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Par-delà le langage...


cl4dou

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Membre, 41ans Posté(e)
cl4dou Membre 20 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

En intitulant son livre Méditations métaphysiques, René Descartes marquait son aversion définitive pour ce qu'on appelle, encore aujourd'hui, la discussion ou la dispute (chacun des partisans s'accroche à une thèse contradictoire et tente de la défendre spontanément sans forcément bien connaître le sujet imposé ; pratique courante, encore aujourd'hui, dans les prépa's HEC...). Il disait ne pas pouvoir acquérir quelconque connaissance par ce processus, estimant que l'on devait méditer sur nous, au calme, avec du temps libre et revenir à ce qui fait nos fondements pour espérer trouver la clef de la vérité.

A l'inverse, il peut être intéressant de penser la discussion dans le sens qu'on y verrait d'une forme d'empressement intellectuel qui conduirait à une fusion aléatoire et spontanée de nos pulsions mentales. D'où l'émergence d'idées nouvelles et inconnues. L'introspection - très brève et quasi-instantanée - est fruit d'une discussion passionnée qui élève nos sens les plus profonds : moment que l'on doit saisir car notre concentration

est à son paroxysme dans une sorte d'orgasme cognitif des choses avec un recul et un degré d'abstraction plus élevés qu'à l'habituel.

On se rend alors compte que le langage n'est plus, pendant un cours instant, une barrière dont les éléments formeraient les remparts (Bergson et Kardec considéraient que c'était à la langue que revenait le tort de ne posséder qu'un seul mot pour plusieurs sensations ou perceptions) mais plutôt une chaîne, un imbriquement dont les mots formeraient les maillons. On pourrait même assimiler les mots à des atomes (à ne pas confondre avec la vision moléculaire et atomistique de l'empirisme qui diffère du sujet actuel et qui n'est pas de moi...) et leurs agencements à des molécules. En conséquence, le couplage, même involontaire, de ces mêmes molécules coderait alors pour une protéine (une pensée) donnée. En réalité, notre intellect dépasse notre raison et créé parfois, en

situation particulière, des séquences d'idées qui, agencées entre elles, forment un concept nouveau auquel nous-mêmes ne nous attendions pas l'instant d'avant (fruit d'un certain hasard comme les "fautes de frappe" en génie génétique).

Nous nous retrouvons, au final, dans l'analyse d'un métalangage (dans le sens au-delà du langage) contrôlé et dirrigé par le hasard du choc de nos pulsions intellectuelles du moment. L'innovation devient alors illimitée et imprévisible d'où le caractère parfois fascinant de ces discussions enflammées que l'on peut avoir en soirée.

Néanmoins, à l'instar du pêcheur, nous devons prendre le risque d'aller chercher cet agencement qui stimule l'esprit en étant éveillé à ce moment et pas, comme l'agriculteur, cantonné dans nos contrées et nos bannalités affligeantes. On peut regretter le caractère trop passif du français moyen qui ne va pas chercher l'innovation comme le dit si bien un ancien sherpa devenu, aujourd'hui, l'Homme le plus influent de son pays d'accueil :snif:

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Membre+, Maki Sard... Tsar... euh Star ! , 32ans Posté(e)
Maki Membre+ 10 092 messages
32ans‚ Maki Sard... Tsar... euh Star ! ,
Posté(e)

Donc, si mon frêre dit que les frites ne sont pas bonnes au macdo, et si moi je dit qu'au contraire, elles sont bonnes, alors on va arriver à la conclusion qu'elles sont bonnes, mais trop salées...

En gros, c'est ça ? :snif:

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Membre, 34ans Posté(e)
Auroryn Membre 475 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)
Donc, si mon frêre dit que les frites ne sont pas bonnes au macdo, et si moi je dit qu'au contraire, elles sont bonnes, alors on va arriver à la conclusion qu'elles sont bonnes, mais trop salées...

En gros, c'est ça ? ;)

:snif::snif:

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
Donc, si mon frêre dit que les frites ne sont pas bonnes au macdo, et si moi je dit qu'au contraire, elles sont bonnes, alors on va arriver à la conclusion qu'elles sont bonnes, mais trop salées...

En gros, c'est ça ? :snif:

Un recadrage productif ! Oui, c'est ça, en plus ! :snif:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
En intitulant son livre Méditations métaphysiques, René Descartes marquait son aversion définitive pour ce qu'on appelle, encore aujourd'hui, la discussion ou la dispute (chacun des partisans s'accroche à une thèse contradictoire et tente de la défendre spontanément sans forcément bien connaître le sujet imposé ; pratique courante, encore aujourd'hui, dans les prépa's HEC...). Il disait ne pas pouvoir acquérir quelconque connaissance par ce processus, estimant que l'on devait méditer sur nous, au calme, avec du temps libre et revenir à ce qui fait nos fondements pour espérer trouver la clef de la vérité.

A l'inverse, il peut être intéressant de penser la discussion dans le sens qu'on y verrait d'une forme d'empressement intellectuel qui conduirait à une fusion aléatoire et spontanée de nos pulsions mentales. D'où l'émergence d'idées nouvelles et inconnues. L'introspection - très brève et quasi-instantanée - est fruit d'une discussion passionnée qui élève nos sens les plus profonds : moment que l'on doit saisir car notre concentration

est à son paroxysme dans une sorte d'orgasme cognitif des choses avec un recul et un degré d'abstraction plus élevés qu'à l'habituel.

Ecrire un livre s'appelant médtations méthaphysique ne signifie pas qu'on se ferme à toute discution. Il y a là un amalgame malheureux.

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Invité moricio
Invités, Posté(e)
Invité moricio
Invité moricio Invités 0 message
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Forumeur balbutiant

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Messages : 15

Inscrit : 25/11/2007

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En intitulant son livre Méditations métaphysiques, René Descartes marquait son aversion définitive pour ce qu'on appelle, encore aujourd'hui, la discussion ou la dispute (chacun des partisans s'accroche à une thèse contradictoire et tente de la défendre spontanément sans forcément bien connaître le sujet imposé ; pratique courante, encore aujourd'hui, dans les prépa's HEC...). Il disait ne pas pouvoir acquérir quelconque connaissance par ce processus, estimant que l'on devait méditer sur nous, au calme, avec du temps libre et revenir à ce qui fait nos fondements pour espérer trouver la clef de la vérité.la vérités est ailleurs :snif: les humains ne sont pas prêt encore il ont du mal entre la réalités et le rêves euhhh!!!! je voulais dire la penser comme l'intuision et d'autres aussi :snif:

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Membre, 35ans Posté(e)
korloff Membre 774 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

On devrait renomer cette parti en "paranormale" au lieu de "débat". :snif:

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Invité moricio
Invités, Posté(e)
Invité moricio
Invité moricio Invités 0 message
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merdoum!!!! j'ai merder dans le post je refait donc je disais macarel que la vérités est ailleurs :snif: les humains ne sont pas prés encore trop jeune les humains :snif: ils ont du mal entre la réalités et le rêves euhhhh!!! je voulais dire la penser comme l'intuision et parmis tant d'autre

alcooliques181du5.gif

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