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Invité j-luc

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Russie / vente d'armes

MOSCOU, 26 novembre

Source: - RIA Novosti.

Le volume des exportations d'armements russes pourrait dépasser 5,5 milliards de dollars au terme de l'année 2007, a annoncé Sergueï Tchemezov, directeur de Rosoboronexport (agence publique russe d'exportation d'armements).

"Nous avons obtenu un résultat record l'année dernière avec 5,3 milliards de dollars. Nous prévoyons cette année de réaliser un volume de livraisons de 5,5 milliards de dollars. Je ne doute pas que nous atteindrons cet objectif, voire que nous le dépasserons. Les experts occidentaux prévoient que la Russie livrera pour 7 milliards de dollars d'armements en 2007", a fait savoir M. Tchemezov dans une interview accordée au quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Selon lui, la direction actuelle de Rosoboronexport est parvenue en quatre ans à doubler le volume des livraisons d'armements russes, passant de moins de 3 milliards de dollars en 2000 à cinq en 2004.

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Défense/France/ tchatons sous la mer

Une première à la DGA : communication acoustique en mode numérique entre 2 sous-marins

Des essais sur la communication en canal acoustique en mode numérique se sont déroulés sous la responsabilité du GESMA (lutte sous-marine), centre DGA de Brest, du 5 au 9 novembre 2007 en mer Méditerranée. Pour la première fois, deux commandants de sous-marins français ont pu dialogué par « chat ». Le but de l'expérimentation « Tuum numérique » était de valider la communication acoustique en mode numérique entre deux sous-marins.

Cette expérimentation préfigure le bouleversement complet du mode de communication entre sous-marins qui se limite pour l'instant à l'emploi de téléphones acoustiques de type analogique lesquels ne peuvent transmettre que des messages vocaux de qualité médiocre.

L'expérimentation « TUUM numérique » constitue une étape déterminante du PEA « démonstrateur de liaison acoustique sous-marine tactique » piloté par le GESMA. Thales Safare (avec sous-traitance Sercel) est l'industriel en charge de mener cette évolution technique pour le compte du GESMA.

Source: http://www.defense.gouv.fr/dga/votre_espac...ommuniques/2007

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Invité ympuls !
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Putain, un truc de fou furieux

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Invité j-luc
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Aucun autre pays n'a cette technologie? ;)

Honnétement je n'en sais rien. J'essayerai de garder les yeux ouvert bien que je n'ai pas vraiment un profil de calmar*.

Mais je crois qu'on a été bons sur ce coup!

* une autre façon de nommer les sous-mariniers.

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Invité j-luc
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Belizarius

Ne t'inquiétes pas pour le bruit. Bien que chez les "calmars" se soit plustôt le monde du silence.

Si cette information avait dû rester "couverte" elle n'occuperait pas la place qu'elle tient sur le site de la DGA. Un des sites qui est consulté au moins une fois par jour par les conseillers militaires des différentes ambassades.

Parfois il est bon de faire savoir à un adversaire potentiel que l'on posséde une technologie qui tend à donner de la supériorité dans un domaine.

Parfois communiquer de la sorte peut aider dans la conclusion de futurs contrats commerciaux.

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VIP, Mangeur de fromage, 43ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
43ans‚ Mangeur de fromage,
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Oui je me doute, et après tout j'ai une formation de documentaliste :o;)

L'information la plus intéressante est toujours la plus difficile à trouver... et les enjeux stratégiques de telles avancées demeurent importants.

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Invité j-luc
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Invité j-luc
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Oui je me doute, et après tout j'ai une formation de documentaliste :o;)

L'information la plus intéressante est toujours la plus difficile à trouver... et les enjeux stratégiques de telles avancées demeurent importants.

Oui les fameux 5% qui donnent la clef.

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Invité j-luc
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OTAN/Défense contre les missiles

L'OTAN mène des projets visant à la protection du territoire, des forces et des populations des pays de l'Alliance contre les menaces liées aux missiles.

Ces projets constituent une réaction à la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, y compris les missiles de toutes portées.

L'Alliance prévoit qu'elle disposera, d'ici à 2010, d'une capacité de protection des troupes déployées contre les missiles balistiques à courte et moyenne portées en les interceptant pendant la phase de propulsion, la phase balistique et la phase terminale.

Concrètement, qu'est-ce que cela représente?

L'Alliance mène trois activités en rapport avec la défense contre les missiles :

¿ développement d'une capacité de défense contre les missiles de théâtre (TMD) pour la protection des troupes, partout où elles sont déployées, contre les missiles balistiques à courte et moyenne portées. Ce projet pourrait devenir le plus grand projet en coopération jamais entrepris par l'Alliance;

¿ examen des options relatives à la protection du territoire, des forces et des populations des pays de l'Alliance contre toute la gamme des menaces liées aux missiles. C'est au Sommet de Prague, en 2002, que les chefs d'Etat et de gouvernement ont pris l'initiative de ce programme de grande envergure de défense contre les missiles;

¿ activités menées dans le cadre du Conseil OTAN-Russie pour soutenir à l'avenir d'éventuelles opérations conjointes OTAN-Russie de défense contre les missiles de théâtre à l'occasion de missions de réponse aux crises.

Défense contre les missiles de théâtre (TMD)

Le programme OTAN de capacité de défense active multicouche contre les missiles balistiques de théâtre, visant à protéger les forces de l'OTAN, doit atteindre une capacité opérationnelle initiale d'ici 2010.

Une fois mis en ¿uvre, le système sera déployable et servira à protéger les troupes de l'OTAN dans une zone spécifique contre les missiles balistiques à courte et moyenne portées. Il pourra aussi être utilisé contre les aéronefs, les véhicules aériens sans pilote (UAV) et d'autres menaces aériennes.

Il consistera en un système de systèmes multicouche de défenses à basse et haute altitudes (on parle aussi de défenses dans les couches inférieures et les couches supérieures), avec des moyens de commandement, contrôle, communication et renseignement pour la gestion tactique (BMC3I), des capteurs de détection lointaine, des radars et divers intercepteurs.

Les pays membres de l'OTAN mettront à disposition les capteurs et les systèmes d'arme, tandis que l'OTAN mettra au point le segment BMC3I et facilitera l'intégration de tous ces éléments.

Les technologies qui soutiennent le système

Le système sera capable d'intercepter les missiles balistiques pendant la phase de propulsion, la phase balistique et la phase terminale.

Différents systèmes sont en cours de développement, au plan national ou multinational, pour assurer cette capacité. Pendant la phase de propulsion, les missiles balistiques pourraient être interceptés par des UAV armés ou des lasers aéroportés. L'interception des missiles balistiques en phase balistique serait réalisée par des missiles de la couche supérieure, comme les missiles du futur Système de défense de zone du théâtre opérant à haute altitude (THAAD) qui sera déployé par les forces terrestres des états-Unis.

Plusieurs programmes multinationaux transatlantiques portent sur l'interception en phase terminale, et notamment le système franco-italien Surface Air Moyenne Portée / Terre (SAMP/T), le système américano-germano-italien de défense aérienne élargie à moyenne portée (MEADS), et le système PAC-3 (Patriot Advance Capability III - potentiel évolué PATRIOT III) des états-Unis.

Les moyens navals seraient une composante importante dans la TMD de l'OTAN. La défense navale contre les missiles balistiques de théâtre pourrait être assurée par des systèmes installés sur des navires de guerre, à l'instar du système AEGIS des états-Unis ou, à l'avenir, du système européen de missile antiaérien principal (PAAMS).

Une robuste architecture d'interconnexion de tous ces systèmes sera nécessaire pour la TMD de l'OTAN. Elle sera assurée par le Système de commandement et de contrôle aériens (ACCS), le Système d'information automatisé (AIS) des deux commandements stratégiques (Bi-SC AIS) et un segment de communication, dont l'OTAN a entrepris la mise au point et l'acquisition pour assurer une capacité BMC3I pour toute la gamme des missions de la défense aérienne élargie dans laquelle s'inscrira la TMD de l'OTAN.

Défense de grande envergure contre les missiles

Comme l'ont demandé les chefs d'Etat et de gouvernement, une étude de faisabilité sur la défense contre les missiles a été lancée, après le Sommet de Prague, afin d'examiner des options relatives à la protection du territoire, des forces et des populations de l'Alliance contre toute la gamme des menaces liées aux missiles. L'OTAN a signé, au début de 2004, un contrat pour la conduite de cette étude de faisabilité avec un consortium industriel transatlantique dirigé par Lockheed-Martin Missiles and Fire Control et Science Applications International Cooperation (SAIC).

Les travaux se déroulent selon le calendrier prévu et des résultats ont déjà été obtenus. L'étude abordera des questions essentielles comme l'architecture de commandement et de contrôle et la combinaison optimale de systèmes et de capacités existants et prévus. Le rapport final devrait être remis à la fin 2005.

Coopération en matière de TMD avec la Russie

Le Conseil OTAN-Russie a créé en 2001 un Groupe de travail ad hoc sur la TMD, qu'il a chargé de mener une étude sur l'interopérabilité de la TMD en vue de développer des concepts d'interopérabilité et de procéder à une série d'exercices visant à tester et valider des tactiques et des procédures conjointes.

Cette initiative OTAN-Russie dans le domaine de la défense contre les missiles de théâtre a pour but de créer les conditions permettant à l'OTAN et à la Russie de conduire des opérations conjointes de TMD.

Source: http://www.nato.int/home-fr.htm

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Le dernier chapitre relatif à la collaboration avec la Russie est intéressant. On y parle de coopération. N'est-ce pas un des motifs profonds de l'hostilité de la Russie au bouclier US ? Une crainte de ne pas être associée au projet plus qu'au projet lui-même ?

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Invité j-luc
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Géopolitique/ France - Japon.

Le ministre japonais de la Défense a exprimé mardi son inquiétude après les déclarations du président français Nicolas Sarkozy en faveur de la levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes à destination de la Chine.

Nicolas Sarkozy "Le Japon se doit de répéter que lorsqu'on exporte (des armes) vers la Chine, on doit prendre en considération l'équilibre militaire" dans la région, a déclaré Shigeru Ishiba lors d'une conférence de presse.

"Nous ne devons pas ménager nos efforts pour faire connaître notre position ou nos inquiétudes", a ajouté le ministre en réponse à une question sur les propos de M. Sarkozy, actuellement en visite officielle en Chine.

Lors de ses entretiens avec les responsables chinois, le président français a appelé à une levée de l'embargo sur les ventes d'armes à la Chine, en soulignant qu'il s'inscrivait sur ce point "dans la continuité" de son prédécesseur Jacques Chirac.

La France, qui doit prendre la présidence de l'Union européenne au deuxième semestre 2008, réclame depuis plusieurs années la fin de cette interdiction, imposée par l'UE au lendemain de l'écrasement du mouvement étudiant sur la place Tiananmen en juin 1989.

Toutefois, les membres de l'UE n'ont pas encore trouvé de position commune sur ce dossier, certains comme l'Allemagne étant opposés à la levée de l'embargo, alors que la France et l'Italie se sont prononcées pour.

Malgré l'interdiction, des fabricants d'armes européens parviennent à exporter en toute légalité des armes à la Chine.

Selon le rapport annuel de l'Institut de Recherche pour des politiques publiques (IPPR) au Royaume-Uni, des licences d'exportations d'armes vers la Chine ont ainsi été accordées à des entreprises britanniques pour une valeur de 68,5 millions de livres (101,4 millions d'euros) en 2005 et 2006.

Mais ces ventes ponctuelles ne répondent pas aux besoins énormes de la Chine en navires de guerre, avions de chasse et missiles de longue portée.

Face au refus des Européens et des Américains, les militaires chinois se sont tournés vers d'autres fournisseurs tels que la Russie et Israël. Mais l'Etat hébreu, qui était notamment prêt à livrer à Pékin des avions radars de type AWACS, a dû faire machine arrière sous la pression des Etats-Unis.

Source: http://www.aujourdhuilejapon.com/article.asp?IdArticle=2367

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Si la diplomatie française voulait pousser le Japon à réarmer, elle ne s'y prendrait pas autrement.

Faut-il étre béte pour aller en Chine le pantalon sur les chevilles. Lorsque les chinois nous achéterons une partie substancielle de nos productions, ils nous mettront le couteau sous la gorge.

A moins qu'ils aient tout simplement signés des accords de transferts de technologie ce qui leur permettra de nous revendre des produits que nous aurions dû fabriquer chez nous.

Ce qu'il faut aujourd'hui c'est diversifier nos marchés le plus possible et non pas essayer detout vendre à un seul acheteur.

Mais il est vrai que dans la zone pacifique et dans l'hémisphére sud, la diplomatie française fait vraiment tout son possible, pour que l'on oublie pas que les huitres sont une de nos spécialités.

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Invité j-luc
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Espace/défense: leadership et nouvelle frontière?

Un «Corps Spatial» au sein de l'USAF

Un cadre du Pentagone milite pour la création d'un «Corps Spatial» au sein de l'USAF

Le Major Général James Armor , directeur du National Security Space Office du Pentagone, a lancé une réflexion quant à la création d?un Corps de l'U.S. Air Force spécifiquement dédié aux activités spatiales. A l?image de l?aéronautique il y a un demi-siècle qui a vu la naissance de l'U.S. Air Force, le spatial mérite selon lui sa propre entité militaire étant donné les problématiques nouvelles et inhérentes à ce secteur. La supériorité spatiale est un enjeu primordial pour Armor qui dénonce le manque de moyens budgétaires et de personnel dans le domaine. En effet, la majorité des 40 000 employés de la base de Commandement Spatial de Colorado Springs travaille en effet sur des missiles balistiques intercontinentaux et non sur des problématiques purement spatiales. Les dirigeants de l'U.S. Air Force sont malgré tout hostiles à la création d?une telle entité alors que certains membres du Congrès sont d'ores et déjà prêts à défendre cette idée si sa légitimité est avérée. L'ensemble des acteurs militaires et politiques sont en revanche unanimes lorsqu'il s'agit d'affirmer l'importance stratégique croissante du secteur spatial.

[space News 12/11/2007]

2007-11-25

Source: http://www.aeromorning.com

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Déjà une doctrine US.

DISTRIBUTION

Autorisé pour une diffusion générale ; distribution illimitée.

Document crée le 5 décembre 05

Air & Space Power Journal - en français Hiver 2005

Commander le futur

La Transformation du commandement spatial de l'Armée de l'Air

par le général Lance W. Lord ¿ USAF

Résumé de l'éditeur : Science fiction ou réalité ? En très peu de temps ce qui apparaissait être des fruits d'une imagination galopante ou des gagdets de science fiction sont aujourd'hui une réalité, des faits incontestables. La vision du Commandement Spatial de l'Armée de l'Air des états-Unis, sa stratégie et son plan de transformation appelée « Commander le futur » nous sont expliqué par le général Lance W. Lord. Il nous fait aussi un portrait de ce nouveau guerrier de l'espace.

« La victoire sourit à ceux qui anticipent les changements de la nature de la guerre, et non pas à ceux qui attendent pour s'adapter que les changements aient eu lieu. »

Giulio Douhet

Personne ne niera que la guerre ait changé de caractère au cours du siècle dernier. Nous sommes passés au vingtième siècle de la longue guerre d'usure des deux guerres mondiales à la guerre de guérilla du Vietnam. La situation de la sécurité globale a évolué de l'impasse entre les superpuissances pendant la Guerre froide jusqu'aux conflits régionaux dans les Balkans, le sud-ouest asiatique, les opérations humanitaires et la guerre globale contre le terrorisme. La dernière évolution de la doctrine de base de l'Armée de l'Air nous rappelle la nécessité « de garder à l'esprit les leçons du passé », d'être vigilant et réceptif aux technologies du futur et au paradigme, parce qu'ils peuvent d'une façon ou d'une autre « modifier l'art de la guerre aérienne et spatiale. »1 Le commandement de l'Armée de l'Air est prêt aujourd'hui à prendre à c¿ur ces enseignements. Cet article trace la voie à suivre en examinant d'abord quelques leçons clefs tirées des conflits récents, puis les fondations posées précédemment au cours d'opérations militaires aériennes, et finalement la vision du futur projetée par le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air.

L'espace aujourd'hui

Aujourd'hui les évènements mondiaux se déroulent sous nos yeux comme si nous étions sur place. Nous sommes avertis à l'avance des conditions météorologiques difficiles au moment où elles se développent. Nous communiquons tout aussi facilement avec des personnes situées à 10 ou à 10000 kms, et un petit récepteur nous indique notre position exacte et à quelle vitesse nous nous déplaçons dans l'espace, sur terre ou en mer. Les nouvelles technologies permettent le déplacement à travers le monde à la vitesse de la lumière et l'accès à de grandes quantités de données. Il y a seulement un siècle les gens auraient considéré de telles prouesses comme de la science fiction; les capacités spatiales modernes les rendent, ainsi que beaucoup d'autres, des faits incontestables. La force spatiale a transformé notre société et notre armée. Aujourd'hui, à l'aube du 21e siècle, nous ne pouvons pas vivre ou nous battre et gagner sans elle.

Bien que beaucoup de personnes fassent référence à l'opération « Desert Storm » (Tempête du Désert) comme étant la première guerre spatiale, elle ne fut pas la première à utiliser les capacités de l'espace au cours d'un conflit. Les satellites météorologiques et de communication ont fourni pendant la guerre du Vietnam des données en temps presque réel qui étaient essentielles pour les opérations de combat.2 En revanche la guerre du Golfe en 1991 fut « le premier conflit dans l'histoire à faire un grand usage des systèmes de soutien spatial. »3 Depuis, nous avons beaucoup travaillé pour intégrer dans nos forces aériennes, terrestres et navales les avantages fournis par les capacités de haute technologie fonctionnant à la vitesse de la lumière. Ces efforts ont considérablement amélioré la façon américaine de faire la guerre, et ils ont été payant au cours de l'opération « Iraqi Freedom » (Libération de l'Irak). Les forces américaines ont mené une coalition qui a établi des références en matière de vitesse, précision, mortalité, objectif et flexibilité. Comme l'a déclaré le Président George W. Bush le 1er mai 2003 à bord du vaisseau USS Abraham Lincoln : « l'opération Libération de l'Irak à été accomplie en alliant précision, vitesse et audace auxquelles l'ennemi ne s'attendait pas, et que le monde n'avait jamais vues auparavant. A partir de bases éloignées ou de vaisseaux en mer nous avons envoyé des aéronefs et missiles qui pouvaient détruire des divisions ennemies ou frapper uniquement un blockhaus. »4 En quelques minutes, et non pas en heures, jours ou semaines comme par le passé, les commandements ont identifié et attaqué les cibles, et reçu les estimations de dommages en temps voulu. Alors général de corps d'armée T. Michael Moseley (surnommé « Buzz », actuellement Chef d'état major de l'Armée de l'Air [note de l'éditeur]) commandant des forces aériennes combinées a souligné le rôle joué par les capacités spatiales quand il a déclaré : « Les satellites ont été incroyablement efficaces¿. Aidant aux opérations conventionnelles terrestres, navales, aériennes et spéciales. Ils ont fait la différence. »5

Les combattants de l'espace ont été déployés dans les centres des opérations aériennes et spatiales de la coalition « AOC ¿ Air Operation Center » (Centre des Opérations Aériennes); certains ont servi en tant que conseillers experts auprès du commandant des composantes des forces armées combinées terrestres, et d'autres ont été affectés auprès des unités « wing-level » (unités aériennes) où ils ont intégré, facilité et généré des opérations de combat dans la troisième dimension. Toutefois, tous nos combattants de l'espace n'ont pas besoin d'être déployés sur le site même de la guerre. Des forces spatiales opérant à partir des garnisons basées sur le territoire national ont soutenu les experts sur les lieux et dans de nombreux cas ont fourni un soutien direct et des informations aux forces interarmées et forces de la coalition sur le terrain. Pendant le conflit, nos « AOC » spatiaux ont su orchestrer et intégrer un support à distance au théâtre des opérations dans les « moments critiques».6

En travaillant avec des combattants hautement entraînés, hautement qualifiés, hautement connectés, et hautement intégrés, nous pouvons générer une synergie de combat sans précédent sur le champ de bataille. Cette synergie, chose sur laquelle nous avons appris à compter, est soutenue de façon extraordinaire par les yeux, les oreilles et les dispositifs « hors sol » de l'espace.

L'espace à un « visage » - les capacités de l'espace et leurs effets touchent tous les aspects de nos opérations de combat, mais c'est uniquement quand nous commençons à donner des exemples particuliers que l'impact de ces effets est compris dans nos foyers. Le général de corps d'armée Dan Leaf décrit cet impact : « les systèmes spatiaux ont été intégrés dans tout ce que nos forces terrestres ont fait : mouvements, tirs et communications. »7 Il aime raconter une histoire concernant l'opération Libération de l'Irak qui illustre la synergie de nos forces armées aujourd'hui.

Fin mars 2003, les éléments de tête de la 3e division d'infanterie ont combattu les forces ennemies au sud de la ville iraquienne de Najaf. Des membres de la troupe « Charlie » du 3e escadron, 7e cavalerie, ont rencontré les forces armées iraquiennes la nuit dans une tempête de sable et ont été encerclés. Les ennemis les engageaient sporadiquement à l'est et au sud mais aussi de façon importante sur le flanc ouest pendant qu'un autre groupe d'ennemis se déplaçait de Hallah vers Najaf. Cet engagement militaire était si rapproché que les grenades irakiennes fusée-propulsées ricochaient sur les chars blindés américains tuant des soldats irakiens. Les mauvaises conditions climatiques forcèrent les Iraquiens à regrouper leurs chars T-72 et les autres véhicules blindés de façon très serrée. Au cours de cette intense bataille, les soldats de l'armée américaine sont déscendus de leurs chars et pris les fusils AK‑47 des ennemis morts et blessés pour répondre aux tirs adverses.

Pendant cet engagement, un contrôleur tactique des forces aériennes américaines attaqua 20 T-72s et 10 à 15 autres véhicules blindés à partir d'un bombardier B1 de l'armée de l'air larguant des munitions de type JDAM de 900 kgs guidées par 4 GPS. Le bombardier reçut sa mission via les communications par satellite et, grâce à la navigation par GPS satellitaire lâcha les projectiles très précisément sur l'ennemi, détruisant les forces irakiennes. Quand la poussière s'est dispersée, la troupe « Charlie » n'avait pas subi de perte. Les forces de la coalition ont transformé un désastre potentiel en une cinglante défaite pour l'ennemi tout en démontrant l'avantage asymétrique que peuvent apporter les capacités aériennes et spatiales au cours d'une bataille.

Un autre exemple « a contrario » qui a donné un « visage » à l'espace nous vient de la 2e guerre mondiale et des bombardements de jour sur Schweinfurt en Allemagne en 1943. Les cibles étaient cinq usines de production de roulements à billes essentiels pour la construction des avions de combat allemands. Lors de la première mission, le 17 août, 200 B-17 « Flying Fortress » ont lâché 336 tonnes de projectiles. Trente six avions ont été perdus au cours de cette seule mission. Le 14 octobre, les états-Unis ont perdu 60 autres avions, et 138 autres sur 291 ont été endommagés lors du raid, soit un total pour les deux missions de 68% de dommage ou destruction ! Les forces de l'Armée de l'Air américaine ne purent pas poursuivre leurs missions de pénétration avancée sans l'escorte des avions de chasse; les pertes furent importantes. En conséquence, les alliés ont suspendu les attaques pendant quatre mois, et la production des Allemands a retrouvé son niveau d'avant les raids.

Aujourd'hui, une mission faisant intervenir un seul B-2 ou B-52 armé de munitions de type JDAM de 4.5 T guidées par 5 GPS aurait de bien meilleurs effets que les projectiles qui ont été lâchés sur Schweinfurt au cours de plusieurs missions et totalisant 10850 T, détruisant certes les cibles mais causant des dommages collatéraux importants et tuant de nombreux civils. Une fois encore cet exemple illustre les effets asymétriques de l'intégration des forces aériennes et spatiales. Les leçons tirées de chaque opération de contingence depuis l'opération « Desert Storm » mettent en évidence l'importance et l'urgence d'intégrer complètement l'espace dans les combats. Aujourd'hui, notre équipe intégrée de professionnels dédiés à l'espace, les capacités de l'espace et les missiles qu'ils fournissent sont essentiels dans tout combat, et peut être plus encore pour désamorcer un conflit avant qu'il ne débute. « L'espace » militaire n'est maintenant plus caché derrière des portes secrètes.

Bien que nous fassions légitimement l'éloge de nos récents succès au combat, le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air doit progresser pour faire face à d'encore plus grands défis dans le futur. Les capacités de l'espace offrent à l'armée de notre nation un avantage asymétrique en perpétuelle progression. Nous ne devons pas laisser cet avantage, à priori important, se transformer en vulnérabilité handicapante. Les futurs adversaires comprennent l'importance de l'espace et l'avantage qu'il offre à nos forces armées. Nous devons supposer que ces mêmes adversaires potentiels sont entrain de développer des méthodes pour défier nos capacités. On a dit que « l'on ne sait jamais vraiment ce que l'on a jusqu'à ce qu'on le perde. » Imaginez que l'on tire sur le « fil » de trame de l'espace fermement tissé dans la chaîne de nos forces interarmées : nos capacités commenceraient à se détériorer rapidement. Nous avons profité d'une période de domination incontestée dans l'espace militaire qui a rendu possible notre succès depuis l'opération « Desert Storm ». Notre tâche serait beaucoup plus simple si nous pouvions penser que cette tendance va perdurer, mais cela appartiendrait au domaine du rêve.

L'espace d'Hier

Ces craintes et les enseignements des expériences récentes influenceront de façon significative le futur, mais le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air doit aussi se référer au passé pour développer les forces spatiales du futur.

Les fondations pour le futur

Un petit groupe de visionnaires a joué un rôle clef en établissant les fondations de la puissance spatiale militaire de notre nation. Ces pionniers de l'espace ont dirigé les innovations techniques qui ont mené les états-Unis à travers la Guerre froide, et nous l'ont fait gagner. En 1954 le Commandement de la Recherche et du Développement de l'Armée de l'Air a créé la « Western Development Division » (Division du Développement Occidental) et nommé son premier commandant : Bernard A. Schriever, alors général de brigade.8 Le général Schriever et son équipe ont développé les systèmes qui ont constitué la base de toutes nos capacités spatiales et de missiles actuelles. Ils ont généré magistralement le leadership de l'Armée de l'Air dans la puissance spatiale militaire.

La « Western Development Division » a développé le programme ICBM, « missile balistique intercontinental », le programme « Corona/Discoverer satellite-imagery » et les programmes de lancement de notre nation. La division a intégré les satellites de communication, de météorologie, de navigation et MIDAS « Missile Detection and Surveillance » (Missiles de détection et de surveillance), le premier programme de détection de missiles. Ces capacités techniques et leur supériorité technologique ont été les fondations de progrès stupéfiants, progrès absolument essentiels pour suivre le rythme des Soviétiques, et finalement les dépasser dans la course à la suprématie. Les systèmes eux-mêmes n'étaient pas les moteurs de ce progrès, de ces capacités techniques et de cette supériorité, mais bien les personnes qui avaient pris en main et conçu ses systèmes sur les planches à dessin pour en faire une réalité.

Les Pionniers de l'Espace et des Missiles

Chaque année le Commandement spatial de l'Armée de l'Air honore des individus qui ont joué un rôle important dans l'histoire des programmes spatiaux et de missiles de l'Armée de l'Air. Les réalisations de ces pionniers ne sont rien de moins qu'incroyables. Leurs efforts ont produit les capacités qui sont encore les meilleures au monde. Avec une richesse technique et une détermination sans faille, ils ont accompli ce que personne n'avait jamais accompli auparavant. Les états-Unis ont fait totalement confiance à ces pionniers à un moment où l'échec n'était tout simplement pas envisageable. Le général de brigade Martin Menter, qui, dès la fin des années 50, fut un leader international dans les domaines du droit aéronautique et spatial, reçut une distinction l'année passée. Ses traités juridiques sur les lois spatiales ont été les premiers du genre dans le monde.9 Une autre personne honorée en 2003 fût le colonel Albert J. Wetzel (surnommé « Red ») qui dirigea le programme Titan ICBM, de sa conception jusqu'à sa disponibilité opérationnelle en 1961.10 Le lieutenant John C. Herther (surnommé « Jack ») conçut à la fin des années 50 un système de stabilisation à trois axes, qui permit au véhicule spatial Agena de Lockheed de devenir la bête de somme du programme de reconnaissance Corona.11 Pour finir, citons le capitaine Robert C. Truax (surnommé « Bob ») de la Marine américaine, qui joua pendant trois ans un rôle instrumental dans les premières phases du programme de système de reconnaissance avancée de l'Armée de l'Air pour le missile balistique de moyenne portée « Thor » et le « WS-117L, » à la « Western Development Division ».12 Ces pionniers ont conçu, lancé les programmes et franchi tous les obstacles. Ils ont posé les fondations et mis le Commandement spatial de l'Armée de l'Air sur la voie d'un succès bien utile à la nation dans les décennies qui ont suivi. Nos succès dans les contingences et les opérations de combat récentes ont aussi été rendues possibles par les efforts concertés pour rendre les actions spatiales opérationnelles.

Rendre les actions spatiales opérationnelles

Au cours des 12 dernières années, rendre le spatial opérationnel a servi de principe central à l'ordre du jour du Commandement Spatial de l'Armée de l'Air, et cette ambition a payé. En se basant sur les expériences des missions aériennes et des opérations de missiles passées, le commandement a discipliné et structuré les opérations spatiales à partir de données techniques fiables combinées à un solide entraînement des équipages, à des évaluations et à des inspections. Ainsi, les succès opérationnels, la disponibilité et les compétences se sont nettement améliorés. Le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air a élaboré une très importante base de données pour les systèmes spatiaux fondés sur les capacités opérationnelles des armes et étendu les responsabilités auparavant attribuées à des officiers et des sous-officiers de haut niveau aux lieutenants et cadets de l'Armée de l'air.

Ces leçons du passé, les fondations techniques posées par les femmes et les hommes de la « Western Development Division », les exemples montrés par nos pionniers de l'espace, et les progrès significatifs pour rendre opérationnelles les actions spatiales au sein du Commandement Spatial de l'Armée de l'Air, indiquent clairement les prochaines étapes de la force spatiale. Notre nation est de plus en plus dépendante de ces capacités; il devient en conséquence crucial de créer et développer un encadrement des combattants de l'espace qui soit tout aussi qualifié pour mener des opérations autres que technique. Les opérations militaires spatiales doivent pouvoir s'appuyer pour chaque mission et chaque Arme, sur des gens profondément compétents capables d'affronter les menaces croissantes et de plus en plus indéterminées, différentes de celles auxquelles notre nation a été confrontée pendant la Guerre froide.

Les enseignements tirés du passé, associés aux menaces incertaines surgissant dans la dynamique et l'environnement sécuritaire changeant du 21e siècle, exigent un changement d'orientation des opérations spatiales militaires; ce challenge du futur est « La défense des états-Unis d'Amérique par le contrôle et l'exploitation de l'espace. »13 Le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air doit donc poursuivre dans la voie couronnée de succès de l'amélioration des unités mises à la disposition de nos forces interarmées aujourd'hui, en se concentrant davantage sur une défense et une force de frappe spatiale au niveau supérieur, c'est à dire devenir un commandement de combat spatial complet.

L'espace de demain

Les capacités de l'espace sont globales par nature et combinées quant aux effets qu'elles produisent. Le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air doit développer et fournir tous les résultats attendus du combat spatial total. Dans ce but les capacités de commandement et de contrôle doivent produire les bons résultats de combat au bon endroit au bon moment. Cet accomplissement nécessite un changement fondamental de notre façon de penser. Dans le passé, nous nous concentrions largement sur l'amélioration de la puissance de nos systèmes spatiaux et sur le rôle de dissuasion de nos forces nucléaires. Les opérations spatiales et de missiles de demain seront axées sur le développement et la projection de la puissance de combat. Pour faire de cette vision une réalité, le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air à mis en place une stratégie que nous appelons « Commander le Futur », notre plan pour cette transformation.

Les Professionnels de l'espace

Une des composantes clefs et cruciale de ce plan est l'aspect humain autrement dit l'ensemble des professionnels de l'espace. On peut trouver des scientifiques, des ingénieurs et des opérateurs de renommés mondiale dans les institutions académiques, les industries, les agences gouvernementales et tous les services de l'armée.14 Il est essentiel de maintenir l'excellence dans les disciplines scientifiques et d'ingénierie pour le futur du programme de sécurité spatiale nationale de notre nation. Comme le fait remarquer la Commission Spatiale, cela n'est pas couru d'avance: « Les militaires professionnels de l'espace devront maîtriser des technologies hautement complexes; développer de nouvelles doctrines et concepts d'opérations de lancement et d'opérations spatiales offensives et défensives, des projections de la puissance - vers, depuis et dans l'espace -, et d'autres utilisations militaires de l'espace; ils devront être capables d'opérer des systèmes parmi les plus complexes jamais construits et déployés. »15

Pour façonner le futur, l'équipe de demain doit construire sur les succès d'aujourd'hui et sur l'immense héritage des pionniers de l'espace et des missiles. J'ai eu l'occasion de parler à des cadets de l'Académie de l'Armée de l'Air au sujet de la carrière et de « l'état » d'officier; j'en fus impressionné. Leur éducation militaire professionnelle et technique est réellement la meilleure qui soit, et le « Programme pour le changement » de leur commandement fait de véritables progrès. Ces hommes et ces femmes remarquables, comme ceux du Corps d'Entraînement des Officiers de Réserve et de l'Ecole d'Entraînement des Officiers, sont les futurs leaders et pionniers de notre Armée de l'Air. Ils opéreront, utiliseront et entretiendront les systèmes que nous concevons et construisons aujourd'hui. Les professionnels de l'espace aujourd'hui en action travaillent avec acharnement pour définir et façonner le futur, mais ces jeunes le vivront !

La culture du combattant

La culture est une autre composante de notre plan « Commander le Futur », directement liée au concept de l'espace professionnel. Les membres de la Commission Spatiale ont cité dans leur rapport l'importance de la culture et recommandé que l'Armée de l'Air : « prenne les mesures pour créer une culture au sein du Service, qui soit dédiée au développement de concepts de nouveaux systèmes spatiaux, à la doctrine et aux capacités opérationnelles. »16 C'est le devoir et la responsabilité fondamentale du Commandement Spatial de l'Armée de l'Air de générer, maintenir et assurer la supériorité spatiale. Nous devons nous assurer que notre nation et nos alliés puissent opérer dans l'espace et empêcher nos adversaires de bénéficier de cet avantage. Le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air est entrain de développer une culture guerrière, un génie combattant, pour faire face à cette responsabilité.

En tant que soldats de l'Armée de l'Air, nous reconnaissons l'importance de parvenir à la supériorité aérienne dans tous les conflits. Nous concevons et construisons des aéronefs et des armes pour répondre à cette exigence et insistons sur le devoir de supériorité à travers notre éducation militaire professionnelle en entraînant nos leaders et combattants dans ce but. Ceci représente l'essence même de notre culture de service et il en va de même pour l'espace. La supériorité spatiale est notre mandat, et elle doit nous être aussi naturelle que la supériorité aérienne. Aujourd'hui le monde est beaucoup plus incertain qu'il ne l'était pendant la Guerre froide. Les menaces sont plus imprévisibles, et les adversaires ont de plus en plus de bon sens technologique. Les capacités spatiales sont devenues un centre de gravité tant militaire qu'économique pour notre nation et nos alliés.17 Nous supposons que ces capacités seront toujours disponibles et les estimons plus cruciales que jamais.

La supériorité spatiale

Tout comme nous atteignons et maintenons la supériorité aérienne tant défensives qu'offensives, nous atteignons aussi la supériorité spatiale dans le même genre d'engagement. Le Document Doctrine 2-2 de l'Armée de l'Air, « Space Operations » (Opérations Spatiales), nous dit que SSA « Space Situational Awareness » (Sensibilisation à la conjoncture de l'espace) constitue le fondement de toutes les actions spatiales d'engagements.18 Autrement dit, une solide « SSA » est absolument essentielle à notre mandat pour assurer la supériorité dans ce domaine. Historiquement, les efforts du commandement étaient concentrés sur la surveillance spatiale; la « SSA » représente maintenant bien plus que cette surveillance.

Selon les données du 1er Escadron de Contrôle Spatial, situé à la base de l'Armée de l'Air à Cheyenne Mountain dans le Colorado, il y a actuellement plus de 1150 satellites dans l'espace, plus de 300 sont des satellites américains dont 60 des satellites militaires. Nous surveillons aussi plus de 13500 objets pour éviter les collisions.19 Malgré cette surveillance de l'espace, nous devons approfondir notre connaissance de ce milieu. Nous devons savoir quelles sont les capacités disponibles de nos adversaires potentiels et nous devons pouvoir appréhender un évènement naturel ou hostile capable de perturber notre utilisation de l'espace ou représentant une menace contre nos intérêts sur terre. Les adversaires connaissent la valeur et les intérêts dérivés de l'espace, intérêts qui mettent en valeur, améliorent et transforment nos opérations militaires. Nous ne devons pas ignorer qu'ils feront en sorte d'empêcher cet avantage asymétrique. Cette hypothèse s'est révélée exacte au cours de l'opération Libération de l'Irak, quand les forces de la coalition ont du faire face à un brouillage de GPS. Ceci ne représente que la partie émergée de l'iceberg, de ce qui nous attend dans le futur. Nous devons avoir les méthodes et moyens pour détecter, caractériser, reporter, et répondre aux attaques dans l'espace. L'espace n'est plus un sanctuaire, et notre vision, notre culture, doivent être transformées en conséquence. La supériorité spatiale doit constituer notre première pensée. Elle doit devenir notre manière de vivre.

Conclusion

Au Commandement Spatial de l'Armée de l'Air, tous les efforts pour « Commander le Futur » sont mis en ¿uvre pour réaliser notre vision du commandement de combat spatial total, primordial dans l'application de la puissance spatiale à la fois pour la sécurité nationale et pour la guerre.20 Le fondement de cette doctrine est l'idée d'une capacité totale, dans tous les aspects d'un conflit. Nous devrons être en mesure de produire rapidement la totalité de la puissance de l'espace pour obtenir globalement, quand et où elles seront nécessaires, les capacités génératrices de combat. Nous devrons aussi être au courant des tentatives des adversaires pour exploiter ce même éventail d'avantages, et être en mesure de riposter.

Quelle est la condition pour faire de cette vision une réalité ? En réalité, c'est très simple ! Nos professionnels de l'espace seront des guerriers, ils doivent avoir cette optique. Les professionnels de l'espace doivent appréhender la totalité de l'éventail des capacités spatiales et des résultats qu'elles peuvent produire, ils doivent aussi comprendre comment ces résultats sont intégrés à ceux qui sont générés dans les airs, sur la terre et en mer. Ils deviendront des experts non seulement en matière d'opérations mais aussi des experts du processus d'acquisition. Le nouveau cadre spatial aura une importante formation spatiale, mais aussi des compétences en profondeur dans les différents systèmes d'armes. Pourquoi tant d'exigences ? Leur -demandons-nous d'être des pionniers ? En un mot, oui. Les capacités spatiales de la prochaine génération, que nous développons aujourd'hui, seront plus complexes, plus dynamiques, plus intégrées et répondront mieux aussi bien aux besoins des théâtres d'opérations qu'aux besoins globaux.21 Les professionnels de l'espace du futur doivent savoir tirer profit de ces capacités.

Il est vrai que cela représente de nombreux changements, mais il doit être bien clair aussi que ce processus est absolument nécessaire. Le Commandement Spatial de l'Armée de l'Air doit se concentrer sur le futur et être prêt pour ce qu'il nous réserve. Nos expériences passées nous ont appris que nous devons être prêts pour des défis nouveaux et inattendus, prêts pour les imprévus. Dans ce but nous de-vons modifier notre manière de procéder. Toutefois, à travers cette transformation certains principes demeurent. Dans un discours à l'Université de la Défense Nationale en janvier 2002, le Secrétaire Général de la Défense, Donald Rumsfeld a rappelé aux militaires américains, une autre période de changements importants : « En 1962, période d'agitation et de transformation aussi, tandis que nos forces se préparaient à faire face aux défis de la Guerre froide, le Général MacArthur s'adressant aux cadets de West Point, déclara : « durant tout ce fatras de changements notre mission est restée la même, déterminée et inviolable : gagner les guerres. La mission des forces armées aujourd'hui est tout aussi définie, et elle est tout aussi déterminée et inviolable. »22

Au cours des prochaines années, le Commandement spatial de l'Armée de l'Air évoluera en faisant en sorte de continuer à atteindre ce but et à accomplir notre mission. Le caractère de la guerre est vraiment dynamique, et notre anticipation des changements permettra à la victoire de nous sourire.

Notes

1. Air Force Doctrine Document (AFDD) 1 - Air Force Basic Doctrine (doctrine de base de l'Armée de l'Air) 17 novembre 2003 - 105.

2. David N. Spiers et al., eds., Beyond Horizons (au-delà des horizons) : A Half Century of Air Force Space Leadership (un demi-siècle de leadership de l'Armée de l'Air dans l'Espace ) (Peterson AFB, CO: Air Force Space Command, 1997), 169.

3. Conduct of the Persian Gulf War Final Report to Congress (conduite de la guerre du Golfe : rapport final au Congrès) (Washington, DC: Department of Defense, avril 1992).

4. ¿President Bush Announces Major Combat Operations in Iraq Have Ended : Remarks by the President from the USS Abraham Lincoln at Sea Off the Coast of San Diego, California¿ (le Président Bush annonce que les grandes opérations de combat en Irak ont pris fin : remarques du Président depuis le vaisseau USS Abraham Lincoln en mer au large des côtes de San Diego ¿ Californie) - 1er mai 2003 - http://www.whitehouse.gov/news/releases/20...0030501-15.html.

5. Alors général de corps d'armée Michael Moseley, (actuellement Chef d'état major de l'Armée de l'Air¿note de l'éditeur) ¿Coalition Forces Air Component Command Briefing,¿ (briefing du commandement des composantes de la coalition des forces armées) United States Department of Defense, News Transcript, 5 avril 2003 - http:/www.defenselink.mil/news/Apr2003/t04052003_t405mose.html.

6. Cet « AOC » ¿ « Air Operation Centre » (Centre des Opérations Aériennes) est situé à la base de l'Armée de l'Air Vandenberg - Californie.

7. Le général de corps d'armée Daniel P. Leaf, Air Force Space Command, Peterson AFB, CO, interviewé par le commandant John Wagner le 14 août 2003. Actuellement vice-commandant du Commandement spatial de l'Armée de l'Air, le Général Leaf a servi en tant que Directeur des Eléments de la Coordination de la composante Aérienne pour le chef des forces terrestres combinées au cours de l'Opération « Libération de l'Irak. »

8. Gen Bernard A. Schriever, ¿Military Space Activities: Recollections and Observations,¿ in The U.S. Air Force in Space: 1945 to the Twenty-first Century, (Activités Militaires Spatiales : Observations et Souvenirs de l'Armée de l'Air américaine dans l'Espace : de 1945 au 21ème siècle) ed. R. Cargill Hall and Jacob Neufeld (Washington, DC: Air Force History and Museums Program, 1998) (Washington - DC : Programme des Musées et de l'Histoire de L'Armée de l'Air) 15.

9. Air Force Space Command Historian's Office, ¿Brigadier General Martin Menter,¿ Air Force Space and Missile Pioneers (Les pionniers des Forces Spatiales et de Missiles), http://www.peterson.af.mil/hqafspc/history/menter.htm.

10. Air Force Space Command Historian's Office, ¿Colonel Albert J. Wetzel,¿ Air Force Space and Missile Pioneers (Les pionniers des Forces Spatiales et de Missiles), http://www.peterson.af.mil/hqafspc/history/Wetzel.htm.

11. Air Force Space Command Historian's Office, ¿Mr. John C. Herther,¿ Air Force Space and Missile Pioneers (Les pionniers des Forces Spatiales et de Missiles), http://www.peterson.af.mil/hqafspc/history/herther.htm.

12. Air Force Space Command Historian's Office, ¿Captain Robert C. Truax (USN),¿ Air Force Space and Missile Pioneers (Les pionniers des Forces Spatiales et de Missiles), http://www.peterson.af.mil/hqafspc/history/Truax.htm.

13. Annual Performance Plan (Plan Annuel de Performances) (Peterson AFB, CO: Headquarters Air Force Space Command, 2003), 2.

14. Report of the Commission to Assess United States National Security Space Management and Organization: Executive Summary (Rapport de la Commission pour l'Evaluation de l'Organisation et Gestion de la Sécurité Spatiale Nationale des états Unis : récapitulatif) (Washington, DC: The Commission, 11 January 2001), 18.

15. Ibid. « Space Commission » (la Commission Spatiale) est le terme couramment utilisé pour se référer à la Commission pour l'évaluation de l'Organisation et Gestion de la Sécurité Spatiale Nationale des états Unis).

16. Ibid., 23.

17. Air Force Space Command Strategic Master Plan (Plan Stratégique Directeur du Commandement spatial de l'Armée de l'Air) , FY06 and Beyond (Colorado Springs, CO: Headquarters Air Force Space Command/XPXP, 1er october 2003) - 23.

18. AFDD 2-2, « Space Operations » (Opérations Spatiales), 27 novembre 2001 -14.

19. Le 1er Escadron Spatial de Contrôle repère les objets d'une taille de 10 cm minimum qui pourraient causer des dommages importants aux engins spatiaux avec ou sans équipage.

20. Air Force Space Command Strategic Master Plan (Plan Stratégique Directeur du Commandement spatial de l'Armée de l'Air) - 3.

21. Ces capacités incluent, mais ne sont pas limitées à : « space-based space surveillance » (SBSS) (surveillance basée dans l'espace), space-based radar (SBR) (les radars basés dans l'espace), « space-based infrared system » (SBIRS) (les systèmes infrarouges basés dans l'espace), et les communications transformationnelles.

22. Donald Rumsfeld, Secrétaire Général de la Défense (discours ¿ National Defense University (Université de la Défense Nationale) -Fort Lesley J. McNair, -Washington - DC, -31 janvier 2002).

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« Nul ne sera tenu en esclavage ou en servitude »,

rappelle Ban Ki-moon

30 novembre 2007 ¿

Alors que sera célébrée dimanche la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage, le Secrétaire général de l'ONU a appelé à donner un sens à la Déclaration universelle des droits de l'homme, en nous élevant contre des crimes qui auraient dus être relégués « aux oubliettes de l'histoire ».

« Le fait que ces atrocités puissent se produire à notre époque devrait nous emplir tous de honte. Le fait qu'elles soient très souvent avalisées, soutenues ou ignorées par ceux qui ont le pouvoir et le devoir d'y mettre un terme devrait susciter en nous une profonde indignation », a déclaré Ban Ki-moon dans un message transmis à l'occasion de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage, le 2 décembre prochain.

Le Secrétaire général déplore que ces crimes, qui appartiennent aux « plus graves commis par l'humanité », soient encore une réalité. « De nos jours, des millions d'êtres humains continuent de vivre en esclaves, victimes de pratiques abominables comme la traite des êtres humains, le travail forcé et l'exploitation sexuelle », rappelle Ban Ki-moon, et « d'innombrables enfants sont enrôlés de force dans les armées, contraints de travailler dans des ateliers-bagnes ou vendus par des familles désespérées. Des femmes sont brutalisées et échangées comme des marchandises. Des familles et des villages entiers travaillent dans des conditions de servitude pour dettes », dénonce-t-il.

Le Secrétaire général appelle chacun de nous à agir, en rappelant que « l'esclavage est un problème pour toutes les régions et pour tous les gouvernements ». Il doit être combattu à l'échelle tant nationale que régionale et internationale.

Il faut oeuvrer de concert, dit-il, pour réaliser les droits égaux pour tous que promet la Charte des Nations Unies et donner un sens aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui stipulent que « nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude ».

Le crime d'esclavage se nourrit de la pauvreté endémique, de l'exclusion sociale et de la discrimination rampante, les esclavagistes trouvent leurs victimes chez les plus faibles et les plus démunis, rappelle-t-il.

Alors que cette année, le Conseil des droits de l'homme a créé un nouveau mandat au titre des procédures spéciales et nommé un Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d'esclavage, le Secrétaire général réaffirme que l'ONU est foncièrement résolue à combattre ce crime avec ses partenaires.

Source:

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?N...age&Cr1=BKM

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Espionnage électronique/ GB/Chine

Source:Romandie News

GB: mise en garde contre l'espionnage chinois via Internet

Le chef des services secrets britanniques a mis en garde les entreprise contre l'espionnage de la Chine dans des secteurs vitaux de l'économie via Internet, indique samedi le "Times". C'est la première fois que Londres accuse directement Pékin dans ce domaine.

Le directeur-général du MI5, Jonathan Evans, a écrit à 300 PDG et responsables de sécurité informatique dans des banques, sociétés de comptabilité et cabinets juridiques pour les avertir qu'ils étaient sous la menace d'attaques "d'organisations étatiques chinoises" via internet, selon le quotidien britannique.

M. Evans conseille en particulier aux sociétés faisant du commerce en Chine de rester sur leurs gardes vis-à-vis de l'armée chinoise, car cette dernière utiliserait le web pour voler des données commerciales sensibles.

Le journal cite un expert en sécurité affirmant que les groupes chinois utilisent notamment des "chevaux de Troie", des logiciels qui s'installent dans le réseau d'une société et renvoient des informations confidentielles.

Le Premier ministre Britannique, Gordon Brown, a annoncé le week-end dernier qu'il se rendrait en Chine en janvier. Selon le "Times", l'avertissement de Jonathan Evans pourrait jeter un froid sur cette visite.

(ats / 01 décembre 2007 05:12)

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La Chine pas populaire.

Soudan - Khartoum

Source: PANA

Les réfugiés du camp de Kalma, au sud du Darfour (ouest du Soudan), ont manifesté jeudi contre l'arrivée d'ingénieurs militaires de la Chine et du Bangladesh dans le cadre de la force hybride des Nations unies et de l'Union africaine (ONU-UA).

Des sources indiquent que les centaines de réfugiés qui ont pris part à cette manifestation soutenaient un chef rebelle, Abdulwahid Nour, qui est en exil en France. M. Nour a parlé à ses partisans à partir d'un téléphone cellulaire et ses propos ont été repris par les hauts- parleurs du camp.

Les réfugiés ont indiqué qu'ils préfèraient l'envoi par l'ONU de forces de maintien de la paix de la Suède et du Danemark.

M. Nour et le Dr Khalil Ibrahim du Mouvement justice et égalité (MJE) refusent toujours de s'asseoir avec le gouvernement de Khartoum pour résoudre le problème du Darfour, à moins que le gouvernement ne cède à leurs exigences.

Le gouvernement de Khartoum a décidé de ne pas accepter de troupes occidentales au sein de la force hybride, leur préférant plutôt des troupes chinoises et bangladaises.

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Russie

Salon LIMA-2007:

la Russie exposera plus de 450 types d'armements

18:48 | 03/ 12/ 2007 /center]

MOSCOU, 3 décembre

- RIA Novosti.

La Russie exposera près de 450 échantillons d'armements et de produits à double vocation à la 9e Foire de matériels aérospatiaux et navals LIMA-2007 en Malaisie, a appris RIA Novosti auprès du service de presse de la Centrale publique russe d'exportation d'armements, Rosoboronexport.

L'aviation et les services spatiaux représentent une part notable dans le montant global des livraisons effectuées par Rosoboronexport qui dépasse depuis plusieurs années déjà les 5 milliards de dollars par an.

Sur les stands russes, le public verra une grande diversité de matériels aéronautiques: les avions Su des générations 4+ e 4++ destinés à l'exportation, dont le chasseur Su-27SKM, les chasseurs multirôle Su-30MK et Su-35 et le chasseur bombardier Su-32. Le public se verra proposer des matériaux d'information sur les avions de combat de différentes générations, dont les MiG-28M, MiG-29M2, MiG-29SM et MiG-29SMT, a annoncé Rosoboronexport.

Des échantillons d'armements aériens russes seront également largement présents, dont le missile air-air à rayon d'action rapprochée RVV-AE.

L'hélicoptère lourd le plus puissant du monde, le Mi-26, peut transporter des frets d'une masse totale de 20 tonnes au maximum. Dans sa version débarquement, l'appareil peut transporter jusqu'à 82 soldats pleinement équipés.

Des systèmes de DCA seront également présentés, dont la batterie de missiles sol-air Tor-M1.

"Le système Buk-M2E a de bonnes perspectives sur le plan des exportations vers les pays du Sud-Est asiatique. Il s'agit d'un système unique au monde en mesure de détruire (...) non seulement des appareils de l'aviation stratégique et tactique, des hélicoptères et des missiles de croisière mais aussi des missiles d'aviation et balistiques tactiques dont des missiles antiradar, des éléments destructeurs d'armes de haute précision, des cibles terrestres et maritimes de surface", a rappelé Rosoboronexport dans son communiqué.

Les Salons LIMA se tiennent tous les deux ans sous le patronage du ministère malaisien de la Défense. Celui de 2007 se déroulera du 4 au 8 décembre.

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Les rentrées en pétrole permettent de relancer une industrie de l'armement. Et l'exportation de ces technologies fait partie des outils qu'entend utiliser la Fédération de Russie pour la reconquéte de sa position de grande puissance.

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Espionnage commercial et économique.

Romandie News

Shell et Rolls-Royce cibles d'espionnage commercial par la Chine

LONDRES -

Le groupe pétrolier Royal Dutch Shell et le fabricant de moteurs d'avions Rolls-Royce ont été les cibles cette année de manoeuvres d'espionnage à des fins commerciales par la Chine, a affirmé lundi le quotidien britannique The Times.

Selon le journal, qui ne précise pas la nature de ses sources, "des pirates informatiques chinois" ont réussi à pénétrer le réseau interne de Rolls-Royce, dont les moteurs équipent de nombreux modèles d'avions civils et militaires, mais en auraient été chassés avant d'avoir pu accéder aux données les plus importantes.

De son côté, Royal Dutch Shell aurait découvert un réseau de recrutement des salariés Chinois de son site de Houston, au Texas, à des fins d'espionnage commercial, affirme le quotidien.

Les salariés étaient contactés via un cercle social, puis invités à livrer des informations sur les activités du groupe pétrolier en Afrique "pour le bien de la mère patrie", et ils étaient apparemment menacés de mesures de rétorsion contre leurs proches restés en Chine en cas de refus de collaborer, a expliqué le Times.

Les deux groupes ont refusé de commenter ces informations.

Le journal précise que ces révélations font suite au lancement par les services de sécurité britanniques d'une alerte auprès des responsables des grandes entreprises et des banques du pays, contre une campagne d'espionnage commercial organisée par des "organisations officielles chinoises".

ROLLS-ROYCE

ROYAL DUTCH SHELL

(©AFP / 03 décembre 2007 10h21)

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Vous pouvez retrouver l'organigramme du service de renseignement chinois en page 10 de ce topic sous le titre :

Renseignement/Chine/le SR chinois

Le Guojla Anquanbu ou Ministère de la sécurité d'état.

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Visite du secrétaire général de l'OTAN

en Afghanistan[Centrer][/Centrer]

Le secrétaire général de l'OTAN, M. Jaap de Hoop Scheffer, et le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), le général John Craddock, ont effectué une visite en Afghanistan les 22 et 23 novembre.

Ils ont rencontré le président Karzaï et de hauts commandants de la FIAS à Kaboul et dans l'ensemble du pays.

Le secrétaire général et le SACEUR ont rencontré le président Karzaï et son cabinet et ont examiné la situation dans le pays sur le plan de la sécurité ainsi que la nécessité d'accélérer la formation et la dotation en matériels des forces de sécurité nationales afghanes. Le secrétaire général a réaffirmé en outre l'engagement permanent de l'OTAN à l'égard de l'Afghanistan ainsi que son optimisme au vu des progrès réalisés jusqu'à présent.

Ils ont rencontré le président Karzaï et de hauts commandants de la FIAS à Kaboul et dans l'ensemble du pays. Le secrétaire général et le SACEUR ont rencontré le président Karzaï et son cabinet et ont examiné la situation dans le pays sur le plan de la sécurité ainsi que la nécessité d'accélérer la formation et la dotation en matériels des forces de sécurité nationales afghanes. Le secrétaire général a réaffirmé en outre l'engagement permanent de l'OTAN à l'égard de l'Afghanistan ainsi que son optimisme au vu des progrès réalisés jusqu'à présent.

de Kandahar, dans le sud du pays, où il a pu constater que la situation en matière de sécurité s'était nettement améliorée. Il a déclaré que, un an auparavant, d'importantes opérations de combat se déroulaient dans la région, dans le cadre de l'opération Medusa de l'OTAN. Toutefois, aujourd'hui, le district de Panjwai est calme, les forces de sécurité nationales afghanes sont de plus en plus présentes sur le terrain et le développement se poursuit.

Le secrétaire général a remercié le Canada pour les efforts qu'il déploie dans la région stratégiquement importante de Kandahar.

Source: http://www.nato.int/docu/update/2007/11-november/f1122a.html

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