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Oncle_Julien

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  1. Episode 17 Nous revenons de promenade à bicyclette. Il y a eu un beau soleil tout l'après-midi. Isabelle m'a emmené à la découverte d'endroits où elle aime aller avec ses parents. Elle m'a montré la clairière au bord de la rivière où ils font parfois des piques niques à la belle saison. Nous sommes montés sur le mirador. C'est passionnant d'êtres cachés là-haut et d'observer à la jumelle. Il est 17 h30. Il commence à faire froid. Le crépuscule ne va tarder car le soleil est bas sur l'horizon. Je propose à Isabelle de prendre un chocolat chaud chez moi. Maman écoute nos aventures de l'après-midi. Nous dégustons nos petits gâteaux secs. Le chocolat chaud est délicieux. Nous tenons les bols à pleines mains pour les réchauffer. Nous montons dans ma chambre. Je montre à Isabelle la nouvelle maquette que je vais commencer à monter aux vacances de Pâques dans deux semaines. << Je peux venir ? On la fait ensemble ! >> me dit elle en tournant la boîte pour regarder les photographies. C'est une vaisseau du XVIème siècle. Plus de 250 pièces à assembler. Une "Caravelle". Soudain, la porte de l'armoire s'ouvre. C'est un coup violent qui est frappé quelque part à l'intérieur. Isabelle pose la boîte sur le bureau. Elle éteint la lumière. Elle pose sa main sur ma bouche en murmurant : << Chut ! >>. Nous sommes dans l'obscurité. La porte de l'armoire est ouverte sur l'orifice presque noir et rectangulaire. C'est le côté de la penderie. Je vois mon anorak, mon blouson, ma veste. Rien ne bouge. Nous entendons nos respirations. Nous nous fixons en restant immobile. Nous n'osons pas décrocher nos regards. Nous cessons de respirer pour rester en apnée. Là, dans le silence, une respiration haletante. Nous sommes pétris de peur. S'il n'y avait pas Isabelle je serais déjà entrain de dévaler les escaliers. Elle me prend les mains pour les serrer très fort. Elle tourne la tête vers l'armoire et demande : << Qui es-tu ? >>. Il est tout à fait impossible de situer exactement d'où vient cette respiration. Elle semble même s'accentuer, évoquant celle de quelqu'un qui serait essoufflé. Isabelle pose la même question une seconde fois. Nous tremblons. Tout cela dure un moment indéfinissable. Au dehors, la nuit est totale. La seule lumière qui éclaire la pièce est celle de la petite lampe orientable de mon bureau. La demande d'Isabelle reste évidemment sans réponse. La respiration provenant de nulle part semble s'éloigner. La porte de l'armoire se referme tout aussi inexplicablement. Isabelle s'assoit sur le lit. J'allume la lumière. Je m'assois à côté d'elle. Nous envisageons toutes les explications. Les seules recevables sont aussi surréalistes et délirantes que ce qui vient de se passer. Nous redescendons. A chaque fois que je veux tout raconter à maman, Isabelle met l'index sur ses lèvres en chuchotant : << Chut ! >>. Nous mettons nos K-ways. Je raccompagne Isabelle. Nous passons par le portillon de la clôture qui sépare nos jardins. Nous revenons encore un peu de ces curieux phénomènes. Nous en reparlerons à tête reposée, demain matin, en allant à l'école. << On se fait les signaux depuis les fenêtres ! >> dit elle. Nous avons pris l'habitude de nous faire des signaux lumineux depuis les fenêtres de nos chambres. << S'il se passe quelque chose d'inexplicable, c'est la lumière blanche ! >> me rappelle t-elle avant de rentrer.
  2. Oncle_Julien

    Le plagiat

    Le plagiat Depuis quelques mois je découvre que malgré les risques encourus, certains petits rigolos, qui ont tort de se croire les plus malins, font des plagiats de certains de mes textes. Ils le font sur différents forums. La plupart de mes publications sur ces différents forums sont protégées par un - © - copyright. J'ai déjà engagé des procédures par le passé. Elles sont lucratives. Le plagiat coute cher. La loi protège bien les auteurs. Les administrateurs des sites sont obligés de communiquer à la justice les adresses IP des voleurs. Ils coopèrent beaucoup plus facilement que par le passé. Je suis prévenu par différents membres qui suivent mes parutions sur différents forums. Je tiens donc à rappeler aux individus qui manquent d'imagination et qui plagient sans scrupules les principes édictés par la loi française. Je reste à la disposition de celles et ceux qui voudront utiliser une ou deux phrases tirées d'un de mes récits. Merci... L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie) sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle. Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal . Tous droits réservés - © - 2021 -
  3. Ce qui nous attend dès septembre Ne nourrissons surtout aucune illusion. Personne n'ignore que l'année prochaine, verra l'échéance des élections présidentielles. 2022. Chiffre 6 en numérologie. Les plus attentifs voient les manipulations d'opinions auxquels se livrent déjà les principaux médias. Il est d'une nécessité absolue pour les perdants qui gèrent ce pays de se maintenir aux "affaires" de la France encore cinq ans. Toutes ces énormes tricheries qui se préparent à tous les niveaux ne suffiront peut-être pas à maintenir ces sinistres individus à leurs fonctions actuelles. Ils sont donc morts de trouille. On les comprend ! Sans évoquer les comptes qu'ils auront à rendre à la justice pour leurs mensonges, leurs gestions calamiteuses et leurs fourberies. Toutes les exactions dont ces psychopathes ont été capables. Chacun comprendra qu'il est donc vital pour ces sinistres individus de s'accrocher à leurs postes. Ils risquent très gros. Certains ont même probablement des "contrats" qu'ils ne soupçonnent même pas sur leurs têtes. Ce qui est souhaitable. La facture est toujours salée. Ils veulent survivre encore cinq ans à tous prix. Continuer leurs bassesses... Depuis très longtemps, les "responsables" politiques savent qu'il est beaucoup plus facile de gérer une nation de 60 millions de prisonniers. C'est beaucoup plus simple pour contrôler des opinions. Pour éviter les échanges en enfermant toute une nation. Rien de plus dangereux que les lieux de convivialités. Les gens pourraient s'organiser. Pourraient réagir. Comme le disent les responsables de Davos : << Cette pandémie doit nous offrir une fenêtre d'opportunité pour organiser le "grand reset" ! >>. Chacun sait que pour procéder à un "Reset", il faut mettre l'appareil sur "Pause". Cette première "pause" a été effectuée. Une "Pause" de plus d'une année qui va donc permettre d'appliquer ce qui est prévu pour l'étape suivante. La fameuse "Cancel Culture" installée subrepticement depuis un peu plus d'un an va renforcer la nouvelle séquence qui se prépare. Car il faut seconder la stratégie sociale par un accompagnement culturel. Mental. Basé sur la "méfiance" de tout ce qui ne vient pas de la télévision. Il faut que l'ancienne formule du monde s'achève dans le chaos. Dans la violence. Certes, les dangereux criminels qui organisent méthodiquement cette catastrophe économique et sociale, se retrouvent face à des impondérables. Ils n'avaient pas prévu l'entrée dans le jeu des militaires. Et ceux qui ont des gendarmes dans leurs familles savent ce que ces derniers évoquent lors des diners d'anniversaires, de fêtes calendulaires et autres occasions familiales. Ils ne sont pas dupes. Les gendarmes rappellent qu'ils sont avant tout des MILITAIRES ! Ces gendarmes ont des contacts étroits avec leurs collègues policiers. Quelques ratées se préparent dans les plans de la crapule politicienne. Quelques épines dans les pieds vont faire grincer bien des dents. Ce sont des paramètres qui risquent fort de retarder les basses manœuvres de toute cette racaille politicienne constituée dans une large part de psychopathes, d'individus prêts à tuer pour la "raison d'état". De pédophiles aussi, pour certains d'entre eux. Aussi, dans ce sens, voilà ce qui nous attend pour cet été. Tel des prisonniers, il nous sera accordé quarte mois de promenade dans la cour du camps de concentration dans lequel nous avons été enfermés à nos insu. Les gardiens, sur les miradors, sont les médias de l'audio-visuel, les magazines "pipoles" et les allocutions gouvernementales. Ils encadrent nos esprits avec une redoutable efficacité. Bien plus performants que des gardiens armés tirant des chiens en laisse. Dès le 15 juin, il sera imposée la notion des nouveaux "variants". Dont évidemment le fameux "variant Indien". Chacun aura compris que c'est une manière habile de nous "préparer" depuis un mois. Pendant deux semaines il nous sera autorisé de circuler sans porter le masque sanitaire. Mais, avec l'arrivée du "variant Suisse", dès le 2 juillet, le masque sera à nouveau obligatoire dans l'espace public. Ils doivent organiser l'automne et les nouvelles mesures liberticides. Nous assisterons à l'apparition du "variant Lapon", puis du "variant Bavarois". Avant le "variant Polonais". Tout cela pour conditionner nos esprits à ce qui nous attend cet automne. Dès le retour des vacances, les esprits des français calmés, il sera imposé le couvre feu à partir de 19 h. A compter du 10 septembre. Il faudra laisser aux médias le temps de répandre les chiffres mensongers, les témoignages de détresse des concierges des hôpitaux déguisés en médecins. Puis dès le 2 octobre, les commerces non essentiels devront baisser les rideaux. A compter du 15 octobre il sera ordonné le confinement général. L'invention des "variants", prévu de longue date, va permettre de répéter ce scénario pour les dix ans à venir. C'est du moins ce que s'imaginent la sous-merde politicienne élue. (Elue pour faire "barrage" par une nation de vrais cons). Mais combien de temps ces millions de tristes cons vont-ils encore accepter ces humiliations. Ces gifles à l'intelligence ? Cet esclavage ? Il est d'une importance capitale, c'est un impératif vital. Il faut absolument enfermer la nation tout l'automne, tout l'hiver et tout le printemps 2022. L'élection présidentielle de Ducron Premier peut-elle se jouer à ce prix ? A moins de truquer les élections, de truquer les résultats des votes, ce n'est tout simplement pas possible. Mais gardons présent à l'esprit que Ducron Premier a été élu par tricherie avec seulement 20 % des voix la dernière fois. Il suffit d'aller fouiller sur Google pour revoir l'ensemble de l'opération. Que chacun se prépare à cette nouvelle épreuve. Car ces ignobles stratèges n'en sont encore qu'aux toutes premières expériences. L'étape suivante sera l'asservissement pure et simple des esprits après celles des corps qu'ils ont déjà gagné.
  4. Soutient indéfectible, loyal et sans condition à tous ces généraux à la retraite qui appellent à retrouver l'honneur, la dignité et la grandeur de la France. Se passerait-il enfin quelque chose de positif dans le marasme inquiétant du délitement de nos valeurs ? Réjouissons-nous de le savoir, de le découvrir et d'y adhérer sans restriction. Peut-être qu'un avenir radieux s'annonce au-dessus de ces politiciens sinistres, pitoyables et cyniques qui plongent notre grand pays dans les affres d'une médiocrité sans nom. Avant que ce post ne soit verrouillé...
  5. Ce récit est une fiction - Toute ressemblance avec des faits réels serait pure coïncidence - Des figurants dans les hôpitauxC'est au début du mois de janvier que le premier ministre, le ministre de l'intérieur et le ministre de la santé reçoivent Stanley Lubrique. Le célèbre cinéaste dont le travail remarquable a été apprécié et récompensé à de multiples occasions. Stanley Lubrique a été convoqué à Matignon. Il est immédiatement reçu sous les dorures du bureau du premier ministre. C'est de famille. L'oncle de Stanley Lubrique avait déjà été sollicité en 1968 par le Congrès américain. Stanley Kubrick a mis en scène et tourné les scènes d'alunissage d'Apollo 11 sur la lune le 20 juillet 1969. Chacun se souvient de ce véritable coup de maître. Le monde entier admirait Neil Armstrong descendre les marches de l'échelle. Malgré les oublis au montage, les erreurs décelables avec les techniques d'aujourd'hui, cette réalisation fait encore illusion au XXI ème siècle. Car une immensité de gens croient encore à sa véracité. Il suffit de regarder flotter le drapeau américain sur une planète sans atmosphère et donc sans vent pour comprendre la fiction. Un oubli "volontaire" de Stanley Kubrick pour faire comprendre la supercherie. C'est donc sur ses antécédents familiaux, que le gouvernement français fait appel à Stanley Lubrique. En effet, pour les besoins de la politique menée jusqu'à maintenant et surtout pour préparer celle qui se prépare, le gouvernement a besoin d'un cinéaste expérimenté. D'un metteur en scène virtuose. Le scénario lui sera toutefois imposé. C'est fort du contrat signé, d'un premier chèque à neuf zéros derrière un chiffre que la décence nous empêche de révéler ici, que Stanley Lubrique se rend aux studios de sa société de production. Immédiatement Stanley Lubrique réunit ses employés, ses collaborateurs et ses techniciens. A l'issue de la réunion Stanley lLubrique en sélectionne cinq. Il leurs fait signer un document. Un "devoir de réserve" sur l'honneur. Un contrat "secret défense" qui interdit à quiconque de révéler quoi que ce soit des prochaines réalisations. Trop heureux d'avoir du boulot malgré la "crise", de bénéficier d'une prime représentant dix années de salaires, la petite poignée de techniciens mis dans le secret, se met au travail. Dans la joie, la bonne humeur et l'optimisme débridé. Convaincue de réaliser un épisode d'une série télévisée habituelle pour crétins lobotomisés, la petite équipe prépare les studios. Il faut construire deux salles d'hôpitaux. Avec le matériel et les instruments. C'est donc dans la fébrilité que se fabrique en quelques jours l'intérieur d'un hôpital. L'illusion est parfaite. Les caméras sont disposées. De petites annonces discrètes offrent d'interessants cachets aux acteurs amateurs désireux de faire de la figuration. Tous les âges sont recherchés. Mais comme il est important de cibler un public jeune afin de créer un climat anxiogène plus inquiétant dans le film, priorité est donnée aux individus entre 18 et 45 ans. En bonne santé. Dotés d'un physique agréable. Le casting est organisé dans les locaux du studio. C'est Stanley Lubrique lui-même qui reçoit chacun des postulants. Une trentaine de candidats sont retenus. Les impétrants sont priés de se présenter dès lundi 11 janvier à 8 h du matin. Tout est prêt. A part Stanley Lubrique tout ce petit monde est convaincu de tourner le premier épisode d'une nouvelle série. Le nom de code de l'équipe, des figurants et des acteurs est "Covid". Toute l'équipe croit tourner le nouvel épisode d'une de ces séries somnifères et lénifiantes des mardis soirs. Tout le monde est là, à 8 h, ce lundi matin 11 janvier. C'est Stanley Lubrique en personne qui dirige l'équipe et la mise en scène. Les figurants sont installés dans des lits. Certains munis de tubes dans la bouche, de tuyaux en plastique dans le nez. A leurs chevets des instruments de mesures qui sont de parfaites réussites en carton pâte. Certains sont priés de simuler le coma. << Moteur ! >> s'écrie Stanley Lubrique. Aussitôt les caméras se mettent à tourner. Surgissent une jeune femme portant un masque sanitaire et un micro à la main. Un homme en chemise blanche et en cravate sous sa blouse blanche. Il répond aux questions de l'actrice qui interprète la journaliste. L'homme en blouse blanche, docte, sérieux et solennel parle posément. Il interprète un immunologue. Bien évidemment la situation, l'interview, les questions, les réponses ont été scrupuleusement scénarisés par Stanley Lubrique imself. Un autre homme en blouse blanche se rapproche du duo. Lui aussi interprète un médecin des urgences de l'hôpital. Il a ce ton solennel, inquiétant, lourd de menaces. << Coupez ! >> s'écrie Stanley Lubrique afin de corriger certaines expressions. Malgré que chacun des acteurs porte un masque sanitaire, leurs airs ne paraissent pas assez graves. Stanley Lubrique exige plus de dramaturgie. Dans les regards doivent se lire l'angoisse, l'anxiété et même de la peur. Dans la tonalité des voix il faut rajouter une dimension anxiogène. Il faut que transparaît l'horreur d'une fin du monde proche. < C'est virus, merde ! >> crie Stanley ! Une matinée suffit à mettre en boîte plus de trois heures d'images. Il suffit de changer quelques éléments du décors, de changer les panneaux de différentes couleurs, pour donner l'illusion d'autres hôpitaux. Les acteurs qui interprètent le personnel médical sont à chaque fois différents. Les figurantes qui interprètent les infirmières restent les mêmes. Il suffit à la maquilleuse de les relooker à chaque fois. A chaque nouvelle prise, Stanley Lubrique met dans les mains de l'actrice qui interprète la journaliste un autre micro. Sur l'un est écrit Tf1, sur un autre RTL, sur un autre encore BFM TV. France2 ou encore Europe1. Il est presque midi. Les figurants peuvent se lever de leurs lits et enlever les tuyaux. Tout le monde est félicité par Stanley Lubrique. Tout le monde passe au bureau pour signer les documents "Top secret" et toucher son méga chèque. Stanley Lubrique peut livrer une vingtaine de petits films en 4K d'une dizaine de minutes chacun. Il se rend chez le premier ministre qui lui remet son second chèque. Les clefs de sa Ferrari toute neuve. Les clefs de sa nouvelle résidence secondaire à Pacific Palissade en Californie. Et le numéro des comptes bancaires aux Îles Moustiques. C'est aux journaux télévisés, aux informations du vingt heures, que les magnifiques images tournées par Stanley Lubrique sont diffusées. Un des figurants, qui croit se reconnaître, téléphone à la chaîne qui diffuse le "reportage" anxiogène sensé inquiéter toute la nation sur les dangers de se réunir à plus de 6 et de ne pas se faire vacciner. Le lendemain, dans une rivière aux eaux glacées, un homme est retrouvé noyé. Seul sa compagne, morte de peur, sait que c'est Jean-Pierre, son mec, qui a fait "figurant" dans la série "Covid". Elle fait le rapprochement. Mais, ses rares amies, sa mère, un représentant des services secrets, la dissuade de croire à ces théories complotistes qui risquent de créer des problèmes dans sa famille. Parmi ses proches. La série "Covid" remporte un tel succès qu'elle est diffusée tous les soirs sur toutes les chaînes de télévisions...
  6. Ceci est un récit fictif Le gouvernement vient de décider de confiner une nouvelle fois le pays. Cette propension à vouloir lutter contre une pandémie omniprésente. Du moins la presse et les médias sont chargés d'imposer cette idée dans la population. Les journées de ce printemps s'annoncent de plus en plus agréables. Le soleil, le ciel bleu, la douceur, autant de raisons de se réjouir de pouvoir en profiter. Ce qui n'a pas été le cas l'année précédente. Le gouvernement avait tout simplement confisqué tout un printemps, sa douceur exceptionnelle, pour éviter une recrudescence de la pandémie. Bien évidemment, toutes les mesures prises contre un fantasme, s'avèrent plus inutiles les unes que les autres. Le gouvernement est donc redevable d'un véritable racket en ayant confisqué toute une saison. La plus belle de l'année. Ce même gouvernement qui n'a cessé de supprimer des lits d'hôpitaux et du personnel soignant depuis la loi Bachelot de 2009. Loi qui impose aux hôpitaux de fonctionner sur les mêmes critères que n'importe quelle entreprise. A savoir, dégager des bénéfices ou disparaître. Cette politique fonctionne toujours à plein malgré la pandémie. Seulement voilà. Le peuple n'est pas prêt à accepter ces nouvelles mesures scélérates. Cette année, il n'est pas question de lui confisquer un printemps qui s'annonce radieux. Aussi, les organisateurs de manifestations anti enfermement ont trouvé un nouveau concept. Imparable. Dans chaque ville de France, des groupes d'une centaine de personnes marchent doucement dans les rues du centre. Ils invitent les gens qui regardent aux fenêtres de les rejoindre. De ne surtout pas empêcher leurs enfants de les accompagner. Un enfant ça a besoin d'air, de soleil et de bouger. Aussi, le gouvernement aux abois, désireux de profiter de cette "crise sanitaire" fabriquée de toutes pièces pour l'inscrire dans son projet politique et électoraliste, ne l'entend pas de cette oreille. Des compagnies de CRS sont dépêchées afin de disperser les foules et de verbaliser un maximum d'individus. Seulement voilà, les familles ainsi réunies dans les rues dissuadent les autorités d'ordonner la charge des CRS contre les foules. En effet, matraquer des gens devant des enfants, risquer de les blesser, devient l'inquiétude principale des dirigeants et des autorités. Il y a une certaine frange des politiciens qui seraient prêts à utiliser les méthodes de la junte militaire Birmane. Tirer sur la foule à balles réelles. Ces psychopathes, prêts à faire assassiner des enfants par des hommes lourdement armés déguisés en Robocop, n'hésitant pas à venir pontifier dans les émissions télévisées. N'hésitant pas à prétendre que ces manifestants sont un danger. Qu'ils mettent la vie d'autrui en danger. Ces même psychopathes ne prennent même pas conscience de l'énormité de leurs affirmations criminelles. Puisque le véritables danger ce sont eux ! Dans toutes les villes de France a lieu le même phénomène. Le gouvernement, pour empêcher que la nation s'organise contre lui et ses mesures de fou dangereux, envisage de fermer les réseaux sociaux. C'est trop tard. En fermer un serait en voir un autre se créer immédiatement. Et les gens ne sont pas fous. C'est sur le Dark Web que s'organisent la plupart des contacts. Aucun traçage possible. Chaque jours, il y a davantage de manifestants dans les rues. Les gens s'installent au bord de l'eau, dans les parcs. Encadrés par des légions de CRS impuissants. Il y a les enfants. La présence d'enfants dans une manifestation. Personne n'a encore trouvé meilleure formule pour pacifier la manifestation. Hors, ce jour-là, un Préfet devenu fou, ordonne d'ouvrir le feu en prétextant que des "casseurs" sont présents. L'imbécile avait oublié que la veille il avait demandé à des policiers de se déguiser en "casseurs" cagoules pour casser du matériel urbain. Comme il le fait pour chaque manifestation afin d'en décrédibiliser l'action et la motivation. Ce qui devait arriver se produit. Un enfant de huit ans est atteint d'une balle. Les CRS obéissent à un sale con. Mais, paris ces hommes déguisés en Robopcop criminels et tueurs, il y a soudain la prise de conscience du drame qui vient d'arriver. La presse, les médias, malgré les propriétaires multi-milliardaires aux quels ils appartiennent, décident de ne plus jouer le jeu. C'est un défilé de ministres, de secrétaires d'états et de portes paroles qui défilent devant les caméras. Voilà les membres d'un gouvernement qui fait tirer sur des enfants. Les limites de l'admissible sont atteintes. La nuit même de vrais "casseurs", issus des cités déclarent une guerre sans merci contre le mobilier urbain. Le lendemain, il y a des dizaines de milliers de manifestants dans toutes les villes. Les papas portent les enfants sur leurs épaules. Des philosophes, des journalistes, des politiciens demandent au gouvernement de démissionner. Il y a partout des pancartes dénonçant un gouvernement d'assassins d'enfants. Les CRS refusent de sortir de leurs casernes. Les militiaires refusent de prendre le relai. Seuls les gendarmes, dont le déshonneur sur les complicités dans les déportations durant la dernière guerre mondiale n'est plus à dénoncer, sont dans les rues en frimant un peu. Les manifestations en France n'ont jamais atteint une telle ampleur. Le troisième jour, le gouvernement dépose sa démission devant le Sénat. Sauf le Président qui veut encore y croire. Malgré les menaces de mort sur lui, sa compagne et sa famille. Ses proches lui conseillent de décrocher. Il en va de sa vie. Il en va de l'honneur de la nation. De l'image de la France dans le monde. Les portraits de l'enfant tué sont placardés partout. Elles font le tour du monde. Ses parents sont effondrés. Tous les parents sont effondrés. Par la folie d'une poignée de psychopathes...
  7. Cette histoire se passe en 2022 Nous sommes le 5 mars 2022. Le professeur Giacomo Daemon est interne et directeur de l'hôpital Saint Glé de Barge-les-Ecluses. Depuis le début du mois, le professeur tente d'attirer l'attention de la presse de son département de la Seine et Garonne. Il se heurte à un silence qui ressemble fort à un refus de laisser exprimer son inquiétude. En effet, dans son établissement hospitalier, il est confronté à la dix-huitième mort inexpliquée dans ses services. Le professeur Giacomo en alerte se hiérarchie. Là aussi, étrangement, c'est le silence. Impossible de faire remonter l'information. Le professeur prend l'initiative de contacter son ancien collègue qui dirige le grand hôpital du département voisin. Quelle n'est pas sa surprise. Son homologue lui apprend que dans son établissement il y a vingt trois décès inexplicables. Les symptômes sont identiques. La veille, le patient qui vient d'être admis pour douleurs pulmonaires, se plaint de crampes de plus en plus violentes. Tout cesse au bout de quatre à cinq heures. Le patient semble sombrer dans un profond sommeil dont il est impossible de le tirer. Il dort comme apaisé. Mais il ne se réveille plus. Il décède dans son sommeil. Le professeur Giacomo prend l'initiative de contacter les hôpitaux des départements voisins. La surprise est inquiétante. Dans tous les établissements contactés c'est le même phénomène. Un certain désarroi s'empare du personnel soignant. Mais, le pire, c'est que les patients ne cessent d'affluer. Cela commence à ressembler aux conséquences des pandémies de 2020 et de 2021. C'est un va et vient permanent d'ambulances. Le constat est partout le même. La hiérarchie médicale interdit formellement de rendre l'information publique. Heureusement le personnel soignant se met à parler. Malgré les menaces de sanctions, malgré les menaces de licenciements sans préavis et immédiats, le personnel soignant se met à divulguer l'information. C'est la presse régionale qui s'empare la première de ce phénomène sans précédent. Le gouvernement, malgré les pressions qu'il exerce sur la presse nationale aux ordres, des médias audio visuels aux ordres et sur l'ordre des médecins, ne peut plus cacher l'information. Il faut préciser qu'il y a déjà 185 000 morts en quelques dix jours. Les analyses sont demandées par des familles. Malgré l'interdiction du gouvernement. Il faut absolument dissimuler à la nation que tous les décès étranges constatés depuis douze jours concernent exclusivement les gens qui ont été vaccinés en 2021. Tous vaccins confondus. Ce ne sont plus seulement toutes les théorie complotistes qui remontent aux premières inquiétudes des interrogations de la nation. Nous imaginons facilement ce qui se passe dans la tête des millions de gens vaccinés. Les psychiatres, les psychothérapeutes, les urgences des hôpitaux sont envahis. Il y a autant de morts que de vivants dans les établissements de santé. L'inquiétude paralyse le pays. Dès le 10 avril, toute l'Europe comptabilise des dizaines de millions de morts. Les centres d'incinérations n'arrivent plus à suivre. Les entreprises funéraires ne peuvent plus fournir à la demande. Les industries du bois sont réquisitionnées par les gouvernements. Il faut fabriquer chaque jour plus de 100 000 cercueils. Des gouvernants envisagent même de jeter les centaines de milliers de cadavres dans des lac desséchés pour recouvrir ces fosses communes de millions de mètres cubes de terre. L'angoisse mortelle des vaccinés encore en vie, se sachant condamnés, rajoute encore à la terreur qui s'empare des nations. Des gens réclament que les responsables soient traduis en justice. Que cette fois, aucun ne puisse échapper à ses responsabilités. Bien évidemment, ils sont introuvables depuis quelques jours. La plupart des dirigeants européens se sont envolés pour un colloque international se déroulant en Patagonie. Près de Ushuaïa la capitale. Tous les habitants des pays d'Europe viennent de comprendre. Curieusement, les dirigeants sont tous partis avec leurs famille. En même temps. Ils ont quitté les pays qu'ils présidaient après avoir fait virer leurs comptes bancaires sur des banques de Patagonie depuis le mois de novembre 2021. Un peu comme s'ils étaient informés de ce qui allait se passer. Au début du mois de mai, la totalité des vaccinés sont morts de ce même décès mystérieux. Les analyses démontrent une anesthésie naturelle qui cause la mort cérébrale avant l'arrêt cardiaque. La mort est donc indolore. En France, comme dans tous les pays occidentaux, les seuls survivants sont les non vaccinés. En France il reste très exactement 28 millions de citoyens. Quasiment que les jeunes générations. Les plus de 35 ans ans ont pratiquement disparu. La situation économique est catastrophique. Des gouvernements de substitution ont été nommés à la hâte en Europe. La délinquance est devenue légitime tant la survie est devenue la quête principale de chaque être humain. Des gens réclament le retour des responsables. Responsables qui ne donnent évidemment aucune nouvelle. Aucune mesure d'extradition n'est plus en vigueur en Patagonie. Ses dirigeants sont trop heureux de la manne financière s'élevant à des centaines de milliards. L'argent pillés par les dirigeants aux nations depuis des années. Bien avant les pandémies. Il est donc impossible de réclamer justice. Personne n'est en mesure d'aller arrêter les responsables en Patagonie. C'est au début juillet que les survivants apprennent que tous les morts de cette étrange épidémie de décès, qui ont été enterrés, se sont réveillés dans leurs cercueils. La seconde mort qui les attendait là était cette fois horrible, violente, terrifiante et immonde. On a retrouvé des cadavres sans mains. Au fond de leurs cercueils, devenus fous, les condamnée se mangeaient eux-même. Cette nouvelle achève de susciter colère et désir de vengeance des peuples spoliés, humiliés dont les responsables coulent des jours heureux sous le soleil de Patagonie... Toute ressemblance avec des faits réels serait évidemment pure coïncidence
  8. Episode 16 J'arrive chez Isabelle pour 14 h. Elle m'attend devant l'aquarium dans le salon. Sa maman est au téléphone. Elle me fait un coucou de la main et un grand sourire. Isabelle m'attrape par le bras. Elle m'entraîne dans le couloir. Nous montons l'escalier qui mène à sa chambre. << Tu sais que j'ai entendu la même chose dans mon armoire hier soir ! >>. Je la regarde. Nous entrons dans sa chambre. Nous restons debout devant l'armoire. Je pose mon oreille contre la porte. Aucun bruit. << Viens ! >> me fait Isabelle. Nous allons sur le petit balcon de sa chambre. Le ciel est gris et bas. Là-bas à une centaine de mètres, ma maison. << Il y a qui dans ta chambre ? >> me demande Isabelle. Je sais qu'il n'y a personne puisque maman est partie chez ma tatie. Je ne vois rien. Isabelle va chercher la paire de jumelles dans son bureau. Elle observe. Elle me tend l'appareil oculaire. Je scrute. Nous nous donnons la paire de jumelles plusieurs fois en regardant longuement. << Là ! Regarde ! >> s'écrie Isabelle en me tendant les jumelles. Cette fois je vois distinctement. On dirait une silhouette vêtue d'un manteau ample. Ça disparaît vers la porte. Isabelle reprend l'appareil. Elle scrute les portes fenêtres du salon. Les portes qui donnent sur le perron en demi lune. << C'est en bas maintenant ! Regarde. Vite ! >> lance Isabelle. Je reprends les jumelles. Effectivement il y a une ombre qui tremble devant la cheminée. J'ai beau scruter je ne discerne qu'une ombre. La maman d'Isabelle vient nous rejoindre pour nous proposer un chocolat chaud et des petits gâteaux à 16 h. Nous acceptons volontiers. << Vous regardez quoi ? >> demande t-elle. Isabelle répond : << La maison à Julien ! >>. Elle tend les jumelles à sa maman qui regarde longuement. Elle ne remarque rien d'étrange. Isabelle et moi, nous savons que les grandes personnes ne voient pas les choses extraordinaires autour d'elles. Celles qui arrivent quelquefois. Surtout celles qui nous arrivent à nous. Sa maman nous laisse. Nous cessons d'observer. Nous voilà assis au bureau d'Isabelle. Nous continuons à assembler les pièces que nous trouvons. C'est un puzzle de 500 pièces. La Joconde. Nous avons déjà trouvé toutes les pièces du cadre. Celles à bords droits. C'est les plus faciles à découvrir. Soudain, provenant de l'armoire d'Isabelle, le même coup sourd que dans la mienne hier. Nous sommes les meilleurs amis du monde depuis tout petit. Depuis l'école maternelle. Ces phénomènes nous rapprochent encore davantage. Ils font de nous des complices. Isabelle me dit : << C'était les mêmes bruits hier soir ! >>. Nous restons silencieux. Tous nos sens aux aguets. Un second bruit. Comme un coup caverneux. Nous nous regardons. Je dis : << Il faudra qu'on en parle à nos parents ! >>. Isabelle pose sa main sur ma bouche en s'écriant : << Non t'es fou ! C'est notre secret ! Si on en parle ça va s'arrêter. Ou alors empirer ! >>. Je la regarde. Elle a raison. La maman d'Isabelle vient nous rejoindre. Nous descendons avec elle. Des chocolats fumants et des petits gâteaux secs nous attendent. Isabelle me fait du pied sous la table à chaque fois que je parle. Elle a trop peur que j'évoque nos "visiteurs". Depuis l'enfance, nous avons développé une véritable télépathie. C'est bien pratique pour avoir les mêmes réflexes aux mêmes moments. La maman d'Isabelle nous raconte l'époque où elle avait 12 ans comme nous. Au collège...
  9. Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Moi qui reste à la politique ce que Plastic Bertrand reste à l'Académie française, j'ai suivi toute cette campagne présidentielle américaine avec la distanciation sociale préconisée par nos humoristes du Conseil scientifique. Je portais même mon masque sanitaire devant mon téléviseur dès que les intervenants étaient plus de trois sur les plateaux de télévision. Comme chacun peut le constater, je suis un exemple de civilité. Je peux même l'avouer ici, je me frictionne le sexe au gel hydroalcoolique après chaque visite aux urinoirs. Après chaque éjaculation je m'astreins au même rituel. C'est surtout quand je vais aux toilettes pour y déféquer tranquillement en lisant mon Blake et Mortimer, que je porte mon masque à gaz. Celui que portait ma mamie pendant les bombardements allemands. C'est un masque en cuir qui fait très sérieux. Lorsque je vais faire du shopping chez H&M ou encore chez C&A, j'attire les regards tout comme le ferait Patrick Bruel entrant dans un sex-shop un samedi après-midi. Je me sens alors comme Florent Pagny dans une vespasienne accompagné de toutes ces admiratrices ébahies. Mon masque "guerre 39/45" fait son petit effet. Mais revenons dans mes cabinets. C'est là que l'inspiration me gagne. C'est là que se dessinent le plus souvent les solutions à mes problèmes. Je recommande d'ailleurs à chacun de revêtir son doux visage d'un masque à gaz "guerre 39/45". Si on a le bon goût d'avoir disposé un grand miroir afin de nous admirer en pleine "action", nous découvrons que ce masque "guerre 39/45" est des plus esthétiques. Bien davantage que ces ignobles masques bleus que nous croisons partout autour de nous dans les rues. De plus le masque "guerre 39/45" garanti une efficacité bien plus grande. Je vois bien chez Carrefour, chez Cora ou encore chez Auchan que mon masque "guerre 39/45" fait des envieux. Je n'évoque même pas le regard libidineux des bourgeoises désœuvrées qui me croisent dans l'Escalator de la FNAC. Sans parler des paroissiennes à la messe du dimanche matin. L'autre jour, je suis abordé par un mari jaloux qui me chuchote à l'oreille : << Vous l'avez trouvé où votre masque ? >>. Je garde mes distances pour répondre : << C'est un héritage ! >>. Sa femme me reluque au point que la bave en imbibe son masque de tissu bleu. Je lui fais un clin d'œil. Je sors mon flacon de gel hydroalcoolique en l'agitant autour de moi. Je lance à la cantonade : << Qui qu'en veut ? >>. Mon masque, mon flacon, mon humour, ma haute taille, la sublime jeune fille qui m'accompagne. Il n'en faut pas plus pour que je sois entouré de quidams tenant un stylo et une feuille de papier. Ces admirateurs exigent un autographe. Je signe volontiers et de bon cœur. La gloire et la notoriété ne nous appartiennent pas. Elles nous sont "louées". C'est un effort de chaque instant que de payer le loyer qui leurs est dû. Ce qui m'attire les hourras et les applaudissements. Oncle Julien
  10. Chères amies lectrices contaminées - Chers amis lecteurs contaminés - Vous qui êtes contaminés par les incessants mensonges distillés à longueur de journées par les médias, retrouvez le réconfort avec les bons conseils du docteur Julien. Il ne vous aura pas échappé qu'aucun SDF n'a jamais été contaminé par le Covid. La raison en est simple. Un SDF n'a pas accès aux médias. Ni à la télé, ni aux journaux, ni aux stations radios. Chacun sait que le Covid s'attrape d'abord par la télévision. Son aggravation se fait par les stations radios. La contamination devient critique par les journaux. Faites donc les expériences qui vont suivre. Les expériences selon les préceptes du docteur Julien s'avèrent particulièrement efficaces en cas de paranoïa, de peur ou encore de crédulité. Le docteur Julien vous recommande tout d'abord d'éteindre vos téléviseurs. N'ayez aucune crainte, éteindre la télévision ne provoquera pas votre mort. Comme toutes addictions aux drogues dangereuses, ce sont les trois premières journées qui sont les plus difficiles. Sachez qu'il n'y a pas de sevrage sans difficultés. Vous devez prendre votre courage. Le premier soir, vous vous surprendrez à marcher en rond dans votre salon en tournant autour de vos téléviseurs. N'ayez aucune crainte, les héroïnomanes, les cocaïnomanes ou encore les opiomanes connaissent bien ce phénomène de manque. Eux aussi ont besoin de trouver au fond d'eux même cette force, ce courage et cette détermination. Ensuite, au bout du quatrième jour, éteignez vos postes de radio. Il faut éviter les stations les plus dangereuses comme RTL, France Inter, Europe1, BFM, ou encore France Info. Ces stations s'insinuent insidieusement dans vos esprits pour y distiller leurs poisons. Là aussi, vous serez en proie au manque. Il vous manquera vos doses. Cette drogue est dure. La première semaine passée, vous constaterez les premiers signes d'une véritable rémission. Vous êtes sur la voie de la guérison. Vous êtes entrain de vous désintoxiquer. Vous vous surprendrez à esquisser quelques pas de danses devant le miroir de votre salle de bain. Vous vous ferez des clins d'œil. Vous vous surprendrez même à chantonner. C'est le moment idéal pour supprimer les journaux. Surtout les journaux d'opinion. Ces drogues agissent sur votre inconscient. Ces drogues peuvent vous déprimer comme elles peuvent vous mettre dans des colères noires. Ce sont de véritables vecteurs de haines. Pire encore qu'un match de football, vous pourriez avoir des pulsions meurtrières. Deux semaines de sevrage, d'efforts et de courage. Vous voilà retapés. Et, ô miracle, vous êtes toujours en vie. Il ne vous sera rien arrivé. Vous vous sentirez fort. Vous aurez alors la surprise étonnante qui va vous émerveiller. En effet, vous serez capable de penser par vous même. Vous vous surprendrez même à avoir des idées. Créatrices parfois. Le plus dur sera derrière vous. C'est le moment de parler de votre stupéfiante expérience autour de vous. A vos proches. A vos voisins. Vous vous surprendrez même à inviter des amis ayant vécu le même sevrage. Vous passerez de bonnes soirées à échanger, à échafauder des stratégies pour l'avenir. Vous vous surprendrez avec un moral d'acier. Vous vous souviendrez de tous ces dealers, ces vendeurs de tristesse, ces marchands de peur, ces vendeurs de craintes, ces marchands de morts qui apparaissaient tous les soirs dans vos salons pour vous soumettre à des paranoïas irrationnelles et morbides. Ultime satisfaction, tout comme les SDF, vous ne risquez plus d'attraper le Covid. Docteur Julien
  11. Chères contaminées Chers contaminés Vous qui êtes contaminés par toutes les mesures imposées par de la vraie racaille politico-médicale. Vous qui vous vous réjouissiez pour allez passer des vacances en montagne, glisser sur les pistes pour une fois qu'il y a enfin un hiver à neige. Ces crapules interdisent l'accès aux pistes et aux remontes pentes. Votre plaisir passera après le leur ! Ces psychopathes s'octroient le droit de vous autoriser d'être heureux ou malheureux. Vous vous rendez compte ? La montagne n'est plus à tout le monde. Elle appartient à une poignée de déments. Comme si vous étiez des gosses ! Si vous n'étiez pas aussi lâches, si vous n'étiez pas des larves, vous vous empareriez de ce tas de cinglés pour les empêcher de continuer à nuire à toute une nation. Il y a des raclures qui exigent même qu'il y ait un nouveau confinement. Vous vous rendez compte ? Ah, si vous n'étiez pas aussi lâches, vous iriez vous occupez d'eux. Hélas, vous êtes contaminés par quelque chose d'infiniment plus dangereux, plus mortel qu'un virus. Ce mal profond, viscéral et immonde, c'est les médias. Lorsqu'il n'y a plus assez de peur en France, les médias en importent un peu d'Angleterre, d'Afrique. Mais le plus mortifère de tous les virus se développe à Paris. Dans le microcosme des dangereux psychopathes qui humilient les français au nom de leurs dogmes méphitiques. Le variant parisien va vous emporter. Ces sinistres individus maléfiques vous annoncent déjà la couleur. Ils vous font croire que le variant sera encore plus contaminant en mars. Vous vous rendez compte de l'énormité d'un tel mensonge ? C'est surtout pour vous préparer à l'idée que cette bande de fous dangereux va vous confisquer le printemps à venir. Comme ils vous l'ont confisqué l'année dernière. En vous emprisonnant une nouvelle fois chez vous. Il faut êtres de vraies larves pour accepter ça ! Ne plus avoir aucun honneur. Ne plus avoir aucune dignité.
  12. Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Assoiffés de connaissances, nous sommes nombreux à attendre ce nouveau chapitre. L'étude de cet intrigant phénomène qui nous passionne tant. Aujourd'hui encore, ravis de cette aubaine, nous nous précipitons en ordre dispersé dans la salle de cours virtuelle de ce forum pour nous cultiver. Bien que la définition du pet en général soit victime d'une basse vulgarisation, nous nous efforçons ici d'élever le débat. De transmettre un savoir. Il est important de re-situer le pet dans la perspective de notre environnement quotidien et de lui rendre toutes ses lettres de noblesse. Précieux. Le pet que les Grecs nomment Pordé, les Latins Crepitus ventris, les Saxons Furtin, les Allemands Fartzen et les Anglais Fart est un phénomène naturel historique. Le pet est toujours composé de vents qui s'échappent tantôt avec fracas, tantôt sourdement, nous le savons à présent fort bien. Le pet résonne. Rappelons aux plus érudits de nos lecteurs ce vers d'Horace : << Nam displosa sonat quantum Vesica pepedi ! >> C'est l'idée complète d'un pet. Ce que nous pouvons traduire par : << J'ai pété avec autant de tintamarre qu'en pouvait faire une vessie bien soufflée ! >>. Nous voilà prévenus. Le pet de boulanger comparé au pet de curéAvant d'aborder ce passionnant nouveau chapitre, rappelons cette légende populaire qui prétend qu'un ecclésiaste pète comme le ferait un boulanger. Rien est plus absurde et les gens de nos campagnes ne sont pas sans l'ignorer. Nous pourrions passer à l'étude du pet de curé dans un prochain chapitre. A quoi bon ! Un Maître Boulanger de Nantes nous fait d'ailleurs savoir que le pet d'ecclésiaste est beaucoup rance que le pet de boulanger. Une odeur de poussière. L'effort que fourni l'ouvrier boulanger, en pétrissant sa pâte peut provoquer un resserrement des viscères. Comme le ferait des exercices d'abdominaux. Le ventre serré contre le pétrin, l'ouvrier boulanger n'a d'autre choix que d'imprimer à son buste ce noble mouvement ancestral, harmonieux et rythmé. La position donne des pets diphtongues. Les pets de boulangers s'échappent toujours en grondements sourds. Des salves de six ou huit pets continus. Nets. Les pets de boulangers sont groupés, en série, tout comme les croissants, les pains au chocolat ou les petites brioches cuites avec l'amour du métier. Le pet de boulanger est richement parfumé des farines qui le compose. Tout comme son ami, le meunier, le boulanger est un artisan des odeurs suaves. Le pet de boulanger permet à notre artisan de composer les plus belles pâtes tout en se soulageant de l'effort nécessaire à l'élaboration de son art. Sans le pet de boulanger, la miche n'aurait pas cet aspect tendre, délicatement dodue et aux courbes invitant à la dégustation. Sans évoquer la baguette. Sans le pet de boulanger, la baguette resterait certainement molle. Sans cette rigidité qui la fait aimer des gourmandes et des vendeuses en boulangerie. Le pet de boulanger étonne aussi par sa sécheresse. Il est émis sans à coup. Toujours net et précis le pet de boulanger est d'une clarté incomparable. Le pet de l'apprenti boulanger prend rapidement une réelle importance dans la vie de la boulangerie. Le Maître boulanger se doit de former son apprenti. Le Maître doit apprendre à son apprenti de répondre du tac au tac. Si le chapelet de pets du Maître est sec, celui de l'apprenti devra l'être également. Sec. Toute dissonance, toute disharmonie pourraient avoir de fâcheuses conséquences sur la fournée matinale. Le pet du matin est donc primordiale. Important. Rater la première fournée du matin à cause d'un apprenti peu zélé ou encore à moitié somnolent, peut rapidement engendrer un désintérêt de la clientèle. On ne compte plus les cessations d'activité, les liquidations judiciaires et les faillites, conséquences directes d'un manque de synchronisation dans le pet. Le Maître boulanger portera donc toujours un soin particulier dans le choix de son apprenti. Il faut déceler chez ce dernier les aptitudes, les compétences ! Rapidement, après quelques mois de pratiques, l'apprenti pourra prétendre à son tour de l'excellence de son pet. Il y aura différentes phases harmoniques. Puis rapidement, ses effluves évoqueront le croissant chaud, la brioche. En fin de carrière, le pet de boulanger peut même évoquer l'odeur du pain aux noix. Cette étude des flatulences prend donc fin avec ce dernier chapitre consacré au boulangers. Nous nous réservons de revenir sur le sujet selon l'intérêt porté par le lectorat avide se savoirs, de connaissances et de cultures. Oncle Julien Tous droits réservés - © - 2021 -
  13. Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Toujours avides de connaissances, nous poursuivons ici nos époustouflantes découvertes culturelles, anatomiques et scientifiques. Enrichissantes. Après les études précédentes qui ont tourné autour du pet clair, du pet aspiré ou encore du pet moyen, il nous faut approfondir ici le "semi-vocal". Le pet "semi-vocal" est souvent émis discrètement. Ce qui ne l'empêche pas de se répandre dans l'air ambiant avec une certaine persévérance. Rapidement son parfum devient nauséabond si on ne prend le soin de créer un courant d'air. En hiver, enrhumé, ce pet reste très supportable. Le pet "semi-vocal" est le plus souvent constitué d'une matière bien sèche et parfaitement déliée. Ce pet se porte en douceur jusqu'à sa sortie. Si l'orifice est étroit, ce pet émettra un léger sifflement en s'échappant. Comme d'une soupape de cocote minute. Il risque d'être plus humide. Hors, chacun sait qu'un pet humide est infiniment plus désagréable qu'un pet sec. La matière homogène d'un pet "semi-vocal" est sans risque. La qualité de la matière qui le compose est toutefois beaucoup plus médiocre que le pet "vocal". Nous allons donc approfondir ce sujet délicat. Bonne découverte Le pet de vieille - (Semi-vocal) - La légende populaire dit de ce pet qu'il est d'un commerce si désagréable qu'on ne trouve nul marchand pour tenter de le proposer à la vente. Nul étal de marché, nulle vitrine pour proposer à une éventuelle et rare clientèle le "pet de vieille". Evidemment personne pour y mettre le nez. Toutefois, même si le produit reste en vente libre, peu d'amateurs se portent acquéreurs du "Semi-vocal". Le "pet de vieille" est donc peu prisé. Pas de collectionneur pour se vanter d'en posséder quelques spécimens "vintages" ou encore "pièce unique". Rien de tout cela. Il intéresse peu. Le "pet de vieille" présente une articulation soufflée qui le rend souvent peu audible. Confinés dans les "couches-confiance", il est plutôt sourd. Aussi, lorsqu'on se met à en percevoir les premiers fumets, il est souvent déjà trop tard. On peut alors humer cette lointaine senteur persillée. La sonorité du "pet de vieille" est souvent distinctive en raison de sa provenance. Elle n'est pas la même à Paris, qu'à Dijon ou encore à Brest. La sonorité sourde du "pet de vieille" de Lyon est beaucoup plus étouffé que celle du "pet de vieille" de Calais. Plus secrète que celle de Morteau. Le "pet de vieille" se distingue le plus souvent par trois catégories dument établies. Ce sont des catégories qui sont répertoriées depuis longtemps. 1 - Le "pet de vieille" en diphtongues. Plus la matière est sèche, plus la sonorité sera identifiable, claire, nette et précise. Rappelant le violoncelle. 2 - Le "pet de vieille" en voyelles. Plus la matière sera humide et plus la sonorité sera perturbée. Cela altère fatalement la qualité de la plénitude. 3 - Le "pet de vieille" en consones. Avec celui-ci, tout réside dans la force de propulsion. C'est le fameux pet philharmonique de l'oreille absolue. Le "pet de vieille" résonne le plus souvent en Fa#. Longuement modulé, ce pet en dièse surprend l'auditeur par la finesse de son articulation. Ce dernier tient à la fois du pet clair et aspiré qui a fait la réputation de la maison de retraite "Les Mimosas" dont les concerts sont fort prisés. Ordinairement le pet diphtongue reste sans odeur. Ou alors une discrète odeur de lard fumé au bois de hêtre qu'on retrouve en Franche-Comté. Il se peut parfois qu'un mauvais repas engendre quelques putréfactions malheureuses. C'est très rare. La sonorité est celle de la contre basse. Souvent, lors de ces fameux concours de tarots organisés dans les maisons de retraites, quelque amis facétieux lâchent de mauvaises tonalités. Nous gardons en mémoire ce fameux concours de tarot de la maison de retraite "Les Roses" dont les fausses notes engendrèrent un vrai pugilat. Le chef d'orchestre, agitant sa baguette demandant aux participants de s'accorder au LA 440, fut accablé de pets en Do#, en Si bémol eu en La#. L'article paru dans la presse régionale le lendemain relate la bagarre générale qui s'en suivie. Des déambulateurs étaient jetés par les fenêtres. Le retour au calme ne fut assuré de justesse que par le spectacle improvisé d'un ambulancier pétomane dont le talent mit tout le monde d'accord. Il proposa le répertoire de Miles Davis dans son intégralité. Les pensionnaires retrouvèrent leur bonne humeur naturelle. Et même leurs dentiers. Ce fait divers décida les pouvoirs publics à autoriser le "pet de vieille" quel qu'en soit les circonstances. Au nom de la tolérance la plus fondamentale. Le "pet de vieille" reste ce petit "tonnerre de poche" dont la vertu de salubrité publique n'est plus à démontrer. Et reconnu depuis la loi de 1952... Pour conclure, rappelons que l'odorat le plus fin distingue peu le "pet de vieille" du "pet de vieux". C'est souvent un agrégat de matières bien sèches. Aussi, il est tout à fait inutile d'épiloguer sur une différence qui affecte peu les amateurs ou encore les connaisseurs. Ces pets restent anecdotiques. Souvent, toutes les causes des "pets de vieilles" ou des "pets de vieux", trouvent leurs origines dans les tubercules, oignons, carottes, ou navets. Ces aliments qui sont à l'origine de ces sonorités sourdes, profondes et étouffées ne doivent pas être rejetés. Les barytons en font donc grand cas. Oncle Julien Tous droits réservés - © - 2021 -
  14. Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Toujours soucieux de partager le compte rendu de nos recherches et de nos expériences, nous continuons nos publications. Le sujet de la flatulence est si vaste que nous aurons sans aucun doute de nombreuses occasions d'y revenir avec célérité. Pour cette nouvelle étude, nous resterons dans le terroir de notre belle France. Il y a tant à découvrir dans nos campagnes. Nos investigations irons des plateaux Lorrains au plaines du Languedoc sans négliger une rapide visite dans les Causses. Nous survoleront avec le brio qui nous caractérise tout l'éventail des flatulences provinciales, et des émanations régionales. Un de nos distingués collègues de l'académie des sciences nous conseille vivement de nous pencher sur les pets provinciaux. Il est vrai qu'en provinces, non seulement l'air y est pur, mais les cas les plus marquants peuvent êtres étudiés sans snobisme. Il n'est que dans les grandes villes que les gens se gênent pour parler des choses essentielles de leurs existences citadines. Bonne découverte Le pet de bergère Les bergères ont toujours exercé sur l'imaginaire des voyageurs les plus insolites croyances fantasmatiques ou historiques. Les bergères des plateaux Lorrains remportent dans ce domaine la palme des idées reçues. Parfois des idées toutes faites. Le pet des bergères de la région de Nancy ont la réputation très surfaite de sentir la sauvageonne. Un fumet de sanglier. Ce n'est bien évidemment qu'une légende. Aucune étude scientifique sérieuse ne peut se prévaloir d'en apporter une preuve. Certes, ces terrains Lorrains, réputés pour leurs aromates, serpolet, marjolaine, par exemple, sont propices aux senteurs. Il est normal que les pets lâchés par les jeunes bergères libèrent les parfums enivrants de ces herbes rares et recherchées. Les bergères Lorraines n'entendent pas qu'on les confondent, à cause de ces aromates, avec des bergères d'autres coins. Un vrai pet de bergère prend sa source, sa naissance, dans un terroir de qualité, au grand air et de préférence en altitude.Pour être certain de respirer les effluves parfumées d'un authentique pet de bergère, il faut très vite le humer à sa source. Les senteurs de la marjolaine ou du serpolet sont si évanescentes qu'elles se diluent rapidement dans l'air des plateaux. Les habitants de ces contrées d'altitudes se plaisent à parler des flatulences en les nommant "Petit-Vocal", "Grand-Vocal". Le petit pet, dit "Petit-Vocal" se chuchote à la sortie de la messe. Le grand pet, "Grand Vocal", se déclame sur la place du village. Le "Petit-Vocal" est souvent une flatulence claire, fine et précise aux parfums de bruyère très marqués. Il se volatilise vite. Le "Grand-Vocal" est le plus souvent une émanation sourde, légèrement floue, aux senteurs de sapins Vosgiens appuyées. On appelle le "Petit-Vocal" vulgairement "Pet de gonzesses". Alors que le "Grand-Vocal" est souvent appelé "Pet de gros". Toujours est-il que le "Petit-Vocal" est un pet aspiré, un peu à la manière d'une diphtongue. Le "Grand-Vocal" est grondant. Comme nous pouvons le constater, cette nouvelle étude, passionnante et encyclopédique, lève un nouveau voile sur le pet. Le "Petit-Vocal" se chante à la façon d'une voyelle claire. Le "Grand-Vocal" se chante plutôt à la manière d'une consonne. Il importe alors très peu le calibre qui produit le pet. Ce qui devient le plus essentiel c'est la puissance contrôlée du souffle. Un pet en apnée, plus de trente secondes, offrira cette modulation mélodieuse qui enchante l'auditoire. Le fameux pet lent. Oncle JulienTous droits réservés - © - 2021 -
  15. Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Il est d'une grande importance de continuer ici notre étude scientifique de la flatulence sous son apparence la plus épurée. Le pet ! Ce phénomène étonnant qui se créé lorsque la matière est composée de parties parfaitement homogènes, pures. Le pet ! Ce phénomène qui ne peut exister que lorsque cette même matière est abondante, généreuse et distribuée. Le pet "composé" est émis par salves régulières. Plusieurs coups sonnent alors comme autant d'éminents éclats, rares. Des virtuoses peuvent réciter l'alphabet en rotant. Plus rares, peu nombreux sont ceux qui peuvent le faire en pétant. Ils sera toujours plus facile de péter en lâchant une consonne ou une diphtongue qu'en lâchant une voyelle. "A" ou "O". Le plus souvent, l'auteur "dramatique" se contentera d'un roulement de tambour. L'auteur "comique", d'un simple sifflet. Car il y a les Shakespeare du pet, les Molière de la flatulence ou encore les Fabrice Luchini de la trompette. Richesses ! Découvrons notre nouvel opus qui sera consacré à un retour dans nos belles campagnes du terroir de France. Bonne lecture Le pet de paysanne Les femmes qui travaillent aux champs ont, de tous temps, été confrontées à la rudesse d'une vie au grand air et saine. Il n'est pas rare de rencontrer quelques unes de ces femmes robustes qui s'avèrent aussi puissantes que les hommes. Nous pouvons encore en rencontrer quelques spécimens dans les pays de l'Est, l'Ukraine ou dans les steppes de l'Oural. Nous imaginons facilement la force qui peut habiter ces corps magnifiques, sculpturaux. De véritables phénomènes. Il y eut un temps pas si lointain où les belles régions de notre belle France regorgeaient de telles femmes des champs. Certaines régions étaient plus réputées que d'autres pour les "chorales à pets" qui se formaient le soir lors des veillées. En effet, les régions à Cassoulet étaient plus prisées que les régions à Tartiflettes. Quoi que les effets y furent semblables. Il n'était pas rare d'entendre une paysanne lâchant sa tonalité de Do s'entendre répondre, du lointain, en tonalité de Fa. Une paysanne, au sommet d'une colline, pouvait moduler longuement une magnifique tonalité de Do dans le silence. Aussitôt, de la colline voisine, une autre paysanne pouvait moduler longuement en tonalité de Fa. Parfois même en La. Nous imaginons facilement à quoi pouvait ressembler la campagne lorsque des bœufs, des vaches s'y joignaient en Sol. Sans même évoquer ces hommes en sabots, un peu jaloux, qui se contentaient de quelques sifflements en Si bémol. Nous pouvons relater cette amusante anecdote qui rapporte qu'une bergère modulait en Ré pour appeler ses moutons. C'est évidemment une légende car la tonalité de Ré est d'une extrême difficulté dans une région à choucroutes garnies. Rapportons cette légende qui voudrait que madame Marthe, la boulangère, fidélise ses clients en imitant Choubaka. Nous pouvons nous en rendre compte. Cette étude non exhaustive n'a pas fini de nous entraîner dans un puis de science. Oncle JulienTous droits réservés - © - 2021 -
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