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Etonnant ce Sarko !


Frédo45

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Membre, 42ans Posté(e)
Maât Membre 533 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

J'adore "prise d'otage"...

Pour ne me déplacer qu'en transport en commun et devoir faire la marche à pied dès qu'il y a une grève, je considère tout de même que le service minimum est une atteinte du droit de grève.

Si les gens veulent faire grève et choisissent de ne pas être payer et de protester ce n'est pas pour leur plaisir!

Alors évidemment lorsqu'il y a d'autres personnes sur lesquelles il y a des répercutions, ces personnes là immédiatement se mettent à raller et à crier au scandale, sans se poser une seconde la question si eux se mettaient en grève et qu'on leur imposer de travailler, est-ce que ça leur conviendrait?...

Si les marins pêcheurs de Boulogne-sur-mer se mettent en grève, je suppose qu'il faudra aussi un service minimum pour les poissonniers et les grossistes ainsi que pour les restaurateurs?

Se mettre en grève est un passage à l'extrême car le seul moyen de pression de l'employé vis-à-vis de son employeur. Plus l'employé est indispensable à court terme, plus la pression sera forte ; pour les transports il n'y a pas plus fort!

Mais si les employeurs ou les dirigeants politiques écoutaient en amont plus la voix de ceux qui sont soumis à leurs décisions, les "soumis" n'auraient jamais recours à cet extrémité... Et c'est donc ce point qu'il faut développer et non un service minimum.

Voyez le bon côté... Vous avez des droits, conservez les! Et en plus marcher c'est bon pour la santé! :o

Edit en réponse à Pascalin : La réquisition existe en France il n'y a pas besoin de l'Europe pour ça. Un état pourrait très bien juger la situation trop grave et réquisitionner les transports cependant il faudrait que ça s'éternise, de plus la pression pour sortir du conflit s'exercerait sur les deux protagonistes...

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
quel sens vous préférez :

la réforme sans consultation et qui passe de force malgré les manifs ?

ou une réforme discutée entre les intéressés en fixant un objectif :le service minimum ?

Pheldwyn wait and see pour son role de victime

Sarko compte passer par la loi avant l'été pour détaxer et défiscaliser les heures sup aprés "consultation" des partenaires sociaux.

Ca à l'odeur de la méthode Villepin , la devise étant "on vous consulte mais que vous soyez OK ou pas , ça passera" :o

Les heures sup ne concerneront pas les 4 millions de personnes à temps partiels . La CFTC voudrait une vraie négociation sur le temps de travail et les droits sociaux acquis sur ces heures .

Dans notre droit social actuel, la clause du volontariat pour les heures sup n'existerait pas , c'est le patron qui dispose . Ca se comprend un peu , c'est lui qui théoriquement , les paie et qui sait si y'a du boulot ou non !

Je crois qu'il vaut mieux choisir d'ouvrir l'oeil .

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Membre, 44ans Posté(e)
Frédo45 Membre 332 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

A propos du droit de grève : la grève n'a d'intérêt que si elle marque les esprits. Pour marquer les esprits, elle doit occasionner une contrainte pour l'entreprise. Si on oblige les salariés à travailler les jours de grève, comment exercer un contre-pouvoir sur l'entreprise ? Le service minimum sera donc synonyme d'anéantissement du contre-pouvoir que peuvent exercer les salariés sur leur entreprise.

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Membre, 42ans Posté(e)
Zycos Membre 952 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
A propos du droit de grève : la grève n'a d'intérêt que si elle marque les esprits. Pour marquer les esprits, elle doit occasionner une contrainte pour l'entreprise. Si on oblige les salariés à travailler les jours de grève, comment exercer un contre-pouvoir sur l'entreprise ? Le service minimum sera donc synonyme d'anéantissement du contre-pouvoir que peuvent exercer les salariés sur leur entreprise.

Et les entreprises qui ont fais des efforts pour augmenter leurs salariés, ameliorer le cadre de travail ... et qui se retrouvent sans salarié, parceque les transports en commun sont bloqué par des gars qui manifestent pour pas qu'on touchent a leurs priviléges dans 15 ans... Faut penser a tout le monde.

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Membre, 50ans Posté(e)
GALERIEN Membre 317 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Le probleme que Segolene avait c'etait un deficite d'idée des qu'une question etait plutot genante elle avançait systematiquement quelle verait sa avec les partenaires sociaux .

Notre nouveau president tiend un discours different , ils a exposé son programme en mettant en evidences ses idées .Maintenant élue il ne tiend pas a diviser mais plutot a rassembler pour cela il ne peut pas passer ses idées en force il est necessaire de discuter avec les partenaires sociaux .

Il est le president de tous les français ,son discours est rassembleur; il veut negocier avec les partenaires sociaux il veut un gouvernement pluraliste , nous devrions tous etre rassurer car pour le moment sa va dans le bon sens .Pour moi il est entrain de faire un tres bon demarrage pour son mandat je lui souhaite de continuer sur le meme principe . :o

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Membre, Posté(e)
Wedge Membre 27 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
J'adore "prise d'otage"...

Pour ne me déplacer qu'en transport en commun et devoir faire la marche à pied dès qu'il y a une grève, je considère tout de même que le service minimum est une atteinte du droit de grève.

On peut également regarder les choses sous un angle différent et se dire qu'il y a une atteinte à la liberté du travail.

Si les gens veulent faire grève et choisissent de ne pas être payer et de protester ce n'est pas pour leur plaisir!

Alors évidemment lorsqu'il y a d'autres personnes sur lesquelles il y a des répercutions, ces personnes là immédiatement se mettent à raller et à crier au scandale, sans se poser une seconde la question si eux se mettaient en grève et qu'on leur imposer de travailler, est-ce que ça leur conviendrait?...

Si les marins pêcheurs de Boulogne-sur-mer se mettent en grève, je suppose qu'il faudra aussi un service minimum pour les poissonniers et les grossistes ainsi que pour les restaurateurs?

Les transports en commun et les marins pêcheurs ont une grande différence: le premier est un service public, au service du public, en situation monopolistique, pas le second. La situation est bien différente.

"Quant aux gens qui veulent faire la grève" ... certes ... qui sont-ils et combien sont-ils ? Bien souvent et dans les transports notamment, c'est souvent une question de syndicats qui représentent ce qu'ils représentent.

On a vu dans le passé la négociation se terminer par le paiement des jours de grève, entre autre.

Par ailleurs on parle de ceux qui veulent faire la grève, on omet souvent de parler de ceux qui ne veulent pas la faire et que l'on empêche de travailler.

Ensuite, et notamment dans les transports, la question du "service minimum" n'a rien d'une atteinte au droit de grève, mais correspond d'une part à la mission de service public et d'autre part à la liberté de travail. Le service minimum permet de faire la grève sans pour autant pénialiser un nombre de personnes qui, souvent, ne comprennent pas le mouvement, et quand ce mouvement dure, finissent par être excédés (ce qui peut être compréhensible).

Avec un service minimum, je pense que les usagers qui pourront aller travailler, seront certainement plus "sensibles" aux revendications des grèvistes qui les respecteront par une telle mesure.

Enfin le service minimum ne concerne QUE les services publics. Ceux qui travaillent ailleurs ne seront pas touchés par cette mesure.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 54ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
54ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)
J'adore "prise d'otage"...

Pour ne me déplacer qu'en transport en commun et devoir faire la marche à pied dès qu'il y a une grève, je considère tout de même que le service minimum est une atteinte du droit de grève.

On peut également regarder les choses sous un angle différent et se dire qu'il y a une atteinte à la liberté du travail.

Si les gens veulent faire grève et choisissent de ne pas être payer et de protester ce n'est pas pour leur plaisir!

Alors évidemment lorsqu'il y a d'autres personnes sur lesquelles il y a des répercutions, ces personnes là immédiatement se mettent à raller et à crier au scandale, sans se poser une seconde la question si eux se mettaient en grève et qu'on leur imposer de travailler, est-ce que ça leur conviendrait?...

Si les marins pêcheurs de Boulogne-sur-mer se mettent en grève, je suppose qu'il faudra aussi un service minimum pour les poissonniers et les grossistes ainsi que pour les restaurateurs?

Les transports en commun et les marins pêcheurs ont une grande différence: le premier est un service public, au service du public, en situation monopolistique, pas le second. La situation est bien différente.

"Quant aux gens qui veulent faire la grève" ... certes ... qui sont-ils et combien sont-ils ? Bien souvent et dans les transports notamment, c'est souvent une question de syndicats qui représentent ce qu'ils représentent.

On a vu dans le passé la négociation se terminer par le paiement des jours de grève, entre autre.

Par ailleurs on parle de ceux qui veulent faire la grève, on omet souvent de parler de ceux qui ne veulent pas la faire et que l'on empêche de travailler.

Ensuite, et notamment dans les transports, la question du "service minimum" n'a rien d'une atteinte au droit de grève, mais correspond d'une part à la mission de service public et d'autre part à la liberté de travail. Le service minimum permet de faire la grève sans pour autant pénialiser un nombre de personnes qui, souvent, ne comprennent pas le mouvement, et quand ce mouvement dure, finissent par être excédés (ce qui peut être compréhensible).

Avec un service minimum, je pense que les usagers qui pourront aller travailler, seront certainement plus "sensibles" aux revendications des grèvistes qui les respecteront par une telle mesure.

Enfin le service minimum ne concerne QUE les services publics. Ceux qui travaillent ailleurs ne seront pas touchés par cette mesure.

toi tu crois que les usagers seront plus sensibles et bien moi je pense que les 'usagers'(moi ,vous ,autres ,etc...)ne sont sensibles que quand leurs propre interets sont touchés ,et a partir du moment ou,ce qui est légitime,leur gagne pain et leurs interets et autres choses importantes sont confisquées ,là et seulement là,on y porte un peu attention;toi si on te confisquait quelque chose( d'important) maintenant ,tu dirait oui sans hésiter,alors en rigolant un peu:donne moi la moitie de ce que tu possède :o ,tu dit oui?(je suis excessif mais c'est la bonne representation du binz)

et le fait que cela ne concerne qu'une partis de la population ,divise la population:diviser pour mieux regner!

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Membre, 42ans Posté(e)
Maât Membre 533 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
On peut également regarder les choses sous un angle différent et se dire qu'il y a une atteinte à la liberté du travail.

Ne pas être esclave, et pouvoir protester en arrêtant le travail me parraît largement plus important :

Les transports en commun et les marins pêcheurs ont une grande différence: le premier est un service public, au service du public, en situation monopolistique, pas le second. La situation est bien différente.

(...)

Ensuite, et notamment dans les transports, la question du "service minimum" n'a rien d'une atteinte au droit de grève, mais correspond d'une part à la mission de service public et d'autre part à la liberté de travail.

(...)

Enfin le service minimum ne concerne QUE les services publics. Ceux qui travaillent ailleurs ne seront pas touchés par cette mesure.

Premièrement dans leur domaine chacun n'est pas en monopôle global car il y a d'autres moyens de transport et il y a d'autres moyens d'approvisionnements cependant le manque se fait sentir immédiatement et aussi à long terme et ceci sur tous les secteurs économiques qui en dépendent voilà pourquoi j'ai utilisé cet exemple.

Deuxièmement comme toujours l'argument service public est sorti pour défendre le service minimum par les mêmes lobbies qui font pression pour privatiser et libéraliser les marchés de tout type. Et une fois cela fait, veulent profiter à la fois du service minimum pour ne pas avoir de grève et à la fois ne pas faire des investissements à perte pour assurer le service public... On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre! Actuellement poussé par l'Europe, et plus précisément par la commission friande de pseudo-concurrence, les transports vont vers la voie de la libéralisation, donc le service minimum ne serait qu'une atteinte au droit de grève sans aucune contre-partie en retour... Or comme le dit Fredo45 il faut aussi une contrainte sur l'entreprise, car lorsqu'il n'y a plus de contrainte, il n'y a plus de pression et aucun moyen de revendication efficace face à un mur décisionnel unilatéraliste. :o

Quant aux gens qui veulent faire la grève" ... certes ... qui sont-ils et combien sont-ils ? Bien souvent et dans les transports notamment, c'est souvent une question de syndicats qui représentent ce qu'ils représentent.

Il y a autant de gréviste que tu n'as pas de transport! :(

C'est une idée reçue selon laquelle les syndicats dirigent quoique ce soit dans une grève... Tu n'as pas dû en faire beaucoup... Car un mouvement ne commence et ne s'arrête que si la base qui pour la plupart n'est pas syndiquée, adhère ou non au mouvement et donc aux revendications. Voilà pourquoi c'est assez brouillon les départs, les négociations et les fins de conflits.

On a vu dans le passé la négociation se terminer par le paiement des jours de grève, entre autre.

Encore un faux argument : quand les jours de grèves sont payés, c'est dans les accords globaux de fin du conflit et donc, quand ils sont payés, c'est qu'en fait les salariés n'obtiennent rien de leurs revendications... C'est un marchandage entre la direction qui ne cède pas et les salariés qui ainsi reprennent le travail à contre-coeur vu le temps passé en grève pour ne rien obtenir, mais qui en retour, au moins ne perdent pas la totalité ou une partie de leur revenu des jours chômés.

Par ailleurs on parle de ceux qui veulent faire la grève, on omet souvent de parler de ceux qui ne veulent pas la faire et que l'on empêche de travailler.

Si tu parle des piquets de grève, ils sont illégaux et il n'y a aucun rapport avec le service minimum. :o Si tu parles des répercutions sur d'autres secteurs qui en dépendent, cela relève comme n'importe quels liens entre secteurs et entre entreprises et services...

Le service minimum permet de faire la grève sans pour autant pénaliser un nombre de personnes qui, souvent, ne comprennent pas le mouvement, et quand ce mouvement dure, finissent par être excédés (ce qui peut être compréhensible).

Avec un service minimum, je pense que les usagers qui pourront aller travailler, seront certainement plus "sensibles" aux revendications des grèvistes qui les respecteront par une telle mesure.

Très beau et très utopique...

... J'ai étais pour, d'ailleurs je l'ai déjà fait à titre individuel dans le privé, donc comme les japonnais le faisaient c'est à dire se déclarer en grève, ne pas être payé et travailler tout de même... Avec pour seule marque une affichette collée sur soi...

...Cependant depuis beaucoup de grève ont essayé de mettre en application ce principe pour ne pas pénaliser les usagers ou les autres entreprises ou même leur propre entreprise et associés de ce fait l'opinion publique aux revendications. On a eu ce type de grève dans l'éducation, dans les transports, ou encore récemment chez EDF, j'en oublie certainement...

Le résultat est affligeant!... Le public s'en contre-fou royalement, y compris quand c'est eux qui vont en pâtir directement!

Quant aux dirigeants et décisionnaires de tout poil, ils sont eux trop contents car ils ne subissent aucune pression que ce soit financière ou autre.

C'est l'expérience qui fait dire qu'en dernier recours face à un pot de fer, il n'y a aucun autre moyen que de faire grève et qu'elle n'est efficace que si elle occasionne un désagrément à l'entreprise.

De plus pour répondre à Zycos, une grève n'ayant pas d'écho favorable au niveau des revendications dans l'opinion publique sera très mal perçue et occasionnera en retour une pression sur les employés pour la reprise... De nombreuses grèves ont échoué ainsi car les revendications ne semblaient pas légitimes.

La grève n'est pas le maux de tous les problèmes! Elle n'est que le résultat d'une rupture entre le décisionnel et ceux qui y sont soumis. Eviter et prévener les ruptures et il n'y en aura pas. Retirer ce droit et il y aura un déséquilibre de pouvoir.

Quant aux journées symboliques qui, il est vrai, paraissent inutiles... Elles sont déclenchés uniquement du fait qu'il n'y a pas eu de négociation, et donc en prévention d'un conflit long à venir... C'est toujours agréable d'entendre "concertation des syndicats" comme récemment par M. Sarkozy, mais si c'est pour avoir un monologue c'est totalement inutile et purement formel...

Or si c'est Fillon, le premier ministre, ce sera ça! Sarko fera donc passer un max de chose avec tous les conflits que ça engendrera en profitant de la "légitimité" de l'élection proche, et il changera son fusible interchangeable de premier ministre en faisant comme Chirac avant lui, c'est à dire en se plaçant au-dessus de tous, en arbitre, comme si ça ne venait pas de lui et n'ayant aucun compte à rendre à personne.

C'est logique, cohérent, stratégique. On ne peut lui reprocher un manque d'intelligence, au contraire... :(

D'ailleurs j'y croirais moi aussi si seulement en 2002 il n'avait pas eu la même attitude et ne m'avait pas déçu par la suite. :D

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Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 493 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Surtout, pour avoir subit de nombreuses grèves dans les transports, certes c'est la merde, certes les trains sont bondés, certes on met beaucoup plus de temps qu'en période normale, mais je n'ai connu que de très rares grèves où mon déplacement était impossible (et pourtant aller de Massy à Poissy avec une grève totale du A et du B, c'est le parcours du combattant lol ....).

Donc je pense qu'il faut avant tout créer un dialogue, et faire de véritables négociations.

Et qu'au final tout se résolve au sein de la SNCF sans qu'on en arrive si fréquemment à des grèves (dont les médias ne relaient même plus les raisons ces derniers temps, ce qui est choquant : avant ils expliquaient au moins les motivations des salariés, maintenant silence complet histoire de juste monter des micro-trottoirs où des usagers mécontents crient leur colère. Vive l'information).

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Membre, Posté(e)
loom Membre 404 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai une histoire à vous conter. Il y avait trés longtemps de cela vivait un roi coupeur de tête, qui avait succédé à une trés longue dynastie de coupeurs de tête. Un jour le roi mourut et tout le royaume sombra dans une grande désolation. En effet, le roi n'avait aucun héritier. Les jours passèrent depuis la mort du roi et tout les gens sombrèrent tour à tour dans une espèce de folie que le monde allait devoir supporter. Il n'y avait plus personne pour couper la tête des gens et les prisons craquaient jusqu'à l'implosion. Une fée qui descendit de je ne sais quel ciel se rendit sur terre. En fait elle s'en allait porter une mission à un petit homme qui vivait dans une petite maison insalubre dans le royaume. Ce petit être restait terrer de peur d'être de nouveau assailli par les gens de son village et se lamentait sur son sort d'être le dernier des imbéciles. Rumininant et vociforant à toute heure de la journée, et reclus dans une pénombre qui recouvrait presque sa laideur, il promit de de se venger un jour. « Bonjour mon petit Nicolas. Je suis la fée becassine et je viens t'app. »..Elle n'eut même pas le temps de finir sa phrase que le nain piqué par je ne sais quel poux se rua sur elle les griffes en avant. Madame la fée, de peur de se voir arrachée quelques ailes, ne demanda pas son reste et s'envola sur le champ. Toutefois avant de disparaître, elle jeta un sort au petit nabeau.

Le lendemain matin, se remettant à peine de cette désagréable aventure, le petit nicolas eut une terrible surprise en se voyant dans l'eau de son bac, un bac qui lui servait juste pour boire, il ne faut pas croire qu'il servait à autre chose. Transformé de la tête au pied, il était devenu grand fort mais surtout beau comme un prince. Alors tout fier de sa nouvelle personne, il s'empressa de s'exhiber avec une idée bien en tête. Arrivant sur la place du village où une foule de gens logés sur place dans un état d'hystérie, il se fit sans mal un petit chemin jusqu'au milieu d'eux. Et là ,où avait eut lieu, juste derrière lui les sentances qui faisaient les grandes distraction des plus à la mode de part le monde et qui était sur le point de disparaître à jamais dans l'oubli, dans une posture à la Napoléon, la main sur le coeur et pivotant de trois quart, il s'adressa à tous. « Le roi est mort sans héritier comme vous le savez. Il nous faut un nouveau coupeur de tête, cela devient plus qu'urgent. Nous devons donc en élire un qui soit beau, fort et grand ». Tout à coup comme devant une apparition du messie, les gens se levèrent et entrain ils portèrent en triomphe leur nouvel Empereur tant attendu.

Nicolas, l'empereur se tenant à sa fenêtre tout en hauteur faisant face à la foule qui l'acclamait d'avoir redonnné du sens à leur vie se réjouissait de son tromphe mais surtout de pouvoir enfin tenir sa vengeance. En effet dans le plus grand secret, il avait fait faire une liste et tout ceux qui s'y trouvaient allaient lui permettre de savourer cette vengeance qui le rongeait jusqu'à la moelle. Tous ses souvenirs tellement désagrables ils étaient devenus soudainement necessaires pour son règne et sa mégalomanie naissante.

Seulement, tout aussi il était un jour devenu leur Napoléon d'un jour, il redevint on ne sait par quel coup de baguette ce jour là le nain d'autre fois,. Les gens face à l'imposture, poussèrent des cris d'horreur. Ils venaient de reconnaître le dernier du village et du royaume. Mais hélas il était déjà trop tard. Dans un sursaut d'effroi et de folie, le Nainpoléon fit sauter le monde et lui avec.

Moralité, il était écrit dans je ne sais quel grimmoire du royaume qu'un jour les derniers seront les premiers. Mais nul ne dit en quoi ?

Happy end.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Voyons voir ce qu'il en est en Europe et des résultats .

Italie : la loi du 11 avril 2000, établit un équilibre entre le droit de grève et la continuité des services publics . Ces services sont : la santé ; l'hygiène publique ; la protection civile ; la collecte et le transfert des déchets ; certains services de douane ; l'approvisionnement en énergie et en biens de première nécessité ; la justice ; la protection de l'environnement ; les transports en commun (par autobus, autocar, métro, tramway, chemin de fer et avion) ; les transports maritimes (en ce qui concerne la desserte des îles) ; la sécurité sociale et l'assistance publique ; le crédit (concernant la fourniture de ce qui est nécessaire à la vie) ; l'instruction publique, de l'école maternelle à l'université (y compris les crèches) ; les postes et télécommunications ; l'information radiotélévisée publique.

Service minimum

Espagne : idem en gros .service minimum

Allemagne : les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève .les syndicats sont tenus de payer à leurs membres grévistes une indemnité représentant environ les deux tiers des salaires retenus par les employeurs. Cette disposition les incite naturellement à éviter la grève, et dans le cas où elle devient inévitable, à en limiter au maximum la durée et la portée.

Autriche : les fonctionnaires sont également tenus juridiquement à une obligation de « fidélité » envers l'administration, ainsi qu'à celle d'être présents dans le service.

S'agissant des autres agents du secteur public, il n'existe pas non plus de dispositions légales autorisant la grève. Le vide juridique existant en la matière n'empêche pas pour autant d'y avoir recours.Cela étant, il convient de noter que dans le cadre des réformes en cours (retraites, politiques de l'emploi et des rémunérations...), plusieurs grèves ont eu lieu dernièrement (dans les transports publics en juin 2003

RU: Margaret Thatcher en a encadré l'exercice, notamment au travers de l'Employment Act de 1982.les services publics sont assumés en grande partie par des entreprises privées. Il en est ainsi des entreprises de transport La multiplicité des entreprises privées limite, selon les informations communiquées, les possibilités de grève d'envergure nationale. le gouvernement dispose d'un important pouvoir de réquisition.

Service maximum :o

Pays Bas : les conventions collectives contiennent souvent une clause selon laquelle les syndicats s'engagent à renoncer à organiser des actions collectives pendant leur durée d'application. Même si cet engagement n'est pas toujours respecté en pratique, on observe que les jours de grève sont moins nombreux aux Pays-Bas que dans la plupart des pays européens.

Pas de service minimum

Luxembourg : La tradition du dialogue social prévaut traditionnellement en cas de conflit. D'ailleurs, le déclenchement d'une grève ne peut se produire sans un certain nombre de procédures préalables tendant à l'éviter : des négociations entre les partenaires sociaux prévues par les conventions collectives et, en cas d'échec de ces négociations, un mécanisme de conciliation devant la commission de l'Office national de conciliation (ONC), présidée par le ministre du travail et composée de trois représentants du patronat et de trois représentants syndicaux.

Pas de service minimum

Irlande : Le dialogue social en Irlande a été largement intensifié depuis la mise en place du « partenariat social », parallèlement au plan national de sauvetage de l'économie lancé en 1987

Pas de service minimum

Belgique : les partenaires sociaux s'accordent souvent en Belgique pour limiter, en cas de grève, les désagréments causés aux usagers. La seule exception est constituée par les services de police et par la radio télévision publique (RTBF), pour laquelle des prestations minimales sont fixées par décret

Pas de service minimum

RESULTATS

heures perdues en 2001

Espagne : 1 917 000

Italie : 878 000

France : 739 000

RU : 525 000 en 2001 ( et 892 000 sur les 10 premiers mois de 2002)

Belgique : 142 000

Irlande : 114 000

Pays Bas : 45 000

Allemagne : 27 000

Luxembourg : 2000 ( en 2000 pas les chiffres en 2001)

http://www.assemblee-nationale.fr/12/europ....asp#P141_30059

CONCLUSION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE EN DEC 2003

les pays ne disposant pas de service minimum ne sont pas en général, compte tenu de leur législation ou de la place du dialogue social, confrontés à des conflits sociaux importants. En effet, deux facteurs principaux permettent, le plus souvent, d'éviter les conflits : un encadrement étroit du droit de grève et un dialogue social efficace.

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Membre, 44ans Posté(e)
Frédo45 Membre 332 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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A propos du droit de grève : la grève n'a d'intérêt que si elle marque les esprits. Pour marquer les esprits, elle doit occasionner une contrainte pour l'entreprise. Si on oblige les salariés à travailler les jours de grève, comment exercer un contre-pouvoir sur l'entreprise ? Le service minimum sera donc synonyme d'anéantissement du contre-pouvoir que peuvent exercer les salariés sur leur entreprise.

Et les entreprises qui ont fais des efforts pour augmenter leurs salariés, ameliorer le cadre de travail ... et qui se retrouvent sans salarié, parceque les transports en commun sont bloqué par des gars qui manifestent pour pas qu'on touchent a leurs priviléges dans 15 ans... Faut penser a tout le monde.

Oui il faut penser à tout le monde ! Tu as raison mais là c'est toi qui fais la preuve que tu ne penses pas aux autres, voulant préserver ton confort personnel ! Si les transports e commun sont si importants pour la vie des entreprises, il est normal que devant l'importance de leurr mission, ils soient récompensés.

Enfin, j'ajouterai que quand le public appelle le privé à le rejoindre pour lutter contre des lois qui affecteront la qualité de vie de chacun, il est très peu suivi. En fait, ces jours de grève profitent à tous les salariés mais il n'y a que les fonctionnaires qui perdent une journée de salaire. Heureusement que les fonctionnaires ne se laissent pas marcher sur les pieds au quel cas, les conditions de travail dans le privé serait excécrables !

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