Aller au contenu

Une 3° guerre mondiale?

Noter ce sujet


Invité kdm118

Une 3° guerre mondiale?  

69 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Pas la peine d'employer le futur en ce qui concerne une 3ème guerre mondiale, on y est en plein dedans et depuis quelques temps déjà.

Certes on pense à une guerre de religion en priorité à cause de la diabolisation de l'Islam.

Mais à mon avis la 3ème guerre mondiale est bien plus perverse que cela, c'est une guerre de manipulation. On en a l'exemple avec les médias qui nous harcèlent avec les images d'attentats. Je ne dis pas que cela n'existe pas et que tout est truqué, mais à part de monter les gens les uns contre les autres, d'attiser les haines raciales et de religions, ça ne sert pas à grand chose à mon avis. Et cela jusque dans les séries américaines qui nous balancent la date du 11 septembre à tout bout de champ.

Les médias culpabilisent les gens avec le réchauffement climatique, tous les messages sont plus ou moins dirigés vers les petits utilisateurs, en ce qui concerne l'adaptation des décisions aux grandes entreprises, il faut d'abord réfléchir à la question faudrait pas que leur chiffre d'affaire s'effondre trop vite....

On peut rajouter à cela le commerce mondial avec la mise en concurrence des pays, des entreprises, des employés entre eux, on est reconnu à la production, le stress, la dépression, le surendettement parce qu'il faut bien relancer la consommation donc on fait miroiter l'avantage des crédits.... nous avons devant les yeux beaucoup de conséquences des décisions politiques mondiales.

Non, je ne pense pas que la 3ème guerre mondiale sera chimique, bactériologique ou nucléaire, nous n'avons pas besoin de cela, les gouvernements ont bien travaillés, la preuve nous sommes en plein coeur du conflit mais personne ne semble vraiment s'en rendre compte.

Bah remarque, une bombinette nucléaire ca accélèrerait peut être les choses ... finalement.... Je crois que je vais rester sous ma couette demain, juste un petit coup de déprime .... :snif:

Modifié par Sothis
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 100
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Invité j-luc
Invités, Posté(e)
Invité j-luc
Invité j-luc Invités 0 message
Posté(e)

Petit rappel.

Il faut revenir sur le terme de guerre mondiale. C'est le nombre de pays impliqués qui a valu le qualificatif de mondial aux deux dernières guerres que l'on a connu sur notre continent.

Encore une fois et ce sera de plus en plus difficile à l'ère de l'instantanéité, il faut mettre les événements en perspective et non se cantonner à observer l'immédiat et à en tirer une analyse.

Pour nous européens de l'ouest la chute du mur de Berlin marque le début de la fin de la bipolarisation et des rapports de forces qui lui étaient inhérents.

Hors, nous avons oublié que justement cette bipolarisation avait notamment pour effets induits la mise sous le boisseau de revendications, d'aspirations plus nationales au profit du bloc d'appartenance auquel appartenait chaque pays.

Un certains nombres d'événements que nous voyons à travers le monde d'aujourd'hui sont en fait des « ajustements » qui se produisent dans le cadre de que l'on nomme la multipolarité.

On pourrait dire qu'un certains nombre d'événements observés sont comme la queue d'une comète.

Dans cette période des pays qui étaient les vassaux des deux grandes puissances procèdent à des ajustements.

Ces derniers sont devenus nécessaires et sont en corrélation avec l'autonomie retrouvée de ces pays.

Un certains nombre de ces aspects sont évoqués dans d'autre topic comme par exemple l'appropriation des ressources.

La fin du système bipolaire a produit une sorte de vide idéologique et, la nature ayant horreur du vide ; nous assistons aujourd'hui au comblement de ce vide.

Il serait intéressant de superposer une carte marquant la zone d'influence de l'ex URSS et une carte actuelle indiquant celles des conflits que ceux-ci soient de haute ou de basse intensité.

Si l'on veut bien prendre en compte cette définition du nombre de pays engagés pour définir un conflit comme mondial quelles pourraient être les cas de figures.

Il a été fait dans certains posts précédents allusion à l'islamisme. Celui-ci se juxtapose pour une part dans la zone géographique ou le nassérisme a été un échec et pour une autre partie sur une zone ou l'ex URSS n'assure plus le leadership. Les extensions étant pour l'instant périphériques.

Il faut avoir à l'esprit avant d'aller plus loin que les deux conflits qualifiés de mondiaux ont eu pour cadre le c¿ur du continent européen. Dans un cas comme dans l'autre c'était le sanctuaire national qui était menacé par une stratégie de conquête en bonne et due forme. Cela s'applique également à la guerre contre le Japon pour ce qui concerne la seconde guerre mondiale.

Hors aujourd'hui nous allons vers des formes de conflits qui prennent appuis sur des forces de projection. Les armées tout du moins pour ce qui concernent les états européens ne sont plus massées l'arme au pied à nos frontières.

Si l'on se fonde sur cette observation, on pourra être tenté de dire que tant qu'une idéologie qu'elle soit de nature politique, religieuse ou un mix ne viendra ne pas percuter nos frontières, le risque d'un conflit dégénérant en affrontement « mondial » est limité. Je pense que cela vaut pour toutes les parties de la planète.

En page 1 de ce topic Heimdall a écrit : « Si on veut parler de conflit ça sera plutôt un conflit de guérilla internationale sans réelle zone de combat et de ligne de front. Sans uniformes et sans drapeau. »

Ici il a raison

Le colonel Hervé de Weck a publié dans la Revue Militaire Suisse en février 2003 un article sur ce sujet dont voici un résumé :

L'individualisme triomphant a transformé le visage de la belligérance. Selon les circonstances, un seul être peut aujourd'hui devenir un acteur stratégique et influencer l'issue d'un conflit ¿ avec ou sans uniforme, volontairement ou non. Il est impératif que les Forces armées s'adaptent en profondeur à cette rupture sans précédent.

Pendant des millénaires, le sort et la latitude des individus pris dans le tumulte des guerres sont restés anecdotiques. Des légionnaires de César aux grognards de l'Empire, le soldat faisait corps avec ses camarades pour obtenir l'unité de la man¿uvre et la densité requise des armes. Sur le champ de bataille où souverains et généraux marquaient leur présence par l'exemple personnel ou l'appel du clairon, l'homme du rang devait faire montre d'une obéissance absolue: selon le mot de Frédéric II, personne ne réfléchissait, tout le monde exécutait.

[¿]

Au sortir de la seconde guerre mondiale, la transformation du combattant individuel est patente: au soldat brave et servile, qui tirait sur ordre et sans viser, a succédé un militaire agissant dans un cadre tactique, engageant spontanément un éventail de moyens divers ou faisant partie intégrante d'un système d'armes. Parfois, un petit nombre de soldats sans formation spécifique peuvent même avoir un impact opératif, en s'emparant de passages obligés ou en détruisant des ressources cruciales. Mais l'action stratégique reste une exception relevant du pouvoir politique ¿ et c'est précisément cette mainmise qui a disparu au cours du dernier demi-siècle.

Une transition fondamentale

/.../ Le commun des mortels peut avoir un effet exponentiel, loin au-delà du quart d'heure de célébrité jadis annoncé par Andy Warhol, et cette transition fondamentale s'explique par plusieurs variables. En premier lieu, les moyens accessibles aux individus incluent désormais les armes de destruction massive, par la miniaturisation des charges nucléaires et la prolifération des laboratoires, les explosifs puissants en grande quantité, improvisés ou non, les armes de guerre les plus rentables, mais aussi les virus et autres algorithmes informatiques, ainsi que tous les outils et vecteurs de la société civile pouvant être détournés de leur usage normal.

Par ailleurs, l'urbanisation galopante, la libre circulation des personnes et le développement des moyens de communication ont permis de multiplier les synergies entre individus animés des mêmes intentions. Ce sont désormais de véritables réseaux, éparpillés ou informels, qui se constituent et évoluent en permanence autour d'un projet, d'une idéologie ou d'un chef ¿ voire des trois à la fois. Les relations établies voient s'échanger les informations confidentielles, les ressources financières, les doctrines d'emploi, les idées politiques et même les concepts opérationnels. La solitude est étrangère à l'activiste, qu'il appartienne à une organisation militante, suive une mouvance anarchiste ou soit membre d'une cellule terroriste.

Mais c'est avant tout l'évolution des médias qui est à la base de la rupture stratégique contemporaine. La retransmission ubiquiste de l'actualité planétaire et la perspective émotionnelle centrée sur l'individu ont transfiguré l'information en un produit commercial propice à la démesure, où des personnages érigés en symboles assurent un spectacle scénarisé. Et comme cette arène privilégiée par les belligérants est foulée par une multitude d'internautes qui ont tous voix au chapitre, la différence entre vérité et mensonge n'est plus qu'affaire de rhétorique. Les avis spontanés et contradictoires jalonnent le contenu médiatique. Le relativisme du chaos s'étend sans peine au sens.

Toute exigence d'objectivité doit aujourd'hui être qualifiée d'illusoire ¿ même pour ceux qui en ont a priori la vocation. Attirés par la violence puissamment télégénique des conflits armés, les médias contemporains la considèrent avant tout à travers leur aspiration cardinale à dénoncer l'injustice. Et leur tendance typiquement occidentale à prendre parti pour l'outsider s'exprime par la défense systématique du singulier face au nombre, de l'homme face au système, et de l'individu face à l'Etat. Même si les apparences sont trompeuses. Même en faisant abstraction de toute légalité.

Action du faible au fort

Les forces de sécurité étatiques sont concernées en premier lieu par ce contexte antagoniste. A tout instant, elles peuvent être confrontées à des individus utilisant l'infériorité de leurs moyens et l'aspect spectaculaire de leurs actes pour bénéficier d'une importante couverture médiatique. Mais elles sont surtout l'objet d'une surveillance constante, et les faits et gestes de leurs membres peuvent être portés sans délai à l'attention du grand public. Chaque soldat peut malgré lui personnifier une opération ou un pays, dans sa réaction à l'adversité, par ses déclarations ou selon son comportement quotidien. Et contredire les valeurs de la société dont il émane.

Qu'il s'agisse de terrorisme, d'activisme violent ou de militantisme commun, les adversaires non étatiques utilisent en effet un mécanisme similaire : agir du faible au fort, porter l'affrontement sur le plan éthique, et ainsi cibler en premier lieu les opinions publiques. La guerre de l'image et de l'information est celle du sens de l'action, de sa légitimité, de son acceptation par la majorité des citoyens. En soumettant chaque engagement militaire au verdict de l'opinion publique, les médias emploient un effet de loupe qui annule toute distinction entre action tactique, opérative et stratégique. Chaque caméra branchée est un centre de gravité potentiel. La manière d'accomplir une mission est aussi importante ¿ sinon plus ¿ que la mission elle-même.

[¿]

Conclusion

/.../ L'émergence de l'individu comme acteur stratégique constitue un défi crucial pour les Forces armées. D'une part, elles sont contraintes de maintenir à jour leurs capacités conventionnelles, ce qui nécessite d'importants effectifs, des équipements lourds et une hiérarchie adaptée aux opérations interarmées. D'autre part, elles sont confrontées à une adversité personnalisée face à laquelle la puissance est une faiblesse et la hiérarchie une entrave. Le tout dans un climat éthique qui nie le fondement même de leur engagement, à savoir l'effacement de l'individu devant l'intérêt collectif ¿ jusqu'au sacrifice total.

L'institution militaire ne peut plus se permettre d'attendre son heure sans mot dire, en luttant simplement pour préserver ses acquis financiers et légaux, le temps que l'adversité soit si flagrante que son action s'impose naturellement. Le confort intellectuel de la guerre totale n'existe pas dans les conflits contemporains, où l'action armée doit être en permanence expliquée et justifiée, aussi bien dans ses objectifs que dans ses modalités. Il s'agit de combattre en permanence les idées erronées et les analyses biaisées qui ont pour effet de contester l'usage de la force au profit de la majorité."

------------------------------------------------

Ceci étant il n'en reste pas moins que parvenu à un certain niveau de coercition, un conflit quelque soit sa nature peut devenir un conflit de haute intensité ou autrement une guerre d'attrition contre tout état ou groupes d'états servant de base arrière ou de base d'opération aux agresseurs et à ceux qui les soutiennent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Miriam-Gabrielle Membre 83 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

BoF...Reflechissez et tiout devinderas claire il y'auras surment une 3 eme guerre mondial mais changons de sujets pour que le proverbe "quand on parle du diable on voit sa queue fourchue " ne vienne surtout pas s'appliquer ici

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Vipère lubrique, 81ans Posté(e)
Stein Membre 1 771 messages
81ans‚ Vipère lubrique,
Posté(e)
BoF...Reflechissez et tiout devinderas claire il y'auras surment une 3 eme guerre mondial mais changons de sujets pour que le proverbe "quand on parle du diable on voit sa queue fourchue " ne vienne surtout pas s'appliquer ici

Qu'une enfant de 14 ans soit déjà persuadée qu'une troisième guerre mondiale soit inévitable, je trouve cela déprimant, pas vous?

Ma génération vous laisse quand même dans une situation épouvantable. :snif:

----

Certes, à mon époque, on avait peur, mais cela nous semblait de plus en plus improbable, et mieux, on espérait, on espérait en une globale amélioration de l'humanité. Rien ne pouvait avoir été pire que le monde dans lequel nous étions nés, dévasté par la plus horrible des guerres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Vendeur de rêve, 34ans Posté(e)
I_Love_Myself Membre+ 7 363 messages
34ans‚ Vendeur de rêve,
Posté(e)

Je vois pas ce que tu veux dire par "une situation épouvantable" ??? J'espère que c'est très ironique, sans "ta génération" comme tu dis, on serai vraiment dans la m***** :snif::snif:;):o

Il été plus aisé à l'époque de songé a des meilleurs avenirs

Modifié par I_Love_Myself
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité kdm118
Invités, Posté(e)
Invité kdm118
Invité kdm118 Invités 0 message
Posté(e)

pourquoi 2012??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, E-mage, 76ans Posté(e)
usagi Membre+ 363 016 messages
76ans‚ E-mage,
Posté(e)
:snif: plutot 2030-2050 , mais le prix va rester trs elevé et d'ailleur les Americains et les Chinois sont en train de faire tout leur possible pour controler les pays producteurs , les Americains par la force militaire et les Chinois par le pognon , et les Russes ? ben eux ils sont assis sur la 2e reserve mondiale , ils comptes les coups :snif:
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité seth rotten
Invités, Posté(e)
Invité seth rotten
Invité seth rotten Invités 0 message
Posté(e)
Certes, à mon époque, on avait peur, mais cela nous semblait de plus en plus improbable, et mieux, on espérait, on espérait en une globale amélioration de l'humanité. Rien ne pouvait avoir été pire que le monde dans lequel nous étions nés, dévasté par la plus horrible des guerres.

Pourtant aucune génération n'aurait dû être lucide que la tienne, Stein. Sans vouloir remuer le couteau de la plaie, tu avait 19 ans en 1962, soit l'année de la crise des missiles de Cuba. Aucune génération n'aurait dû voir plus clairement le spectre de la guerre nucléaire généralisée que la tienne, guerre qui éclatera bien un jour, puisque chaque mois qui passe voit les relations entre les grandes sphères d'influences se dégrader. Bientôt le grand boum, j'espère juste vivre ça.

Pour infos, sur la grande horloge de l'humanité (dispo sur je sais plus quel site), il est minuit moins cinq. Il n'a jamais été aussi tard et à minuit on est tous morts.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité ympuls !
Invités, Posté(e)
Invité ympuls !
Invité ympuls ! Invités 0 message
Posté(e)

Il n'y aura pas de troisieme guerre mondiale, car la seconde n'est pas terminée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Vipère lubrique, 81ans Posté(e)
Stein Membre 1 771 messages
81ans‚ Vipère lubrique,
Posté(e)
Il n'y aura pas de troisieme guerre mondiale, car la seconde n'est pas terminée

Pourriez-vous préciser votre pensée? :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité seth rotten
Invités, Posté(e)
Invité seth rotten
Invité seth rotten Invités 0 message
Posté(e)
Il n'y aura pas de troisieme guerre mondiale, car la seconde n'est pas terminée

Pfff... Encore le coup du complot de l'internationale fascisto-nazie qui se bat pour dominer le monde. La deuxième guerre mondiale est terminée depuis un peu plus de soixante deux ans.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Oeufs durs, 33ans Posté(e)
Attachai Membre 1 057 messages
33ans‚ Oeufs durs,
Posté(e)

+1 Seth Rotten, je ne pense pas qu'un complot de ce type va se réaliser.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Vipère lubrique, 81ans Posté(e)
Stein Membre 1 771 messages
81ans‚ Vipère lubrique,
Posté(e)
Certes, à mon époque, on avait peur, mais cela nous semblait de plus en plus improbable, et mieux, on espérait, on espérait en une globale amélioration de l'humanité. Rien ne pouvait avoir été pire que le monde dans lequel nous étions nés, dévasté par la plus horrible des guerres.

Pourtant aucune génération n'aurait dû être lucide que la tienne, Stein. Sans vouloir remuer le couteau de la plaie, tu avait 19 ans en 1962, soit l'année de la crise des missiles de Cuba. Aucune génération n'aurait dû voir plus clairement le spectre de la guerre nucléaire généralisée que la tienne, guerre qui éclatera bien un jour, puisque chaque mois qui passe voit les relations entre les grandes sphères d'influences se dégrader.

A l'époque de ma jeunesse, les choses semblaient bien plus claires, plus tranchées, ne serait-ce qu'à cause de la bipolarité du monde. Mais comme je le soulignais, malgré des crises comme celle de Cuba, globalement, les choses ne cessaient de s'améliorer. En URSS, le totalitarisme était mort avec Staline, et en Chine on croyait également à un renouveau.

En Occident, le niveau de vie ne cessait de croître. On le voyait aussi bien dans le quotidien, dans les rues, dans les modes, dans les arts... Il y avait une insouciance générale, qui était sans doute dûe aux heures effroyables qu'avait connu le monde dans les décennies précédentes. Je suis venu au monde dans un pays en ruine, occupé par une puissance dont l'idéologie était l'ennemie de l'humanité.

Depuis, nous ne cessions de rebâtir, nous étions une génération qui avait appris à savourer l'existence comme jamais.

é, certes, il y avait des drames, des choses atroces (les guerres coloniales, par exemple), mais toutefois, rien de comparable en intensité à la seconde guerre mondiale. On analysait cela comme les soubresauts d'un ordre ancien condamné à périr, alors que nous aspirions tous à une unification fraternelle du genre humain... une unification progressive, certes, mais vers laquelle nous avions la certitude d'aller, quelque soient les cahots, les heurts et les pannes rencontrées en chemin.

Nous avions un horizon, nous avions une espérance. J'ai vécu dans un monde dans lequel on pouvait avoir foi en l'humanité. Nous avions réussi à éviter l'auto-destruction mutuelle des deux grands, donc tout nous semblait possible.

---

En 2008, cela ne me semble plus aussi patent. Ma génération était parvenue non sans difficulté à se défaire du carcan idéologique de l'ancien monde, à constituer une véritable sagesse anti-totalitaire... Et pourtant, tout cela semble s'évanouir en quelques années, impuissants que nous sommes à transmettre cette précieuse expérience.

Partout, le monde donne des signes d'une immense régression sociétale (le retour en force du religieux, par exemple), sans compter sur la menace "naturelle", c'est à dire écologique, celle d'une planète dont nous avons trop repoussé les limites, et dont les cycles semblent de plus en plus chaotiques...

Je pense qu'Usagi ou quelques autres anciens du forum pourront sans problème vous le confirmer, mais lorsque j'avais votre âge, il y avait deux à trois fois plus d'insectes et de papillons sur les fleurs. Sans vouloir donner dans une nostalgie excessive, il y a des détails qui ne trompent pas. :snif:

Modifié par Stein
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le loup dans la bergerie., 36ans Posté(e)
AGM Membre 5 933 messages
36ans‚ Le loup dans la bergerie.,
Posté(e)

petite question: a votre avis quand on utilise la bombe atomique ont la fait exploser ou pour etre sur de son coup?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité seth rotten
Invités, Posté(e)
Invité seth rotten
Invité seth rotten Invités 0 message
Posté(e)

@Stein : Ouais je comprend bien, mais l'erreur c'est l'optimisme. Ce que je lis des années de ta jeunesse, c'est que les armes nucléaires devenaient de plus en plus nombreuses et que la chute du communisme a détruit l'équilibre des forces. Le monde n'est pas en train de mourir, il est déjà moribond.

@AGM : vu la puissance des armes nucléaires actuelles la question ne se pose pas tellement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité kdm118
Invités, Posté(e)
Invité kdm118
Invité kdm118 Invités 0 message
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Partisan de la non-violence, 111ans Posté(e)
Sylvano Membre 4 949 messages
111ans‚ Partisan de la non-violence,
Posté(e)

A mon avis, les USA et l'Europe entreront en guerre. Bah là, je vous dis pas le merdier :snif:

petite question: a votre avis quand on utilise la bombe atomique ont la fait exploser ou pour etre sur de son coup?

Moi si j'étais stratège, et que je devais lancer une bombe atomique, je vise la capitale du pays. T'es sur de non seulement desorganiser le pays, mais tu terrorises la population. Avec de la chance, ça s'enchaine avec une guerre civile. Ils s'entretuent entre eux, donc d'une pierre deux coups.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité kdm118
Invités, Posté(e)
Invité kdm118
Invité kdm118 Invités 0 message
Posté(e)

je ne pense pas qu'il y aura une guerre nucléaire. Les dirigeant ont trops conscience des dégats que ça va causer. Sachant que une foie la bombe lancée, le pays visé aura lançé la sienne aussi et ça les dirrigeant en ont trops peur. Ca restera une arme de disuasion.

En revanche la guerre de religion me semble de plus en plus crédible surtout à cause d'Al-Quaida.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Partisan de la non-violence, 111ans Posté(e)
Sylvano Membre 4 949 messages
111ans‚ Partisan de la non-violence,
Posté(e)
je ne pense pas qu'il y aura une guerre nucléaire. Les dirigeant ont trops conscience des dégats que ça va causer. Sachant que une foie la bombe lancée, le pays visé aura lançé la sienne aussi et ça les dirrigeant en ont trops peur. Ca restera une arme de disuasion.

En revanche la guerre de religion me semble de plus en plus crédible surtout à cause d'Al-Quaida.

Les dirigeants s'en foutent si je puis me permettre ! C'est pas eux qui prendront les balles. Tout dépend qui touche le premier !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×