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Invité Calisthée

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Membre+, 69ans Posté(e)
ASKI Membre+ 9 808 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
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:o c'est super court ;)

si elle a un super petit-déj de servi, nous on reste sur notre faim, c'est le régime d'après fêtes ? :snif:

sérieux, ça fait plaisir de recommencer à lire ton roman :snif:

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  • 2 semaines après...
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Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Invité
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Invité
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Posté(e)
:snif: On n'aura pas la suite parce que calisthée est partie du forum.... Alors, à moins qu'elle revienne un jour...
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  • 1 mois après...
Invité Calisthée
Invités, Posté(e)
Invité Calisthée
Invité Calisthée Invités 0 message
Posté(e)

Bah, même revenue yaura pas de suite.

Ca fait un certain temps que je n'ai rien écrit :snif:

Ca ne vient plus, je sais pas pourquoi

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  • 2 semaines après...
Invité Calisthée
Invités, Posté(e)
Invité Calisthée
Invité Calisthée Invités 0 message
Posté(e)

La table débordait de tant de bonnes chose qu'elle ne savait par quoi commencer. Il lui demanda ce qu'elle voulait boire, elle choisit le chocolat dont l'odeur chaude et sucrée ravivait son féroce appétit. Il lui fit de belles tartines de beurre et de confiture, il était plein de petites attentions, elle ne pouvait s'empêcher de sourire à chacun de ses regards. Elle mangea de bon c¿ur, arrachant de grosses bouchées de ses tartines, mâchant longuement en appréciant le goût fruité des confitures mélangées à la douceur du beurre. Quand elle but une gorgée de son chocolat, elle ressenti de nouveau cette sensation étrange qui lui réchauffa le corps, idem à celle qu'elle avait ressentie en partageant un verre de vin avec Gard. Elle n'y prêta pas attention, et mit ça sur le compte de la chaleur de sa boisson. Une fois son petit déjeuner pantagruélique terminé elle lâcha un gros soupir.

- Ah ! Vraiment Gard, merci, ce petit déjeuner m'a fait beaucoup de bien !

- Ce n'est pas grand chose.

- Ah mais si ! Cela m'a fait le plus grand bien ! Je ne sais comment vous remercier !

- Le simple fait de vous voir aussi souriante et radieuse me suffit, Dame Bénédicte.

Elle ne pu de nouveau s'empêcher de sourire, leurs regards se croisèrent, et quelque chose lâcha prise en Bénédicte. Elle pouvait compter sur cet homme, il était bon avec elle, et elle n'arrivait plus à le détacher de ses pensées. Elle n'aurait jamais cru qu'une chose pareille aurait pu lui arriver, mais elle devait bien se rendre à l'évidence. Ses joues s'empourprèrent légèrement et elle sourit de nouveau quand il lui prit la main. Ils se penchèrent lentement l'un vers l'autre et leurs lèvres se joignirent en un baiser tel qu'elle n'en avait jamais connu. Ils se levèrent lentement et leurs corps s'enlacèrent tendrement. Elle senti son c¿ur battre de plus en plus vite et chavirer sous la houle furieuse des sentiments qui explosaient en elle. Il la souleva doucement, la transporta jusqu'à la chambre et la reposa délicatement sur le lit. Les mains de Gard étaient chaudes et douces sur son corps parcouru de milliers de fourmillements. Elle se laissa aller, et sans s'en rendre compte tomba définitivement sous l'emprise du vieux magicien.

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Invité Boul2killer78
Invités, Posté(e)
Invité Boul2killer78
Invité Boul2killer78 Invités 0 message
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Bonsoir

Tu nous as mis là, un passage pornographique :snif: , on veut la suite, lorsque le mec....

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

;):| :D :snif:;)

:o Merci vraiment merci ! NAAAAN je veux paaaaas !!! Pourvu qu'il ait une panne sexuelle !!!! :snif: :D

Contente quand même que ça reparte ! :coeur:

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Invité Calisthée
Invités, Posté(e)
Invité Calisthée
Invité Calisthée Invités 0 message
Posté(e)
Bonsoir

Tu nous as mis là, un passage pornographique :snif: , on veut la suite, lorsque le mec....

Non, tout est dans la suggestion :snif: le chapitre s'arretera ici

:D :p :D :coeur:;)

:| Merci vraiment merci ! NAAAAN je veux paaaaas !!! Pourvu qu'il ait une panne sexuelle !!!! :o :D

Contente quand même que ça reparte ! :D

Il à surement des recettes magiques bien plus efficaces que le Viagra ;)

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Membre+, 69ans Posté(e)
ASKI Membre+ 9 808 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
Posté(e)

Yes !!!!!!!! c'est reparti !!!!!!!!!!! merci Cali :snif: je replonge sans problème dans l'histoire !!!

@Chapacha : :snif: tu pouvais pas me prévenir que Cali avait recommencé ;):o

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
Ribellu2a Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est tres bien ce que tu fais!

moi meme j'ai commencé à écrire mais ce qui me bloque et bien aprés l'avoir finis je ne sais pas comment mi prendre pour l'edité tu sais toi ?? au faite sa parle de quoi sans etre indiscré?

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  • 6 mois après...
Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Pour ceux qui ont suivit, parce que ya plus le début ( :snif: ) et que ya eu un long moment de silence :snif:

Il émergeait lentement du sommeil. Il sentait très vaguement que son dos le faisait souffrir, dormir sur de la paille était pire que ce qu'il pensait finalement. La brume des rêves se dissipait petit à petit, il voulu s'étirer pour s'arracher au voile de fatigue qui ne voulait le quitter mais bizarrement, ses mains ne voulaient pas bouger de derrière son dos. Il senti des picotements sur ses poignets, non, non pas des picotements, en y réfléchissant bien, cela ressemblait plus à des brûlures. Et plus il essayait de bouger les mains, plus ça le brûlait, quelque chose de rêche lui retenait les mains et frottait sur sa peau. D'instinct, il tenta de bouger les jambes. Mais ses chevilles réagissaient comme ses poignets, des frottements occasionnaient des brûlures et il ne lui était guère possible de faire usage de ses jambes.

Mais qu'est-ce que¿

Charles émergeait maintenant totalement et ouvrit péniblement les yeux. Les rayons du soleil le frappèrent de plein fouet, la lumière trop crue fi naître une vive douleur sous son crâne. Il se sentait lentement ballotté de tous côtés, et ses yeux finalement habitués à la lumière firent monté la panique dans son esprit. Comme lorsqu'il c'était endormi, il était toujours couché sur de la paille, mais le reste avait bien changé. Il n'était plus libre de ses mouvements, ses mains et ses chevilles étaient liées par de grosses cordes miteuses. Il se trouvait dans une sorte de cage roulante tirée par un cheval noir, Ses compagnons de la veille tous endormis et ligotés à ses côtés. Ils faisaient toujours route au sein de la forêt. Difficilement et douloureusement, il tenta de se redresser, la corde mordait sa chair rendant ses mouvements éprouvants. Il parvint après de nombreux efforts à se mettre en position assise, le dos appuyé contre les barreaux de sa cage. Au devant, le grand cheval noir état tiré par un homme encapuchonné de noir, derrière lui, deux hommes en noir également, fermaient la marche. Charles se pencha autant qu'il le pouvait, et cria à l'attention de son conducteur :

« Hé !... Hé, vous, monsieur ! »

L'homme ne tiqua pas, restant droit et impassible, le pas cadencé.

« Hé ! Je vous parle ! Vous êtes sourd ? Qu'est-ce que c'est que cette mascarade ! »

L'homme fit faire halte au cheval, Se retourna vers Charles et lui fit signe de se taire avant de mimer un égorgement. Aucun visage n'était visible sous la grande capuche noire, l'homme leva le bras et attrapa une corde fixée sur la cage. Il la tira d'un coup sec, libérant ainsi une grande bâche noire qui recouvra instantanément les barreaux de fer. Soudain dans le noir, Charles se ré adossa violement sur les barreaux rouillés. Sa respiration se fit plus rapide, tout se bousculait dans sa tête, que faisait-il dans cette cage roulante, qui étaient ces hommes en noir, où allaient-ils, et comment allait-il retrouver Bénédicte maintenant ? C'en était trop, il ne pouvait en supporter davantage, la soupape de pression de son esprit commençait doucement à lâcher.

«- Non, non, non, NON, NON ! »

Sa prison s'arrêta légèrement puis reprit sa progression. Les larmes commençaient à couler sur son visage, il n'arrivait plus à les retenir, pourquoi jouer au fort quand au final tout semblait perdu ? il repris la parole, mais pour lui même cette fois, d'une voix base entrecoupée de sanglots.

«- Je viens ici, sans vraiment comprendre comment ou¿ par quel moyen et¿ Pourquoi ? Me faire mettre en cage par¿ par des¿ je ne sais même pas, merde ! »

Il s'effondra et laissa le chagrin prendre tout contrôle, il n'arrivait plus à parler tant son corps était secoué par les hoquets et les reniflements. Il capta un mouvement sur sa gauche, et le bruit de la paille qui se froisse. Il tourna la tête Mélina était en train de se réveillée. Elle tentait de remuer, tirait sur ses bras, la corde mordant sa chair. Charles tenta de ramper vers elle, sans grand succès, ses poignets le faisaient souffrir à la limite du supportable. Mélina ouvrit les yeux, regarda de droite et de gauche encore assoupie, puis son regard capta Charles dans la demi pénombre, ses yeux s'agrandirent elle poussa un léger cri. Immédiatement, Charles lui intima de se taire, de la calmer du mieux qu'il pu. Il se força à ramper, la corde mordait de plus en plus ses chairs, il serra les dents et ne renonça pas.

«Ca va aller, murmura-t-il doucement, ça va aller.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Je n'en sais rien, je me suis réveillé ici tout comme vous. Des hommes nous transportent, ils ont abaissé la bâche quand j'ai commencé à leur poser des questions.

- Des hommes¿ sûrement, les opposants¿ ceux qui partent en guerre contre Myraïna. Je ne sais où ils nous mènent mais¿ tout ça n'augure rien de bon¿ »

Yaura une suite bientôt, j'ai bien avancé, surtout aujourd'hui, 126 pages word :snif:

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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Elle avait vécu un moment magique avec Gard, jamais elle n'aurait pensé ressentir tant de choses pour un homme de cet âge. Il l'avait laissée seule, afin de la laissée tranquillement se préparée. Il l'attendrait à la salle d'entraînement. Elle était encore là, assise dans son lit sous ses chaudes couvertures. Elle ne se sentait pas coupable, cela faisait tant de temps qu'elle manquait de chaleur, d'attention et de douceur. Gard lui apportait tout ça. Elle tourna la tête et son regard se portât sur Ryan, le phoenix la regardais de ses yeux de rubis.

« Ne me regarde pas comme ça ! »

Elle soupira bruyamment, se penchât et tourna la statuette vers le mur. Elle resta ainsi quelques minutes, à se mordiller la lèvre inférieure.

C'était tout de même l'amour de ta vie¿

« Oui, oui et après¿ quelqu'un qui m'aimerait vraiment se serait-il comporter ainsi avec une femme qui vient de perdre son enfant ? Ce n'était pas de ma faute¿ il le sait très bien, mais c'est tellement plus facile de m'incriminer ! »

Elle se penchât de nouveau et s'empara de la statuette de jade.

« D'accord, mais c'est la dernière fois ! Tu entends Charles ? Ta dernière chance¿ »

Elle posa Ryan sur la couverture en face d'elle puis se concentra. Ses mains effectuèrent de petits cercles au dessus du phoenix puis elle entonna « J'en appelle à ta puissance, j'en appelle à tes pouvoirs. é jade, é Ryan, Montre moi mon ancien logis, sur la Terre, montre moi ce qu'il s'y passe en cet instant. ».

Comme lorsqu'elle avait invoqué le jade pour la même chose la première fois, il n'y avait pas de trace de son mari dans leur appartement. Elle voulu pousser un petit rire et dire qu'elle avait bien raison, il ne ma méritait pas, quand elle aperçut brièvement l'heure sur la pendule de leur salle à manger. Quinze heures, oui d'accord effectivement, à cette heure là il ne pouvait être à la maison. La vision se coupa et elle réfléchit un instant. Oui, mais, supposons un instant la chose. Si ma femme disparaît, irais-je travailler l'esprit tranquille comme si de rien n'était ? Alors elle décida de procéder autrement. « J'en appelle à ta puissance, j'en appelle à tes pouvoirs. é jade, é Ryan, Montre moi mon mari, Charles Horia, où qu'il se trouve, montre moi ce qu'il s'y passe en cet instant. ». Et l'image se précisa, et son c¿ur se glaça. Elle vit Charles se pencher et murmurer à l'oreille d'une femme, malheureusement le son n'arrivait pas jusqu'à elle, mais ce qu'elle voyait était pour elle déjà amplement explicite. La femme était loin d'être laide De longues boucles cuivrées lui tombaient sur les épaules et son visage était éclairer par de magnifiques yeux verts. Elle ne voulait pas en voir plus, elle coupa la connexion et reposa Ryan sur sa table de chevet. Elle respirait lentement, s'apprêtant à lutter contre les larmes. Mais rien ne vint, ses yeux ne la piquaient même pas, aucun tremblement ne vint déformer sa bouche. Elle baissa la tête et regarda mélancoliquement sa main gauche. Observa son alliance dorée ornée de petits diamants qui brillaient lentement à la lumière. Elle l'enleva délicatement et l'observa encore longuement. Elle lâcha un petit soupir et repoussa une mèche de cheveux qui lui retombait dans les yeux.

«- C'est fini »

Murmura-t-elle dans un souffle. Elle aurait bien voulu rajouter qu'elle était désolée, mais était-ce vraiment ce qu'elle ressentait ? Et surtout, était-ce à elle de le dire ? Elle remisa la bague dans le tiroir de sa table de chevet, et sorti du lit pour se rendre dans la salle de bain. Elle se pressa, se lava et s'habilla en vitesse, elle n'avait qu'une hâte : rejoindre Gard. Sans qu'elle ne puisse réellement expliquer pourquoi, elle ressentait un besoin de sa présence, loin de lui elle se sentait comme en manque. Cette pensée la fit sourire. Elle quitta sa chambre et se rendit à la salle d'entraînement. Elle avait oublié le grand nombre de marche et arriva essoufflée dans la salle baignée de lumière. Gard était debout, observant au loin la forêt dense et verdoyante. Entendant le souffle de Bénédicte, il se retourna souriant :

« - Il faudra penser à prendre cet escalier avec enthousiasme.

- je devrais me remettre au sport ! Répondit-elle souriante.

Elle s'approcha de lui et observa à son tour la forêt. Gard l'entoura de ses bras devant le magnifique panorama.

- Je crois que nous n'avons guère de temps devant nous.

- Sont-ils si proches ?

- j'en ai bien peur. Ils peuvent être n'importe où dans cette forêt. Il te faudra vite apprendre les sorts les plus puissants.

- Je ferais de mon mieux.

- Je n'en doute pas, non, c'est autre chose qui me taraude l'esprit.

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  • 3 semaines après...
Membre, T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?, 55ans Posté(e)
arnaud4699 Membre 8 758 messages
55ans‚ T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?,
Posté(e)

Je reviens avec plaisir te lire, même si tu as changé de nom... :snif:

Beaucoup de choses ont changé pour moi, et je n'ai pas pris beaucoup le temps de venir roder par ici depuis un bon moment, mais je te lis toujours avec autant de plaisir :snif:

Continue, s'il te plaît2h6u04z.jpg

:snif: :snif: :snif:

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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Il fit se retourner Bénédicte et lui prit délicatement la tête de ses mains.

- Les sorts puissants, sont des sorts d'attaque, vous sentez-vous prête à utiliser ces sortilèges ? Croyez-vous pouvoir les lancés sur la partie adverse ? Sur des êtres humains ?

Elle posa ses mains sur celles du magicien et planta fermement son regard dans le sien

- Tant que vous serez près de moi, je me sens capable de tout. »

Il lui sourit et la serra dans ses bras. Tout se déroulait selon ses plans, sa petite potion faisait son effet. Il avait hésité à lui en refaire boire lors de ce petit déjeuner, un surdosage pouvait être néfaste. Mais finalement, elle tombait complètement sur son emprise, grâce à Bénédicte il allait accomplir de grandes choses. Il lui caressa les cheveux, et l'embrassa tendrement. Il lui demanda si elle était prête et elle lui répondit d'un hochement de tête.

-« Bien, en pratique la technique diffère légèrement des sorts traditionnels, que vous maîtrisez déjà avec brio. La difficulté réside en la concentration qui doit être plus intense.

- Une concentration plus intense pour des sorts plus puissants, oui c'est logique.

- Oui, votre concentration doit être plus intense, les sorts sont plus puissants, certes mais de plus il vous sera difficile d'avoir le jade en main, il sera généralement à vos pieds.

- Oh, d'accord.

Il lui expliquât la marche à suivre et elle s'exécutait au fur et à mesure. Tout d'abord poser la statuette de Jade à terre et se concentrer. Elle ferma les yeux et tenta de faire le vide dan sa tête, tenta de visualiser Ryan, ses ailes de feu et ses yeux de rubis. Elle arrivait presque à ne plus sentir ce qui l'entourait, à oublier la présence de Gard, à oublier la grande baie vitrée, la vue splendide, elle était seule avec le jade, elle se sentait presque flotter.

Pas de formule pour les sorts puissants, juste la concentration et la visualisation.

Elle senti un petit déclic en elle, comme une ouverture, comme si quelqu'un décrochait une ligne téléphonique. C'était Ryan, elle était entrée en contact avec le jade. C'était intense, plus que ce qu'elle connaissait déjà avec les petits sorts. Elle aimait cette sensation, la puissance et la sérénité.

Gard regardait Bénédicte attentivement, tout résidait en elle maintenant, il ne doutait pas de ses capacités, mais il voulait être sûr. Le doux visage de la jeune femme affichait un léger sourire, sa respiration était incroyablement calme.

Elle ne se sentait pas observée, elle était dans son monde, dan sa visualisation. C'était en somme assez facile, ça en était presque décevant. Le contact était tellement fort entre elle et Ryan qu'elle sentait ses pensées s'envolée d'elles même vers le fade, elle visualisait et envoyait, et au fur et à mesure, elle senti une légère chaleur au creux de sa main, instinctivement elle la leva en coupe droit devant elle.

Les yeux de Gard s'agrandirent, c'était fascinant. Il avait enseigné des années à de nombreux élus, jamais l'apprentissage n'avait été aussi rapide. Cette petite avait des capacités dépassant tout ce qu'il aurait pu imaginer. Elle avait levé sa main devant elle, il pouvait sentir la chaleur qu'elle dégageait. Des étincelles commençaient à apparaître au creux de sa main, petites, puis de plus en plus fortes, de plus en plus vite, de plus en plus nombreuses. Puis la boule de feu se format, flottant et tournant mollement au creux de la main de Bénédicte.

Elle ouvrit les yeux, elle prit d'abord peur et recula d'un pas, avant de se rendre compte que la boule de feu ne la brûlait pas, elle sentait juste la même légère chaleur qu'au début. Elle regarda sa main fascinée, puis se tourna vers Gard qui l'applaudissait joyeusement. Elle sourit et regarda de nouveau la boule de feu.

-« Elle est quand même ridicule non ? »

Elle fit un clin d'¿il au magicien et souffla lentement sur la boule de feu. Celle-ci augmenta de volume au rythme de son souffle, jusqu'à tripler sa taille. Bénédicte eu un petit rire, Gard n'en croyait pas ses yeux mais n'en laissa rien paraître. Il lui indiqua un mur auquel était accrochée une cible, elle inclina la tête et sourit. Un léger doute s'insinua en elle cependant, elle n'avait jamais su viser. Elle jeta de nouveau un coup d'¿il à Gard, les yeux du magicien lui ôtèrent tout doute et elle se retourna de nouveau vers la cible. Instinctivement, elle su qu'il ne s'agissait pas de lancer vulgairement la boule de feu comme elle l'aurait fait avec une balle, cela ne servirait à rien. Elle fit tourner délicatement son poignet et plaça sa paume face à la cible, la boule de fau toujours en suspension au creux de sa paume. Elle ferma les yeux et visualisa mentalement la cible, se concentrant sur le centre, traçant virtuellement le chemin allant de sa paume au centre de la cible, le chemin que devait effectuer la boule de feu. Elle sentait lentement monté en elle une force indescriptible, comme une jauge qui se rempli, quand elle senti que la jauge était pleine, elle ouvrit subitement les yeux et exerça une pression sur la boule de feu qui s'élança droit sur la cible. Cela prit à peine une fraction de seconde. Bénédicte restait interloquée, devant elle, la cible était éventrée en plein centre, remplacé par un gros trou noir et fumant.

Un premier claquement brisa le silence autour d'eux, Bénédicte eu un brusque sursaut quand un deuxième son sec se fit entendre. Le claquement se fit de plus en plus rapide, Gard et Bénédicte se retournèrent, Géraud était planté à l'entrée de la grande salle et applaudissait avec force, un large sourire au visage.

- Magnifique ! Vraiment surprenant, si Déliah pouvait voir ça !

Bénédicte rendit son sourire au vieil homme, toujours sous le choc de ce qu'elle venait d'accomplir, elle se sentait idiote, incapable de faire autre chose qu'un sourire timide rehaussé de pommettes empourprées. Gard prit la parole, au grand soulagement de Bénédicte

- Nous faisons des progrès à une vitesse surprenante !

- Je vois ça Gard ! J'en suis stupéfait, je saurais vous remercier à juste valeur.

- Nous verrons ça en temps venu Monseigneur.

Bénédicte se détourna de la conversation des deux hommes. Elle observait sa main droite, rien ne laissait penser qu'il y avait quelques minutes à peine, une boule de feu y flottait au creux de la paume. Elle ne pouvait effacer un léger sourire de son visage, elle se sentait revigorée par ce pouvoir. Elle fit naître une nouvelle petite boule au creux de sa main, La lueur qu'elle dégageait était douce et chaude.

Le feu c'est bien, mais que peux-tu faire d'autre ma Béné ?

Elle ricana pour elle-même, il suffisait d'y penser et de se concentrer. La boule de feu se transforma peut à peu et prit une lueur bleutée, Bénédicte poussa encore un peut et des stries électriques virent sillonnés la sphère de lumière. Elle fit grossir la boule d'électricité qu'elle c'était fabriqué, la lueur bleue émettait des gerbes d'étincelles par intermittence. Elle n'entendait plus rien derrière elle, les deux hommes c'étaient tus. Elle sentait leurs regards intrigués l'observée. Se retournant, elle vit un roi et un sorcier estomaqués, ils avaient un regard ahuri et apeuré à la fois. Elle ne comprenait pas, qu'avait-elle fait de plus que tout à l'heure.

- Il y à un problème ?

Les deux hommes n'arrivaient visiblement pas à prononcer un mot. Bénédicte observa la boule électrique, puis les deux hommes lui faisant face, et revint de nouveau à la sphère au creux de sa main. Son regard s'illumina et elle parti d'un éclat de rire.

Gard lui, n'avait pas envie de rire, il n'avait jamais vu ça de sa vie, cette sphère bleutée crachait des éclairs, les pouvoirs de Bénédicte étaient-ils encore plus grand que ce qu'il espérait ? Pour la première fois, la peur se fraya un chemin en lui, et s'il ne parvenait pas à garder le contrôle ? Attrapant Le roi Géraud par le bras, il recula d'un pas.

- Qu'est-ce que c'est ? Faites-le disparaître !

- Je suis désolée, répondit Bénédicte en étouffant un dernier éclat de rire. Je comprends votre étonnement et votre peur. C'est de l'électricité, de l'énergie, C'est très courant là d'où je viens, tout fonctionne grâce à ça. C'est comme le feu, en plus puissant.

Les deux hommes semblèrent se détendre un peu mais leur méfiance était toujours de mise. La boule électrique disparu totalement des mains de Bénédicte, on pu sentir un vent de soulagement dans la grande salle.

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:snif: Yeeeeeeeeesss !!! :snif:
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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Ils ne comptaient plus les heures, le temps semblait s'étirer à l'infini. La route était cabossée, ils tanguaient violemment faisant souffrir leurs membres meurtris. Un à un, ils s'étaient réveillés poignets et chevilles en sang. Nicolas avaient longtemps cherché un moyen d'évasion. Il avait tout d'abord cherché à se débarrasser de ses liens, les barreaux de leur cage étaient en assez mauvais état, il entreprit d'y frotter la vieille corde sans succès. Il avait tourné et retourner indéfiniment les mains dans son dos, cherchant à faire faiblir le cordage, il surpassait sa douleur, une flaque sanguinolente c'était peu à peu dessinée sous ses efforts. Il fallut l'insistance prolongée de ses quatre compagnons pour qu'il cesse de torturer ses poignets meurtris. Il c'était ensuite entêté à trouver une faille sur la construction de fer qui les emprisonnaient. Puis, par dépit, il c'était renfrogné dans un silence morne, fixant un point dans le vide sans vraiment voir quoi que ce soit. Malgré les apparences, une rage sourde grondait en lui, depuis qu'ils avaient passé le portail qui les avait menés à Myraïna, tout devenait possible, il c'était senti empli d'une force à toute épreuve. Il était certain de retrouver Bénédicte et de retrouver sa vraie vie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et depuis qu'il avait ouvert les yeux sur cette cage, tout cet optimiste c'était évaporé de son corps. Il le savait, jamais il n'aurait dû venir ici, jamais il ne retournera chez lui, jamais. A un moment, Charles avait rampé difficilement jusqu'à lui, et avait tenté de le réconforté. Nicolas avait regardé son beau-frère d'un regard noir et dur qui forçat Charles à se taire pour regagner sa place. Depuis longtemps, ils avaient tous cessé de se poser des questions sur leurs ravisseurs et la raison de leur enlèvement, les réponses viendraient en tant voulu. Mais tous restaient inquiets et angoissés quand au sort qui allait leur être réservé.

Le rythme des secousses se mit à ralentir, les sabots des chevaux frappaient plus lentement le sol, puis plus rien, ils s'étaient arrêtés. Des bruissements de feuillages et de branches se firent entendre, puis les chevaux avancèrent de nouveaux pour s'arrêter quelques mètres plus loin, nouveaux bruits de branchages puis nouvelle avancée des chevaux. Ici, les sabots raisonnaient, le son se répercutait à l'infini.

- On doit se trouver dans une grotte. Murmura Barnabé.

Personne ne lui fit écho, ils arrivaient, ils ne savaient pas où, ils ne savaient pas vers qui ni pourquoi, mais ils arrivaient. Leurs c¿urs semblaient battre au rythme des chevaux. Tac-tac¿ Tac-tac¿ Tac-tac¿ Tac¿ Tac¿. Stop, Terminus, tout le monde descend. Ils entendirent des voix, un nombre incalculable de voix, ça chuchotait, ça s'affairait, ça se rapprochait, puis, une main attrapa la corde pendant de la cage et tira d'un coup sec, la bâche noire se releva exposant les cinq prisonniers aux regards.

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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Gard ferma la porte de son antre avec soulagement, cette journée se terminait enfin. Elle s'était achevée sur un long entretien avec le Roi Géraud, celui-ci était stupéfait et inquiet des pouvoirs de Bénédicte, ça se comprenait, et Gard avait passé beaucoup de temps à tenter de le rassuré. Ce ne fut pas sans mal, car comment rassurer quelqu'un sur une chose qui vous effraie un pu vous même ? Bénédicte allait au-delà de ses espérances, comment aurait-il pu imaginer une telle chose, évidemment, ça arrangeait ses affaires, tout irait bien plus vite que prévu et en un rien de temps il obtiendrait tout ce qu'il avait ardemment désiré.

Et si elle échappait à ton contrôle ?

Non ! Non, c'était impossible, il y avait le philtre, elle était droguée et complètement sous son emprise. Et puis, elle croit réellement que je peux lui rendre son enfant.

Justement, son enfant, tu ne peux pas le lui rendre, c'est impossible

Non, non, évidemment, c'est impossible, mais, je peux lui en procurer un autre. Une mère en détresse accueillerait n'importe quelle progéniture, et puis je peux lui faire croire un temps que c'est son enfant qui revient. Elle ne lui échapperait pas, du moins, pas avant d'avoir joué son rôle.

Il était exténuer, mais il devait agir avant de perdre toute emprise. Il s'approcha de son laboratoire, son regard se posa sur les petites fioles violettes, il savait bien qu'il ne fallait pas en abuser, mais, avait-il le choix ? Il ne devait pas perdre son emprise, il glissa la fiole dans sa poche, juste au cas où.

Et pour moi maintenant.

Il chercha un peu partout, il n'avait pas l'habitude de se servir de cette potion là, il l'avait utilisée un ou deux fois tout au plus, pour assouvir les désirs de paysans fortunés, c'est que ce filtre là se monnayait cher. Pour certain c'était l'assurance d'une descendance, ou l'affirmation de leur virilité. Mais il n'arrivait décidément pas à mettre la main dessus, il approcha un petit tabouret et commença à fourrager sur les étagères les plus haute, et enfin, la fiole bleue apparu à ses yeux, « philtre de fertilité ».

- Procréation garantie !

Il descendit de son perchoir et ouvrit la fiole, il en ingurgita le contenu amer en une grimace de dégoût et s'essuya les lèvres. Il s'observa quelques instants dans le miroir et s'arrangea quelques peu, puis il sorti en direction de la chambre de Bénédicte. En arrivant, Bénédicte l'accueilli avec entrain et joie de vivre.

- Oh ! Gard ! Mais entrez, je suis contente que vous soyez là !

- J'espère ne pas vous déranger, vous devez être épuisée après cette journée.

- Pensez-vous ! J'ai continué à m'entraînée toute seule après votre départ, c'est¿ Fascinant tout ce qu'il est possible de faire ! J'ai vraiment hâte d'apprendre encore, je suis si¿ Enfin, pas épuisée du tout en tout cas !

Tout en parlant, elle lui faisait de grand sourire. Ses yeux pétillaient de joie et de bonne humeur, nulle fatigue à déceler, effectivement, tant mieux, ils avaient à faire. Gard l'attira tout contre lui et l'embrassa langoureusement. Elle s'écarta lentement, sourire aux lèvres et défit un à un les boutons de sa robe.

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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

Ils étaient effectivement dans une grotte, des torches brûlantes scintillaient aux parois procurant une chaude lumière. Ils étaient nombreux, deux cent, trois cent ou même plus, les yeux rivés sur les arrivants captifs. Au milieu de cette foule immense, un homme regardait interloqué, il fronçait les sourcils, pour tenter de mieux voir. D'ici, distinguait mal les nouveaux arrivants, il avait l'habitude, il y avait tellement de monde lors de nouvelles arrivées. Pourtant, cette fois ci, quelque chose l'interpellait, il savait bien que c'était impossible, mais il voulait en avoir le c¿ur net. Il commença à pousser du coude les groupements massés devant lui et se fraya difficilement un chemin à travers la foule. Il avançait lentement, mais sa vision devint de plus en plus nette au fur et à mesure de sa progression. Ils étaient cinq, pas mal, tous recroquevillés au fond de la cage, apeurés sans doute, il avait connu ça aussi. Il distinguait trois hommes et deux femmes, et c'est justement sur une des femmes qu'il avait des doutes. Il s'approcha encore, une rousse flamboyante, un sourire se dessina sur ses lèvres, Mélina, il n'aurait jamais cru la revoir, il se senti rougir, secoua la tête et se reprit. Encore quelques pas, ses doutes se firent plus précis sur la deuxième femme.

Ce n'est pas possible, on nous a dit que¿

Plus près, plus près, encore plus près, et il s'arrêta net. Il n'y avait plus de doutes possible, c'était bien elle. Alors qui était au château, qui devait programmer leur perte ? Il bouscula de plus en plus rudement la foule et se força un passage tel une bête sauvage, il y eu un brouhaha autour de lui, on se plaignait et se révoltait d'être bousculés ainsi. Il avait de plus en plus de mal à se frayer un chemin, il se battait bec et ongle pour avancer ne serait-ce que d'un centimètre, le tumulte gagna la foule entière qui se transforma en un magma de bruit et de bousculade.

- Laissez-moi passer ! Mais laissez-moi passer c'est urgent !

Rien à faire, il avait beau crier et pousser, supplier et argumenter, ils n'entendaient rien et ne bougeaient pas d'un pouce. La colère monta en lui, il n'arrivait plus à la réprimé, il inspira une grande bouffée d'air et hurla.

- Mais laissez-moi passer ! C'est Déliah ! Là, dans la cage, écoutez moi c'est elle, c'est Déliah !

Il y eu un moment de silence, puis un bourdonnement se mit à monté, des chuchotements, des cris de surprise, des discussions. La foule s'écarta lentement autour de lui et un passage s'ouvrit enfin, il s'y engouffra sans attendre à grandes enjambées, la cage se rapprochait de plus en plus, encore quelques mètres et il se retrouverait nez à nez avec celle qui était sensé tout détruire.

- On ne passe pas !

Il ne pu s'arrêter à temps se cogna de plein fouet sur deux barres de fer entrecroisées et s'effondra de tout son long sur la terre moite. Se relevant avec peine, il se retrouva devant deux hommes en noir, deux de l'expédition. Il épousseta la poussière qui s'était accumulée sur ses vêtements dans sa chute, et murmura un semblant d'excuses

- Tant qu'ils ne sont pas sûrs, personne n'approche.

- Je sais, oui, je sais mais¿

Il fixa de nouveau son regard sur elle, Déliah, comme dans ses souvenirs, elle n'avait pas changé.

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Membre, T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?, 55ans Posté(e)
arnaud4699 Membre 8 758 messages
55ans‚ T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?,
Posté(e)

Là, je dois dire que tu nous as super gâtés... :snif: :snif: :snif:

Et je continues à dire encore, s'il te please... :snif:

En tout cas, c'est trop bon de te relire et de voir la tournure que ça prend... :snif:

Grosses bises et continues s'il te plaît. :snif:

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