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chirona

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Marion Zimmer Bradley, Les âges du chaos, "chroniques de Ténébreuse"

Ici se trouvaient les protecteurs du climat, les gardiens des abeilles, les chercheurs de lumière qu'il avait cru trouver chez les leroni de la Tour. Ils étaient si peu nombreux, mais si aimants, si perplexes devant l'insistance des humains à croître et multiplier au point que les abus et les destructions empoisonnaient les terres jusqu'à ce que leur laideur s'accorde à celle qui infestait leurs esprits.Grai (nom du héros de la nouvelle) vit que le nombre des chieris avait diminué en réaction à cette laideur, en un effort pour rétablir l'équilibre entre les êtres pensants et la terre surexploitée, puis finalement, s'étaient infiltrés dans les établissements humains pour tenter de ramener la vie et la fécondité à la terre, réparer les dommages perpétrés par leurs cousins insouciants et cupides.
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Membre, 51ans Posté(e)
Fiphi Membre 913 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Protagoras de Platon. La vertu s'enseigne t-elle ?

Protagoras dans un dialogue avec Socrate, expose le mythe de Prométhée et Epiméthée, celui de la distribution des arts et du feu puis de la vergogne et de la justice aux hommes ...

Extrait :

Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles. Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d'un mélange de terre et de feu et des éléments qui s'allient au feu et à la terre. Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de les pourvoir et d'attribuer à chacun des qualités appropriées. Mais Epiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage. Quand je l'aurai fini, dit-il, tu viendras l'examiner. Sa demande accordée, il fit le partage, et, en le faisant, il attribua aux uns la force sans la vitesse, aux autres la vitesse sans la force ; il donna des armes à ceux-ci, les refusa à ceux-là, mais il imagina pour eux d'autres moyens de conservation ; car a ceux d'entre eux qu'il logeait dans un corps de petite taille, il donna des ailes pour fuir ou un refuge souterrain ; pour ceux qui avaient l'avantage d'une grande taille, leur grandeur suffit à les conserver, et il appliqua ce procédé de compensation à tous les animaux. Ces mesures de précaution étaient destinées à prévenir la disparition des races. Mais quand il leur eut fourni les moyens d'échapper à une destruction mutuelle, il voulut les aider a supporter les saisons de Zeus ; il imagina pour cela de les revêtir de poils épais et de peaux serrées, suffisantes pour les garantir du froid, capables aussi de les protéger contre la chaleur et destinées enfin à servir, pour le temps du sommeil, de couvertures naturelles, propres a chacun d'eux ; il leur donna en outre comme chaussures, soit des sabots de corne, soit des peaux calleuses et dépourvues de sang ; ensuite il leur fournit des aliments variés suivant les espèces, aux uns l'herbe du sol, aux autres les fruits des arbres, aux autres des racines ; à quelques-uns même il donna d'autres animaux à manger ; mais il limita leur fécondité et multiplia celle de leurs victimes, pour assurer le salut de la race. Cependant Epiméthée, qui n'était pas très réfléchi, avait, sans y prendre garde, dépensé pour les animaux toutes les facultés dont il disposait et il lui restait la race humaine à pourvoir, et il ne savait que faire. Dans cet embarras, Prométhée vient pour examiner le partage ; il voit les animaux bien pourvus, mais l'homme nu, sans chaussures, ni couverture, ni armes, et le jour fixé approchait où il fallait l'amener du sein de la terre à la lumière. Alors Prométhée, ne sachant qu'imaginer pour donner à l'homme le moyen de se conserver, vole à Héphaïstos et à Athéna la connaissance des arts avec le feu ; car, sans le feu, la connaissance des arts était impossible et inutile ; et il en fait présent à l'homme. L'homme eut ainsi la science propre à conserver sa vie ; mais il n'avait pas la science politique ; celle-ci se trouvait chez Zeus, et Prométhée n'avait plus le temps de pénétrer dans l'acropole que Zeus habite et où veillent d'ailleurs des gardes redoutables. Il se glisse donc furtivement dans l'atelier commun où Athéna et Héphaïstos cultivaient leur amour des arts, il y dérobe au dieu son art de manier le feu et à la déesse l'art qui lui est propre, et il en fait présent à l'homme, et c'est ainsi que l'homme peut se procurer des ressources pour vivre. Dans la suite, Prométhée fut, dit-on, puni du larcin qu'il avait commis par la faute d'Epiméthée.

XII. ¿ Quand l'homme fut en possession de son lot divin, d'abord à cause de son affinité avec les dieux, il crut à leur existence, privilège qu'il a seul de tous les animaux, et il se mit à leur dresser des autels et des statues ; ensuite il eut bientôt fait, grâce à la science qu'il avait, d'articuler sa voix et de former les noms des choses, d'inventer les maisons, les habits, les chaussures, les lits, et de tirer les aliments du sol. Avec ces ressources, les hommes, à l'origine, vivaient isolés, et les villes n'existaient pas ; aussi périssaient-ils sous les coups des bêtes fauves, toujours plus fortes qu'eux ; les arts mécaniques suffisaient à les faire vivre ; mais ils étaient d'un secours insuffisant dans la guerre contre les bêtes ; car ils ne possédaient pas encore la science politique dont l'art militaire fait partie. En conséquence ils cherchaient à se rassembler et à se mettre en sûreté en fondant des villes ; mais quand ils s'étaient rassemblés, ils se faisaient du mal les uns aux autres, parce que la science politique leur manquait, en sorte qu'ils se séparaient de nouveau et périssaient.

Alors Zeus, craignant que notre race ne fût anéantie, envoya Hermès porter aux hommes la pudeur et la justice, pour servir de règles aux cités et unir les hommes par les liens de l'amitié. Hermès alors demanda à Zeus de quelle manière il devait donner aux hommes la justice et la pudeur. Dois-je les partager, comme on a partagé les arts ? Or les arts ont été partagés de manière qu'un seul homme, expert en l'art médical, suffît pour un grand nombre de profanes, et les autres artisans de même. Dois-je répartir ainsi la justice et la pudeur parmi les hommes, ou les partager entre tous ? ¿ Entre tous, répondit Zeus ; que tous y aient part, car les villes ne sauraient exister, si ces vertus étaient, comme les arts, le partage exclusif de quelques-uns ; établis en outre en mon nom cette loi, que tout homme incapable de pudeur et de justice sera exterminé comme un fléau de la société.

Voilà comment, Socrate, et voilà pourquoi et les Athéniens et les autres, quand il s'agit d'architecture ou de tout autre art professionnel, pensent qu'il n'appartient qu'à un petit nombre de donner des conseils, et si quelque autre, en dehors de ce petit nombre, se mêle de donner un avis, ils ne le tolèrent pas, comme tu dis, et ils ont raison, selon moi. Mais quand on délibère sur la politique, où tout repose sur la justice et la tempérance, ils ont raison d'admettre tout le monde, parce qu'il faut que tout le monde ait part a la vertu civile ; autrement il n'y a pas de cité. Voilà, Socrate, la raison de cette différence.

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Invité Kemper Boyd
Invités, Posté(e)
Invité Kemper Boyd
Invité Kemper Boyd Invités 0 message
Posté(e)

«Du côté de la place Clichy, se trouve le café Wepler qui fut longtemps mon repère favori. Je m'y suis assis à l'intérieur ou sur la terrasse, par tous les temps. Je le connaissais comme un livre. Les visages des serveurs, des directeurs, des caissières, des putains, des habitués même ceux des dames des lavabos sont gravés dans ma mémoire comme les illustrations d'un livre que je lirais tous les jours. »

Jours tranquilles à Clichy - Henry Miller

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  • 2 mois après...
Membre, Terrien d'eau douce, 38ans Posté(e)
Plimsoll Membre 4 671 messages
38ans‚ Terrien d'eau douce,
Posté(e)

Glen Cook, La tyrannie de la Nuit, "Les instrumentalités de la Nuit"

La vérité c'était ce que la majorité en cours avait décidé
Toute "juste cause" prend racine dans une religion. Que la motivation soit la cupidité, la soif de pouvoir ou de pillage, voir une revanche sur la "sainte" expédition menée l'année précédente
Logique et raison fondent rarement le discours politique
Modifié par Plimsoll
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  • 4 mois après...
Membre, 32ans Posté(e)
Alphariel Membre 42 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

"Tu vois, parfois il est nécessaire d'écrire et ne pas dire rien, plutôt que ne pas écrire pas du tout"

Goethe, affinités électives

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  • 1 mois après...
  • 2 mois après...
Membre, 50ans Posté(e)
Caesonia Membre 18 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

"Faites comme le vingt-deuxième éléphant à valeur réchauffée dans l'espace : râlez !"

:smile2:

Douglas Adams H2G2

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Invité kaerlyon
Invités, Posté(e)
Invité kaerlyon
Invité kaerlyon Invités 0 message
Posté(e)

"Ma pensée étrangère dans sa propre demeure me parcourt tout entier avec un étonnement mêlé d'effroi. Mon âme se cherche et se replie sur elle même pour se voir. Interdite et flottante elle se regarde avidement et frémit en ne pouvant se reconnaitre. Quel étrange mystére l'homme est

pour lui-même."

"les nuits" de Young

Je n'en suis qu'au début mais j'adore. Pas très joyeux, j'avoue. Mais tout à fait dans mon état d'esprit :smile2:

Modifié par kaerlyon
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  • 3 ans après...
Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Victor Hugo, L'Homme qui rit

Quiconque a vécu solitaire sait à quel point le monologue est dans la nature. La parole intérieure démange. Haranguer l'espace est un exutoire. Parler tout haut et tout seul, cela fait l'effet d'un dialogue avec le dieu qu'on a en soit.
Il y a du consentement dans le sourire, tandis que le rire est souvent un refus.
Mais les enfants ne connaissent point ce bris de prison qu'on nomme le suicide.
Savoir ce que l'on affronte est alarmant, mais l'ignorer est terrible.
... l'ignorant est dans une nuit utile, qui, supprimant le regard, supprime les convoitises. De là l'innocence Qui lit pense, qui pense raisonne. Ne pas raisonner, c'est le devoir ; c'est aussi le bonheur. Ces vérités sont incontestables. La société est assise dessus.
L'excès de conscience dégénère en infirmité. Le scrupule est manchot devant le sceptre à saisir et eunuque devant la fortune à épouser.
La statue équestre, réservée aux rois seuls, figure très bien la royauté ; le cheval, c'est le peuple. Seulement ce cheval se transfigure lentement. Au commencement c'est un âne, à la fin c'est un lion. Alors il jette par terre son cavalier, et l'on a 1642 en Angleterre et 1789 en France, et quelquefois il le dévore, et l'on a en Angleterre 1649 et en France 1793.
Avoir un roseau dans la colonne vertébrale, quelle source de fortune.
Il n'y a point de haine petite. La haine est toujours énorme. Elle conserve sa stature dans le plus petit être, et reste monstre. Une haine est toute la haine. Un éléphant que hait une fourmi est en danger.
Une aumône est irrémédiable.Reconnaissance, c'est paralysie. Le bienfait a une adhérence visqueuse et répugnante qui vous ôte vos libres mouvements.
C'est l'habitude de l'envieux de s'absoudre en amalgamant à son grief personnel le mal public.
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  • 1 an après...
Membre, Mon vent - mes ailes , 108ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
108ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

"Pour leurrer le monde, ressemble au monde... ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache " Shakespeare

"L'enfer est un coeur vide" Khalil Gibran

"Bien informés, les hommes sont des citoyens.. Mal informés, ils deviennent des sujets" A.sauvy

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