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pour la légalisation


VIRGINIE59

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Membre, Partisan de la non-violence, 111ans Posté(e)
Sylvano Membre 4 949 messages
111ans‚ Partisan de la non-violence,
Posté(e)
Sauf que les fueurs de joint font ça en privé, ce qui limite drastiquement le tabagisme passif. Ils ne le font pas sur la voie publique car le cannabis est interdit. Qu'en sera-t-il lorsque le cannabis sera légalisé ?

Euh pas tous :snif: Fumer du cannabis est illégal. Maintenant, si fallait arrêter tous ceux qui le font, faudrait vraiment que les flics n'aient que ça à foutre...

Le cannabis est adopté, légalisé ou pas. Donc je pense que ça ne changera pas grand chose.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Lecture :

B.S.

SOURCE

Drogue par drogue

Différentes drogues produisent des effets différents et posent des risques différents. Le statut juridique de telle ou telle drogue n'est pas nécessairement un indicateur fiable de son potentiel de nuisance. Considérant que la marijuana n'a jamais été démontré à cause d'un surdosage de mort, l'intoxication d'alcool tue plus de personnes chaque année que toutes les drogues illégales réunies. Ancien US Surgeon General C. Everett Koop, MD tabac a décrit comme une dépendance de plus que l'héroïne. Anti-social est souvent associée à des drogues illicites, lorsque l'interdiction des drogues joue un rôle essentiel dans l'exacerbation problème de comportement. Au cours de 1988 du gouvernement audition Dr Koop a déclaré que « i tout à coup de tabac ne sont pas disponibles et a été aussi coûteuse que l'héroïne et la cocaïne, je pense que vous constaterez que le comportement de certains toxicomanes tabac serait très bien comme le comportement de certains toxicomanes de l'héroïne et la cocaïne. "

En raison que différentes drogues posent des risques différents, des réponses différentes sont nécessaires. La réduction des méfaits comme mesures d'entretien à la méthadone sont des interventions de santé problème pour les utilisateurs d'héroïne. Toutefois, ces thérapies ont une application limitée pour les autres drogues. De même, il existe de solides arguments à faire pour taxer et de réglementer la vente de la marijuana, mais les arguments qui soutiennent un tel changement, à savoir la nécessité de séparer les durs et doux, les marchés de la drogue, ne se prêtent pas à des drogues comme la cocaïne. Quel que soit le statut juridique de tel ou tel médicament, la réduction des méfaits est la réponse appropriée.

La réduction des méfaits est une approche alternative à la politique en matière de drogues et de traitement qui se concentre sur la réduction des effets néfastes à la fois de l'usage de drogues et de la lutte antidrogue. Critique à la réduction des dommages est la réalité d'éducation sur les drogues. En théorie, les adolescents ne sont pas autorisés à boire de l'alcool, mais cela ne signifie pas qu'elles ne doivent pas être enseigné à toujours utiliser les conducteurs lorsqu'ils assistent les parties où l'alcool est consommé. La réduction des méfaits est un ensemble de stratégies pratiques qui permettent de réduire les conséquences négatives de l'usage de drogues, comprenant un éventail de stratégies de sûre, à utiliser pour gérer l'abstinence. Les stratégies de réduction des méfaits rencontrer les usagers de drogues ", où ils sont à" traiter conditions d'emploi ainsi que le recours lui-même. Pour en savoir plus sur la réduction des méfaits s'il vous plaît visitez le Harm Reduction Coalition.

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)
Euh pas tous :snif: Fumer du cannabis est illégal. Maintenant, si fallait arrêter tous ceux qui le font, faudrait vraiment que les flics n'aient que ça à foutre...

Le cannabis est adopté, légalisé ou pas. Donc je pense que ça ne changera pas grand chose.

Tout dépend de la commune (ou du département) :

Les flics d'une petite commune bourgeoise et tranquille s'offriront le luxe de mettre en garde à vue un pauvre naze qui se balade avec un gramme dans la poche.

Les flics d'une commune malfamée (qui fait grimper les statistiques en flèche à cause de sa délinquance) ne s'embêteront pas à ramener au poste un type qui fume son joint devant leur nez, pour la bonne raison que ces derniers sont trop nombreux à arpenter les rues. De plus, une certaine tolérance est appliquée pour éviter de mettre le feu à certains quartiers : c'est une soupape de sécurité.

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Membre+, , Posté(e)
TitoVaudoo Membre+ 5 355 messages
,
Posté(e)
Sauf que les fueurs de joint font ça en privé, ce qui limite drastiquement le tabagisme passif. Ils ne le font pas sur la voie publique car le cannabis est interdit. Qu'en sera-t-il lorsque le cannabis sera légalisé ?

Le cannabis peut être légalisé sous condition de consommation dans certains endroits spécifiques uniquement, du genre coffe shop hollandais. Toute consommation autre que dans ces cafés serait réprimandée plus sévèrement que la consommation de tabac en un lieu public.

L'impossibilité d'éradiquer la consommation étant prouvée, il y a d'un côté de la balance les 2000 victimes potentielles du canabis passif (pourquoi 2000 au fait?) et de l'autre côté:

  • Les victimes de produits illicites et dangereux mélangés malhonnêtement aux drogues douces, ceci étant dû à la non légalisation et donc l'absence de contrôle.
  • La perte de fonds importants pour la collectivité, les gains allant au dealers et trafiquants au lieu d'aller aux caisses de l'état.
  • L'impossibilité d'accès aux drogues douces en ce qui concerne les mineurs et les personnes non averties. En cas de légalisation, la demande sur le marché noir deviendrait trop anodine pour être lucrative, ce qui entraînera la disparition du marché illégal.

La balance penche sérieusement du côté de la légalisation de mon point de vue.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Le cannabis peut être légalisé sous condition de consommation dans certains endroits spécifiques uniquement, du genre coffe shop hollandais. Toute consommation autre que dans ces cafés serait réprimandée plus sévèrement que la consommation de tabac en un lieu public.
Comme le tabac par exemple ?

On voit bien que c'est très peu respecté pour le tabac, je respire régulièrement de la fumée de cigarette à cause de ça.

Pourquoi devrais-je en plus respirer de la fumée de joins ?

Puisque ces mesures ne sont pas respectées/pas assez contraingnante pour le tabac, pourquoi en serait-il autrement pour le cannabis ?

De plus, qui me garanti que cette protection resterait ? Qui me garanti qu'un futur gouvernement, un peu plus "pro-cannabis" n'assopliera pas la loi pour faire plaisir aux fumeurs ?

J'entends déjà les arguments bidons "fumer du cannabis est légal, on ne veut pas à avoir à se cacher".

L'impossibilité d'éradiquer la consommation étant prouvée,
Tout comme il est prouvé qu'il est ipossible d'erradiquer le vol. Va-t-on le légaliser pour autant ?

Peut m'importe en fait que la consomation soit erradiquée ou non, ce qui est important, c'est que le citoyen honnête ne soit pas victime des fumeurs de cannabis.

il y a d'un côté de la balance les 2000 victimes potentielles du canabis passif (pourquoi 2000 au fait?) et de l'autre côté:

  • Les victimes de produits illicites et dangereux mélangés malhonnêtement aux drogues douces, ceci étant dû à la non légalisation et donc l'absence de contrôle.

Ces produits sont surtout dangereux pour le fumeur, pas pour le non-fumeur.

Ce qui est prioritaire, c'est le danger pour le non-fumeur, car lui n'a pas le choix de fumer ou pas.

  • L'impossibilité d'accès aux drogues douces en ce qui concerne les mineurs et les personnes non averties. En cas de légalisation, la demande sur le marché noir deviendrait trop anodine pour être lucrative, ce qui entraînera la disparition du marché illégal.

La balance penche sérieusement du côté de la légalisation de mon point de vue.

La demande sur le marché noir du tabac n'st pas trop anodine pour être lucrative. Ton argument ne tient donc pas la route.

Je te conseille ce documentaire, qui est passé plusieurs fois sur la chaîne parlementaire : Tabac, la conspiration

18472084.jpg

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Membre+, , Posté(e)
TitoVaudoo Membre+ 5 355 messages
,
Posté(e)
Comme le tabac par exemple ?

On voit bien que c'est très peu respecté pour le tabac, je respire régulièrement de la fumée de cigarette à cause de ça.

Pourquoi devrais-je en plus respirer de la fumée de joins ?

Puisque ces mesures ne sont pas respectées/pas assez contraingnante pour le tabac, pourquoi en serait-il autrement pour le cannabis ?

De plus, qui me garanti que cette protection resterait ? Qui me garanti qu'un futur gouvernement, un peu plus "pro-cannabis" n'assopliera pas la loi pour faire plaisir aux fumeurs ?

J'entends déjà les arguments bidons "fumer du cannabis est légal, on ne veut pas à avoir à se cacher".

Non, dans mon précédent post je démontrais la nécessité de restreindre la consommation à certains lieux uniquement. Et cela peut mieux être appliqué que le tabac. Actuellement, il est extrêmement rare de croiser un fumeur de joints en un lieu public. Pourquoi? Parce que la répression est plus forte que celle liée à la consommation de tabac qui est une simple amende. Légalisation donc, avec par exemple 1 mois de prison + 2000 euros d'amende si le fumeur allume son joint autre part que chez lui ou dans un coffe shop. Après quelques boucs émissaires et une campagne d'information, j'imagine que personne ne fumerait en faisant la queue au ciné par exemple.

Une foule de pratiques sont actuellement légales en France, mais uniquement en lieux privés, et ça marche. La promiscuité entraîne obligatoirement certains inconvénients. Quid des écolos anti-voitures qui voudraient interdire quiconque de rouler? Oui ils subissent la pollution, alors qu'ils ont fait le choix d'un moyen de locomotion sain, mais ainsi va la vie en société et nous subissons également les ondes des téléphones portables et Steevy.

Tout comme il est prouvé qu'il est ipossible d'erradiquer le vol. Va-t-on le légaliser pour autant ?

Peut m'importe en fait que la consomation soit erradiquée ou non, ce qui est important, c'est que le citoyen honnête ne soit pas victime des fumeurs de cannabis.

:snif: Ou as-tu lu que je préconisais la légalisation parce que la consommation est impossible à éradiquer??? Relis ma phrase, surtout ce que tu as tronqué après la virgule en quotant. Je disais que puisque la consommation est impossible à éradiquer, pesons le pour et le contre de la légalisation, et non pas puisque la consommation est impossible à éradiquer, légalisons. Je n'ai jamais parlé d'une légalisation systématique des pratiques non éradiquables.

Et puis il y a des consommateurs de cannabis honnêtes, merci. Honnête ne signifie pas pour moi ne pas être hors-la-loi.

Ces produits sont surtout dangereux pour le fumeur, pas pour le non-fumeur.

Ce qui est prioritaire, c'est le danger pour le non-fumeur, car lui n'a pas le choix de fumer ou pas.

Ce qui est prioritaire, c'est la majorité. Surtout celle qui fume les saletés vendues à la sortie de certains lycées.

La demande sur le marché noir du tabac n'st pas trop anodine pour être lucrative. Ton argument ne tient donc pas la route.

Je te conseille ce documentaire, qui est passé plusieurs fois sur la chaîne parlementaire : Tabac, la conspiration

18472084.jpg

Merci, mais tu parles au présent. Je parlais du futur. Je ne disais pas que la demande actuelle est trop anodine pour être lucrative, mais je parlais de la demande future, en cas de légalisation; quand il y aura un coffe shop au coin de la rue, plus personne n'irait voir de dealer, et c'est alors que la demande sur le marché noir sera trop faible.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Encore de la lecture :

SOURCE

La drogue, la police et la loi

La guerre contre la drogue a conduit à l'arrestation, de poursuites et d'incarcération de dizaines de milliers de personnes chaque année pour des crimes liés à la possession et l'usage de drogues illicites. La guerre des drogues a également érodé les droits constitutionnels, y compris le droit à la liberté d'expression, le droit d'être à l'abri de perquisitions abusives et de saisies, le droit à la liberté de religion, le droit de Voyage, de la liberté de réunion, d'une égale protection de la loi, et le droit à la vie privée.

La Drug Policy Alliance a été impliqué dans un certain nombre de problèmes juridiques à la guerre contre la drogue, principalement par l'intermédiaire de son Bureau des affaires juridiques. L'organisme a représenté le premier médicales et organismes de santé publique, y compris l'American Public Health Association, l'American Society of Addiction Medicine, l'Association nationale de l'alcoolisme et les toxicomanies conseillers, et du Collège américain des obstétriciens et gynécologues, dans les cas concernant les droits des patients privés et à la sécurité d'accès aux soins médicaux et de traitement de la toxicomanie, ainsi que le droit d'être à l'abri de la douleur et la souffrance. DPA a également réuni et présenté aux différents tribunaux une multitude de scientifiques, de médecine et de sciences sociales des éléments de preuve concernant les drogues de marijuana, de cocaïne et de la grossesse, le VIH / sida, l'accès aux seringues stériles, et l'importance de la diversité de traitement, entre autres questions.

DPA continue également à développer la santé publique des alternatives à la justice pénale fondée sur des politiques qui caractérisent la guerre contre la drogue. En particulier, le Département a contribué à l'artisanat de traitement au lieu de l'incarcération scrutin initiatives et de la législation de divers états et continue d'aider l'Etat et la législation locale et les organismes décideurs élaborer des lois, des politiques et des pratiques qui visent à réduire la consommation de drogue et de surdose, ainsi que les inconvénients liés à la drogue, l'interdiction des drogues et de répression des services de répression.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Et encore :

SOURCE

Marijuana

La Drug Policy Alliance avec ses réseaux et son organisme partenaire, la Drug Policy Alliance, travaillent d'arrache-pied état par état d'éduquer les législateurs sur la marijuana et à rendre disponible le cannabis à des fins médicinales pour les personnes gravement malades. Grâce à la DPA du plaidoyer et de l'engagement de la part des patients et le gouverneur, d'un usage compassionnel projet de loi médicale accès à la marijuana au Nouveau-Mexique au début de 2007. DPA est en train de faire un travail similaire dans les états allant de Connecticut et du New Jersey en Alabama. Pour plus d'informations sur notre travail dans les états, s'il vous plaît visitez notre page état par état. Pour plus d'information sur la réglementation et de la marijuana à l'incrimination, lisez ce qui suit.

En 1937, avec l'adoption de la Loi sur la taxe de marihuana, les Etats-Unis interdit de loisirs et de l'usage médical du cannabis. (1) Beaucoup de pays ont suivi cet exemple et, en 1961, par le biais de la Convention unique des Nations unies sur les stupéfiants, cinquante-quatre pays sont convenus à «[a] adopter des mesures telles que mai nécessaires pour prévenir le détournement de, et le trafic illicite de feuilles de la plante de cannabis." (2) En dépit de ces restrictives de contrôle, le cannabis est devenu le plus largement utilisé des drogues illicites dans l'ouest monde.

Depuis les années 1970, la pression a été la tendance de s'éloigner de l'interdiction totale de la consommation de cannabis. Au cours du dernier siècle, de nombreux rapports indépendants, parrainés par les commissions gouvernementales ont relaté les effets de la drogue relative innocuité et recommandé l'élimination des sanctions pénales à la consommation liés à des infractions. (3) Les sondages d'opinion montrent de plus en plus de soutien pour la réforme concernant le cannabis et scientifique, médical et des patients communautés toujours fournir des preuves de la drogue du potentiel thérapeutique. Que le public exige de plus en plus l'accès légal au cannabis pour les médicaments et d'autres utilisations responsables, les décideurs politiques sont contraints à examiner les moyens de réglementer la drogue.

Les Pays-Bas a ouvert la voie à la réforme concernant le cannabis, car il a modifié sa loi sur l'opium en 1976 de faire la distinction entre les drogues en fonction des niveaux de risque. Identifier le cannabis comme une "drogue douce", le gouvernement néerlandais a décidé de traiter la possession et la culture d'un maximum de 30 grammes comme des activités «non pas pour la poursuite, de détection ou d'arrestation." Cette politique de tolérance a ouvert la voie pour le "café du système public de distribution de marijuana et deux de haschisch.

Plus récemment, en 1996, les électeurs de la Californie a adopté la proposition 215, la Loi sur l'usage compassionnel, de sorte que les malades et les mourants pourraient légalement utiliser de la marijuana à des fins médicinales. Cannabis acheteurs clubs, et non pas à la différence des Néerlandais de hachage cafés, sont apparus pour fournir la marijuana à ceux qui ont des besoins médicaux légitimes. En dépit du gouvernement fédéral les efforts en cours pour entrave Prop 215 de la fermeture des clubs, les états de continuer à envisager des initiatives similaires tour de scrutin.

Prohibitionniste des fissures dans les systèmes de contrôle de cannabis sous forme constamment. Ces fissures peuvent prendre différentes formes dans différents pays, reflétant la diversité de la vie politique, sociale et culturelle. Que les essais cliniques se lancer dans le Royaume-Uni, états australiens plus bas des sanctions pour possession personnelle et de l'emploi, et que plus de pays d'Europe continentale choisir de ne pas appliquer des sanctions pénales pour la possession personnelle, d'autres façons de réglementer le cannabis continuera à se développer. La question de savoir si les gouvernements choisissent de jouer un rôle dans le trafic de drogue responsable de la réglementation reste à voir.

Notes:

1.

Usage médical est encore techniquement légales, mais la taxe avéré être prohibitif pour la plupart des usages thérapeutiques.

2.

Cité dans Abel, Ernest L. marihuana, la Première Douze mille ans. New York, McGraw-Hill. 1982. p.254.

3.

Pour plus d'informations sur ces rapports, voir Morgan, John P. Zimmer, Lynn. Myths Marijuana, Marijuana Facts: Un examen des données scientifiques. New York: la Lindesmith Center. 1997. pp. 1 --

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
2647.jpg

Présentation par l'éditeur

Lysander Spooner démontre ici, juridiquement et moralement, que les vices (actes par lesquels un homme peut nuire à sa propre personne ou à ses biens), ne sont pas des crimes (actions attentant à la personne ou aux biens d'autrui), et qu'ils ne peuvent donc être légitimement punis par un quelconque gouvernement.

A l'heure où les consommateurs et vendeurs de « drogues » sont abjectement persécutés ¿ et demain, les fumeurs, les mangeurs de beurre ou les adeptes d'une sexualité libre ¿ ce texte, publié en 1875, établit que les seuls véritables criminels sont les tyrans qui veulent empêcher un être humain de rechercher le bonheur et la connaissance par tout moyen qui lui semble bon.

============================================================

SOURCE

Au milieu de cette variété d'opinions sans fin, quel homme, ou quel ensemble d'hommes, a le droit de dire, concernant n'importe quelle action spécifique, ou n'importe quelle série d'actions : "Nous avons tenté cette expérience, et répondu à la question la concernant ? Nous en avons fixé les limites, pas seulement pour nous-mêmes, mais pour tous les autres ? Et, en ce qui concerne tous ceux qui sont plus faibles que nous, nous les forcerons à agir dans le respect de nos conclusions ? Nous ne tolérerons aucune autre expérimentation ou recherche, et, par conséquent, aucune nouvelle acquisition de savoir par qui que ce soit ?"

Qui sont les hommes ayant le droit de dire cela ? Sans aucun doute il n'en existe pas. Les hommes qui le disent pourtant sont soit des imposteurs sans vergogne et des tyrans, qui voudraient arrêter le progrès de la connaissance, et usurper le contrôle absolu des esprit et des corps de leurs congénères - et on doit par conséquent leur résister instantanément, et de toutes ses forces - ; soit des hommes trop ignorants eux-mêmes de leurs propres faiblesses, et de ce qui les lie vraiment aux autres hommes, pour qu'on puisse leur accorder autre chose que de la pitié ou du mépris.

Nous savons, toutefois, qu'il existe de tels hommes de par le monde. Certains d'entre eux se contentent d'exercer leur pouvoir sur une petite sphère, à savoir leurs enfants, leurs voisins, leurs concitoyens, et leurs compatriotes. D'autres essayent de l'exercer sur une plus grande échelle. Par exemple, un vieil homme à Rome, assisté de quelques subordonnés, tente de régler toutes les questions de vertu et de vice ; c'est-à-dire, de vérité ou de mensonge, surtout en matière de religion. Il dit connaître et enseigner les idées et pratiques religieuses qui conduisent un homme à son bonheur, ou sont fatales à ce dernier, pas seulement dans ce monde, mais également dans le prochain. Il se prétend miraculeusement inspiré pour accomplir cette tâche ; et ainsi il reconnaît virtuellement, comme le ferait tout homme raisonnable, qu'il lui faut au moins une inspiration miraculeuse pour être habilité à cela. Cette inspiration miraculeuse, cependant, s'est révélée inefficace pour régler plus qu'un très petit nombre de questions. La chose la plus importante que peuvent ainsi atteindre les simples mortels est une croyance aveugle dans son infaillibilité (celle du Pape) ! et, par ailleurs, les plus infâmes des vices dont ils peuvent être coupables sont de croire et de proclamer qu'il n'est qu'un homme comme les autres.

Il a fallu quelques quinze cents ou dix-huit cents ans pour arriver à des conclusions définitives concernant ces deux points essentiels. Cependant, il semblerait que le premier d'entre eux soit un préliminaire nécessaire à la résolution de toutes les autres questions ; car, jusqu'à ce que sa propre infaillibilité soit déterminée, le pape ne peut rien décider d'autre en connaissance de cause. Il a, toutefois, néanmoins essayé ou fait semblant de régler quelques autres questions. Et il pourrait, peut-être, essayer ou faire semblant d'en régler encore d'autres dans l'avenir, pour peu qu'il continue à trouver des oreilles attentives. Mais son piètre succès, jusqu'à présent, ne fait certainement rien pour permettre de croire qu'il sera capable de régler toutes les questions de vertu et de vice, même dans le domaine spécifique de la religion, et qu'il pourra le faire à temps pour répondre aux besoins de l'humanité. Lui ou ses successeurs seront indubitablement amenés, sous peu, à reconnaître que, pour une telle mission, l'inspiration miraculeuse ne suffit pas ; et que, nécessairement, on doit laisser à chaque être humain la liberté de régler toutes les questions de cet ordre pour lui-même. Et il n'est pas insensé de s'attendre à ce que tous les autres papes, dans d'autres sphères moins importantes, aient tôt ou tard de bonnes raisons d'arriver à la même conclusion. Personne, à n'en pas douter, à moins de se réclamer d'une inspiration surnaturelle, ne devrait entreprendre une tâche exigeant rien de moins qu'une telle inspiration. Et, évidemment, personne ne devrait abandonner son propre jugement aux enseignements des autres. A moins de s'être d'abord convaincu que ces personnes ont quelque chose de plus que la connaissance humaine ordinaire concernant ce sujet.

Si ces individus, qui se plaisent à se croire investis à la fois du pouvoir et du droit de définir et de punir les vices des autres hommes, faisaient un petit effort pour penser introspectivement, ils se rendraient probablement compte qu'il y a beaucoup à régler chez eux ; et, quand cela aura été achevé, ils seront peu disposés à en faire davantage pour corriger les vices des autres - au mieux ils communiqueront juste aux autres les résultats de leurs expériences et observations. Dans ce domaine leurs travaux peuvent peut-être s'avérer utiles ; mais, dans le domaine de l'infaillibilité et de la coercition, ils rencontreront probablement, pour des raisons bien connues, encore moins de succès dans le futur que de tels hommes ont connu dans le passé.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
2647.jpg

SOURCE

Un gouvernement qui punirait tous les vices de manière impartiale est de toute évidence tellement impossible qu'il ne s'est jamais trouvé personne, ou ne se trouvera jamais personne, assez bête pour le proposer. Le maximum qu'on puisse proposer est que le gouvernement punisse un vice par hasard, ou tout au plus quelques-uns, ou ceux qu'il estime les plus dégoûtants. Mais cette discrimination est totalement absurde, illogique et tyrannique. Quel droit peut avoir n'importe quel groupe d'hommes à dire : " Les vices des autres hommes, nous les punirons ; mais nos propres vices personne ne les punira ? Nous limiterons les autres hommes dans leur quête de leur propre bonheur, selon l'idée qu'ils s'en font ; mais nous, personne ne nous limitera dans la quête de notre propre bonheur, selon l'idée que nous nous en faisons ? Nous limiterons les autres hommes dans leur acquisition de toute connaissance expérimentale conduisant, ou nécessaire, à leur propre bonheur ; mais nous, personne ne nous limitera dans notre acquisition d'une connaissance expérimentale conduisant, ou nécessaire, à notre propre bonheur ?"

Seuls les naïfs et les imbéciles peuvent avoir l'idée de faire de telles suppositions. Et cependant, de toutes évidences, seules de telles suppositions peuvent permettre à quiconque de réclamer le droit de punir les vices d'autrui et, dans le même temps, proclamer l'impunité pour les siens.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Non, dans mon précédent post je démontrais la nécessité de restreindre la consommation à certains lieux uniquement. Et cela peut mieux être appliqué que le tabac. Actuellement, il est extrêmement rare de croiser un fumeur de joints en un lieu public. Pourquoi? Parce que la répression est plus forte que celle liée à la consommation de tabac qui est une simple amende. Légalisation donc, avec par exemple 1 mois de prison + 2000 euros d'amende si le fumeur allume son joint autre part que chez lui ou dans un coffe shop. Après quelques boucs émissaires et une campagne d'information, j'imagine que personne ne fumerait en faisant la queue au ciné par exemple.

Je ne pense pas qu'une tele loi serait longtemps tenable, car elle autrise d'un côté, et interdit de l'autres. Les opposants de cette loi pourront parler "d'incohérence" de "liberté" et je ne doute pas une seconde que les peines seraient diminuées. Tu ne peut apporter aucune garantie quant à la pérénité de telles lois.

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Membre+, , Posté(e)
TitoVaudoo Membre+ 5 355 messages
,
Posté(e)
Je ne pense pas qu'une tele loi serait longtemps tenable, car elle autrise d'un côté, et interdit de l'autres. Les opposants de cette loi pourront parler "d'incohérence" de "liberté" et je ne doute pas une seconde que les peines seraient diminuées. Tu ne peut apporter aucune garantie quant à la pérénité de telles lois.

Une multitude de lois interdisent d'un côté en permettant de l'autre sans que cela ne soulève aucune contestation. Il est permis d'avoir des relations sexuelles, mais pas dans les lieux publics. Il est permis de rouler à 110 km/h, mais pas en centre-ville. Il est permis d'utiliser une arme à feu dans les clubs de tir, mais pas en grande surface. Il est permis de boire un cocktail tequila/gin/vodka, mais pas en bloc opératoire. Tout ceci ne constitue aucunement des contradictions, et ne soulève pas de protestations.

Sur l'ensemble du territoire français, il n'y a pas un m² où fumer un joint en toute légalité. Les fumeurs seraient assez heureux de pouvoir obtenir leurs espaces de liberté privés, je ne les vois pas militer pour la légalisation du cannabis partout. D'autant plus que cela, comme je le disais, permettra l'obtention de produits contrôlés, la disparition des dealers et des trafiquants et par conséquent la limitation de la consommation du public mineur ou non averti.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

L'obtention de produits contrôlés...

Quand on voit la qualité du tabac et notamment tous les additifs qu'ils mettent (on se demande bien pourquoi d'ailleurs...), je ne crois pas un seul instant qu'une légalisation offrirait un cannabis de qualité.

Par contre l'auto-production offre tout : la qualité, le prix, l'absence de trafic etc ...

En tant que fumeur, je ne suis pas pour une légalisation. Il y en a marre de donner le pouvoir à tous ceux qui nous volent déjà notre argent, notre temps, notre liberté etc...

Les responsabilités sont nôtres.

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Membre, 44ans Posté(e)
ratounette Membre 111 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Sauf que les fueurs de joint font ça en privé, ce qui limite drastiquement le tabagisme passif. Ils ne le font pas sur la voie publique car le cannabis est interdit. Qu'en sera-t-il lorsque le cannabis sera légalisé ?

euh, il me semble bien qu'une loi est passée et qu'on a plu le droit de fumer dans les lieux publics :snif:

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