Aller au contenu

La France


Belizarius

Messages recommandés

VIP, Mangeur de fromage, 44ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
44ans‚ Mangeur de fromage,
Posté(e)
18857528.jpg

La France


21 Novembre 2007

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs
La France a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2007.

Prix Jean Vigo 2007
La France a remporté le Prix Jean Vigo 2007.


Réalisateur: Serge Bozon
Pays: France
Genre: Drame
Duré©e: time.jpg 1h42
Acteurs: Sylvie Testud, Pascal Greggory, Guillaume Depardieu

Synopsis Automne 1917. Au loin, la guerre bat son plein. A l'arrière, Camille, une jeune femme, vit au rythme des nouvelles de son mari parti au front. Mais un jour, elle reçoit une courte lettre de rupture. Bouleversée et prête à tout, elle décide de se travestir en homme pour le rejoindre. Elle se dirige vers le front, empruntant les chemins de traverse afin d'échapper à la vigilance des gendarmes. Dans une forêt, elle rencontre une petite troupe de soldats qui ne se doutent pas de sa véritable identité.
Elle va les suivre, et changer ainsi de vie, découvrant au fil des jours et des nuits ce qu'elle n'aurait pu imaginer, ce que son mari ne lui avait jamais raconté et ce que ses nouveaux compagnons se garderont de lui révéler : la France.

En attendant Notre Avis

Notre Note : /5



18857528.jpg

"La France" : errance entre le songe et la fantaisie pure


Mercredi 21 novembre - 11:43

Chef de file d'un petit groupe de dandys cinéphiles, Serge Bozon fut remarqué pour son premier film, Mods, variation raffinée sur les codes vestimentaires et musicaux d'un mouvement de jeunes Anglais de la fin des années 1960, les Mods.



Le voilà de retour sur le terrain rugueux et froid de la première guerre mondiale, cadre peu propice à première vue à ses divagations pop, mais qu'il transforme, à la faveur d'une mise en scène fantaisiste et distanciée, en un espace de liberté fertile, une aire de jeux mélodiques et picturaux extraordinairement inventifs.
Conçu dans un esprit minimaliste qui contraste avec la démesure du conflit, le film est tout entier nimbé d'une étrange douceur, dès son premier plan, apparition dans la brume matinale d'une longue ligne de filles dévalant une colline. Comme tous les jours, elles y étaient montées, dans l'espoir de voir le front, et s'en étaient allées sans avoir rien vu. Sans nouvelle d'un mari follement aimé, l'une d'elles, Camille, refuse alors ce sort passif et frustré auquel l'assigne son sexe. En quelques coups de ciseaux, elle règle son compte à sa chevelure, en trois tours de bande fait disparaître ses seins, et la voilà devenue garçon, prête à prendre la route pour retrouver l'homme qu'elle aime.



Suite de l'article...
Source: LE MONDE | 20.11.07
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×