Connaitre vos droit - Lire mon histoire

Il y a 4 mois un individu à usurpé 500¿ de mon livret A, sans voler ma carte de retrait et en retirant l'argent directement au guichet.

14 avril : Je fais une première lettre à la banque postale en leur demandant une copie de mes relevés de compte (usurpés eux aussi).

14 mai : Toujours aucune nouvelle. Je téléphone au centre financier. Après de multiples essais, j'arrive enfin à avoir une personne à peu près compétente. Elle me dit que mon compte est domicilié dans les Bouches du Rhône (alors que j'habite en Franche comté) et que les prélèvements ont été faits 15 jours après chaque dépôt. Sur ce, elle me demande avec insistance si je n'aurais pas oublié que j'avais retiré cette argent. Evidemment tous les jours je retire 500¿ !!! Au bout d'un moment elle me dit de faire une lettre en dénonçant les prélèvements effectués.

Mi-juin : Je reçois une lettre qui me demande de porter plainte pour usurpation de compte, première nouvelle, car en 2 mois on ne m'avait jamais parlé de porter plainte ! Je vais à la Police de Besançon à la gare d'eau pour porter plainte (a Besançon y a qu'un seul commissariat donc pas plusieurs choix) et là le choc, on refuse de prendre ma plainte en m'expliquant par x et par y que ce n'est pas à moi de porter plainte. Sur ce, on me donne un article de loi à renvoyer à la Banque postale.

Deux semaines plus tard (la poste ce ne sont pas des rapides) je reçois un courrier qui me dit que sans ma plainte je n'aurai pas mon argent. Je retourne à la Police et j'insiste pour qu'on me prenne ma plainte. La personne de l'accueil arrête un chef (étrangement blond d'ailleurs jusqu'au cil) à qui je raconte mon histoire. Il éclate de rire et me dit « 500¿, c'est rien !!!! » je le fustige du regard et lui dit que ça représente un mois de mon salaire et que ce n'est pas RIEN. Je repars une fois de plus bredouille !

Le lendemain j'appelle mon conseiller juridique pour savoir qui à raison car entre les flics et la Poste. Il me dit que c'est bien à moi de porter plainte et en cas de refus je devrai faire une lettre au procureur de la république.

Je vais une troisième fois chez les flics et je repars une troisième fois sans rien. J'appelle la Poste la fille me redit que sans plainte, pas d'argent et là elle me fait une confidence « Mon cas n'est pas isolé, ils connaissent bien le problème ; ça arrive à 2 ou 3 clients par an ». Sur ce, je suis un peu choquée.

Mon père prend les choses en main, on change de ville (c'est quand même malheureux) on va à la gendarmerie d'école valentin (25) et là, changement total de discours, on nous accueille, on porte plainte et là, on nous sort la charte de la police et de la gendarmerie qui dit que tout individu peut porter plainte et sans aucune condition. J'envoie immédiatement ma plainte à la Poste.

Mi-juillet (vive la Poste) je reçois un courrier qui décharge totalement la Poste de toute responsabilité, à retourner signé, si je veux avoir mon argent (que j'aurai immédiatement dès réception de celui-ci). En relisant le courrier je vois que la moitié des infos est fausse et que si je signe le papier je fais un faux. Je réécris le papier avec de vraies infos, je renvoie.

7 août : Fin de l'histoire après 4 mois de combat je récupère ENFIN mon argent, j'aurai téléphoné en tout une dizaine de fois à la poste, je serai allée 3 fois à la Police de Besançon, 1 fois à la gendarmerie et j'aurai envoyé 2 courriers recommandés.

Dans tous les cas de figure, il faut toujours se rappeler que vous avez droit de porter plainte pour quelques raison que ce soit (chapitre 5 de la charte de la police), personne, flic compris ne peut refusez de prendre une plainte. C'est un droit !