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Edward Steichen


Yavin

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Yavin VIP 32 683 messages
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Edward Steichen


Samedi 26 janvier - 19:39

Un voyage tous azimuts dans le XXe siècle



La vie d'Edward Steichen (1879-1973) est un roman. Et son oeuvre multiple. Portraits, paysages, natures mortes, mode, célébrités, guerre, publicité¿ Rien n'a échappé à l'oeil de ce Luxembourgeois devenu citoyen américain à 21 ans et qui, dès ses débuts, a voulu faire de la photographie un art à part entière.

La rétrospective «Edward Steichen. Une épopée photographique», c'est tout un pan d'histoire en 350 images, dont nombre d'inédites. Autant de trésors qui reflètent toutes les facettes d'un personnage éclectique et médiatique. D'un passionné d'horticulture, aussi, grand spécialiste des delphiniums, qui adorait faire pousser des fleurs inconnues.

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Il était donc une fois un adolescent doué¿ Qui commence à photographier sa famille, ses proches, la nature des environs de Milwaukee (Wisconsin): une jeune fille au canotier, un paysage enneigé. C'est la période pictorialiste d'Edward, qui peint aussi, teintée d'impressionnisme. En 1900, il part pour Paris ¿ toute sa vie, il fera des allers-retours entre l'Europe et l'Amérique ¿, rencontre le sculpteur Rodin qu'il portraiturera, comme Richard Strauss ou Henri Matisse. Steichen est aussi à l'aise avec les artistes qu'avec les mondains. C'est un jet-setter avant l'heure. Et un pionnier de la photo de mode. Sans parler des people. Au début des années 1920, il devient photographe en chef de Vogue et Vanity Fair. Garbo, Dietrich, Roosevelt (Théodore), Chaplin, Fred Astaire, Disney, Gershwin, ont été ainsi «steichenisés». Tous voulaient être «steichenisés» à l'époque. Car il avait l'art de créer pour chacun une ambiance particulière, de piger, très vite, la personnalité de son sujet.

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Steichen a également participé aux efforts de guerre. Durant le premier conflit mondial, il a dirigé le service des renseignements photographiques aériens des Etats­ Unis et, durant le second, a supervisé 4000 photographes dans le Pacifique, lui-même ayant participé à certains combats.

Il y a donc abondance de biens sur toutes les vies photographiques d'Edward Steichen. Qui fut encore, dès 1947, directeur du département de photographie du Museum of Modern Art de New York, où il présenta en 1953, l'exposition «The Family of Man», inscrite aujourd'hui à l'Unesco dans la section «mémoire». Une expo que l'on peut visiter, en plus, grâce à sa reconstitution virtuelle par modélisation 3D.

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Source: Le Matin
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  • 3 semaines après...
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Yavin VIP 32 683 messages
Baby Forumeur‚
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Il n'y a pas plus d'amateurs de ce grand photographe?? :snif:

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  • 2 semaines après...
Membre, 92ans Posté(e)
yolande Membre 6 905 messages
Forumeur survitaminé‚ 92ans‚
Posté(e)

Il semble que l'on expose ses oeuvres au musée de l'Elysée à Lausanne, jusqu'au 24 mars^^.

En plus du portrait, Steichen nous offre des interprétations de la ville intéressantes, notamment sur l'architecture gigantesque, inhumaine :

empire_state.jpg

Ici on se sent totalement écrasé par cette architecture massive, c'est le moins que l'on puisse dire.

Steichen_151.jpg

Alors qu'ici, à l'inverse, les building sont nos jouets.

Nous sommes au-dessus d'eux, nous avons le recul, l'espace nécessaire pour les visualiser en entier.

En tant qu'auteurs de ces oeuvres, nous les contrôlons par leur disposition, leurs formes... mais à l'arrivée il semble que nous soyons soumis à cette architecture.

bon euh désolée pour le favoristisme j'ai un peu de mal avec les images :snif:

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