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Gilles Trembllay

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  1. Les conséquences de la mort du chef des talibans en Afghanistan Un tué, dix ressuscités Après la mort du mollah Mansour, le chef des talibans tué par une frappe de drone le 21 mai, une commentatrice fustige la “pensée magique” qui sous-tend la politique américaine des assassinats ciblés “Une étape importante” : c’est ainsi que Barack Obama a qualifié la mort du mollah Akhtar Mansour, qu’il a confirmée lundi 23 mai. Pour la presse américaine, c’est loin d’être évident. “C’est une étape importante sur une route qui ne va nulle part”, écrit dans Foreign Policy Rosa Brooks, juriste et ancienne conseillère au sein des ministères de la Défense et des Affaires étrangères. “Nous avons déjà passé cette étape des dizaines de fois”, poursuit-elle, rappelant une série d’annonces du même genre concernant des leaders de Daech, des chebabs somaliens ou d’Al-Qaida. Pourtant, aucune de ces organisations n’a été éliminée et les talibans se sont renforcés depuis la mort du mollah Omar, en 2013... ... http://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-afghanistan-les-assassinats-cibles-ne-servent-rien Un nouveau chef pour les talibans, mais pas de nouvelle ligne Le mollah Haibatullah Akhundzada Le mouvement insurgé afghan a porté à sa tête, mardi 25 mai, le mollah Haibatullah Akhundzada, un enseignant de Kandahar réputé avoir les mêmes positions que son prédécesseur, le mollah Mansour, tué trois jours plus tôt par un drone américain. Dans les pas de Mansour Le nouveau chef des talibans afghans a choisi pour adjoints deux personnalités qui auraient pu prétendre au poste elles aussi, observe le quotidien Dawn : Sirajuddin Haqqani, jusqu’ici bras droit du mollah Mansour, “qui dirige un réseau désigné comme responsable de nombreux attentats à Kaboul ces dernières années”, ainsi que Mohammad Yacoub, le fils de feu le mollah Omar, lui-même mort au printemps 2013. Selon Dawn, le mollah Akhundzada est “connu pour ses prises de positions agressives à l’encontre du gouvernement afghan et des troupes étrangères encore présentes dans le pays”, il devrait marcher “dans les pas de Mansour”... http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/afghanistan-un-nouveau-chef-pour-les-talibans-mais-pas-de-nouvelle-ligne
  2. Bien Vu ! Leurs assises économiques Pour mener une campagne militaire comme l'ont fait les talibans et se maintenir ensuite au pouvoir malgré une économie nationale totalement improductive et autarcique, les talibans ont eu besoin de beaucoup d'argent. Comment finançaient-ils leurs opérations ? Tout d'abord, bien que la production de pavot en Afghanistan ait été officiellement réduite à néant par les talibans (le pays fournissait auparavant 75 % de la production mondiale d'héroïne et d'opium), les talibans tiraient tout de même des redevances substantielles (impôt de 20 %) sur la drogue et les produits de contrebande qui transitaient par leur territoire. À ces redevances s'ajoutait un financement occulte considérable en provenance des États amis des talibans. À tout cela s'ajoutait le trésor de guerre des talibans, amassé au fil de leurs conquêtes. Par ailleurs, les troupes de l'Alliance du Nord percevaient, elles aussi, des redevances sur les cargaisons de drogue transitant par leur territoire. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/actualite/attentat/taliban/economie.html http://www.courrierinternational.com/sujet/dossier-drogues-legalisation
  3. Qui sont les talibans ? Les talibans, mot qui signifie « étudiants » en arabe, sont un mouvement armé, créé au début des années 1990, composé de moudjahidin pachtounes démobilisés, de jeunes réfugiés afghans et de Pakistanais défavorisés endoctrinés dans un réseau d'écoles coraniques (madrasas) établies le long de la frontière afghane. Financées par l'Arabie Saoudite, ces écoles coraniques dispensaient à leurs jeunes disciples un islam obscur et primaire, inspiré des principes les plus durs de la charia, loi canonique islamique. Également formés pour la guerre, ces jeunes « théologiens », dont la majorité était d'origine ethnique pachtoune, ont rallié par milliers les troupes de mollah Omar, leur chef, qu'ils ont élevé au rang de demi-dieu. Une conquête commandée à distance Sur les plans politique et stratégique, toutefois, le règne des talibans ressemblait plus à une prise de contrôle du territoire afghan par le Pakistan qu'à une quelconque croisade unificatrice. En effet soucieux d'étendre son influence en Asie centrale et de régler à son avantage l'épineuse question de la ligne Durand — frontière tracée par les Britanniques en 1919 entre les deux pays —, le Pakistan a profité du chaos en Afghanistan pour y instaurer, par l'entremise des talibans, un régime fidèle à ses intérêts. Les Saoudiens dans tout cela ? Pour les Saoudiens, les talibans étaient, grâce aux écoles coraniques qu'ils financent au Pakistan et en Afghanistan, un puissant vecteur de propagation en Asie centrale de la doctrine orthodoxe wahhabite, ligne idéologique des émirs saoudiens prônant un islam fondamental et rigoriste. De plus, les talibans étant majoritairement sunnites — tout comme les Saoudiens — ils maintenaient une pression constante sur leurs voisins chiites iraniens qui, comme par hasard, sont de farouches opposants de la monarchie saoudienne. Washington, toujours à l'affût de bonnes affaires Les États-Unis, qui ont soutenu les talibans jusqu'en 1997, voyaient dans cette milice religieuse un allié qui leur permettrait d'obtenir les droits de passage et les contrats liés à la construction, par la compagnie Unocal, d'un important oléoduc reliant l'Asie centrale et le Pakistan via le territoire de l'Afghanistan. De plus, la haine farouche que vouent les talibans aux Iraniens servait également assez bien les intérêts stratégiques de Washington dans la région. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, menés contre les tours du World Trade Center et le Pentagone, Oussama ben Laden et les talibans sont devenus les ennemis jurés de l'Amérique. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/actualite/attentat/taliban/taliban.html
  4. La création de l'État afghan remonte à 1747. De tout temps, l'Afghanistan a représenté un enjeu géopolitique et stratégique important en Asie centrale. À la jonction de routes commerciales et militaires ancestrales, l'Afghanistan est une zone névralgique où convergent depuis des siècles les puissances d'Asie et d'Europe. L'Afghanistan a vu passer au fil des siècles quelques-uns des plus grands empires de l'histoire, dont celui des Achéménides, des Macédoniens, des Chinois, des Hindous et, surtout, des Arabes. Au IXe siècle de notre ère, ces derniers ont insufflé aux Afghans une profonde croyance en l'islam. Au fil des siècles, nombreux sont ceux qui ont risqué la conquête de l'Afghanistan. Mais aucun, aussi puissant soit-il, n'a pu venir à bout de la détermination de ses habitants. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/actualite/attentat/taliban/
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