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Revaloriser le salaire des enseignants !


Davoust

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Membre, Posté(e)
souky54 Membre 741 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

(suite)

et surtout suis-je si bien entendue...

Quand un enfant doit se construire avec autant d'obstacles...

Quand il a fourni autant d'efforts de son côté...

Pour se retrouver à chaque fois démoli par le système...

Se faire entendre DE LUI au moment de l'adolescence...

continuer à l' encourager POUR QUE CA SE TERMINE BIEN pour lui

est-ce si facile ?...

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Invité Danaos
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Invité Danaos
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aucun rapport avec la revalorisation des enseignants :rtfm:

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Invité Magus
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Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Déjà pour la maternelle, on dit instit' ou encore plus juste : maître des écoles :rtfm:

Concernant les prof', je ne répondrai qu'à tes amalgames insultants : "la dernière génération d'enseignants [qui] fait honte..." puisque, ce faisant, tu urines sur toute une profession sans nuance. C'est cela qu'il manque dans tous tes sujets : la nuance. Tu es grossière. Et c'est certainement pour cela aussi que tu flirtes avec les C.G.U., la loi française à quelques occasions et que sujets redondants en viennent à se faire fermer. Ne te méprends pas, il faut lire ici qu'avec un effort d'écriture, de synthèse, de documentation, de nuance et de discernement, tu peux en arriver à être... rêvons... presque agréable.

Je pense que tu ignores les affres du métier, tout comme la façon dont on devient prof'. Pour que tu ne meurs pas idiote, je me fends d'un exposé :

- Déjà pour le privé, je me MARRE ! Ma meilleure amie enseigne dans le privé. Or, nous avons fait nos études universitaires dans le public. Elle a pu passer le CAFEP (équivalent du CAPES) en raison de son cycle collège-lycée dans le privé. Sinon, majoritairement les candidats CAFEP sont issus de l'ICES avec des prof' d'un niveau équivalent mais majoritairement maître de conférence : pas besoin de professeurs, puisque l'ICES ne propose qu'un nombre réduit de masters, et pas de doctorat.

Donc, nous avons eu le même cursus. Qui plus est CAFEP et CAPES, ce sont les mêmes programmes et mêmes types d'épreuves. Bref, entre un prof' du public et un prof' du privé la différence est tout à fait relative.

J'ajoute que souvent le privé est moins regardant quand il lui manque des effectifs. Ainsi, cette même amie a enseigné français et latin pendant deux ans dans le privé en tant que remplaçante, tandis qu'elle a fait les mêmes études d'histoire que moi et qu'elle ne parlait pas un mot de latin avant de s'y mettre l'été avant sa rentrée.

La différence, c'est que dans le privé il peut y avoir du pognon sur la table, donc de meilleurs conditions pour les profs qui, é comme c'est curieux, s'en sortiraient du coup mieux. Mêmes études, même concours, image différente... La raison : pas les profs non, les moyens !

Alors tu peux bien claironner avec ton privé. Tu n'y connais pas les coulisses :o°

- Deuxièmement, le cursus pour être prof' : Après le bac, il faut minimum une licence. Cursus classique. Tout à fait faisable pour le commun des mortels. Néanmoins on constate que déjà, un bon tiers des L3 n'obtiendront pas leur Licence (source). L'écrémage et les orientations des uns et des autres font que, par exemple sur ma promo de 900 étudiants en L1, nous étions 120 à se présenter au concours dont une cinquantaine pour la seconde fois : en moyenne 15% à 20% seulement des étudiants en Licence d'histoire se présentent au concours CAPES directement. Les autres filent en Master ou autre. D'ailleurs, l'idée de passer l'accès au concours aux masterisés (bac+5 donc) est dans les tuyaux. J'ajoute, qu'au CAPES se présentent également des candidats des grandes écoles comme Normal Sup'. Ils tentent généralement en même temps l'agrégation.

- Le concours CAPES en lui-même : je parlerai de celui d'Histoire-Géo (à dominante histoire, pour ma part) que je connais bien. Deux types d'épreuves : deux épreuves écrites de 5h dont les résultats conditionnent l'accès aux oraux réparties, eux, en trois épreuves de 4h et 2h pour l'ESD (épreuve sur dossier). 7 questions (thèmes) au programme : 4 en histoires, 3 en géographie. 3 à 4 questions sont renouvelées chaque année (2 thème en histoire, 1 à 2 en géo). Chaque thème est pourvu d'une bibliographie officielle d'environs 1000 références qui paraît chaque année dans la revue Historiens et Géographes. C'est-à-dire, que l'ensemble du concours rassemble une bibliographie de plusieurs milliers de références ; une bibliographie que l'on se doit de maîtriser un minimum, notamment pour les oraux.

Je précise à ce stade que la rentrée a lieu en Septembre / Octobre, que l'écrit a lieu en Mars (!) et les oraux sur juin et juillet. J'ajoute que de 2004 à 2006, le nombre de candidats à ce concours était de 6000 par an, tandis que les postes à pourvoir par an se montait à 900. Sachant que les premières places sont trustées traditionnellement par les grandes écoles et fac parisiennes, il reste en moyenne 4 à 500 postes 4000 candidats de province. Et je ne parle pas des chances multipliée par les candidats ayant déjà passé le concours.

Déjà là souky54, tu te pointes en avril dans un amphi de préparation au concours avec ton beau discours disant qu'on laisse faire à l'école n'importe quoi à n'importe qui : tu te fais lyncher ma pauvre !

Tu n'as pas idée de la pression et de la concurrence acharnée qu'il y a dans ce concours, pour l'H-G, qui reste à l'ancienne avec une dimension d'excellence.

- Tu as eu les écrits et les oraux ? Bravo. Mais tu n'es pas encore sortie de l'auberge. Pendant un an, tu as deux classes à ta charge sous l'égide d'un prof' tuteur. On t'envoie au feu direct, tandis que ta formation se poursuit à l'IUFM avec un mémoire à rédiger. Ton tuteur et un jury t'évaluent et décide alors de te titulariser ou non. Dans cette année clef, plus d'un candidat craque sous la pression, puisqu'aucun cadeau n'est fait : tu tapes souvent deux classes de niveau différent des établissements qui ne sont pas la crème. Mais soit, bravo tu es titularisée.

C'est là qu'on te rappelle que tu es dans la fonction publique, que tu connais. Ici, plus qu'ailleurs, tu n'es qu'un pion. Alors célibataire, sans enfant et dans le milieu du tableau des résultats au concours, comme la majorité des reçus : c'est l'académie de Créteil-Versailles ou Nice qui t'attendent, avec la grande roue qui décidera de la commune dans laquelle tu vas atterrir : les voeux émis ne servent qu'à lancer la roue... Deux à quatre ans, moyennant mariage, etc. seront nécessaire pour que tu puisses ne serait-ce que poser un pied dans les académies les moins nases. Et une académie, c'est grand.

Au final, indépendamment de ton expérience perso (pour laquelle tu devrais peut-être songer à te faire aider socialement et autre), tes jugements de valeurs desservent réellement ton propos, et tes amalgames sont débiles.

Il est facile de casser du prof' quand on n'a pas goûté au métier ni aux petits détails pour le devenir. Surtout quand on le fait avec ses frustrations, ses manques et déconvenues. Tu te prétends plus efficace que les gens dont c'est le métier. Et bien fonde ton école si tu es si maline. C'est tout à fait possible, en passant contrat avec l'Education Nationale. Mieux, pourquoi ne pas tenter le CAPES ? Je serai curieux de te voir à l'oeuvre.

Quand à tes idioties sur le corporatisme des profs, bien réel, poussé jusqu'à limite vivre, dormir et coucher ensemble : c'est d'une puérilité... T'as dû en passer du temps à pointer des comptes de gestion dans ta petite perception... ça ne t'as pas réussi ^^

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Membre, RAMBO, 45ans Posté(e)
ivo marin Membre 1 338 messages
45ans‚ RAMBO,
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Le plus dur pour les professeurs, (hormis ceux des banlieues, car les circonstances sont differentes), mais plutot les enseignants des campagnes, sont les premières années, pour rentrer dans le "bain", apres 3 ou 4 années de rodage, avec l'impossibilité d'etre licencié, le métier de professeur des écoles, porte bien son nom : celui du plus beau métier du monde !

Une Augmentation pour ces professeurs des campagnes est une insulte à la république !

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Ah bon, les maîtres des écoles seraient les seuls à ne point devoir être augmentés ? Très républicain en effet... Il faut savoir que c'est une profession ouverte à bac +3 (sauf quelques exceptions moindres, genre à partir de 3 enfants...) et sur concours. Si c'est le Pérou, ça se bousculerait aux portillons. Et si le public bénéficie de la "sécurité" (on peut se faire radier pour faute), le privé bénéficie de la rémunération d'heures sup' et des primes. Chacun a ses avantages. Perso, je mettrais mes valeurs dans ma poche pour me soucier de mon confort de vie (moyens, quotidien + pognon), je signerai direct pour le privé. Mais les valeurs... ^^

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Membre, RAMBO, 45ans Posté(e)
ivo marin Membre 1 338 messages
45ans‚ RAMBO,
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Au lieu d'augmenter les salaires de tout le monde, ne serait il pas plus sage avec cette argent de créer de l'emploi ? en Voila une République solidaire ne crois tu pas ?

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Invité Danaos
Invités, Posté(e)
Invité Danaos
Invité Danaos Invités 0 message
Posté(e)
Ah bon, les maîtres des écoles seraient les seuls à ne point devoir être augmentés ? Très républicain en effet... Il faut savoir que c'est une profession ouverte à bac +3 (sauf quelques exceptions moindres, genre à partir de 3 enfants...) et sur concours. Si c'est le Pérou, ça se bousculerait aux portillons. Et si le public bénéficie de la "sécurité" (on peut se faire radier pour faute), le privé bénéficie de la rémunération d'heures sup' et des primes. Chacun a ses avantages. Perso, je mettrais mes valeurs dans ma poche pour me soucier de mon confort de vie (moyens, quotidien + pognon), je signerai direct pour le privé. Mais les valeurs... ^^

maître des écoles n'existent plus en terme de recrutement, ils sont professeurs des écoles...quant aux heures supp elles existent aussi dans le second degré (pas le premier tout comme les primes) sous forme d'HSA et d'HSE

Au lieu d'augmenter les salaires de tout le monde, ne serait il pas plus sage avec cette argent de créer de l'emploi ? en Voila une République solidaire ne crois tu pas ?

ne crois-tu pas qu'augmenter les salaires permettrait d'augmenter la consommation des ménages et donc de relancer l'industrie

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Pour la fonction publique, on parle de traitement.

En même temps, cette demande vient parce qu'on en réclame toujours davantage avec de moins en moins de moyens par élève (ne prenons que l'augmentation des effectifs par classe), tandis que le traitement est revalorisé quasiment symboliquement quand il n'est pas gelé. Il le sera par exemple pour 2011.

Moi, mon patron m'en demande plus avec moins de moyen en me filant 0,5% en 3 ans, et en me disant walou pour l'an prochain : je me casse :rtfm: Je pense donc que, que l'on soit d'accord ou non, la grogne peut se comprendre...

A tout prendre, s'il fallait dire sus aux revalorisations, je préfèrerai que l'argent aille dans l'ouverture de nouvelles classes, la rénovation des bâtiments, ou la modernisation du matériel pédagogique.

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