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Sortez les mitrailleuses !


Frédo45

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Membre, 44ans Posté(e)
Frédo45 Membre 332 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
La gauche se vole dans les plumes en librairie

Jospin, Royal, Allègre... les politiques reviennent sur la campagne, et règlent leurs comptes, dans de nombreux livres à paraître.

Par SALOMé LEGRAND

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/273718.FR.php

L'année électorale fut riche, la rentrée politique sera rythmée chez les éditeurs. Alors que plus de 2,2 millions d'essais, livres de témoignages ou d'analyse politique ont été vendus depuis mars 2006, le thème de l'après-campagne continue de susciter les vocations.

Bilan. Il y a, bien sûr, quelques livres événements, comme celui de Yasmina Reza, l'Aube, le Soir ou la Nuit (le 24 août chez Flammarion), dans lequel l'écrivain et actrice raconte le quotidien du candidat Sarkozy, qu'elle a suivi pendant la campagne présidentielle (lire page 5). Ou celui de Lionel Jospin, l'Impasse, à paraître le 24 septembre et qui sera «un texte très personnel et polémique», selon Flammarion, son éditeur. Le thème principal du livre de l'ancien Premier ministre : les cinq dernières années depuis son retrait de la vie politique, le PS et son avenir. Un livre sans doute pas très tendre avec Ségolène Royal, mais peut-être moins sévère que la Défaite en chantant de Claude Allègre, ancien ministre de l'Education, publié le 30 août chez Plon. Ségolène Royal leur répondra dans un ouvrage qui sortira en octobre chez Grasset, elle dressera son bilan de campagne, avec une dose d' «autocritique», a-t-elle promis, mais aussi des éléments de prospective pour éclairer la rénovation du PS.

Mi-septembre, Jean-Luc Mélenchon, représentant de l'aile gauche du PS, publie En quête de gauche (Balland). Comme il le confie à Libération, le sénateur de l'Essonne veut, «documents à l'appui», démontrer «comment Royal et Hollande sont, depuis vingt ans, les tenants de la transformation du PS en parti démocrate, et comment ils nous ont vendu leur soi-disant grandiose social-démocratie européenne».

Dans le registre tout aussi critique, les éditions Hors-Commerce publient le témoignage de Jacques Mazeau, proche de Daniel Vaillant, ancien ministre de l'Intérieur, Merci madame Royal sous le genre «pamphlet»¿ De son côté, Guillaume Bachelay, la plume de Laurent Fabius, publiera Désert d'avenir : le Parti socialiste 1983-2007 (Editions Bruno Leprince), dans lequel il veut «montrer comment le PS en est arrivé à la débâcle idéologique dans laquelle il est aujourd'hui». Une défection cependant, l'ouvrage d'Arnaud Montebourg, député proche de Ségolène Royal, se revendiquant de la nouvelle garde PS rénovatrice, ne sortira pas. «Il a été arrêté net», explique-t-on chez Flammarion, qui devait le publier.

Toujours dans le genre «les politiques parlent de la politique», Michalon sort dans la collection «10 + 1» (dix questions et une polémique) un entretien avec Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal. François Rebsamen, ex-codirecteur de la candidate et ancien très proche de François Hollande, répond, lui, à Philippe Alexandre dans Entretiens (Fayard), consacré au couple politique Hollande-Royal.

Le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui a soutenu Ségolène Royal, contribuera lui aussi à la réflexion sur la rénovation de la gauche avec un livre dont le titre provisoire est Trente Ans après, attendu chez Grasset pour octobre.

La séquence électorale du printemps suscite également des ouvrages venus de la «société civile». Le 1er octobre paraît La campagne présidentielle n'a pas eu lieu (Laffont) de la journaliste Jennifer Schwarz, qui décrit la politique vue «de l'autre côté du périphérique», à savoir de la ville de Grigny (Essonne). L'écrivain et médiologue Régis Debray analysera le processus démocratique dans l'Obscénité démocratique (Flammarion). Enfin, Jean de Kervasdoué, économiste et ancien directeur des hôpitaux, s'attaque à l'écologie dans les Prêcheurs de l'apocalypse.

Transfuge. Editeurs comme auteurs rêvent évidemment d'atteindre les ventes mirobolantes de la période électorale, se rappelant, par exemple, les 310 000 exemplaires vendus de Témoignage de Nicolas Sarkozy, de la Femme fatale d'Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, écoulé à 219 000 copies, ou encore de Qui connaît madame Royal ? du transfuge PS Eric Besson.

2 axes de réflexion :

Que pensez-vous de cette folie du livre qui touche les responsables politiques ?

Quelles conséquences ces ouvrages peuvent-ils avoir sur la "rénovation du PS ?

http://societron.forumparfait.com/post490.html#490

http://www.debattons.eu/forum/viewtopic.php?p=9295#9295

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Invité Billythekid
Invités, Posté(e)
Invité Billythekid
Invité Billythekid Invités 0 message
Posté(e)

Je sais aps exactement si je suis dans le sujet mais aujourd'hui en allant a la FNAC j'ai trouve un présentoire entier remplis de livre dédier a Sarkozy... On vas pas vers un culte de la personnalité la ?

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Membre+, E-mage, 75ans Posté(e)
usagi Membre+ 363 016 messages
75ans‚ E-mage,
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22pm1.jpg

:o et avec ça , j'vous met kek rockets antichar , profitez en elles sont en promotions : 4 achetées 1 gratuite :o

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Membre, 39ans Posté(e)
grododo Membre 2 344 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

moi ca m'etonne pas du tout!!

tout le monde ecrit un bouquin pour une raison ou une autre c'est pas etonnant que les politiciens profitent de l'occasion!! en plus comme ca ils sont surs de se faire inviter par ardisson!! encore plus de droit a l'image!!! :o

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
22pm1.jpg

:o et avec ça , j'vous met kek rockets antichar , profitez en elles sont en promotions : 4 achetées 1 gratuite :D

Tu m'en mets deux batteries de chaque bout de la rue de Solférino

, un e contre ceux qui sortent et une contre ceux qui rentrent. la promo c'est à la caisse ou à la palette ?

:o

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Membre, 44ans Posté(e)
Frédo45 Membre 332 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Je sais aps exactement si je suis dans le sujet mais aujourd'hui en allant a la FNAC j'ai trouve un présentoire entier remplis de livre dédier a Sarkozy... On vas pas vers un culte de la personnalité la ?

Certains livres sont assez caustiques aussi !

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
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On est dans la peopolisation a outrance du politique.

Sarkozy donne dans l hyper mediatique du coup les autres emboite le pas pour avoir un coin de cette couverture.

C est en quelque sorte le modelle US.

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Invité j-luc
Invités, Posté(e)
Invité j-luc
Invité j-luc Invités 0 message
Posté(e)

Ce serait dommage d'oublier celui-là:

de Robert Chapuis, Si Rocard avait su¿témoignage sur la deuxième gauche ,

L'Harmattan 2007 248 p 20 ¿

Du rocardisme sans Rocard, par Thierry Hohl

Tout au long de son livre, Robert Chapuis nous livre un témoignage passionnant sur ce que fut son parcours, individuel mais aussi collectif, au sein de la « deuxième gauche ».

Membre du PSU, rejoignant le Parti socialiste au moment des Assises du socialisme en 1974, éminent rocardien, secrétaire d'état chargé de l'enseignement technique sous le gouvernement Rocard (1988-1990), animateur des Clubs Convaincre, Robert Chapuis fut militant parisien, puis ardéchois, maire, conseiller général, conseiller régional et député. L'ouvrage foisonne d'aperçus sur les aléas de la vie militante, la figure du « traître » revient régulièrement, sur le fonctionnement des cabinets ministériels, sur les confrontations au sein du Parti socialiste, en particulier entre rocardiens et mitterrandistes.

Un courant rocardien ?

L'apport de l'ouvrage est dans ce qu'il nous donne à lire de l'activité militante de ce courant socialiste né dans les années 1970 mort à la fin des années 1990, le courant « rocardien ». Pour Robert Chapuis, cette appellation « rocardien » apparaît finalement peu pertinente pour qualifier le regroupement né des Assises du socialisme, poursuivi les décennies suivantes. Ce compagnon de toujours de Michel Rocard nous fait part de sa « surprise » au moment du discours de Nantes sur les deux cultures : « Si le discours de Michel Rocard a surpris Mitterrand, il nous a également surpris et même stupéfait », de son agacement devant l'incapacité de Rocard à mettre en place une stratégie politique victorieuse après la défaite socialiste aux élections législatives de 1993 : « Ce qui a été manqué en 1980, manqué en 1987 ne pouvait réussir en 1993, tant qu'on en restait à une bataille interne ».

De fait, il met en évidence les différents cercles du « rocardisme », de l'entourage aux instances du courant. Cette diversité mérite étude, enquêtes pour démêler les différentes strates de ce courant à la fois interne au Parti socialiste et externe à travers les Clubs, les liens avec la CFDT et un certain nombre d'intellectuels qui apparaissent au fil des pages, Patrick Viveret, Pierre Rosanvallon, Jacques Julliard. Ce qui donne sens à cette « constellation » militante, l'expression convient sans doute mieux que « courant » pour nommer cette pluralité d'engagements, c'est l'appartenance à la « deuxième gauche ». Cela apparaît tout de suite dans la structure de l'ouvrage puisque à la narration de l'enfance catholique de l'auteur, succèdent cinq pages sur la « notion de deuxième gauche », surplomb du récit postérieur de Robert Chapuis, militant de la « deuxième gauche » plus que rocardien.

Ce dispositif met en évidence un des ressorts de cette constellation, aujourd'hui morte, sa capacité à nommer sa position hors des clivages internes au Parti socialiste, à partir de l'érection de la culture comme fondement de sa mobilisation, de l'invention d'une tradition historique à partir des écrits de Saint-Simon, Proudhon. é partir de ce point de vue, le classement habituel en droite/gauche au sein du Parti socialiste ne saurait rencontrer leur assentiment puisque leur point de vue s'organise autour d'un passé, la première gauche étatiste, etc. à laquelle la « deuxième gauche » a vocation à succéder.

Leur qualification de courant de droite, par tous les autres courants, renvoie à leur capacité à mobiliser contre le discours majoritaire, des ressources contemporaines issues des sciences sociales ¿ à nouveau le rôle des intellectuels ¿ la culture politique contre l'idéologie, la société civile contre l'état, l'autogestion contre la planification autoritaire, ce qui pour leurs détracteurs situe les « rocardiens » hors de la tradition socialiste, dans la « gauche américaine ». Les deux discours s'entrechoquent, se défient, se confrontent avant de se rejoindre dans les années 1990.

En témoignent les difficultés rencontrées par Robert Chapuis pour faire durer le courant à travers les clubs Convaincre, la volonté de regrouper différents clubs dans une structure commune, toutes tentatives qui échouent suite à la victoire aux élections législatives de 1997, qui mobilise les acteurs de ces groupements dans les cercles du pouvoir.

La deuxième gauche a-t-elle gagné ?

Si dans la dernière partie de son livre, « Jalons et Balises », Robert Chapuis fait retour sur l'expérience collective et personnelle que fut l'engagement dans la « deuxième gauche », il démontre son intégration au courant majoritaire du Parti socialiste lors des dernières confrontations, laissant ouverte une double question : la « deuxième gauche » a-t-elle gagné culturellement et perdu politiquement au sein du Parti socialiste, ou son évolution ¿ sa disparition ? ¿ témoigne-t-elle de son adaptation aux nécessités du pouvoir au sein d'une « culture de gouvernement » commune à l'ensemble des socialistes ?

C'est sans doute une des grandes vertus du livre de Robert Chapuis que de suggérer de nombreuses pistes de recherches sur les années 1970 et 1980.

Thierry Hohl

(article paru dans l'OURS n°368 mai 2007)

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Membre, 54ans Posté(e)
hornet+moche93 Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Fin de la période électorale, tout le monde y va de son analyse ; les pourquoi du comment ¿

Mais, bon, ce que je veux c'est du nouveau, du scoop, du scandale, de l'argent et du sexe. Hélas, rien de tout ça ! Et oui, les politiques n'ont pas une vie trépidante comme Loana du Loft ou Mikos de la Star Ac (je l'accorde mes références people sont un peu à chier, mais c'est ce qui m'est venue en premier).

Donc, je disais, des livres chiants à mourir qui ne vont intéressé que quelques journalistes qui feront quelques interviews, avec des questions préparés à l'avance, pour qu'on voit les tronches du moment. C'est d'un ennui !

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