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le "statut" du foetus change


lateth

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Membre, Partisan de la non-violence, 111ans Posté(e)
Sylvano Membre 4 949 messages
111ans‚ Partisan de la non-violence,
Posté(e)
une nouvelle loi votée aujourd hui même permet aux parents ayant vécu une fausse couche d'inscrire le foetus mort sur leur livret de famille, quelque soit le mois de grossesse où a eut lieu la fausse couche.

avant, cela ne pouvait se faire que si le foetus avait au moins 28 semaines et pesait au moins 500 grammes.

avec une société où les pro-life sont de plus en plus nombreux, et où le president nous bassine avec les origines chrétiennes de la gaule, doit on avoir peur de ce nouveau texte?

pour moi la réponse est clairement oui.

qu'en pensez vous?

Un foetus c'est une vie, aussi absurde que ça puisse paraitre...

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Invité Elaïs
Invités, Posté(e)
Invité Elaïs
Invité Elaïs Invités 0 message
Posté(e)
J'espère avoir répondu à ta question Elaïs

Oui, complètement, je te sentais prête à temoigner et je t'en remercie.

___________________________________

Je trouve que le ressenti de Lore sur son expérience démontre l'importance, et finalement le point essentiel qui pour moi détermine le statut d'objet ou de personne de l'embryon: La présence ou l'absence de projet parental.

Je crois que l'on peut tout à fait envisager ce prisme pour déterminer s'il est sujet ou objet de droit et enfin protéger tous les droits en présence actuellement en conflits, qui font que , je le répète au cas où, si aujourd hui le droit de ne pas avoir de grossesse existe, celui de voir sa grossesse protégée est refusé au profit du premier.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

D'un point de vue psychologique, c'est vrai que ce nouveau statut peut effectivement permettre de faire un vrai deuil.

En fait, je repense à ce que j'ai mis plus haut sur le fantasme morbide, mais c'est une pathologie qui existe déjà loin des grossesses pas menées à terme. Donc c'était un peu vite dit... :snif: Désolé...

En fait, si ça peut aider des gens à poser ce poids pour de bon, c'est utile. Les névrosés qui sont dans le culte d'une personne morte n'ont en fait pas besoin de ce statut pour se laisser aller à leur délire.

En tout point de vue, cet arrêt semble donc une bonne chose.

Les débordements, la porte ouverte à la connerie...hum.. je crois que la porte a déjà été défoncée depuis biiien longtemps.

Du coup, à la lumière de cette réflexion et des témoignages, j'ai enfin un avis. Je suis plutôt pour !

Les effets négatifs semblent assez minimes, et habituels... il y en a pour n'importe quel changement social.

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  • 2 semaines après...
Membre, 54ans Posté(e)
Enzo63 Membre 402 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Cela permet aux familles de faire leur deuil. Ma femme et moi avons perdu un enfant au bout de deux mois de grossesse. Il est cité dans la liste de nos enfants aux côtés des autres, pas sur le livret de famille mais quand nous parlons d'eux.

Un foetus est une vie dès la conception... On sait à quelles abominations ont amené dans l'histoire l'avis contraire...

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Invité Elaïs
Invités, Posté(e)
Invité Elaïs
Invité Elaïs Invités 0 message
Posté(e)
Un foetus est une vie dès la conception... On sait à quelles abominations ont amené dans l'histoire l'avis contraire...

Non, je ne sais pas, peux-tu developper?

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Membre, 54ans Posté(e)
Enzo63 Membre 402 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Bien sur, la "déshumanisation" du foetus est un des classiques de la propagande communiste (massivement implanté dans le Planning Familial).

Or, petit à petit, ce n'est plus le foetus mais l'être humain tout entier qui est déshumanisé. L'ennemi, comme le foetus, n'est plus un être humain, c'est - au choix - un porc fasciste, une vipère lubrique, une vermine, un chien (dixit Sartre)... D'où extermination de familles entières, y compris les enfants, d'où expériences sur les êtres humains - hommes, femmes, enfants - (notamment le département du NKVD dirigé par les "docteur" Talmud ou Weinstein), d'où destruction systématique de la dignité humaine (viols collectifs, famine et stérilisation érigées en armes de guerre), d'où utilisation systémtique de la torture (la TCHEKA, le NKVD et le KGB et leurs séïdes ont poussé dans ce domaine l'horreur au-delà du dicible) et tutti quanti...

On commence par dire que le foetus n'est pas humain et on termine par dire que l'ennemi n'est pas humain.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
Bien sur, la "déshumanisation" du foetus est un des classiques de la propagande communiste (massivement implanté dans le Planning Familial).

Or, petit à petit, ce n'est plus le foetus mais l'être humain tout entier qui est déshumanisé. L'ennemi, comme le foetus, n'est plus un être humain, c'est - au choix - un porc fasciste, une vipère lubrique, une vermine, un chien (dixit Sartre)... D'où extermination de familles entières, y compris les enfants, d'où expériences sur les êtres humains - hommes, femmes, enfants - (notamment le département du NKVD dirigé par les "docteur" Talmud ou Weinstein), d'où destruction systématique de la dignité humaine (viols collectifs, famine et stérilisation érigées en armes de guerre), d'où utilisation systémtique de la torture (la TCHEKA, le NKVD et le KGB et leurs séïdes ont poussé dans ce domaine l'horreur au-delà du dicible) et tutti quanti...

On commence par dire que le foetus n'est pas humain et on termine par dire que l'ennemi n'est pas humain.

Ce sont des pensées d'un autre âge tout ça. Il y a quelques décennies, c'est le monde "civilisé" entier (communiste ou pas) qui pensait que le foetus n'était pas encore un être humain -ce qui sur le plan scientifique n'est pas faux- mais tuer une femme enceinte a toujours été un crime plus grave que de tuer une femme tout court.

C'est donc que la notion de respect de la vie a toujours été présente, au moins sous-jacente.

Et il y a peu, on considérait les enfants comme n'ayant pas de personnalité. Comme des sous-humain et non pas des "petits adultes" (pour parodier la dérive inverse actuelle).

La définition du vivant et de l'être est une notion bien plus large que les doctrines politiques qui sont de la pensée "locale".

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