Petit rappel sur la signification du mot "race humaine" (source wikipédia)
Le terme « race » a été utilisé à partir du XIXe siècle pour distinguer des groupes humains selon des critères arbitraires (religion, nationalité, couleur de la peau, origine géographique…). Il est encore utilisé, par des idéologues racialistes ou des acteurs politiques promouvant une idéologie raciste, pour classer dans des catégories les populations humaines selon des critères morphologiques ou culturels.
Bien qu'il n'existe pas de « races humaines », on constate une « pluralité humaine » sans hiérarchie liée. Depuis l'achèvement du séquençage du génome humain en 2004, un certain nombre d'analyses génétiques basées sur des polymorphismes génétiques permettraient de distinguer une répartition par « groupe géographique » de certains polymorphismes pertinents du génome humain et à fréquence allélique suffisante. Bien que, comme le rappelle le professeur Jens Reich, les humains possèdent 99,9 % de gènes en communs, ou 99,5% pour le généticien Craig Venter, l'équipe de Luigi Luca Cavalli-Sforza suggère que les Homo sapiens se répartissent en neuf « populations » de base tout en précisant que « en réalité dans l'espèce humaine, l'idée de "race" ne sert à rien. La structure des populations humaines est extrêmement complexe ; elle varie d'une région du monde à une autre, d'un peuple à un autre ; on rencontre toujours une infinité de nuances dues à des migrations constantes à l'intérieur des frontières et au-delà des frontières qui rendent impossible des séparations tranchées.
CQFD.