaurées», a tranché Dominique de Villepin. Dès 2006, 100 millions d'euros supplémentaires devraient ainsi être dégagés. Réclamé par les élus locaux ces derniers jours, le rétablissement de ces fonds marque une vraie rupture dans la politique de la ville initiée par Jean-Louis Borloo à son arrivée dans ce ministère en 2002.

La Cour des comptes vient alors de publier un rapport accablant sur les programmes conduits en 2000 et 2001 sur sept sites «historiques» de la politique de la ville : Roubaix-Tourcoing dans le Nord, Mantes-la-Jolie, Clichy-sous-Bois-Montfermeil et Grigny en région parisienne, enfin Vaux-en-Velin et Vénissieux dans le Rhône et Marseille. Des quelque 372 millions d'euros de crédits du ministère de la Ville, ils en engloutissent 60%. Sans que les indicateurs sociaux ne montrent d'amélioration.

La politique de la ville pâtit de l'imprécision de ses «objectifs comme de la stratégie. Tandis que la volonté d'affichage conduit à la mise en oeuvre périodique de nouveaux dispositifs», souligne la cour des comptes. A chaque crise, une mesure est inventée : des agents d'ambiance, au séjour de vacances pour les jeunes, en passant par les terrains de sport, ou encore les services spéciaux pour l'emploi dans les quartiers. Ces actions ont conduit à «un empilement de procédures et un enchevêtrement de zones d'interventions difficilement lisible.» Le ministère de la ville ne parvient pas à piloter ces actions, poursuit le rapport.

«Le budget avait augmenté de 170% en trois ans sous les socialistes», se souvient un conseiller de Borloo, sans que cela n'améliore la situation».

Mais beaucoup de maires ont utilisé l'argent pour les dépenses de fonctionnement, faute d'autres moyens.

Certains ont également privilégié leurs propres services jeunesse et loisirs, au détriment des associations. Si bien qu'un certain nombre de structures ont effectivement été asphixiées, et parmi elles, des ateliers de soutien scolaire, essentiels loca lement.

Mais sur les 15 000 associations aidées dans le cadre de la politique de la ville, toutes ne sont pas efficaces. L'évaluation n'a toujours pas été menée. Et les crédits risquent une nouvelle fois de s'éparpiller.

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

On attribue une subvention à une asso ou un organisme qui fonctionne déjà, pas pour en créer. Sinon c'est du financement

Cette subvention doit être attribuée pour encourager l'outil moteur de l'asso et en reconnaissance de ses résultats.

Une subvention n'est pas un acquis, c'est une aide ponctuelle qui doit faire l'objet d'une demande pour chaque enveloppe solliscitée, avec à l'appui d'un compte rendu d'activité et un bilan financier détaillé, où doit apparaître la dernière subvention octroyée. Sinon, c'est du détournement d'argent.

Dans le cas présent, le gouvernement avait pour obligation de couper ou réduire les subventions, surtout après contrôle de la cour des compte. Aucune collectivité, aucune administration d'a le droit de continuer à subventionner une ou des asso qui ont été déclarées en irrégularité par les services de préfecture ou de la cour des comptes. Sinon c'est du financement occulte.

Que penser de la destination de l'argent qui a été versé aux asso en questions, par l'intermédiaire des municipalités, si tout n'a pas été utilisé pour la destination prévue ? Certaines de ces municipalités ont détourné de l'argent au profit de leurs programmes ! Sont-ce celles-là qui pleurent leurs dégâts aujourd'hui ?

Et l'argent versé aux asso qui n'en n'ont pas fait usage ou dont le résultat n'a pas suivi ? il a servi à quoi ?

C'est là le côté vicieux et corrupteur du principe des subventions.

Les subventions, que ce soit au niveau local ou territorial, sont devenues un acquis. Pour bon nombre d'asso c'est même la principale ressource financière vitale. Trop de politiques savent les manipuler savament pour leurs ambitions perssonnelles ou corporatistes.

Ma conclusion ouvre sur un autre débat. Le pouvoir des associations.

Certaines asso fonctionnent aujourd'hui avec des budgets colossaux, issus en grande partie ou en totalité des subventions, à un tel point qu'elles sont devenues aujourd'hui de véritables institutions. Ces institutions au pourvoir financier "artificiel", se sont dotées d'un pouvoir politique parralèle aussi "artificiel" mais redoutable car représentant une opinion publique ou plutôt un corps électoral incontournable pour qui veut parvenir à ses fins.

N'est-ce pas ce qui s'est passé dans bon nombre de régions lors des dernières élections régionnales, où des associations ont pu faire pencher la balance à elles seules par des représentants ne possédant aucune investitures politiques, si ce n'est leur nom sur une liste.électorale.

Je ne citerai que le cas de la région Bretagne, où Jean-Yves Le Drian, maire de Lorient, tête de liste, donc candidat à la présidence de région à laquelle il a été élu, doit maintenant composer avec les associations, indépendantistes, unionistes, environnementales, linguistiques et j'en passe. Il doit dans un premier temps subvenir à leurs besoins financiers et ensuite répondre à leurs requêtes auxquelles ils s'était promis de se consacrer une fois élu.

Conclusion : grâce au système des associations et de leur subventionnement, il n'est plus nécéssaire, aujourd'hui, d'avoir une investiture politique ou d'y être candidat pour diriger les plus hautes instances politqies. Il suffit d'aller à une assemblée générale, parfois même d'y lever la main ou de participer activement aux débats. C'est ce qu'ont compris depuis longtemps bon nombre de ceux qui tirent les ficelles sous couverts des politques et dans rendre compte à la nation !

Pour ma part, j'avouerais que la valeur des groupes politiques, listes ou gouvernements peut aussi venir de leur capacité à disposer de leurs pleins pouvoirs sans avoir recours à des alliances versatiles, ou volatiles, pour accéder à ces pouvoirs.

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Membre, Posté(e)
impaire Membre 167 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

justement, j'en suis à me demander où se perdent les 12 milliars qu'engoufre chaque année la protection de l'enfance.

5 milliards passent à l'ASE et le reste à la PJJ, réparties entre fonctionnement, familles d'acceuil et ONG.

dans un précédent rapport, l'IGAS épinglait 4 départements car leurs comptes n'étaient pas tenus très clairement. en effet, l'IGAS rapportait n'avoir pas pu définir quelle part du budget profitait effectivement à l'enfance.

d'ailleurs dans certains rapports il apparait même que l'IGAS doit se contenter d'emmettre des hypothèses concernant les effectifs des secteurs... "il y a un nid, donc il doit y avoir quelqu'un qui fait fonction d'AS"

Une subvention n'est pas un acquis, c'est une aide ponctuelle qui doit faire l'objet d'une demande pour chaque enveloppe solliscitée, avec à l'appui d'un compte rendu d'activité et un bilan financier détaillé, où doit apparaître la dernière subvention octroyée. Sinon, c'est du détournement d'argent.

et lorsqu'une association vend un terrain?

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Membre+, E-mage, 76ans Posté(e)
usagi Membre+ 363 016 messages
76ans‚ E-mage,
Posté(e)

beaucoup de maires et de deputés ( quelque soit leurs couleurs politique ) ont tendances a considerer que les associations de leurs ville , doivent servir a leurs propagandes

les subventions sont ainsi données ou suprimées suivant le degrés de docilités des associations a promouvoir l'elus qui tiens la caisse

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