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Ecologie - agriculture


Invité Billythekid

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Invité Billythekid
Invités, Posté(e)
Invité Billythekid
Invité Billythekid Invités 0 message
Posté(e)

Un petit documentaire que j'ai vu il y a fort longtemp et sur lequel je vien de retomber (pris sur le site de Karl Zero) :

http://leweb2zero.tv/video/genesia_02462be4ea1572c

Rapide descriptif, explication de la destruction des terres par l'agriculture.

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

PFFFFF !!!!!

Encore un laïus pour public non-averti.

Pour ce qui est de la culture du blé avant 1950, il suffit d'en parler à ceux qui travaillaient la terre avant les années 50. Ils existent encore. Allez les écouter.

Ecoutez-les parler des maladies des céréales, qui ruinaient le peu de surface qu'un agriculeur pouvait travailler avec son cheval.

Allez donc parler avec les meniers qui avaient maintes difficultés à avoir un grain sain.

Chaque ferme livrait tant de grain au menier puis de farine au boulanger pour avoir tant de pain. Apparamment personne n'a entendu parler des dégâts de l'oïdium sur la population. Le séchoir où l'on remuait le grain à la pelle et d'où s'élevait une poussière chargée de ce champignon, qui infectait ensuite la farine, puis le pain....

Les cas de démences dans les villes et les villages ou dans les fermes d'où venaient-il en général à votre avis ?

Qui aujourd'hui accpeterait que le taux de mortalité chez les enfants redevienne ce qu'il était il y a plus de 50 ans. Et l'espérance de vie...!

Il y a une juste milieu à tout.

Le discours de ce chercheur est surranné, on l'aurait cru sorti il y a 25 ou 30 ans.

Allez donc parler d'agronomie à un paysan aujourd'hui, de structure de sol, de complexe argilo-humique, de complexe bactérien.....

Pour ce qui est des blés de 1m50...je me rappelle les moissons à l'époque où tout se faisait à la "traditionnelle" et où les pulvérisateurs n'existaient pas, et c'est pas vieux (40 ans). L'avoine pouvait atteindre 1m50, comme aujourd'hui, mais pas le blé !

Aujourd'hui si le blé est bas c'est pour deux raisons, soit pour éviter la verse, soit parce que les régions où il est bas n'ont pas d'usage pour la paille.

il y a des produits phytos pour éviter qu'il ne monte trop haut (50/70 cm max) et qui n'ont absolument rien de toxique sur l'environnement. Ces produits inhibent la croissance lorqu'ils sont appliqués à un stade précis (1/2 noeuds).

D'autres n'ont pas d'effet "raccourcisseur" mais durcisseur afin d'éviter la verse, et n'ont absolument rien de nocif sur l"homme et son environnement.

Pour ce qui est de l'usage de l'azote sur les céréales, les commentaires de ce type sont dignes d'un âne. Aux mieux auraient-ils été justifiés il y a 30 ans, à l'époque où les agriculteurs n'étaient pas formés pour l'usage de ces éléments et où les conseillers étaient les vendeurs.

Les raisonnement sont tout autres depuis des années et toutes les plantes cultivées sont gérées dans leur développement et leurs besoins.

Mais enfin, y en a qui ont du plaisir à écouter ces conneries dont ils n'ont pas la moindre notion !!!! (soupir !)

A part le prix du pain cette année, comment le trouve-t-on ? bon ? tant mieux !

Si on retourne 50 ans en arrière on revient à des rendements maximum équivalent à cette année (entre 15 et 35 qx/hect, au lieu de 70 et100 qx)

Pourquoi ne pas revenir 50 ans en arrière, pusque l'on a des faucheurs "volontaires".

Un excès en appelle un autre, mais dans le cas présent il y a un décalage dans le temps !

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Membre, Gentil Mignon Bisounours, 46ans Posté(e)
GMB Membre 3 867 messages
46ans‚ Gentil Mignon Bisounours,
Posté(e)

50 ans en arrière?

c' est pas assez pour toi qui apparemment voudrait qu' on revienne en 1902... ;)

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
50 ans en arrière?

c' est pas assez pour toi qui apparemment voudrait qu' on revienne en 1902... :o

Chiche ! on se marrait ! ;)

ou on se marrait p'têt moins ! :o

ou on se marrait pas du tout ! :o

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Membre, Gentil Mignon Bisounours, 46ans Posté(e)
GMB Membre 3 867 messages
46ans‚ Gentil Mignon Bisounours,
Posté(e)

je sais pas j' était même pas une lueur d' espoir dans les yeux de mes grands parents à la fin d' un bal musette... ;)

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Invité Billythekid
Invités, Posté(e)
Invité Billythekid
Invité Billythekid Invités 0 message
Posté(e)

@ yves-1902

Comme tu dis il faut diluer les propos a ce sujets. Et je poste ceci surtout pour montrer l'impact écologique.

Et ton argumentation est aussi caricaturale que celle de ce chercheur.

Le blé produit mondialement est largement supérieure aux besoins de la population actuelle.

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
@ yves-1902

Comme tu dis il faut diluer les propos a ce sujets. Et je poste ceci surtout pour montrer l'impact écologique.

Et ton argumentation est aussi caricaturale que celle de ce chercheur.

Le blé produit mondialement est largement supérieure aux besoins de la population actuelle.

(à l'autre plus haut : 19-02 = c'est la date de mon anniversaire, depuis 1961)

Je ne crois pas que la production mondiale de blé soit excédentaire, je pense plutôt le contraire. Sinon le blé ne serait pas revenu au prix où il était il y a 25 ans (1,20 f/kg). Si on ajoute les aléas climatiques qu'à connu la France et d'autres pays cet été et la demande mondiale qui augmente,on risque d'avoir une inflation très importante sur le prix de la céréale. He oui, un pays qui travaille plus mange plus et mieux, on revient encore l'émergeance de pays d'Asie du SE.

Pour en revenir à la vidéo, c'est une contradiction avec la réalité ou alors un reportage qui aurait lieu d'être dans les pays de l'ancienne URSS, ou on a atteint l'outrance en matière agro-environnementale sans se préoccuper des conséquences, tout comme leur situation avec l'impact industriel sur l'environnement pendant des années et où les moyens de les résoudre sont encore inexistants malgré l'urgence.

J'ai vu suffisamment d'analyses de terre de différentes régions de France passer sous mes yeux pour savoir que les sols français sont bien suivis et que les équilibres que l'on connaissait dans chaque région il y a 40 ans sont toujours là.

Les taux de matière organique sont toujours entretenus, ce qui démontre une bonne activité et que les sols sont bien "vivants".

Seulement c'est très facile de faire avaler des conneries à un auditoire constitué à 90 % de gens qui ne peuvent que s'appuyer sur ce qu'on leur raconte pour une se faire une opinion.

Moins de dix années suffisent pour "tuer" un sol en l'exploitant sans l'entretenir, c'est à dire en y semant ou plantant puis récoltant sans lui apporter l'équivalent de ce qu'on lui prélève. Un sol non entretenu ne permet pas aux plantes de se développer normalement et celles-ci développent alors des carences qui ont des répercutions sur la santé des plantes, ce qui oblige à intervenir de plus en plus en traitement phyto. Ce procédé ne dure pas beaucoup plus de 5 années au delà desquelles le sol n'est plus à même de produire quoique ce soit.

Et pourtant les surfaces agricoles en France produisent encore, avec de moins en moins d'interventions phytosanitaires et de mieux en mieux ciblées.

Idem pour les apports de minéraux et d'azote, depuis qu'un âne à sorti qu'il fallait "semer de l'engrais pour faire pousser les céréales.." on devine bien le niveau de méconnaissance de la majorité de la popu sur la pratique. J'explique au passage qu'un apport mineral s'effectue après interprétation d'analyse et en fonction des besoins de la plante. Un apport d'azote sur un blé dépend de l'azote disponible dans le sol ( fonction de la température, de l'humidité > minéralisation > azote disponible pour la plante.) L'intervenant ajuste ainsi sont apport sachant qu'un blé puisera entre 100 et 150 unités d'azote par hectare.

Si l'apport est excessif, le blé n'en consommera qu'une partie, ce qu'il a besoin (voire davantage pour connaître ensuite des problèmes sanitaires) et le reste sera perdu par lessivage dans les nappes, ce qui est une abhérration environnementale et économique !

Si le toubib vous prescrit 1 gramme d'aspirine deux fois par jour, vous n'allez pas en bouffer 2 grammes trois par jour pensant guérir plus vite ! Je vous raconte pas les dégâts ! ben pour les cultures c'est pareil... sauf qu'il n'y a pas de sécu.

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Membre, 49ans Posté(e)
diaoul Membre 19 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)
@ yves-1902

Comme tu dis il faut diluer les propos a ce sujets. Et je poste ceci surtout pour montrer l'impact écologique.

Et ton argumentation est aussi caricaturale que celle de ce chercheur.

Le blé produit mondialement est largement supérieure aux besoins de la population actuelle.

(à l'autre plus haut : 19-02 = c'est la date de mon anniversaire, depuis 1961)

Je ne crois pas que la production mondiale de blé soit excédentaire, je pense plutôt le contraire. Sinon le blé ne serait pas revenu au prix où il était il y a 25 ans (1,20 f/kg). Si on ajoute les aléas climatiques qu'à connu la France et d'autres pays cet été et la demande mondiale qui augmente,on risque d'avoir une inflation très importante sur le prix de la céréale. He oui, un pays qui travaille plus mange plus et mieux, on revient encore l'émergeance de pays d'Asie du SE.

Pour en revenir à la vidéo, c'est une contradiction avec la réalité ou alors un reportage qui aurait lieu d'être dans les pays de l'ancienne URSS, ou on a atteint l'outrance en matière agro-environnementale sans se préoccuper des conséquences, tout comme leur situation avec l'impact industriel sur l'environnement pendant des années et où les moyens de les résoudre sont encore inexistants malgré l'urgence.

J'ai vu suffisamment d'analyses de terre de différentes régions de France passer sous mes yeux pour savoir que les sols français sont bien suivis et que les équilibres que l'on connaissait dans chaque région il y a 40 ans sont toujours là.

Les taux de matière organique sont toujours entretenus, ce qui démontre une bonne activité et que les sols sont bien "vivants".

Seulement c'est très facile de faire avaler des conneries à un auditoire constitué à 90 % de gens qui ne peuvent que s'appuyer sur ce qu'on leur raconte pour une se faire une opinion.

Moins de dix années suffisent pour "tuer" un sol en l'exploitant sans l'entretenir, c'est à dire en y semant ou plantant puis récoltant sans lui apporter l'équivalent de ce qu'on lui prélève. Un sol non entretenu ne permet pas aux plantes de se développer normalement et celles-ci développent alors des carences qui ont des répercutions sur la santé des plantes, ce qui oblige à intervenir de plus en plus en traitement phyto. Ce procédé ne dure pas beaucoup plus de 5 années au delà desquelles le sol n'est plus à même de produire quoique ce soit.

Et pourtant les surfaces agricoles en France produisent encore, avec de moins en moins d'interventions phytosanitaires et de mieux en mieux ciblées.

Idem pour les apports de minéraux et d'azote, depuis qu'un âne à sorti qu'il fallait "semer de l'engrais pour faire pousser les céréales.." on devine bien le niveau de méconnaissance de la majorité de la popu sur la pratique. J'explique au passage qu'un apport mineral s'effectue après interprétation d'analyse et en fonction des besoins de la plante. Un apport d'azote sur un blé dépend de l'azote disponible dans le sol ( fonction de la température, de l'humidité > minéralisation > azote disponible pour la plante.) L'intervenant ajuste ainsi sont apport sachant qu'un blé puisera entre 100 et 150 unités d'azote par hectare.

Si l'apport est excessif, le blé n'en consommera qu'une partie, ce qu'il a besoin (voire davantage pour connaître ensuite des problèmes sanitaires) et le reste sera perdu par lessivage dans les nappes, ce qui est une abhérration environnementale et économique !

Si le toubib vous prescrit 1 gramme d'aspirine deux fois par jour, vous n'allez pas en bouffer 2 grammes trois par jour pensant guérir plus vite ! Je vous raconte pas les dégâts ! ben pour les cultures c'est pareil... sauf qu'il n'y a pas de sécu.

Enfin des paroles sencées!!! Trop de gens se permettent d'émettre des avis sur l'agriculture sans la connaître vraiment.

Nous entendons souvent parler de BIO...Tout BIO...Plus aucun produit sur les cultures...Si nous y venions un jour, J'aurais des doutes quant à notre possibilité de nourrir tout le monde.

Beaucoup voudraient manger BIO, mais peu son près à ouvrir leur porte-monaie pour celà. En quarante Le budget nourriture de familles serait passé ans de 45 à 14%. On ne peut pas tout avoir!!! Pour certains un jour, il va peut être falloir faire des choix si le prix du blé et du lait poursuit sa remontée (tout l'indique!)

De plus J'invite tous ceux qui veulent vivre avec une culture à l'ancienne à s'essayer à quelques jounées de sarclage manuel...J'ai testé pour vous quand j'étais gosse, c'est vachement marrant!!! ;)

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Vis à vis du bio, je serai plus nuancé.

C'est sûr que l'objectif "tout bio" est irréalisable.

Tout d'abord il faudrait multiplier le nombre de producteurs et la maind'oeuvre par 5 ou 7 pour arriver à un volume de commercialisation tel qu'il puisse fournir en quantité suffisante. Mais cela à condition de ne pas avoir trop d'années comme celle-ci où des productions entières en bio ont été annéanties par les maladies, type mildiou, botrytis, alténaria et j'en passe sans parler des maladies des céréales, où la rhyncosporiose a fait des dégâts tels que beaucoup de parcelles n'ont pas été récoltées, les frais de moissons n'étant pas couverts par la vente du grain.

Qui pourrait encore penser qu'en 2007, on puisse cultiver des légumes, féculants ou autres, sans avoir recours aux désherbants ? il faut être réaliste ! depuis les années où l'agriculture a entamé sa révolution avec les produits phytos, la population du pays à peut-être multiplié par 1,5 et la population agricole divisé par 10.

Pour désherber un hectare (par exemple) de carottes manuellement ou à la binette (c'est à dire sans prod phyto), une personne aurait assez à faire entre la fin mai (date de semis) et septembre, et cela 7 jours sur 7 ! sans compter qu'entre temps la culture aura fait l'objet d'attaques d'alténarioses et d'oïdium ou de mildiou.

Faites le calcul en main d'oeuvre, même en comptant un salaire au ras des paquêrettes et une compression maximale des charges et ramener le coût sur les 30 tonnes de produit commercialisé que la parcelle donnera.

Les alternatives aux traitements pour le bio sont très minces, pour les fongicides on utilise principalement du cuivre sous forme de bouillie bordelaise, mais cela a ses limites, certaines exploitations bio voient leur sols saturés en cuivre jusqu'à produire un phénomène de bloquage sur la végétation !

Mais le bio doit rester un objectif car les techniques avancent en bio comme en conventionel, l'un et l'autre se rapprochent parfois grâce à la mise au point de façons culturales et techniques. On a ainsi ressorti et perfectionnés certains outils délaissés depuis une ou deux générations comme, par exemple, les herses "mille pattes" ou encore appellées "herses étrilles" qui permettent d'enlever les mauvaises herbes à un stade primaire sur les céréales. Cela produit d'éxcellents résultats, à condition d'avoir une météo clémente avant la récolte et au moment, au risque d'avoir des levées très abondantes de mauvaises herbes en été.

Il y a des régions en France où cette pratique devait être généralisée sur céréale car les sols restent secs le printemps et l'été, cela permettrait des économies substantielles quand on sait qu'un désherbage de céréale va chercher dans les 30 euros l'hectare.

L'autre solution pour une agriculture plus en phase avec son environnement serait la fin de la dictature des gms avec leur cahier des charges sensés imposés par ou pour ceux qu'elles traitent de consommateurs.

Aujourd'hui, Edouard Carrefour veut des tomates avec un rouge n° untel, d'une homogéneïté telle. Il exige qu'elles soient conditionnées de telle sorte qu'il puisse la mettre directement dans le rayon sans intervention, "prêtes à vendre".

Pareil pour les pommes de terre.

Pourtant, qui cela gènerait-il que les patates soient présentées dans les sacs en jute? même légèrement galleuses, avec leur robe des champs, et non passées à la laveuse. Qui cela gênerait-il que les tomates soit un peu diformes, un peu vertes.

On ne parlera jamais assez de la gabegie et du gaspillage monstrueux en production végétale suite aux agréages dans les stations de conditionnement, où les contrôleurs des gms sont en permanence sur le dos des groupements de producteurs en les obligeant à jeter à la poubelle le légume comportant le moindre petit pet ou petite bosse sur un légume, ce qui alourdit considérablement le prix de revient et oblige la production à une sélection variétale et une protection phytosanitaire exagerée !

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