L'autonomie, condition-clé de l'efficacité des universités

LE MONDE | 10.09.07 | 14h28 ¿ Mis à jour le 10.09.07 | 14h38

Plus une université est autonome et bien dotée financièrement, plus elle est performante en matière de recherche et donc bien placée dans les classements internationaux. Mieux, chaque centime supplémentaire investi a d'autant plus d'effet sur les résultats d'une université que celle-ci est libre de gérer son budget. Tels sont les résultats d'une étude réalisée pour le centre de réflexion européen Bruegel par cinq économistes, Caroline Hoxby et Philippe Aghion tous deux professeurs à l'université de Harvard, Mathias Dewatripont et André Sapir, professeurs à l'université libre de Bruxelles, et Andreu Mas-Colell, professeur à l'université de Pompeu Fabra de Barcelone.

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C'est une façon de voir les choses, les universités se diviserons majoriterement en deux: Les riches et prestigieuses tandis que toutes les autres ne seront que des universités de provinces avec des résultats très moyens et des conditions plutot mauvaises. A l'inverse, les universités fonctionnent toutes avec le même budget (presque hein...), et elles ont toutes à peu près leur chance de former d'excellents, de bons, de moyens et de mauvais étudiants.

Moi j'hésite à m'attacher à cette solution , qui pourtant devient réelle en Frane, mais je pense malgré tout que cela peut être une bonne idée. On en voit déjà des résultats d'ailleurs dans les autres pays...

Eh bein j'ai l'impression que c'est l'année idéale pour entrer dans son cursus universitaire (blocus et grèves à l'horizon)

Je pense aussi comme Luna que cela va creuser des inégalités déjà existantes entre assas et une fac lamba de province qui aura 10 fois moins de budget pour attirer profs et chercheurs (ce qui est déjà le cas aujourd'hui).

A mon avis l'idée de base de l'autonomie est quand même pas mauvaise: preuve en est que les facs francaises sont hors compétition dès qu'on les comparent à certaines de leurs homologues étrangères autonomes.

Et si l'autonomie des université n'est pas une facon de repousser le problemme. je ne croit pas avoir entendu que cette reforme s'accompagnait d'augmentation des affectation budgetaire.

donc enfaite on va demander au université de gerer leur budget et si les taux de reussite ne s 'ameliore pas ce ne serat plus un probleme d'ordre nationnal mais une mauvaise gestion su au université elle meme.

il y a trop d'etudiant, pas assez d'amphi, pas assez d'enseignant-chercheur, et l'université est a des année lumiere du monde du travail. je ne pense pas que donner leur autonomie au université n'ameliore ça.

neanmoin je ne pense pas qu'il fasse dramatiser, avant que certaine fac s'imposent par rapport a d'autre il faudrat qu'elles en trouvent les moyen, sachant qu'il ya enorment de charge incompressible (salaire entretien electricité).

de plus en france je pense pas qu'il y est la place pour deux elite et on a deja les grandes ecoles.

Plus d'autonomie, donc apport de capitaux privés, qui auront tout regard sur les inscriptions et le prix de ces inscriptions qui riquent de flamber. Plus de selections à l'entrée pour avoir de meilleurs resultats (attend faut entrer dans ses frais !), et une decharge pour l'education nationale, qui si une université a du mal, mettra tout sur le dos d'une mauvaise gestion.

En fonction des sous investis dans l'université, l'enseignement sera trés bon ou pas (plus de sous = de meilleurs profs et du super bon materiel).

Encore une esquive pour ne pas faire LA reforme de l'université, et pourtant y'en a besoin.