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besoin d'aide


23loulou41

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Membre, Posté(e)
23loulou41 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour à tous

Désolé pour la longueur, mais j'ai temps de chose à dire, j'ai besoin d'aide.

Je suis mariée depuis plus de 20 ans, 2 grands enfants, mon mari m'a quitté cet été. Une de ses amies lui a prêté sa maison, pendant qu'elle était en vacances. J'ai d'abord été très furieuse, en colère. En vérifiant les factures de son portable, j'ai découvert pleins de sms, d'appels téléphoniques, depuis des mois, avec des amies et amis. Je lui ai demandé ce qu'il avait raconté, il m'a répondu « ses malheurs », sans autres explications. Il est revenu, nous faisions chambre à part et aucune discussion n'a pu aboutir.

J'ai décidé de quitter la maison pour faire un Break. Au bout de quelques jours, je l'ai trouvé dans notre lit avec son amie. Sur le moment je me suis sentie trahie, je lui ai dit de faire ses valises et de partir. Dès que j'ai refermé la porte, je me suis sentie légère avec un poids en moins. Les jours qui ont suivis je me suis sentie bien, pleine de vie, libérée. Il a déménagé. Les mauvais souvenirs ont resurgis. Je les ai mis par écrit.

Depuis notre vie commune, il n'a cessé de continuer à vivre de son côté. Souvent après son boulot, il sortait boire, il allait en boite, il passait chez ses amis, je ne savais pas ou il était et à quelle heure il rentrerait (pas de portable à l'époque). Il lui arrivait même, juste pour une réunion le matin, de rentrer tard le soir, bourré. Il me proposait de venir en boite avec ses amis. Alors que je venais de pleurer une bonne partie de la journée, il voulait que j'ai le c¿ur à sortir et le partager avec ses amis. Et qu'est ce qu'on aurait fait des enfants ? Quand je lui posais des questions sur ses sorties, il restait vague, les détails je les apprenais quand nous étions avec ses amis. Il disait qu'il ne faisait pas de mal, mais il me faisait mal. Pour lui c'était normal qu'il sorte seul. Nous nous disputions souvent, il ne comprenait pas que j'avais mal. Je pleurais pratiquement à chaque fois, je me cachais de mes enfants, de lui, car il n'aimait pas ça. Un jour j'ai pleuré devant lui, chez son ami, c'est son ami qui m'a consolé, il n'a même pas pu le faire. A force de pleurer, je n'avais plus de larmes, je recommence à pleurer depuis que nous sommes séparés. Il ne s'excusait pas, il n'était pas désolé.

Il me prenait dans ses bras, il me faisait des câlins, il me disait qu'il m'aimait, qu'il ne pouvait pas vivre sans moi, que quand nous faisions l'amour. En dehors de ce moment, il ne m'enlaçait pas, il ne me consolait pas, il ne me réconfortait pas, il ne me prenait pas dans ses bras. Au début quand je m'approchais de lui et que je l'enlaçais, il me répondait par du sexe, je voulais aussi de la tendresse. Comme ça n'était pas possible, mes envies d'aller vers lui se sont estompées, puis arrêtées.

Comme je n'avais rien de sensuel en dehors du cul, mon corps m'a privé d'envie sexuelle. Je n'avais plus, et je n'ai toujours plus, de pulsion sexuelle naturelle, pas seulement envers lui, mais en général. Je lui ai expliqué que je n'avais plus d'envie sexuelle, que je ne contrôlais plus mon corps. J'ai pris l'exemple d'un de ses loisirs qu'il n'avait plus envi de faire. Il m'a écouté, je croyais qu'il avait compris. Mais non il n'avait rien compris, car il continuait à me dire constamment qu'il avait envie de moi tout le temps et qu'il voulait que je vienne vers lui en lui disant que j'avais envie de lui.

Nous avons fait l'expérience de se faire un câlin au lit sans avoir de sexe. Le fait d'avoir senti son corps contre le mien pendant un certain temps et sans penser au sexe, a réveillé mon corps. J'ai eu envie de lui et nous avons fait l'amour. Mon corps en avait eut envie. Ca ne la pas marqué, il ne s'en souvient pas. Il n'a pas compris que j'avais besoin d'autre chose que du cul, que j'avais l'impression de n'être qu'un trou, de faire parti des meubles. Comme j'avais du mal à lui refuser les rapports sexuels, je cherchais des stratagèmes pour éviter de me retrouver au lit avec lui. Dès qu'il m'approchait, je pensais que j'allais passer à la casserole.

Au début, l'alcool n'avait pas autant d'effet sur lui, je ne le voyais pas ou je ne voulais pas le voir. L'alcool devenait de plus en plus présent, il devenait de plus en plus agressif, il ne fallait pas le contrarier, à la fin, je ne disais plus rien quand il buvait pour éviter les disputes, et j'avais de plus en plus peur de lui. Je ne voulais plus faire l'amour quand il buvait. Mais ça m'arrivais de me louper, par contre, ces gestes le trahissaient. Je continuais quand même de peur de sa réaction. Pour ne plus me trouver dans cette situation, j'évitais de me rapprocher de lui.

J'avais noté sa consommation d'alcool, je lui ai montré, il a essayé de diminuer, j'aurais aimé qu'il arrête un mois, il buvait tous les jours, même seul. J'ai essayé de lui parlé le matin, mais quand il n'avait pas bu, il parlait peu, j'avais l'impression de m'adresser à un mur. Il était devant sa télé et la discussion ne pouvait pas s'engager. Par contre quand il avait bu, il avait envie de parler, mais la discussion était à sens unique, il disait que je ne le comprenais pas, mais lui non plus ne me comprenait pas. Il me disait des choses méchantes et le lendemain il disait le contraire. Quand devais-je le croire ? Même maintenant, je m'aperçois que quand il n'a pas bu, il ne parle pas beaucoup, par contre quand il boit, il est plus tendre, mais je ne pouvais plus le voir dans cet état, sa tête, ses gestes, son haleine.

Il n'aimait pas attendre, je ne devais pas le faire attendre. Quand il venait me chercher, il n'était pas à l'heure, j'attendais.

J'ai laissé mes envies, mes besoins, mes goûts, pour ne satisfaire que les siens. Je ne vivais que par rapport à lui. Je l'ai suivi partout, il changeait souvent de boulot, les déménagements, ses loisirs, ses sorties en beuveries (quand il m'emmenait). Nous sortions rarement que tous les deux, c'était en famille ou avec ses amis. Mes amis, il n'a pas voulut les connaître, il était jaloux. J'ai eu l'occasion d'en revoir, mais je n'ai pas pu continuer le contacte, je ne voulais pas leur raconter ma vie, je ne voulais pas qu'ils sachent que je souffrais. J'ai retrouvé mon père biologique, il me prenait dans ses bras, et comme je n'avais pas l'habitude, j'ai eu peur, seul mon mari avait le droit de me toucher, mais il ne le faisait pas.

J'ai du affronter la souffrance de ses absences, le manque de partage de sa vie personnelle qu'il préférait partager avec ses amis, le manque d'affection, de tendresse, de réconfort, d'amour, l'alcool, il fallait assumer la vie de famille, les enfants, le ménage, les problèmes d'argent, nos boulots et leurs problèmes. Tout ça, seule, sans me sentir épaulée, soutenue, ça faisait trop de chose à affronter, c'était trop dur, trop lourd. J'aurais voulu être dans ses bras, sentir son corps contre le mien. Je me suis résignée, j'ai accepté notre vie, mais j'avais toujours l'espoir que ça changerait.

Il était prévenant, attentionné, serviable, présent pour notre vie de famille. Il était apprécié par ses amis, la famille. Il était si différent quand nous étions avec les autres. Il était avec eux plein de vie, de joie, de gaieté, il partageait tellement avec eux. J'étais au contraire sans vie, sans joie, sans gaieté, je souffrais. J'étais perdu entre la différence de ses deux comportements. Quand il n'était pas là, qu'il me faisait mal, je le maudissais, mais dès que je me retrouvais devant lui, je perdais tous mes moyens.

Depuis notre séparation et avant qu'il déménage, je me suis surprise à vouloir aller vers lui, le toucher, me serrer contre lui. Peut-être par ce que je savais qu'il n'y avait plus de sexe, j'aurais pu aller vers lui instinctivement si nous en avions pris l'habitude.

Depuis qu'il est parti, je souffre plus d'avoir souffert et de l'avoir accepté, que de son absence. Comment oublier ces années ? Malgré tout, je lui ai fait confiance aveuglément, je ne le pourrais plus. Comment vais-je pouvoir refaire confiance à un autre ? Je me sens stupide, naïve, conne. Je m'en veux de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt, et d'avoir continué à croire qu'un jour nous serions heureux. J'ai toujours été derrière lui, jamais à ses côtés. Je n'étais qu'un trou sur le plan affectif. J'ai essayé de lui faire comprendre ce que je ressentais, mais je n'y suis pas arrivé. J'ai sûrement baissé les bras depuis longtemps, je n'avais plus la force de faire des efforts.

Il me dit qu'il m'aime, qu'il m'aimera toujours, qu'il a fait la plus grosse bêtise de sa vie en me quittant.

Aujourd'hui, je ne sais pas quels sentiments j'éprouve pour lui. Je ne sais pas si je l'aime ou pas, si je le déteste ou pas. Je suis déçue, je lui en veux. J'aimerais pouvoir lui dire ce que j'ai vécu, comment je l'ai ressenti. Il ne veut pas en parler, il veut oublier le passé. J'aimerais tellement qu'il me comprenne. Pourquoi ? Je pense que si je pouvais lui dire tout ce que j'ai sur le c¿ur, je pourrais mieux me libérer de ce passé. Est-ce vrai ? Ou est ce que je veux le faire souffrir ?

Combien de temps va durer l'état dans lequel je suis aujourd'hui ? est ce que cette blessure va disparaître un jour, et que je pourrais vivre à nouveau ? je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire ?

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Membre+, Les épreuves qui ne me tuent pas me rendront plus forte, 37ans Posté(e)
Aliénor Membre+ 13 301 messages
37ans‚ Les épreuves qui ne me tuent pas me rendront plus forte,
Posté(e)

Déjà c'est écrit un peu petit on a du mal à lire ;)

S'il ne sait pas ce qu'il veut, t'as rien à faire avec lui, car tu souffres pour rien !!!!!

Lui est en position de force et c'est pas à toi de faire un choix...

Courage :snif:

Moi je serai toi, je couperai les ponts :snif: (surtout que tes enfants sont grands !)

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Membre, 48ans Posté(e)
caroline8888 Membre 33 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

:snif:

C'est un peu confus tout ça...

Tu l'aimes, tu ne l'aimes plus ? T'aime-t'il vraiment (toujours, j'entends) ?

Je sais que ce que je vais te dire là va te sembler difficile mais... une lueur d'objectivité ne t'aiderait-elle pas ?

-> Il t'a trompée, quoiqu'il en soit, n'est-ce-pas ?

-> Il ne te parle d'amour que quand il est sexuellement stimulé ?

-> Il s'est plaint à tout le monde de "ses malheurs" !

-> Etc.

Bref, comme tu le dis toi-même, tu as toujours été derrière lui et non à ses côtés. En fait tu sais très bien ce que tu as à faire : aller de l'avant ! Et ça, personne ne dit que c'est aisé...

Bon courage, sincèrement !...

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Membre, Posté(e)
23loulou41 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est confus, je sais c'est aussi confus dans ma tête. je ne sais pas comment aller de l'avant.

Les fêtes approchent, ça me fait peur

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Membre+, Les épreuves qui ne me tuent pas me rendront plus forte, 37ans Posté(e)
Aliénor Membre+ 13 301 messages
37ans‚ Les épreuves qui ne me tuent pas me rendront plus forte,
Posté(e)

Si tu n'es pas heureuse avec lui, ça ne pourrait pas être pire sans lui :snif:

Justement c'est l'occasion de te reconstruire ! Les fêtes vont être une période difficile, mais dès janvier 2008... faut repartir du bon pied :snif:

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Membre, Posté(e)
23loulou41 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, je dois me reconstruire, comment ?

J'ai été stupide pendant plus de 20 ans. Comment ne pas retomber dans la même situation ?

Je n'ai pas envie de retrouver quelqu'un. Je n'est plus envie de souffrir.

Quel but je vais donner à ma vie ?

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Membre, 43ans Posté(e)
Bibych Membre 118 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Moi je ne suis pas tout a fait d'accord sur les reponses données a cause de la facon dont c'est ecrit!

je crois pas que ca soit aussi simple que ca! Quoi si suis d'accord mais avec des reserves en fait!

Pour moi

Il faut que tu acceptes ce que tu as vecu avec lui car j'ai l'impression que tu fais un blocage deja a ce niveau!

Tu n'as pas a t'en vouloir, car tu l'as aimé tout simplement et tu l'aimes sans doute encore...(meme si peut etre different qu'au debut mais y a des restes!) tu ne peux pas balayer 20 ans de ta vie comme ca ce n'est pas possible alors deja il faut deja que ca tu l'assume!

Je pense que tu n'assume pas ce qui c'est passe (pourtant ce n'est pas de ta faute) et je suis sure que tu t'en veux!

Tu te demande ce que tu as fait pour qu'il soit ou devienne comme ca!

C'est pour cela que je pense qu'il faut vraiment que vous discutiez qu'il te dise ce qu'il avait, qu'il t'explique et que toi même tu lui dise ce qui te tourmentaient!!

Parce ce que sinon tu te poseras toujours des questions!

Je ne dis pas que tu dois lui pardonner, et c'est clair que tu ne dois pas retourner avec lui mais je pense que c'est important d'en parler!

Et aussi ose en parler a tes amis, reprends contact avec eux si tu peux explique leur n'ai pas honte de ce qui c'est passé!

Ensuite je pense que tu as un travail a faire sur toi et sois tu arrives a le faire seule (pas evident :snif: ) sois avec l'aide d'amis :snif:

Apres quand a la confiance aux hommes ca viendra tout seule il suffit (j'avoue pas facile mais bon il faut y croire pourquoi les autres et pas nous! ;) ) il faut que tu lui explique tes peurs ect... Enfin bon chaque chose en son temps ne t'en fais pas!

Et puis dis toi surtout que meme si pendant ces 20 ans ca ne sait pas passe super bien tu as eu deux enfants et rien que pour ca tu n'as pas perdu ses années et ca quelques soit tes rapports avec tes enfants!

Voila en resumé (oui car j'avais ecrit plus mais ca n'a pas marché mais je crois avoir tout mis juste en plus court :o )

Et puis comme a dis alienor, faut partir du bon pied pour l'annee 2008!

D'ailleurs l'annee 2008 est l'année du changement, alors tu sais quoi aere toi , change de coiffure... mais ne reste pas dans "ta boule de hamster" surtout!

Voila, bon courage et garde espoir (moi c'est ce que je fais) ce n'est pas forcement facile tous les jours mais ca aide!

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Membre, Posté(e)
23loulou41 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci à tous pour vos messages. C'est vrai que je n'accepte pas ce que j'ai vécu. C'est dur.

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Membre, 43ans Posté(e)
Bibych Membre 118 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Mais rien n'est facile et c'est en se battant qu'on voit les belles choses de la vie, je sais que c'est dur meme si on ne peut jamais vraiment se mettre a la place des autres mais apres il faut aussi que tu te dises qe ca n'ira pas non pls du jours au lendemain et surtout meme quand tu penseras que ca ira tu auras aussi des bas enfin des coups de blues mais c'est normal tout ca!

Poses toi aussi la question du pourquoi tu n'acceptes pas!

D'ailleurs moi je te la pose cette question, pourquoi tu n'acceptes pas?

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Membre, Posté(e)
23loulou41 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je croix que je n'accepte pas, car j'aurais voulu vivre heureuse avec lui. Et je n'accepte pas d'avoir subit comme une imbécile.

J'ai de bons rapports avec mes enfants. ILs me soutiennent. Ils voient aussi leur père, ce qui est normal. Ils ne prennent pas parti ni pour l'un ni pour l'autre. Heureusement, il n'y a pas de conflit.

Ca me fait du bien de discuter avec vous. Vos messages ont appaisé mes tourments. Mais la souffrance est toujours là.

Avec mon mari, nous nous voyons souvent. Il dit que je pourrais toujours compter sur lui. Il m'envoi des sms presque tous les jours (alors qu'avant je n'en avait jamais). Mais je n'arrive pas à lui dire ce que j'ai sur le coeur. J'ai peur de casser les rapports que nous avons en ce moment. Nous nous voyons sans se disputer, sans conflit. Il m'a même pris dans ses bras. Mais j'éprouve toujours ce besoin de lui expliquer le mal que j'ai eut.

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Membre, 43ans Posté(e)
Bibych Membre 118 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Sans doute accepteras tu seulement sois avec beaucoup de temps si tu gardes tout ou peut etre plus rapidement si tu arrives a en parler.

Tu peux essayer dans un premier temps d'amorcer et de preparer la discussion en lui demandant tout simplement un moment pour parler des problemes, en lui disant que tu voudrais en parler posement sans s'enerver, entre adultes que ca te ferait du bien...

Justement peut etre appui sur le fait qu'il t'a dit qu'il serait toujours la quand tu en aurais besoin dis lui que la tu en as besoin.

Ne te contente pas de ce que tu as, parce ce que ce que tu as en ce moment et que tu crois te faire du bien sur le coup te detruis a petit feu puisque toi meme tu dis que tu as mal :snif:

Et puis arretes de dire que tu as subit en imbecile tu as juste aimé, et l'amour nous fait accepter enormement de choses; les plus belles comme les plus mauvaises et ce qui ne comprennent pas ton comportement c'est que ils n'ont jamais aimé!

Bon courage

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  • 1 an après...
Membre, 42ans Posté(e)
nicolasbe Membre 144 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
Bonjour à tous

Désolé pour la longueur, mais j'ai temps de chose à dire, j'ai besoin d'aide.

Je suis mariée depuis plus de 20 ans, 2 grands enfants, mon mari m'a quitté cet été. Une de ses amies lui a prêté sa maison, pendant qu'elle était en vacances. J'ai d'abord été très furieuse, en colère. En vérifiant les factures de son portable, j'ai découvert pleins de sms, d'appels téléphoniques, depuis des mois, avec des amies et amis. Je lui ai demandé ce qu'il avait raconté, il m'a répondu « ses malheurs », sans autres explications. Il est revenu, nous faisions chambre à part et aucune discussion n'a pu aboutir.

J'ai décidé de quitter la maison pour faire un Break. Au bout de quelques jours, je l'ai trouvé dans notre lit avec son amie. Sur le moment je me suis sentie trahie, je lui ai dit de faire ses valises et de partir. Dès que j'ai refermé la porte, je me suis sentie légère avec un poids en moins. Les jours qui ont suivis je me suis sentie bien, pleine de vie, libérée. Il a déménagé. Les mauvais souvenirs ont resurgis. Je les ai mis par écrit.

Depuis notre vie commune, il n'a cessé de continuer à vivre de son côté. Souvent après son boulot, il sortait boire, il allait en boite, il passait chez ses amis, je ne savais pas ou il était et à quelle heure il rentrerait (pas de portable à l'époque). Il lui arrivait même, juste pour une réunion le matin, de rentrer tard le soir, bourré. Il me proposait de venir en boite avec ses amis. Alors que je venais de pleurer une bonne partie de la journée, il voulait que j'ai le c¿ur à sortir et le partager avec ses amis. Et qu'est ce qu'on aurait fait des enfants ? Quand je lui posais des questions sur ses sorties, il restait vague, les détails je les apprenais quand nous étions avec ses amis. Il disait qu'il ne faisait pas de mal, mais il me faisait mal. Pour lui c'était normal qu'il sorte seul. Nous nous disputions souvent, il ne comprenait pas que j'avais mal. Je pleurais pratiquement à chaque fois, je me cachais de mes enfants, de lui, car il n'aimait pas ça. Un jour j'ai pleuré devant lui, chez son ami, c'est son ami qui m'a consolé, il n'a même pas pu le faire. A force de pleurer, je n'avais plus de larmes, je recommence à pleurer depuis que nous sommes séparés. Il ne s'excusait pas, il n'était pas désolé.

Il me prenait dans ses bras, il me faisait des câlins, il me disait qu'il m'aimait, qu'il ne pouvait pas vivre sans moi, que quand nous faisions l'amour. En dehors de ce moment, il ne m'enlaçait pas, il ne me consolait pas, il ne me réconfortait pas, il ne me prenait pas dans ses bras. Au début quand je m'approchais de lui et que je l'enlaçais, il me répondait par du sexe, je voulais aussi de la tendresse. Comme ça n'était pas possible, mes envies d'aller vers lui se sont estompées, puis arrêtées.

Comme je n'avais rien de sensuel en dehors du cul, mon corps m'a privé d'envie sexuelle. Je n'avais plus, et je n'ai toujours plus, de pulsion sexuelle naturelle, pas seulement envers lui, mais en général. Je lui ai expliqué que je n'avais plus d'envie sexuelle, que je ne contrôlais plus mon corps. J'ai pris l'exemple d'un de ses loisirs qu'il n'avait plus envi de faire. Il m'a écouté, je croyais qu'il avait compris. Mais non il n'avait rien compris, car il continuait à me dire constamment qu'il avait envie de moi tout le temps et qu'il voulait que je vienne vers lui en lui disant que j'avais envie de lui.

Nous avons fait l'expérience de se faire un câlin au lit sans avoir de sexe. Le fait d'avoir senti son corps contre le mien pendant un certain temps et sans penser au sexe, a réveillé mon corps. J'ai eu envie de lui et nous avons fait l'amour. Mon corps en avait eut envie. Ca ne la pas marqué, il ne s'en souvient pas. Il n'a pas compris que j'avais besoin d'autre chose que du cul, que j'avais l'impression de n'être qu'un trou, de faire parti des meubles. Comme j'avais du mal à lui refuser les rapports sexuels, je cherchais des stratagèmes pour éviter de me retrouver au lit avec lui. Dès qu'il m'approchait, je pensais que j'allais passer à la casserole.

Au début, l'alcool n'avait pas autant d'effet sur lui, je ne le voyais pas ou je ne voulais pas le voir. L'alcool devenait de plus en plus présent, il devenait de plus en plus agressif, il ne fallait pas le contrarier, à la fin, je ne disais plus rien quand il buvait pour éviter les disputes, et j'avais de plus en plus peur de lui. Je ne voulais plus faire l'amour quand il buvait. Mais ça m'arrivais de me louper, par contre, ces gestes le trahissaient. Je continuais quand même de peur de sa réaction. Pour ne plus me trouver dans cette situation, j'évitais de me rapprocher de lui.

J'avais noté sa consommation d'alcool, je lui ai montré, il a essayé de diminuer, j'aurais aimé qu'il arrête un mois, il buvait tous les jours, même seul. J'ai essayé de lui parlé le matin, mais quand il n'avait pas bu, il parlait peu, j'avais l'impression de m'adresser à un mur. Il était devant sa télé et la discussion ne pouvait pas s'engager. Par contre quand il avait bu, il avait envie de parler, mais la discussion était à sens unique, il disait que je ne le comprenais pas, mais lui non plus ne me comprenait pas. Il me disait des choses méchantes et le lendemain il disait le contraire. Quand devais-je le croire ? Même maintenant, je m'aperçois que quand il n'a pas bu, il ne parle pas beaucoup, par contre quand il boit, il est plus tendre, mais je ne pouvais plus le voir dans cet état, sa tête, ses gestes, son haleine.

Il n'aimait pas attendre, je ne devais pas le faire attendre. Quand il venait me chercher, il n'était pas à l'heure, j'attendais.

J'ai laissé mes envies, mes besoins, mes goûts, pour ne satisfaire que les siens. Je ne vivais que par rapport à lui. Je l'ai suivi partout, il changeait souvent de boulot, les déménagements, ses loisirs, ses sorties en beuveries (quand il m'emmenait). Nous sortions rarement que tous les deux, c'était en famille ou avec ses amis. Mes amis, il n'a pas voulut les connaître, il était jaloux. J'ai eu l'occasion d'en revoir, mais je n'ai pas pu continuer le contacte, je ne voulais pas leur raconter ma vie, je ne voulais pas qu'ils sachent que je souffrais. J'ai retrouvé mon père biologique, il me prenait dans ses bras, et comme je n'avais pas l'habitude, j'ai eu peur, seul mon mari avait le droit de me toucher, mais il ne le faisait pas.

J'ai du affronter la souffrance de ses absences, le manque de partage de sa vie personnelle qu'il préférait partager avec ses amis, le manque d'affection, de tendresse, de réconfort, d'amour, l'alcool, il fallait assumer la vie de famille, les enfants, le ménage, les problèmes d'argent, nos boulots et leurs problèmes. Tout ça, seule, sans me sentir épaulée, soutenue, ça faisait trop de chose à affronter, c'était trop dur, trop lourd. J'aurais voulu être dans ses bras, sentir son corps contre le mien. Je me suis résignée, j'ai accepté notre vie, mais j'avais toujours l'espoir que ça changerait.

Il était prévenant, attentionné, serviable, présent pour notre vie de famille. Il était apprécié par ses amis, la famille. Il était si différent quand nous étions avec les autres. Il était avec eux plein de vie, de joie, de gaieté, il partageait tellement avec eux. J'étais au contraire sans vie, sans joie, sans gaieté, je souffrais. J'étais perdu entre la différence de ses deux comportements. Quand il n'était pas là, qu'il me faisait mal, je le maudissais, mais dès que je me retrouvais devant lui, je perdais tous mes moyens.

Depuis notre séparation et avant qu'il déménage, je me suis surprise à vouloir aller vers lui, le toucher, me serrer contre lui. Peut-être par ce que je savais qu'il n'y avait plus de sexe, j'aurais pu aller vers lui instinctivement si nous en avions pris l'habitude.

Depuis qu'il est parti, je souffre plus d'avoir souffert et de l'avoir accepté, que de son absence. Comment oublier ces années ? Malgré tout, je lui ai fait confiance aveuglément, je ne le pourrais plus. Comment vais-je pouvoir refaire confiance à un autre ? Je me sens stupide, naïve, conne. Je m'en veux de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt, et d'avoir continué à croire qu'un jour nous serions heureux. J'ai toujours été derrière lui, jamais à ses côtés. Je n'étais qu'un trou sur le plan affectif. J'ai essayé de lui faire comprendre ce que je ressentais, mais je n'y suis pas arrivé. J'ai sûrement baissé les bras depuis longtemps, je n'avais plus la force de faire des efforts.

Il me dit qu'il m'aime, qu'il m'aimera toujours, qu'il a fait la plus grosse bêtise de sa vie en me quittant.

Aujourd'hui, je ne sais pas quels sentiments j'éprouve pour lui. Je ne sais pas si je l'aime ou pas, si je le déteste ou pas. Je suis déçue, je lui en veux. J'aimerais pouvoir lui dire ce que j'ai vécu, comment je l'ai ressenti. Il ne veut pas en parler, il veut oublier le passé. J'aimerais tellement qu'il me comprenne. Pourquoi ? Je pense que si je pouvais lui dire tout ce que j'ai sur le c¿ur, je pourrais mieux me libérer de ce passé. Est-ce vrai ? Ou est ce que je veux le faire souffrir ?

Combien de temps va durer l'état dans lequel je suis aujourd'hui ? est ce que cette blessure va disparaître un jour, et que je pourrais vivre à nouveau ? je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire ?

c'est trop long desole,j'ai pas lu lol

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