Je me lance...

Ce jour là elle avait vraiment compris que les possibilités du jade étaient infinies. Razar lui avait montré sa future planète avec une parfaite précision qu'elle s'était efforcée de retranscrire. Mais aujourd'hui, ce serait plus simple, aujourd'hui elle connaissait sa destination. Elle essaya d'oublier ses doutes et ses craintes, et visualisa du mieux qu'elle pouvait. C'était fou comme les souvenirs pouvaient être vivaces, même après tout ce temps elle n'eu aucun mal à reconstituer une image correcte de Myraïna. Cela la réconforta quelque peut, lui redonna aplomb et courage pour s'attaquer à la formule, elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle espérait juste que l'improvisation jouerait en sa faveur. « J'en appelle à ta puissance, j'en appelle à tes pouvoirs. é jade, é Razar, ouvre nous un passage qui nous permettra en un pas, de voyager d'ici à là-bas ». Razar brilla, mais il ne se passa rien. Elle pensa que la formule était trop simple, pas assez puissante. Mais rien d'autre ne lui vint à l'esprit. Elle se concentra donc d'avantage et visualisa de nouveau sa destination. « J'en appelle à ta puissance, j'en appelle à tes pouvoirs. é jade, é Razar, ouvre nous un passage qui nous permettra en un pas, de voyager d'ici à là-bas ». La lueur de Razar s'intensifia, pulsa à une cadence folle, puis un courant d'air frais envahi la pièce. En un clin d'¿il un portail se matérialisa devant eux, une fenêtre ouverte sur un paysage verdoyant. C'était bon ! Elle avait réussi, malgré ses craintes, elle y était arrivée.

- Allez-y ! Ordonna-t-elle à ses deux acolytes.

Rhaaaaaaaaaaaa enfiiiiiiiiiiiin !! Viiiiiite la suiiiiiiiite !

(et une pensée pour toi car tu es en entretien là...)

Rhaaaaaaaaaaaa enfiiiiiiiiiiiin !! Viiiiiite la suiiiiiiiite !

(et une pensée pour toi car tu es en entretien là...)

Cali en entretien ??? M e, je le savais pas.

Ma petite Cali, je croise très fort les doigts pour toi et j'adresse une grosse prière à Dieu pour que tu aies ce taf.

Pfou, ton bouquin, ça bouge et on dirait qu'il va y avoir du sport... PLease, por fovor, s'il te plaît, ... la suite...

Gros gros bisous et MERDE!....

Trop bien ça va chauffer....

Bon courage pour ton entretien, j'espère que tu auras le boulot

Et pis.... LA SUITE

l'entretien doit être terminé maintenant et je souhaite qu'il se soit bien passé. sinon, courage, ne baisse pas les bras

et maintenant................................LA SUITE s'il te plait

Charles n'hésita pas une seconde, il se précipita vers le portail et en un instant comme s'il avait passé une simple porte entre un salon et une cuisine, il se retrouva au beau milieu d'une forêt dense. Il stoppa net sa course et se retourna vivement. Là, le portail s'ouvrait sur le salon qu'il venait de quitter. Il n'en croyait pas ses yeux, il voyait là devant lui, dans un autre monde, Déliah et Nicolas qui le regardait. Il leur fit un signe, le pouce levé, pour leur signifier que tout allait bien. Dans le salon, Nicolas vit le signe de Charles, ceci sembla le rassurer. Il prit une profonde inspiration et s'avança à son tour vers le portail.

j'ai honte pardon, je me suis surtout relue aujourd'hui

Toujours aussi bon de te lire...

Gros gros bisous

Un peu court ce passage.........on aimerait bien la suite......

Elle est partie temporairement... Nous laissant sur notre faim...

Mais elle reviendra j'en suis sûre ! Ah ces écrivains, que ne feraient-ils pas pour faire durer le suspense....

Se rapprochant de plus en plus du passage, une appréhension s'empara tout de même de lui, il ferma les yeux et serra les poings s'attendant à une sensation désagréable en passant d'un monde à l'autre. Il avait réduit son allure se répétant sans cesse « ça ira, tout va bien se passer, ça ira ». Puis il senti une main sur son épaule, et découvrit qu'il entendait des oiseaux gazouiller et le vent soufflant dans les feuilles. Il ouvrit les yeux et se découvrit qu'il se trouvait en plein milieu de la forêt, se tourna et aperçu le portail avec Déliah de l'autre côté. Il regarda Charles, un grand sourire sur les lèvres.

- Cha ! C'est incroyable ! Je¿ je n'ai rien senti, c'est comme¿ changer de pièce ou¿ sortir dans le jardin !

- Oui ! C'est vraiment prodigieux ! Un tel voyage en une fraction de secondes¿

- Très pratique quand on est pressés !

C'était Déliah, elle avait traversé le portail, celui-ci avait d'ailleurs disparu. Ils regardaient interloqués en direction de la vieille femme.

- Que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ?

En effet, quelque chose n'allait pas. Ou plutôt quelque chose avait changé. La femme qui se tenait devant eux en ce moment même, faisait quarante ans tout au plus, peut être même moins. Plus de profonds sillons sur sa figure, plus de dos courbé. Les cheveux n'étaient plus d'un gris délavé mais d'un acajou profond. Charles et Nicolas s'en trouvaient du coup assez embarrassé. Comment dire à une femme qu'elle ne ressemble plus à une vieille croulante sans la vexée. Ils se regardèrent tentant de trouver une échappatoire dans le regard de l'autre, sans grand succès, puis Charles prit la parole.

et alors..... VITE LA SUITE

ca a lair sympa oui,

cependant, jai 1 questions

quelles public souheterais tu ?

ou plûtot

envisage tu ?

bonsoir Calisthée, j'ai lu ton histoire et c'est vraiment bien écrit, ca fait du bien de sortir un peu du quotidien, merci pour ca .

Vivement la suite.

ca a lair sympa oui,

cependant, jai 1 questions

quelles public souheterais tu ?

ou plûtot

envisage tu ?

je m'en fout honêtement, ceux qui veulent le lire lisent, qu'ils soient jeune ou vieux

Merci Kyméa

Charles prit la parole.

- Et bien¿ En fait vous¿ c'est assez¿ surprenant ! Vous¿ comment dire¿ ne faites pas vraiment votre âge.

Déliah eu un haussement de sourcil, puis regarda sa main. Plus de tâche brune, plus de plis disgracieux. Elle porta cette nouvelle main lisse à se figure et n'y trouva plus de ride, ou de très petites, plus les atroces crevasses de vieille dame. Elle sourit et se mit à rire. Nicolas et Charles en restèrent interloqués, ils ne comprenaient pas, eux n'avaient subit aucun changement lors de leur traversée. Voyant leurs visages ahuris, Déliah cessa de rire et leur expliqua.

- Ici, sur Stogar, on vit longtemps, les centenaires sont monnaie courante, ce n'est rien pour nous. En contrepartie, évidemment, le temps marque moins vite son passage sur nous. En revenant ici, j'ai pris l'apparence normale d'une Stogarienne. Sur Terre, je suis vieille et bientôt bonne à enterrée, mais ici, je n'ai encore rien vécu !

- Il y a encore d'autres surprises de ce genre ?

- Oh, mon Nico, tu n'as encore rien vu !

Elle fit un tour sur elle même, pour admirer cette forêt qu'elle n'avait pas vue depuis une éternité. Ses yeux s'arrêtèrent sur le gros rocher, oui c'était cet endroit là qui avait été le plus cher à son c¿ur, cet endroit là qu'elle n'avait pu oublier. Cet endroit dont elle avait pu se rappeler avec minutie chaque détail, l'endroit de ses rendez-vous secret avec Géraud. Elle s'approcha du rocher et posa ses mains sur ses contours rugueux et humides. Rien n'avait changé, la forêt était comme elle l'avait laissée, le rocher également, un sentiment fulgurant de bonheur lui souleva le c¿ur et fit naître des larmes aux coins de ses yeux. Au contact de la roche usée par le temps et les fortes pluies, elle se rendit compte à quel point Myraïna lui avait manqué. Tout son corps semblait trembler d'une pure frénésie. Elle avait envie de crier, de chanter, de courir. De s'enfoncer dans les bois, de revivre ses escapades, de renouer avec ses racines. Son coeur se gonflait d'une joie intense qui irradiait son corps à chaque battement. Puis elle se reprit, il fallait faire vite. Elle ne savait pas ce qui avait entraîné sa petite fille ici, mais ce n'était pas rassurant. Elle se tourna cers ses deux compagnons.

- Nous allons devoir rejoindre la route, même si notre allure va paraître un tant soit peu étrange, nous ne pouvons pas nous permettre d'entrer au château sans être annoncés. Je suis comme vous, je ne sais pas à quoi m'attendre, ça fait une éternité que j'ai quitté cette terre. Soyez naturels, ne dites pas un mot et ne prenez pas d'airs ahuris si nous croisons quelqu'un, c'est tout ce que je vous demande. C'est bien clair ?

Charles et Nicolas acquiescèrent tous deux d'un bref mouvement de tête. Mama rangeât Razar dans sa sacoche, puis ils se mirent en marche. La forêt s'étirait sous leurs pas, faisant crisser les feuilles. La forêt semblait banale, et ressemblait à toutes les forêts que Charles avait pu voir tout au long de sa vie. Au fur et à mesure de ses pas, il commençait à se demander s'ils étaient réellement dans un autre monde. Ne s'était-il pas un peu trop emballé ? N'avait-il pas mis trop d'espoir pour retrouver sa femme, au point de croire n'importe quoi, de se raccrocher à n'importe quelle idée, aussi saugrenue qu'elle soit. Le doute se creusait petit à petit un chemin jusqu'à son c¿ur. En même temps, cette forêt devait-elle obligatoirement être différente parce qu'ils étaient sensé être dans un autre univers ? Comment pourrait-il savoir ? Ils arrivant maintenant au bord d'un chemin, là où Mama souhaitait les menés. Celle ci s'avança au milieu de la petite route et observa attentivement les deux directions. A droite et à Gauche. Pour les deux hommes, les deux voies semblaient identiques, et ils n'auraient pu décider de la route à prendre. Déliah, elle, semblait y voir des différences, et au bout de quelques minutes décida de prendre la direction de droite. « Le château est par là ». Ils n'émirent aucune objection et suivirent Déliah le long du chemin. La route était entaillée par de profonds sillons, certainement dus à des roues, il y avait également de nombreuses traces de sabots.

Toujours aussi agréable à lire, continue

D'accord avec Aski, c'est toujours aussi bien écrit.

Conitnue

oui oui oui continue !!