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grande bretagne bilan


saint thomas

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saint thomas Membre 17 547 messages
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Parallèlement aux privatisations, le gouvernement conservateur dérèglemente de très nombreux secteurs (une libéralisation mise en cause avec l'émergence de la crise de la vache folle), démantèle les droits des salariés et part en guerre contre les syndicats dont le pouvoir est mis à mal.

En deux ans de thatchérisme, la désindustrialisation est massive, la production industrielle chute de 19%, la balance commerciale devient négative, l'inflation progresse fortement, le déficit public se creuse preuve que le libéralisme affiché est tempéré par la dépense publique (budgets sociaux).

La baisse de salaires (absence de salaire minimum), les procédures de licenciement très simples, des horaires de travail très souples et une fiscalité allégée transforment la société britannique, avec un coût humain important.

Social : La purge industrielle qui accompagne la crise industrielle entraîne une forte hausse du chômage (au début des années 80, il augmente d'1,5 million de personnes en cinq ans).

En l'absence de salaire minimum légal, la Grande-Bretagne compte des centaines de milliers de personnes gagnant moins de 10 F de l'heure. Dans les années 80, le nombre de personnes classées comme pauvres passe de 6 à 11 millions; celui des foyers où personne ne travaille de 1,7 à 4,5 millions.

<A name=chom>Chômage : Le chômage après avoir atteint des sommets dans le début des années 80 s'est mis à décroître depuis le début des années 90. Aujourd'hui les chiffres du chômage sont le principal argument des conservateurs (en mars 97, le chômage est tombé à, 6,1% de la population active, soit moins de 1,7 million de chômeurs comptabilisés).

Ce bon chiffre, surtout quand on le compare aux scores des pays continentaux, est régulièrement critiqué: l'augmentation de la précarité, la multiplication des sous-emplois (temps partiel) relativise les chiffres officiels très contestés. Cette contestation provient notamment du fait que le système de comptabilisation des chômeurs a changé 10 fois en vingt ans. Aujourd'hui ne sont comptés que les personnes touchant une allocation de recherche d'emploi. Résultat: de très nombreux chômeurs ne seraient pas comptabilisés et certains économistes n'hésitent pas à estimer le vrai nombre de chômeurs à 3,9 millions, voire même 4,5 millions. Une polémique qui cependant touche tous les pays.

Signe de cette rétractation du marché du travail britannique, la population active a reculé de 3% (en France, par exemple dans le même temps, elle a progressé de 3%).

http://www2.ac-lyon.fr/etab/lycees/lyc-42/...c/document.html

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