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Invité j-luc

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Bouclier anti-missiles: une déclaration de V. Poutine

Vladimir Poutine a comparé le déploiement du bouclier antimissile en Europe à la crise de Cuba

RIA Novosti

samedi 27 octobre 2007

V. Poutine a déclaré lors de la conférence finale à l'occasion du sommet Russie/UE que le déploiement du bouclier anti-missiles ressemble à la crise de Cuba de 1962

"Pour nous, la situation est technologiquement semblable. Nous avons retiré les restes des bases du Vietnam et de Cuba, mais des menaces apparaissent à proximité de nos frontières"

Concernant le traité ABM V. Poutine a fait remarquer que la résiliation de ce traité était une démarche unilatérale des USA.

"Nous leur avions demandé de ne pas le faire, mais ils ont décidé de déployer l'infrastructure de la défense antimissile à proximité de nos frontière"

Mais il a également ajouté:

"Je suis entièrement d'accord avec le président George Bush que nous ne sommes plus ennemis, mais partenaires. Nos relations personnelles avec le président George Bush aident beaucoup à régler les problèmes de ce genre, je peux dire que c'est mon ami, tout comme il m'appelle son ami"

La Russie se montre très sensible aux questions relative à la technologie pour ce qui touche la sécurité. C'est pur cela que le gouvernement russe a proposé des mesures communes auxqueeles elle souhaite associé USA et UE.

Sur ce point il a eu ce commentaire:

"Malheureusement, nous n'avons pas encore reçu de réponses à nos propositions, notamment à celle d'ouvrir du Centre d'information commun sur le lancement de missiles à Bruxelles auquel les Européens participeraient de plein droit"

Il a mis l'accent sur un fait positif : les préoccupations russes ont été entendues par les Américains.

"Je l'ai constaté au cours de la récente visite de la Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et du Secrétaire américain à la Défense à Moscou. Nous avons compris que nos préoccupations étaient entendues et que nos partenaires réfléchissaient au moyen de neutraliser les menaces qu'on crée, à notre avis, pour notre pays".

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Missiles Iraniens : capacité

Certainement en réponse à la déclaration de G.Bush ¿ voir topic page 4-

Mr Mostafa Mohammad Najar ministre iranien de la défense a déclaré :

"Les missiles iraniens ne représentent une menace pour aucun Etat, ils ne seront dirigés que contre les agresseurs qui violeront la frontière de la République Islamique d'Iran"

Il a ajouté que ces missiles étaient au service de la paix et de la sécurité dans la région et qu'ils étaient une composante défensive de la puissance du monde islamique. Il a également qualifié « d'exagérées » les affirmations selon lesquelles en 2015 ces missiles auraient la capacité d'atteindre l'Europe ainsi que les USA.

Enfin Mostafa Mohammad Najar a estimé que les nouvelles sanctions prises à l'encontre de son pays seraient sans effet.

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Espionnage : facettes.

Grande - Bretagne

Alexandre Litvinenko, ancien employé du FSB (Service fédéral de sécurité), décédé à Londres aurait travaillé pour les services secrets britanniques, selon le Daily Mail de samedi dernier.

Le journal écrit que selon des sources proches du renseignement et des milieux diplomatiques qualifiées de digne de foi était un agent du MI16 qui lui versaiy un honoraire de deux mille livres par mois

Alexandre Litvinenko a été recruté par Sir John Scarlett, chef actuel du MI6, ancien agent secret britannique à Moscou.

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Tokyo

RTLinfo.be dimanche 28 octobre 2007

Rôdant autour des bolides d'avant-garde, indifférents aux hôtesses court-vêtues et aux cocktails mondains sur les stands des constructeurs, les espions pullulent au salon automobile Tokyo Motor Show pour tenter de grappiller quelques secrets technologiques.

[¿] Et même si aucun constructeur ou équipementier chinois ne s'expose au Tokyo Motor Show, beaucoup sont probablement présents incognito. Indiens et Sud-Coréens ne sont pas en reste. "Le salon est un nid d'espions, et tout le monde le sait", raconte un vétéran du journalisme auto.

L'espionnage dans les salons tels que celui de Tokyo "est une pratique courante", confirme Koji Endo, analyste du secteur au Crédit Suisse. Selon lui, "les Japonais font exactement la même chose à Francfort ou aux Etats-Unis".Il est de notoriété publique que la plupart des constructeurs achètent les voitures de leurs concurrents pour les désosser, les analyser et éventuellement les copier. Mais espionner dans les salons est aussi une pratique intéressante. "L'agencement des suspensions, les tuyaux et les autres entrailles peuvent fournir de précieuses informations. En examinant l'intérieur du ventre d'un 'concept-car', vous pouvez juger s'il s'agit d'un tigre de papier ou bien s'il est sur le point de devenir un modèle commercial", explique le journaliste automobile sous le couvert de l'anonymat.

"Si vous constatez que le prototype comporte déjà des pièces fabriquées à la presse, vous devinez que le modèle sera lancé dans environ un an", poursuit-il. Les constructeurs ont aussi leurs stratégies de contre-espionnage.

Les véhicules "sensibles" sont souvent exposés sur des estrades élevées ou d'autres endroits voyants, et à proximité des "équipes d'accueil" du constructeur qui peuvent ainsi toujours garder un oeil dessus.

"C'est comme dans les supermarchés : les bonbons faciles à voler sont toujours placés près de la caisse", explique le journaliste.

Un sol brillant qui reflète les flashes des appareils photo est aussi utile pour gâcher les clichés indiscrets. "Ceux qui se contentent de prendre des photos ou des mesures sont les plus gentils. Les pires peuvent arracher la tapisserie d'un coffre pour voir ce qu'il y a en dessous, subtiliser des pièces ou gratter les nouvelles variétés de peinture", affirme le journaliste.

Selon Kazuhito Sasaki, analyste au Centre de recherche Tokai Tokyo, certains parmi les nombreux Chinois qui se promènent dans le Tokyo Motor Show "sont probablement des constructeurs et des équipementiers qui n'ont pas les moyens d'acheter les voitures. Ils prennent des photos méticuleusement, dans l'espoir de fabriquer des produits similaires".

Il évite cependant de critiquer les Chinois, rappelant que les Japonais ont eux aussi bâti leur industrie automobile en espionnant leurs rivaux. "Il est indéniable que les constructeurs japonais ont copié leurs concurrents étrangers dans le passé, car ils étaient très en retard" au sortir de la Seconde guerre mondiale, souligne M. Sasaki, selon qui "copier est la meilleure façon de regagner le temps perdu".

Cet aspect de l'espionnage est loin d'étre ludique. A la clef des emplois sont en jeu et bien que l'espionnage industriel soit très éloigné de l'image "jamsbondienne" sur ce terrain les enjeux sont énormes.

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Défense

Afrique

Paris

La France et le Cameroun ont convenu de créer un centre de formation dénommé Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES) afin de permettre la formation de soldats africains affectés à des opérations de maintien de la paix des Nations unies ou de l'Union africaine (UA), a appris mardi à Paris la PANA, de source officielle française.

L'école, sera installée à Awaé, au Cameroun. Sa mission consistera à la formation des troupes africaines intervenant en situation post-conflit et de reconstruction.

La création de l'EIFORCES vient compléter le Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), un concept lancé en 1999 par Paris pour permettre la formation des unités spécialisées dans le maintien de la paix au sein des armées africaines.

Rwanda Kigali

, (PANA) - Une forte délégation militaire libérienne conduite par le ministre de la Défense, Dionysius Sebwe, se trouve depuis mardi soir à Kigali, pour une visite officielle de trois jours visant à établir un système de coopération militaire entre les deux pays, a appris la PANA mercredi de source autorisée dans la capitale rwandaise.

"La délégation militaire libérienne est au Rwanda pour échanger avec leurs pairs rwandais sur une éventuelle future coopération entre les armées des deux pays", le major Jill Rutaremara.

"Le Rwanda a beaucoup de domaines dans lesquels il peut aider l'armée libérienne, notamment à travers la formation militaire", a-t-il souligné.

On rappelle qu'en dehors de cette coopération militaire, le Rwanda a déployé une quinzaine de policiers, membres de la Force des Nations unies au Liberia (MINUL).

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VIP, Mangeur de fromage, 44ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
44ans‚ Mangeur de fromage,
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Toujours aussi intéressant :o

L'espionnage dans les salons, je le vis aussi plus ou moins dans l'édition... ou chacun va piquer le catalogue du concurrent, discuter un peu et regarder les nouveautés, les mises en page, les couvertures... ;)

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Man¿uvres sino-américaines.

Le journal Stars and Stripes a indiqué que l'armée US et la force d'auto-défense japonaise participeront à une man¿uvre d'entrainement baptisée Keen Sword du 5 au 16 novembre.

Cet exercice a pour objectif de « fortifier la défense du Japon grâce à des scenarii intégrant des opérations aériennes, de terrain et navales »

Des officiels américains ont déclaré que cette man¿uvre rassemblera 11 000 marins, 105 soldats, 650 soldats de l'armée de l'air et 250 Marines pour la partie américaine.

Dix navires américains seront engagés à différentes phases de Keen Sword.

Au total, 22 500 hommes, 100 navires et 450 avions des deux pays seront mobilisés pour cette manoeuvre.

Keen Sword fait partie d'une série de manoeuvres entre les Etats-Unis et le Japon qui date de 1986. Il s'agit de la 9ème fois que Keen Sword se déroule depuis cette date et la première fois depuis 2004.

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Commentaire :

Dans cette zone pacifique aux enjeux aussi multiples qu'importants une telle man¿uvre bien qu'elle puisse apparaître insignifiante est une façon quelque peu déguisée de se rappeler au bon souvenir de ses voisins et aussi d'avoir quelque chose à négocier à une autre table.

Il n'est pas inutile de se souvenir que le Japon aspire à devenir un membre du futur conseil de sécurité élargi. Il dispute âprement le leadership chinois au moins au sein des structures de l'ASEAN notamment par le biais de ses investissements y compris ceux effectués en Sibérie à la demande du gouvernement russe ¿ construction du train rapide -. Enfin il existe au Japon un courant politique favorable à l'abrogation de l'article 9 ¿ de leur Constitution. Ce qui n'est pas sans inquiéter la Corée et la Chine, souvenirs souvenirs¿¿. Cet article dispose :

"Le peuple japonais renonce pour toujours à la guerre en tant que droit national souverain¿ Les forces terrestres, maritimes et aériennes, de même que tout autre potentiel de guerre, ne seront jamais entretenues."

Ce qui dans les faits n'est pas tout à fait exact.

Petit historique :

Dès 1948 le NSC ¿National Security Council- par une décision secrète autorise la création d'une force de police nationale forte de 150 000 hommes.

Parmi les missions de cette force de police nationale figuraient la protection des bases américaines et des familles américaines sur le sol japonais.

La guerre de Corée permet aux USA d'augmenter cette force de 75 000 hommes.

Les USA avaient pour objectif la création d'une force de 300 000 hommes qui au besoin aurait été déployée en Corée. Ce que refusa le gouvernement nippon de l'époque.

Seconde étape 1951 et le traité d'alliance militaire de San-Francisco qui contient 2 clauses importantes :

- La présence indéfinie des bases US au Japon.

- L'engagement par le gouvernement japonais de : "d'assumer de manière croissante la responsabilité de sa propre défense contre des agressions directes et indirectes"

Dès 1973 les forces d'auto défense japonaises : jieitai étaient considérées comme la 7 puissance militaire mondiale.

On estime que le Japon dispose de 250 000 hommes sous les drapeaux et que son budget de défense représente 55 milliards de dollars.

Toutefois le Japon n'est toujours pas une puissance nucléaire. Et il sera très intéressant de voir comment les « stratèges » russes et chinois pourront empêcher le Japon de se doter de l'arme nucléaire quand ile voudra si jamais ils laissent ou contribuent par laxisme et intérêt économique à favoriser la nucléarisation de l'Iran.

Le Japon vers le nucléaire ?

Yasuo Fukuda, le premier secrétaire au sein du gouvernement de Junichiro Koizumi, aexprimait son insatisfaction face à cette situation le 31 mai 2002 : "Attendu que nous avons atteint le stade de discuter une révision constitutionnelle, il pourrait bien s'avérer que, selon l'évolution de la situation internationale, la population japonaise décide que nous devrions avoir des armes nucléaires¿ Je pense qu'il n'y a rien dans la constitution ou dans la théorie légale qui stipule que nous ne puissions pas posséder de telles armes."

En avril 2002, le leader du parti libéral Ichiro Ozawa a affirmé que le Japon pourrait facilement produire "des milliers d'ogives nucléaires" en réponse à la puissance militaire croissante de la Chine. "Si la Chine devient trop influente", a-t-il remarqué, "les Japonais

vont devenir hystériques. Il nous serait aisé de produire des têtes nucléaires ¿ nous avons

du plutonium. Si nous sommes sérieux, nous ne serons jamais battus en terme de puissance militaire."

En mai 2003 la chambre basse du Parlement japonais à voter trois "projets de loi dans l'éventualité d'une guerre". Ils permettent au Premier ministre de mettre la nation sur pied de guerre même s'il n'y a rien d'autre que la "crainte qu'une telle attaque puisse se produire." Comme le chef du département de la défense, Shigeru Ishiba, l'a précisé durant le débat parlementaire sur ces arrêtés, ceci inclut la possibilité que le Japon puisse mener une

"frappe préemptive" contre toute nation suspectée de préparer une attaque.

Une nucléarisation du Japon et c'est tout l'équilibre géostratégique du pacifique sud qui bascule. Et c'est justement là que se joue une partie du futur.

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Russie/attentat

Source RIA Novosti

Un bus piégé à explosé mercredi matin à Togliatti (Samara).

Le bilan de l'explosion est de 8 morts et d'une cinquantaine de blessés.

L'engin utilisé serait un explosif chimique équivalent à 2 kg de TNT - ce qui est déjà beaucoup- fixé sous le bus.

Cette thèse a été confirmée par Iouri Rojine, responsable régional du Service fédéral de sécurité (FSB), alors interrogé par RIA Novosti. Le même type d'engin avait préalablement été utilisé lors de l'explosion sur le marché Tcherkizovski de Moscou en été 2006

Selon plusieurs sources locales, de nombreux étudiants figurent parmis les blessés, et certains souffriraient de graves brulures. Parmi eux, une étudiante, aurait été projetée hors du véhicule par le souffle de l'explosion, et aurait subi un grave traumatisme crânien, le feu ayant brûlé tous ses cheveux.

Le FSB privilégie pour l'instant la piste d'un "kamikaze" sans pour autant occulter d'autres pistes. Un suspect aurait été identifié.

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Société générale: CIA connection.

Michael Wittner est nommé Responsable de la Recherche Pétrole au sein de l'équipe Recherche Matières Premières de Société Générale Cross Asset Research. Basé à Londres, Michael Wittner reportera à Frédéric Lasserre, Responsable de la Recherche Matières Premières.

Avant de rejoindre Société Générale Cross Asset Research, Michael Wittner était Responsable de la Recherche sur les marchés de l'Energie chez Calyon de 2005 à 2007.Il a également occupé cette fonction de 2003 à 2005 chez Koch Supply and Trading.

Auparavant, Michael Wittner a travaillé comme analyste en chef au sein de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) où il était notamment co-auteur du rapport mensuel sur le pétrole. Avant de rejoindre l'AIE, il était Responsable Amont sur le pétrole chez PIRA Energy Group à New York, société internationale de conseil en énergie.

Avant d'obtenir son MBA, Michael Wittner a travaillé à la Central Intelligence Agency (CIA) comme analyste. Il a également travaillé comme géologue et chef de projet pour une société d'ingénierie. Michael Wittner est titulaire d'un BS en géologie de l'Université Cornell (Ithaca, New York) et d'un MBA en Commerce International de l'Université George Washington (Washington, DC).

Sources: Société Générale, presse.

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OTAN/Afghanistan

24-25 oct 2007 Les ministres de la Défense s'entretiennent

de l'opération de l'OTAN en Afghanistan

Les ministres de la Défense des pays de l'OTAN ont commencé leur réunion à Noordwijk (Pays-Bas) par deux débats sur les opérations et en particulier sur l'Afghanistan, la grande priorité opérationnelle de l'OTAN.

Les ministres ont reconnu qu'il fallait faire davantage pour assurer la formation et l'équipement des forces de sécurité afghanes et plusieurs ont indiqué qu'ils accroîtraient leur contribution.

Les ministres sont également convenus que l'Alliance doit mieux faire comprendre au public l'importance que continue de revêtir l'opération de la FIAS de l'OTAN ; elle défend en effet les valeurs communes des Alliés et empêche l'Afghanistan de redevenir un refuge pour le terrorisme international.

Ils ont conclu leur séance d'ouverture en affirmant avec force que la KFOR continue d'être le garant de la stabilité au Kosovo.

Une approche globale véritable

Les ministres de la Défense des pays de l'OTAN se sont également réunis avec les représentants de pays non membres de l'OTAN fournissant des troupes à la FIAS, en présence de M. Wardak, ministre afghan de la Défense, et de représentants de l'ONU, de l'UE et de la Banque mondiale.

Source: OTAN

Les ministres ont confirmé qu'ils s'engageaient dans la durée à aider le gouvernement afghan à construire un pays en paix, démocratique et prospère, où la formation et l'équipement des forces de sécurité nationales afghanes seront essentiels.

Ils ont également souligné le bien fondé d'une approche globale véritable, qui prévoit que toutes les grandes organisations internationales apportent collectivement leur soutien au gouvernement afghan.

Tous les ministres se sont vivement félicités de l'engagement pris par l'ONU, l'UE et la Banque mondiale d'intensifier leurs efforts.

M. Wardak, le ministre afghan, a exprimé sa gratitude à toutes les troupes de la FIAS pour le travail remarquable qu'elles accomplissent et les sacrifices qu'elles consentent pour cette noble mission.

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Renseignement/USA

Le coût du rensrignement.

Le Pdt G.W.Bush a fait promulguer une loi obligeant à la publication des dépenses de renseignement. Ce texte a pour objet de faciliter un contrôle du Congrès. Toutefois cette publication pourra dès l'année 2009 être suspendue si l'exécutif parvenait à convaincre le Congrès que la divulgation des chiffres pouvait porter atteinte à la sécurité des USA.

Cette année le gouvernement US a dépensé 43,5 milliards de dollars. La seule NSA et le NRO en absorbent 80% à eux seuls.

Des sources indépendantes considèrent que le budget du renseignement représente 10% du budget de la défense US qui lui s'élève à 600 milliards de dollars.

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Renseignement/défense/RFA

Troisième lancement réussi pour le satellite allemand SAR-lupe à partir d'un lanceur russe comme les deux précédents.

Le premier lancement de 5 satellites prévus avait eu lieu le 19 décembre 2006 à partir d'un missile COSMOS-3M depuis la base de Plesetsk (Nord de la Russie). Chaque lancement se déroule à intervalle de six mois.

Historique.

Système fédéré SAR-Lupe et Helios II

Le 9 juin 2000, la France et l'Allemagne déclaraient lors de la rencontre au sommet à Mayence leur intention de mettre sur pied un réseau européen de renseignement par satellite indépendant. L'Allemagne intégrera son système de renseignement par satellite radar tout temps SAR-Lupe et la France y prendra part avec son système complémentaire de satellite d'observation spatiale optique HELIOS II .

Les ministres de la Défense de la France et de l'Allemagne ont signé un premier traité d'Etat relatif à la réalisation d'études coordonnées concernant le réseau SAR-Lupe/HELIOS II le 30 juillet 2002 à Schwerin. Des négociations ayant pour objectif de démarrer les travaux de réalisation du système fédéré sont actuellement en cours entre les côtés officiels allemands et français.

Fiche technique.

SAR - Lupe

Utilisés comme plate-formes de détection à portée optique ou radar, les satellites, contrairement aux avions ou aux drones, permettent d'effectuer des repérages en toutes circonstances sans risque de violation des droits de souveraineté. De ce fait, ils se prêtent particulièrement bien à l'acquisition d'informations en vue de la prévision, de la prévention et de la gestion efficace de crises sans escalade. Qui plus est, par rapport aux satellites optiques, les satellites radar présentent l'atout d'être capables d'acquérir des renseignements à tous moments de la journée et en tout temps.

Le concept de SAR-Lupe (Synthetic Aperture Radar = radar à synthèse d'ouverture) repose sur cinq satellites radar identiques gravitant autour de la terre, placés sur trois orbites différentes à 500 km d'altitude environ. En raison du fonctionnement physique d'un radar SAR, chacun des cinq satellites est en mesure de fournir une imagerie de la surface de la terre en mailles ou en bandes dans une perspective oblique en direction de la terre, à droite ou à gauche de sa trajectoire. La constellation des 5 satellites entre eux est telle que les zones visibles se joignent entièrement.

La station au sol est divisée en un segment satellite et un segment au sol utilisateur. Le segment satellite de la station au sol englobe les activités de contrôle de satellites, de réception des données et de conversion des images obtenues. Le segment au sol utilisateur comporte les activités de conduite et de contrôle de missions, d'exploitation et d'archivage d'images. Le lancement du premier satellite a eu lieu en décembre 2006. Les quatre autres satellites seront ensuite lancés à intervalles de six mois. La mise en service opérationnel partielle aura lieu dès que la capacité minimum en images SAR requises pour les besoins militaires aura été atteinte à l'issue de la mise en service du 2e satellite. C'est à partir de ce moment-là que débute la phase opérationnelle de 10 ans.

Sources: Bundeswehr & Ambassade de France en Allemagne

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Energie/Pétrole/Justice

Des trusts pétroliers dans l'¿il du cyclone ?

Le cabinet d'avocats de Chicago Pedersen & Houpt spécialiste des procédures antitrust a introduit une plainte au nom de la société US Green Oil and Co. Cette société est spécialisée dans l'implantation de stations service sur le territoire US.

La constitution de la plainte s'est fait au regard de la loi anti-trust du 2 juillet 1890 aussi dénommé le « Sherman Act ».

Sont notamment visés par cette plainte :

- Le groupe russe Lukoil.

- Le groupe saoudien Aramco.

- Le groupe vénézuélien Petroleos de Venezuela SA.

Ces groupes sont accusés d'entente illicite sur les prix visant à surévaluer artificiellement les prix.

Le juge Charles Kocoras de Chicago a fixé au 18 janvier 2008 la date limite permettant à ces entreprises de présenter leur défense.

A suivre............

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Terrorisme/ al quaida.

source AFP

"Des dirigeants du Groupe islamique combattant en Libye ont annoncé leur ralliement au réseau d'Al-Qaida", déclare le numéro deux d'Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, dans un enregistrement sonore mis en ligne samedi 3 novembre, dont l'authenticité n'a pu être établie dans l'immédiat.

Ce mouvement islamiste libyen a été formé au début des années 1990, en Afghanistan, par des militants libyens venus combattre les Soviétiques et restés sur place après le départ de ces derniers. Son existence a été annoncée en 1995. Il se fixe pour objectif de renverser le régime de Mouammar Kadhafi et de le remplacer par un Etat islamique radical. Ce groupe est considéré comme extrémiste par les autorités libyennes et plusieurs dizaines de ses membres sont emprisonnés. Il s'agit du deuxième groupe islamiste maghrebin à rallier Al-Qaida, après le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien qui s'est rebaptisé en janvier "Mouvement d'Al-Qaida dans les pays du Maghreb islamique", et a renvendiqué en septembre un attentat suicide, commis près de Lakhdaria, en Algérie, qui a fait neuf blessés, dont deux Français et un Italien.

APPEL é SE REBELLER CONTRE MAHMOUD ABBAS

Dans cet enregistrement mis en ligne sur un site islamiste généralement utilisé par Al-Qaida et d'autres groupes radicaux, le bras droit d'Oussama Ben Laden appelle aussi les musulmans à proclamer le "djihad" - guerre sainte - contre les intérêts des Etats-Unis, de la France et de l'Espagne au Maghreb."Soutiens (...) tes enfants pour battre nos ennemis et nettoyer nos terres de leurs esclaves (Mouammar) Kadhafi, Zine El Abidine (Ben Ali), (Abdelaziz) Bouteflika et Mohammed VI", les dirigeants libyen, tunisien, algérien et marocain, déclare encore Ayman Al-Zawahiri.

Ayman Al-Zawahiri exhorte par ailleurs les partisans du Fatah à se rebeller contre leur chef, le président palestinien Mahmoud Abbas, qu'il accuse d'avoir fait de leur mouvement "une annexe de la CIA" et "une division du Mossad" - les services secrets israéliens. Il les appelle "à revenir à leur religion et à rallier leurs frères, les moujahidine, en Palestine et ailleurs dans le monde musulman". Il s'adresse enfin aux "nationalistes et les laïcs arabes", leur demandant de "se repentir et embrasser l'islam", car les dirigeants de la mouvance laïque et nationaliste dans le monde arabe, "à l'instar de Kadhafi et Mahmoud Abbas, vous ont vendus et vous ont offerts aux Etats-Unis et à Israël".

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Terrorisme : conférences internationales.

Istanbul Turquie

La conférence qui durera deux jours devra aborder la situation sécuritaire en Irak, alors que les dirigeants irakiens et iraniens estiment que la crise frontalière entre la Turquie et l'Irak en raison du Parti des travailleurs du Kurdisant (PKK) pourrait détourner l'attention des participants.

Selon Turkey Daily, trois des 21 points dans l'actuel projet de document dont discutent encore vendredi de hauts responsables des pays participants concerneront la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien turc croit savoir que le gouvernement irakien subirait des pressions pour qu'il coopère avec la Turquie dans la répression du PKK, considéré par les Etats-Unis et l'Union européenne comme organisation terroriste.

Le projet de communiqué final demandera la mise en place de mécanismes efficaces par Bagdad afin de réduire les activités terroristes transfrontalières et invitera l'Irak, ainsi que ses pays voisins à renforcer la coopération dans le contrôle de leurs frontières communes, empêchant ainsi l'infiltration de terroristes.

Canada Québec

é Québec, du 13 au 16 novembre, 350 organisations et compagnies spécialistes de la défense et de la sécurité se réuniront au Château Frontenac de Québec pour échanger, comparer leurs stratégies, partager des solutions. C'est la quatrième présentation de l'événement Défense, Sécurité, Innovation dans la capitale.

Ces rencontres sont initiées par le RDDC autrement dit le Recherche et Développement pour Défense Canada depuis 2001.

« Quand nous avons créé ce symposium en 2001, c'était surtout pour présenter les réalisations qui se faisaient à Valcartier, mentionne Claire Gagnon, une des pionnières du projet. Aujourd'hui, les présentations de technologies sont plus nombreuses et l'événement a pris beaucoup de crédibilité, dit-elle. Mais notre but premier, c'est vraiment de créer une synergie entre les chercheurs, l'industrie et les forces de défense et sécurité. »

La France, les états-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et le Québec exposeront tour à tour les partenariats qui se sont établis entre la défense et la sécurité. Deux secteurs qui, selon les experts, devraient être des alliés naturels. Comme par le passé, des séminaires porteront aussi sur la sécurité aérienne, maritime et frontalière là où les technologies peuvent faire la différence. Plusieurs compagnies seront d'ailleurs sur place pour exposer leurs dernières innovations.

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Justice / « Condi » à la barre ?

Le juge T. S. Ellis, du tribunal fédéral d'Alexandria Virginie a rendu une décision autorisant les avocats de Steven Rosen et Keith Weissman, d'anciens lobbyistes de l'American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC), le principal lobby juif à Washington, à convoquer Mme Rice, ainsi que le conseiller présidentiel américain à la sécurité nationale, Stephen Hadley.

Steven Rosen et Keith Weissman sont accusés d'avoir transmis à des personnes non autorisées des informations classées secret défense par les autorités américaines alors qu'ils travaillaient pour l'AIPAC. MM. Rosen et Weissman ont été accusés en 2005 aux côtés d'un responsable du département de la Défense, Lawrence Franklin, de conspiration en vue de communiquer des informations relevant de la défense nationale, à la suite d'une longue enquête du FBI (police fédérale) montrant qu'ils avaient échangé des renseignements sensibles entre eux et avec Israël.

Selon des responsables du gouvernement, M. Franklin a transmis des informations secrètes à Israël entre 1999 et 2004 en utilisant le couvert de l'AIPAC, au moment où Rosen était le directeur politique du lobby et où Weissman y travaillait comme spécialiste de l'Iran.

La décision du juge permettra aux avocats de Rosen et Weissman de convoquer Mme Rice, M. Hadley, ainsi que Richard Armitage, Marc Grossman, Matthew Bryza et William Burns, tous anciens hauts responsables du département d'Etat, et également les anciens responsables du département de la Défense Douglas Feith et Paul Wolfowitz, ainsi que des personnalités fréquentant les cercles de la diplomatie et de la sécurité nationale.

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Terrorisme / Union Européenne

Ce que fait l'UE sans ce domaine, son analyse et ses positions:

A cette adresse: http://europa.eu/scadplus/leg/fr/s22011.htm

Vous trouverez ceci:

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

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STRATéGIE ET PLAN D'ACTION

Plan d'action sur la lutte contre le terrorisme

Lutte contre le terrorisme

Le programme de La Haye : dix priorités pour les cinq prochaines années

La stratégie européenne de sécurité

La dimension externe de l'espace de liberté, de sécurité et de justice

Programmes d'action

Programme spécifique 2007-2013: Prévention, préparation et gestion des conséquences en matière de terrorisme

Coopération judiciaire en matière pénale: Programmes d'action

Anciens programmes d'échanges, de formation et de coopération entre les services répressifs: Oisin (1997-2000) - Oisin II (2001-2002)

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ACCéS ET éCHANGE D'INFORMATION

Renforcement de l'efficacité et de l'interopérabilité des bases de données européennes

échange d'informations et coopération concernant les infractions terroristes

échange d'informations entre les autorités répressives des états membres

Accès d'Europol au VIS

L'échange de certaines données avec Interpol

Nouvelles fonctions du SIS dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Technologies de détection dans le travail des services répressifs, des douanes et d'autres services de sécurité

Principe de disponibilité

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PRéVENTION

Combattre les facteurs qui contribuent à la radicalisation violente

Lutte contre le terrorisme: prévention, préparation et réponse

Lutte contre le terrorisme: préparation et gestion des conséquences

Intégration d'éléments biométriques dans les passeports et les documents de voyage

Contrefaçons des documents de voyage: échange d'informations

Détection des faux documents

Sécurité en matière d'explosifs

Explosifs à usage civil

Lutte contre le bioterrorisme

Financement du terrorisme

Gel des avoirs : liste des personnes et des groupes terroristes

Lutte contre le financement du terrorisme

Combattre financement du terrorisme: transparence des organismes à but non lucratif

Combattre financement du terrorisme: échange d'informations, transparence et traçabilité des transactions financières

Informations concernant le donneurs d'ordre accompagnant les virements de fonds

Blanchiment des capitaux

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PROTECTION

Nouvelles fonctions du SIS dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Droits des victimes de la criminalité

Nouveau fonds de solidarité de l'Union européenne

Protection des infrastructures critiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Programme européen de protection des infrastructures critiques

Cybercriminalité

Sécurité maritime

Règles communes dans le domaine de la sûreté de l'aviation civile

Mieux protéger les transports de marchandises contre le terrorisme

Protection des données

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POURSUITE

Mandat d'arrêt européen

Convention d'extradition entre les états membres

échange d'informations extraites du casier judiciaire

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RéPONSE

Lutte contre le terrorisme: prévention, préparation et réponse

Gestion civile des crises

Mécanisme de coopération pour la protection civile

Financement des mesures de protection civile (2007-2013)

Alerte préventive contre les urgences

Rapport sur la préparation aux urgences éventuelles (2002)

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INSTITUTIONS ET ORGANES

Eurojust

Europol

CEPOL

Réseau judiciaire européen

Agence européenne de gestion des frontières extérieures (Frontex)

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Invité j-luc
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Iran : Le renseignement au pays des échecs.

(attention pavé)

Agent iranien infiltré en France

CNRI - Un agent du ministère des Renseignements et de la Sécurité du régime des mollahs (VEVAK), identifié comme étant Mohsen Abbaslou, a été envoyé en France avec l'identité d' un ancien membre de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI). Le VEVAK prétend que cet agent s'est récemment échappé de la base Achraf, pour tenter de l'utiliser dans des activités d'espionnage et de terrorisme.

La nouvelle de l'arrivée de cet agent du VEVAK en France intervient alors que le régime des mollahs est condamné sur le plan international pour son exécution du Moudjahidine Hodjat Zamani et les pressions qu'il fait de plus en plus peser sur les autres prisonniers politiques. Il faut y voir des représailles pour les révélations de la Résistance iranienne sur les ambitions nucléaires funestes des mollahs et le renvoi de leur dossier devant le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Abbaslou a été envoyé en Irak en 2003 pour tenter d'infiltrer les rangs de l'OMPI. Un grand nombre de personnes dans sa famille sont membres des gardiens de la révolution (pasdarans) et de la force paramilitaire du Bassidj. Abbaslou a été identifié comme un agent du VEVAK cinq mois après son arrivée dans la section d'entrée de l'OMPI. Il a ensuite été expulsé de l'OMPI et transféré dans la section de sortie sous le contrôle des forces américaines stationnées dans la base Achraf. Peu de temps après, il s'est échappé de cette section avec l'aide d'agents du VEVAK et s'est rendu en Iran. Abbaslou a reçu des instructions en Iran du chef du VEVAK, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, qui a donné des directives pour sa mission terroriste et d'espionnage, avant de l'envoyer en Europe.

Abbaslou avait écrit que ses ordres venant du VEVAK comprenaient "la surveillance de la résidence du leadership de l'OMPI, l'identification des cadres de l'OMPI, la collecte d'informations sur les tenues et les horaires de l'OMPI, la puissance des forces de l'OMPI, le genre d'équipements et les systèmes de communications avec les forces à l'intérieur de l'Iran, les méthodes de recrutement en Iran et le transfert des forces en Irak, etc. »

Abbaslou n'a jamais été membre de l'OMPI ou même candidat au statut de membre. Il est apparu dans une répétition de mise en scène ridicule avec d'autres agents bien connus du VEVAK, Karim Haghi, Massoud Khodabandeh, Javad Firouzmand, et Behzad Alishahi. La mise en scène a été boycottée par la presse et il n'y avait pas d'autres participants que des agents du VEVAK. L'entrée était limitée par des invitations, envoyées à ceux à qui le VEVAK fait confiance par crainte des protestations des Iraniens opposés au régime des mollahs et à ses agents.

La Résistance iranienne attire l'attention des gouvernements européens, et en particulier de la France, sur les machinations des agents du VEVAK et sur le réseau terroriste et d'espionnage du régime des mollahs contre les réfugiés iraniens et les membres et les partisans de la Résistance iranienne. Ces agents offrent une couverture politique aux activités terroristes du régime en menant une campagne de désinformation pour diaboliser la Résistance iranienne. Ils collectent aussi des renseignements contre les réfugiés et les opposants et servent de liens terroristes avec le régime de Téhéran. La Résistance iranienne appelle donc les pays européens à identifier, poursuivre et expulser ces agents de leur territoire.

Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne -CNRI ¿

Rapports des services secrets européens sur la Vevak

La campagne des mollahs contre l'opposition à l'étranger est une question bien connue des services de renseignements étrangers. D'après les rapports qu'ils publient chaque année, l'objectif principal du ministère des renseignements iraniens, la Vevak, à l'étranger est de collecter des informations sur l'opposition et de ternir l'image du Conseil national de la résistance iranienne. En voici quelques exemples :

Allemagne :

Bfv, les services secrets allemand, Office de la protection de la constitution

2002 ¿ Rapport annuel (extraits)

« L'opposition en exil en Allemagne est toujours au centre des activités de surveillance des services secrets iraniens, la Vevak ¿ La Vevak, à présent, semble concentrer ses activités sur le sabotage des groupes d'opposition et de leurs activités politiques. A cet effet la Vevak mène et finance de la propagande contre l'opposition. Comme pour les années passées, les services secrets iraniens essaient de recruter des membres actifs ou d'ex-membres de groupes d'opposition. Cela se passe souvent en les intimidant eux ou leurs familles vivant en Iran. »

Bfv, les services secrets allemand, Office de la protection de la constitution

2000 ¿ Rapport annuel (extraits)

« L'opposition iranienne en exil en Allemagne est au c¿ur de la surveillance des activités de la Vevak. Divers groupes et organisations¿ sont systématiquement placés sous la surveillance et l'examen de ce service. Cependant, la cible principale est le groupe d'opposition le plus actif et le plus militarisé¿ L'OMPI et son aile politique le CNRI, qui oeuvrent à l'échelle internationale.

La Vevak aurait apparemment concentré ses efforts sur le sabotage des groupes d'opposition et de leurs activités politiques. A cet effet la Vevak mène et finance de la propagande contre l'opposition. Comme pour les années passées, les services secrets iraniens essaient de recruter des membres actifs ou d'ex-membres de groupes d'opposition¿

En ce qui concerne les suggestions sur le recrutement de nouveaux membres avancées par la branche de la Vevak à l'ambassade à Berlin, c'est le centre de la Vevak à Téhéran qui prend la décision finale. Des conditions de voyage moins sévères entre l'Allemagne et l'Iran offrent de bonnes facilitées au VEVAK pour contacter et recruter de nouveaux agents. »

Pays-Bas :

BVD ¿ Services de sécurité intérieure néerlandais

2001 ¿ rapport annuel (extraits) :

« Une des tâches de la Vevak c'est de repérer et d'identifier les personnes qui ont des contacts avec les groupes d'opposition à l'étranger. Les sympathisants du groupe le plus important, à savoir les Moudjahidine du peuple, sont plus que les autres et particulièrement l'objet de l'attention des services secrets iraniens. Le ministère des renseignements essaie de collecter le plus d'informations possible sur cette organisation à travers « d'ex-membres des Moudjahidine ». Les agents de la Vevak reçoivent aussi pour instruction de diffuser des informations négatives sur l'OMPI et ses membres. De cette manière, ils cherchent à affaiblir l'organisation et, afin de mettre fin à leurs activités sociales et politiques, ils essaient de diaboliser les Moudjahidine dans les pays qui les accueillent. »

BVD ¿ Services de sécurité intérieure néerlandais

2000 ¿ rapport annuel (extraits) :

« Les officiels iraniens agissent durement à l'encontre des groupes d'opposition. Ils portent la majeure partie de leur attention sur les anciens sympathisants de l'OMPI. »

« Les services secrets iraniens gèrent leurs tâches pas seulement sous le couvert de moyens diplomatiques habituels mais aussi de plus en plus depuis l'intérieur de l'Iran. A cet effet, ils utilisent des officiers des renseignements et ceux qui vivent à l'étranger. Ces agents doivent attaquer et blesser l'opposition sur le champ.»

Les agences de désinformation des Mollahs iraniens

La campagne de propagande du régime clérical contre ses opposants prend modèle à l'origine sur les activités et modus operandi de l'ancien département de désinformation du KGB soviétique. Des instructeurs étrangers qui formaient les agents iraniens à la « guerre psychologique » et aux techniques de propagande au début des années 1980 provenaient essentiellement des pays du bloc de l'Est. Un grand nombre de gardiens de la révolution et d'officiers du ministère des Renseignements qui ont occupé le devant de la scène durant la deuxième moitié des années 1990 comme journalistes, rédacteurs en chef ou hommes politiques, font partie de la première génération de stagiaires qui a suivi ces cours spéciaux.

La tortueuse machine de propagande de l'Iran mène des opérations de désinformation complexes qui pourraient paraître accidentelles ou spontanées pour un esprit sans méfiance : des reportages identiques paraissent en même temps dans des tabloïds européens ou américains de deuxième, voire de troisième classe sur l'implication présumée de l'OMPI dans la répression des Kurdes et des Chiites irakiens. Une poignée de « demandeurs d'asile » sortant d'on ne sait où affirment qu'ils ont été maltraités par l'OMPI il y a plusieurs années. Des journaux d'état iraniens rapportent que l'ancien régime irakien cache ses armes de destruction massive dans les camps de l'OMPI.

En l'absence d'informations fiables sur la façon dont cette propagande est disséminée par les agences du régime clérical, on pourrait supposer que les deux camps dans ce conflit ont tout intérêt à émettre ces déclarations et contre-déclarations. Le « public visé » des mollahs est parfois touché par la propagande, mais la plupart du temps perplexe et déconcerté. Quel que soit le résultat, c'est un succès pour les mollahs, car au moins ils ont jeté ne serait-ce que l'ombre d'un doute sur leur principal groupe d'opposition. Le fameux principe du « gros mensonge » de Goebbels semble marcher pour les mollahs.

La résistance répond à cette propagande en comptant sur son réseau étendu de collecte d'informations à l'intérieur de l'Iran afin d'identifier les agences et responsables impliqués dans cette guerre psychologique et d'exposer les documents et preuves confidentielles relatifs à leurs activités.

La campagne de propagande massive des mollahs contre l'OMPI a débuté le jour même où ils sont arrivés au pouvoir. Mais leurs opérations de « guerre psychologique » ont été mises en ¿uvre après la guerre du Golfe [Persique] contre l'Irak en 1991. A cette époque, les mollahs essayaient de tirer avantage du chaos de l'après-guerre pour achever leurs principaux opposants, l'OMPI. La Vevak a largement étendu ses opérations afin d'atteindre cet objectif. Téhéran a intensifié sa propagande anti-Moudjahidine, alors que ses commandos multipliaient les meurtres de dissidents à l'étranger. De 1990 à 1993, les commandos de la Vevak ont pris pour cible des figures éminentes de l'opposition à Genève, Rome, Karachi, Istanbul, Paris, Berlin, Dubaï, Oslo, Stockholm et Bagdad.

Simultanément, la Vevak a recruté un certain nombre de transfuges de l'OMPI en Europe afin d'accentuer sa campagne de désinformation anti-Moudjahidine.

La Vevak est demeuré très actif contre les dissidents iraniens en Europe dans les années 1990 et a été décrit dans les rapports annuels successifs sur le terrorisme mondial du Département d'état américain comme « l'état qui soutient le plus activement le terrorisme » dans le monde. Un haut responsable iranien a admis que la Vevak avait mené « des centaines d'attentats » contre l'OMPI en Irak seulement à l'époque où Saïd Emami était vice ministre de la Vevak.

En mars 1996, un procureur fédéral allemand a lancé un mandat d'arrêt international contre le ministre iranien des Renseignements d'alors, Ali Fallahian, pour avoir ordonné le meurtre de quatre dissidents iraniens au Mykonos, un restaurant grec à Berlin, le 17 septembre 1992. Dans leurs conclusions à la fin du mois de novembre 1996, les avocats généraux allemands ont accusé le guide suprême de l'Iran Khamenei et le président de l'époque Rafsandjani d'avoir donné leur accord pour l'opération. Quatre des accusés ont été reconnus coupables en avril 1997 et la cour a établi qu'une commission mixte pour des opérations spéciales composée de Khamenei, Rafsandjani, du ministre des Renseignements Ali Fallahian et du ministre des Affaires étrangères Ali-Akbar Velayati, était responsable d'avoir approuvé les plans d'assassinats de dissidents iraniens à l'étranger.

Les ambassades iraniennes sont souvent la plaque tournante des activités d'espionnage et terroristes contre les dissidents à l'étranger. L'organisation internationale de sécurité, Global Security, a rapporté : « un exemple des efforts coordonnés des services de renseignements iraniens est la mission diplomatique de l'Iran à Bonn à 133-137 Godesberger Allee, le siège des services de renseignements iraniens en Europe. Environ 20 personnes y travaillent pour le ministère des Renseignements et de la Sécurité, et des représentants d'autres agences utilisent également le troisième étage particulièrement sécurisé de l'ambassade, où six bureaux et une salle de radio sont réservés aux agents. A partir du bâtiment à six étages du gouvernement, les services surveillent les 100000 Iraniens qui vivent en Allemagne, harcèlent les membres indésirables de l'opposition et tentent de se procurer de la technologie en Allemagne pour la production d'armes nucléaires, chimiques et bactériologiques. En zone germanophone uniquement, il n'y a pas moins de 100 sociétés soupçonnées d'agir sous l'influence iranienne pour se procurer cette technologie sensible. D'autres bases d'opérations incluent les consulats à Francfort et à Hambourg, ainsi que la mosquée de l'Imam Ali à Hambourg, considérée comme étant « le plus grand centre religieux musulman situé en-dehors du monde islamique ».

L'autre changement majeur dans les activités des services de renseignements iraniens à l'étranger est survenu à la suite des événements tragiques du 11 septembre 2001 et de la guerre en Afghanistan. A l'époque, le Conseil suprême de la sécurité nationale a décidé d'exploiter les nouvelles circonstances politiques et de concentrer ses efforts internationaux sur l'OMPI afin de convaincre les autres gouvernements, et surtout les pays de l'Union Européenne, de désigner l'OMPI et le Conseil National de la Résistance Iranienne d'organisations terroristes. Téhéran essayait de faire d'une pierre deux coups : donner un coup politique à la Résistance iranienne et détourner l'attention mondiale de ses actes terroristes.

Le « patron » des SR iraniens : un cv chargé.

Le ministre des renseignements iranien (Vevak), Gholam-Hossein Mohseni Eje'i, a représenté le Bureau du procureur de la révolution au ministère des Renseignements et a joué un rôle actif dans les années 1980 dans l'arrestation et l'exécution massive des opposants.

En tant que juge principal de la troisième branche du tribunal de la révolution, Mohseni Eje'i a personnellement condamné à mort des milliers de prisonniers politiques.

En 1998, il a été nommé procureur du tribunal spécial du clergé, où il a participé à la condamnation, l'emprisonnement et l'exécution de centaines de membres dissidents du clergé.

Mohseni Eje'i a aussi été directement impliqué dans "les meurtres en série" et a décrété la fatwa de meurtre d'une des victimes, Pirouz Davani.

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