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le terrorisme

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princesseamy

les causes du terrorisme  

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Membre, 34ans Posté(e)
KRIEGG Membre 374 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

terorisme ou resistance? c'est souvent une question de point de vue... pour nous les troupes de degaulle et les quelques français révolté (mais aussi allemand , italien , etc..) pendant la seconde guerre mondial sont des héros de la resistance , alors que les action n'était n'y plus ni moin que des attentat souvent a l'encontre de civil...

on peut justifier cela comme une défense vis à vis de l'agresseur , et les irakien peuvent le juger ainsi vis-à-vis d el'armée américaine comme les tchetchenes vis-à-vis de l'armée Russe...

Pour ce qui est du terrorsime polittiquo-religieux à la al-quaida pour moi ce n'est pas la haine , mais plutot le fait d'être sur d'avoir raison et de vouloir sauver le monde en exterminant ceux qui ont tord où qui souillent la véritée comme les juif ou les occidentaux pour les teroristes islamistes-extremistes..

dans tous les cas , seul le resultat compte...

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Il y a une notion d'offensive dans le terrorisme. Instaurer une terreur, que l'on soit ( ou soit-disant) opprimé ou oppresseur, c'est le même acte. C'est autant psychologique que physique. Violent et aveugle, par définition !

Ce sont les raisons qui poussent à faire cela qui sont polémiques. Quelle idéologie est justifiée pour pousser à tuer au hasard pour instaurer la peur.

D'ailleurs, est-ce que cette technique de guerre sournoise est efficace ?

Les gens d'Al-Qaïda n'ont fait au final que d'attiser la haine, la méfiance sur les musulmans. Même s'ils ont bouleversé la vision que les américains avaient du monde ( c'est bien ) le moyen employé est hautement condamnable et ne fait que décrédibiliser leur idéologie, peu importe la pertinence de celle-ci, de tels actes y sont néfastes.

On pourrait aussi parler de l'IRA, de L'ETA, de l'ARB ( l'armée révolutionnaire bretonne ) et des différents moyens de pression ( le terrorisme peut être une campagne d'alarmisme envers telle ou telle cible, sans aucune bombe !) mais on s'aperçoit que toutes ces idées et revendications sont polluées par tout acte de violence, tout sang sur le drapeau de ces mouvements.

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Membre, 64ans Posté(e)
utilunjour Membre 59 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

le terrorisme est la dernière réponse au desespoir.

Quelle que soit la nature du préjudice, les êtres se tournent vers le terrorisme parce qu'ils n'ont plus d'autre alternative. Ceux qui les y entraînent le savent bien, ils vont chercher leurs combattants au coeur de la plus grande misère et il leur suffit en contre-partie de donner si peu, juste quelques miettes de pain, un soupçon d'intérêt sur la souffrance !

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Invité j-luc
Invités, Posté(e)
Invité j-luc
Invité j-luc Invités 0 message
Posté(e)

TERRORISME :

Motivations et causes

janvier 1995

Source :

"Commentaire"

du Service canadien du renseignement de sécurité

(SCRS)

COMMENTAIRE

est un document de renseignement non classifié publié par la

Direction de la recherche et de l'analyse et de la production du SCRS.

Note du rédacteur :

Nous sommes heureux d'accueillir les propos de Paul Wilkinson dans ce numéro

de Commentaire. Plusieurs lecteurs/lectrices connaissent déjà l'étendue de

ses travaux, soit dans le domaine de la violence politique et celui du terrorisme international. Le professeur Wilkinson occupe le poste de chef de l'école d'histoire et de relations internationales à l'université St-Andrews en écosse.

En plus de commenter sur le terrorisme d'après-guerre froide en général, il

fournit des points de vue très spécifiques sur le terrorisme au Moyen-Orient, sur les menaces de l'extrême droite et sur le terrorisme d'une question particulière. Il termine en énonçant cinq principes qui ont le mieux réussi à combattre le terrorisme.

Avertissement: Le fait qu'un article soit publié dans COMMENTAIRE ne

signifie pas que le SCRS a confirmé l'authenticité des informations qui y

sont contenues ni qu'il appuie les opinions de l'auteur.

Malgré la fin de la guerre froide et les débuts chancelants d'un processus

de paix au Moyen-Orient, le terrorisme continue d'être une menace sérieuse

en de nombreux pays. Pas étonnant puisque les causes profondes des âpres

luttes ethniques et religieuses qui engendrent le terrorisme existaient

avant la guerre froide et que la majorité de ces conflits ne sont toujours

pas résolus.

Il est certain que l'ancienne Union soviétique parrainait le terrorisme de

façon opportuniste. L'idée que tout le terrorisme international était tramé

par le KGB pendant la guerre froide est de toute évidence une simplification

excessive. Le renversement des dictatures communistes a supprimé un groupe

important d'états qui parrainaient le terrorisme. Cependant, l'un des

principaux attraits du terrorisme pour ses auteurs est le fait qu'il

constitue une arme peu coûteuse susceptible d'être très productive, et qu'il

est généralement possible d'obtenir des armes et de l'argent d'autres

sources, y compris des partisans et sympathisants militants vivant soit sur

leur propre territoire, soit dans des pays prospères de l'Ouest et y

travaillant, le racket, l'extorsion et d'autres formes d'activités

criminelles, et, dans certains cas, d'autres états parrains. La fin de la

guerre froide a également eu un effet négatif important sur la violence

politique. L'effacement des gouvernements communistes à parti unique a

déclenché nombre de conflits ethniques violents qui avaient longtemps été

réprimés.

EUROPE DE L'OUEST

En Europe de l'Ouest, c'est le séparatisme historique des républicains

irlandais d'Irlande du Nord et des nationalistes basques d'Espagne qui a

engendré le terrorisme le plus meurtrier et le plus prolongé. En Irlande du

Nord, les cessez-le-feu conclus par l'IRA et les loyalistes tiennent

toujours, et les gouvernements britannique et irlandais ainsi que le chef du

Social Democratic and Labour Party, John Hume, méritent des éloges pour

leurs efforts de paix. Mais le cessez-le-feu est encore extrêmement fragile

et il sera très difficile de le transformer en une paix durable et

honorable. Les objectifs déclarés de l'IRA et du Sinn Fein, d'une part, et

des unionistes, d'autre part, sont toujours aussi éloignés les uns des

autres, et les groupes paramilitaires terroristes conservent leurs réserves

d'armes et d'explosifs. En Espagne, l'amélioration de la coopération entre

les autorités policières françaises et espagnoles a considérablement

affaibli l'ETA, mais les terroristes ne se montrent nullement prêts à rendre

les armes.

EUROPE DE L'EST

Dans l'ancienne Union soviétique et en Europe de l'Est, la révocation des

dictatures communistes a donné libre cours à de nombreuses rivalités et

haines ethniques qui couvaient. La Bosnie fournit l'exemple le plus

horrifiant de recours au terrorisme. Les conflits qui sévissent au

Nagorny-Karabakh et en Géorgie sont moins bien connus dans l'Ouest. La

récente tentative de l'armée russe pour réprimer le séparatisme tchétchène

rappelle de manière dramatique que la Fédération russe elle-même regorge de

groupes ethniques qui rejettent avec acharnement le droit de Moscou de les

gouverner.

AFRIQUE

C'est en Afrique qu'on trouve les exemples les plus tragiques de conflits

s'appuyant sur le terrorisme. Au Rwanda, celui-ci a pris l'ampleur d'un

génocide qui a entraîné la fuite de centaines de milliers de personnes ou

leur massacre aux mains de tribus ennemies. Les guerres ethniques de ce

genre sont habituellement menées par des milices armées et sont

caractérisées par une brutalité extrême à l'égard de la population civile, y

compris la politique de «purification ethnique» pour terroriser des groupes

complets de celle-ci et les inciter à quitter leurs foyers, et le recours au

massacre, au viol et à la torture en tant qu'armes de guerre.

Les conflits ethniques sont la principale motivation de la violence

politique en cette période de l'après-guerre froide. Il importe de

reconnaître que l'idée du «dilemme de la sécurité», conventionnellement

appliquée par les réalistes uniquement aux relations entre états, s'applique

aussi bien aux rivalités entre groupes ethniques. Lorsqu'un groupe considère

ses voisins et décide d'accroître ses armements et ses forces de sécurité au

nom de sa légitime défense, les voisins sont susceptibles de voir dans ces

démarches une menace à leur propre sécurité; ils commenceront alors à

améliorer leur propre force de frappe, ce qui déclenchera très probablement

le conflit qu'ils cherchaient à éviter.

Le débordement international de ces conflits sous la forme d'attentats

terroristes dans d'autres pays variera selon les circonstances politiques et

stratégiques. Lorsqu'un groupe ethnique juge sa situation désespérée, dans

des circonstances où il peut risquer d'être supprimé ou délogé de son

territoire, en particulier lorsqu'il dispose de sympathisants militants

ayant accès à des armes et à des explosifs entreposés dans des pays

étrangers, l'éventualité d'une campagne terroriste internationale est

beaucoup plus probable. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les

conflits ethniques dans les Balkans ont occasionné une somme importante de

terrorisme qui a débordé les frontières de la péninsule. Les extrémistes

sikhs, tamouls et cachemiriens ont aussi mis sur pied une importante

infrastructure de terrorisme et d'appui logistique de celui-ci à l'étranger.

On n'a pas observé ces tendances dans le cas des conflits survenus dans le

Caucase ainsi qu'en Afrique centrale et du Sud, qui ont pourtant été très

meurtriers et prolongés.

MOYEN-ORIENT

La zone de conflit qui a occasionné le débordement de violence terroriste le

plus important et le plus impitoyable depuis 1968 est, bien sûr, le

Moyen-Orient. Cela peut paraître étonnant compte tenu de la percée

incroyable des négociations entre Israël et l'OLP, de l'entente sur la

Déclaration de principes de septembre 1993, de l'accord entre Israël et la

Jordanie et des efforts soutenus déployés par Israël et la Syrie, avec

l'encouragement des états-Unis, pour résoudre le conflit prolongé au sujet

des hauteurs du Golan. Si l'on considère que le Moyen- Orient englobe

l'Algérie et la Turquie, qui ont toutes deux engendré des conflits

s'accompagnant d'énormément de violence terroriste, dont une partie a

débordé sur la scène internationale, cette région demeure la plus dangereuse

source de défis terroristes pour la collectivité internationale dans son

ensemble. En effet, plus de 21 p. 100 de tous les incidents terroristes

internationaux survenus dans le monde s'y sont produits en 1992, et ce

pourcentage était passé à plus de 23 p. 100 en 1993.

Terrorisme au Moyen-Orient

Quatre motivations fondamentales expliquent le terrorisme au Moyen-Orient.

1. L'âpre opposition des groupes palestiniens opposés à l'existence d'Israël

qui rejettent l'accord entre M. Arafat et le gouvernement israélien. Pour

ces groupes, Arafat a trahi la cause de l'autodétermination palestinienne.

De plus, la principale opposition inconditionnelle à Arafat et à Israël

vient maintenant non pas des groupes révolutionnaires marxistes séculaires

comme le Front populaire de libération de la palestine de George Habash,

mais des mouvements fondamentalistes islamiques Hamas et Jihad islamique,

qu'animent le fanatisme religieux et la haine ethnique d'Israël. Les groupes

islamiques palestiniens gagnent rapidement l'appui de la masse dans les

territoires occupés, aux dépens de M. Arafat. Tout porte à croire qu'ils

vont probablement intensifier leur recours au terrorisme contre des cibles

israéliennes dans les territoires occupés et à l'intérieur des frontières

d'Israël même, tandis que le processus de paix se poursuivra, dans un effort

désespéré pour le faire échouer. La majorité de ces actes de terrorisme

seront vraisemblablement commis en Israël et en Cisjordanie. Mais les

récents attentats à la bombe perpétrés à Buenos Aires et à Londres contre

des cibles des collectivités israélienne et juive, et les pertes de vie

massives qu'ils ont entraînés à Buenos Aires, démontrent de façon tragique

que les fondamentalistes islamiques opposés à l'existence d'Israël, le

principal état qui les soutient, l'Iran, et leurs sympathisants militants à

l'étranger sont disposés à recourir au terrorisme international dans le but

de renverser ce processus, et capables de le faire.

2. Il existe, dans presque tous les pays musulmans, des groupes de

fondamentalistes islamiques extrémistes inspirés et activement encouragés

par le régime révolutionnaire islamique d'Iran, qui sont prêts à faire une

guerre sainte aux régimes arabes pro- occidentaux dans le but de les

remplacer par des républiques islamiques. Comme le manifestent le Front

islamique du salut (FIS) et le Groupe islamique armé (GIA) en Algérie ainsi

que le Groupe islamique en égypte, ces groupes ne sont pas confinés aux

populations shi'ites. Les cibles fondamentales des campagnes menées par

ceux-ci sont les régimes en place et leurs militaires, policiers et

fonctionnaires ainsi que les intellectuels identifiés à ces régimes.

3. Cependant, les groupes fondamentalistes islamiques ne menacent pas

uniquement les régimes en place dans le monde musulman. Ces groupes

englobent souvent parmi leurs cibles les Occidentaux vivant dans leurs pays.

En Algérie, par exemple, les militants du GIA s'attaquent délibérément aux

citoyens français depuis septembre 1993 parce que, disent-ils, la France

appuie et aide secrètement le régime militaire algérien et est

historiquement responsable de la situation qui existe dans ce pays. Mais,

comme l'a montré le détournement de l'Airbus A300 d'Air France, la veille de

Noël 1994, les groupes terroristes islamiques sont aussi prêts à transporter

leur guerre de terreur en France même. Il n'y a guère de doute que les

terroristes avaient pleinement l'intention de provoquer l'écrasement de

l'Airbus au-dessus de Paris. La France n'est bien sûr pas la seule cible

étrangère de ces groupes, qui sont tous profondément anti-Américains et

hostiles à tous les pays de l'Ouest.

La menace de terrorisme des fondamentalistes islamiques dirigée contre des

cibles occidentales comporte un autre aspect extrêmement dangereux. Les

conclusions du FBI et de la magistrature en Amérique indiquent que le groupe

responsable de l'explosion au World Trade Centre en février 1993 opérait à

titre indépendant des fondamentalistes islamiques, sous l'inspiration et

avec l'encouragement de leur guide spirituel, le cheik Omar Abdel-Rahman,

mais sans être contrôlé directement par un état parrain ou un autre

intervenant terroriste important connu. Les groupes «amateurs» ou

«indépendants» de ce genre posent un problème particulièrement difficile aux

organismes de renseignements et de police, car ils n'ont aucune identité

politique connue, aucune infrastructure organisationnelle et de

communications identifiable et aucuns antécédents. De plus, comme ils

peuvent recruter des membres fanatiques parmi leurs compatriotes expatriés,

y compris ceux qui vivent et travaillent dans les pays d'accueil depuis un

certain temps, il est possible que nombre de ces groupes apparaissent

spontanément dans des pays occidentaux abritant des populations minoritaires

musulmanes importantes, comme les états-Unis, le Canada, la France, la

Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Australie.

4. Le Moyen-Orient est aussi la principale région où l'on trouve les états

parrains et partisans du terrorisme : Iran, Iraq, Syrie, Soudan et Libye. Le

fait que, d'une part, les états-Unis soient la seule superpuissance qui

reste au monde et que, d'autre part, le président de la Syrie, M. Assad,

souhaite améliorer ses relations avec celle-ci pour accroître son influence

diplomatique sur les pourparlers de paix au Moyen- Orient a sans aucun doute

contribué à mettre en veilleuse, pour l'instant, les démarches terroristes

de la Syrie. Mais Damas n'a pas écarté cette arme : elle donne encore asile

à une variété de groupes qu'il pourrait être utile de lancer dans la mêlée

un jour ou l'autre. Entre-temps, l'Iran demeure de loin le plus important

état parrain. Comme on l'a mentionné précédemment, c'est le principal

soutien des groupes islamiques et palestiniens opposés à l'existence

d'Israël, et il fournit à ceux-ci des armes, de l'argent, de la formation et

des renseignements. Et ses activités de parrainage ne se limitent pas au

Moyen-Orient et à l'Europe de l'Ouest. Il a été extrêmement actif au

Pakistan et en Turquie, par exemple, et a été lié à l'attentat à la bombe du

17 mars 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, qui a fait 29 morts

et 242 blessés. En plus d'utiliser le terrorisme comme arme pour soutenir le

fondamentalisme islamique et l'opposition palestinienne à l'existence

d'Israël, l'Iran vise depuis longtemps les dissidents iraniens à l'étranger.

Des opérations iraniennes ont été liées aux meurtres de dissidents en

France, en Allemagne et en Suisse.

Le régime iranien maintient en outre la fatwa, lancé par l'ayatollah

Khomeiny en 1989, qui condamne Salman Rushdie à mort pour avoir supposément blasphémé contre l'Islam dans son livre, Les Versets sataniques. Une fondation iranienne appuyée par le gouvernement a offert une récompense de deux millions de dollars à quiconque tuera Rushdie. Entre-temps, les

attaques contre les éditeurs, traducteurs et libraires participant à la diffusion des oeuvres de Rushdie se poursuivent, et il serait insensé de présumer qu'un pays ou un autre est à l'abri des tentatives d'exécution des menaces de ce genre.

L'Iraq reste, en puissance, le plus dangereux des autres états parrains, bien que ses efforts pour persuader la collectivité internationale de lever les sanctions décrétées contre lui par l'ONU et les travaux de reconstruction interne qui l'accaparent depuis la guerre de Golfe, aient récemment mis une sourdine à ses activités dans ce sens.

Transfert du terrorisme de l'aile gauche

La motivation idéologique sous-tendant le terrorisme de l'extrême-gauche a

été presque complètement éliminée en Europe. Au milieu des années 1980, les

autorités ouest-allemandes avaient déjà cassé les reins de la Fraction armée

rouge; les Italiens ont complètement mis en déroute les Brigades rouges,

tandis que la France et la Belgique ont supprimé respectivement Action

Directe (AD) et les Cellules communistes combattantes (CCC). Les seuls pays

de l'OTAN où le terrorisme de l'extrême-gauche pose un problème intérieur

sérieux sont la Grèce (17-novembre et ELA) et la Turquie (DevSol). La

disparition des groupes terroristes précités a sans aucun doute été

accélérée par la qualité de plus en plus grande de la réaction des services

de renseignements et de police et des autorités judiciaires des pays

concernés, par les modifications ingénieuses apportées à la législation

antiterroriste provisoire, comme la loi Pentiti en Italie, et par le

discrédit des régimes marxistes-léninistes et leur renversement, en 1990.

Toutefois, c'est une erreur d'exclure l'influence que continuent d'exercer

les idéologies d'extrême-gauche sur les mouvements révolutionnaires ailleurs

dans le monde. Par exemple, le mouvement du Sentier lumineux, au Pérou, se

considère indubitablement comme le véritable héritier du maoïsme et

ambitionne d'être à l'avant-garde de l'évolution communiste en Amérique

latine. Malgré les revers qu'il a subis depuis la capture de son fondateur,

Guzman, le mouvement continue de présenter une menace sérieuse pour la vie

et le bien-être social et économique de nombreuses régions du pays et sert

de modèle à d'autres groupes violents de pays voisins.

Le Sentier lumineux est une appellation singulièrement impropre pour un

mouvement dont les membres ont tué et blessé des milliers de leurs compatriotes. Mais son action meurtrière est minime comparée au terrorisme

exercé par le brutal mouvement communiste cambodgien des Khmers rouges. Même si ceux-ci ont subi nombre de revers importants depuis le début des

opérations de maintien de la paix des Nations Unies au Cambodge, ils

combattent encore les forces du gouvernement cambodgien dans le nord-ouest

du pays et peuvent toujours utiliser la frontière avec la Thaïlande et la

collaboration secrète des généraux thaïlandais corrompus avec qui ils se

livrent à la contrebande.

Menaces de l'extrême-droite

La menace de violence de l'extrême-droite existe dans de nombreux pays

depuis plusieurs décennies. Des groupes néo- fascistes et néo-nazis sont

actifs aux états-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Amérique centrale et

en Amérique du Sud ainsi qu'en Europe et dans l'ancienne Union soviétique.

En Afrique du Sud, des groupes extrémistes comme l'Afrikaner

Weerstandsbeweging (AWB) constituent toujours une menace pour la vie et le

bien-être social et économique et se sont montrés capables de commettre des

assassinats politiques visant à déstabiliser le pays et son gouvernement.

En Europe, le problème de la réapparition de la violence d'extrême-droite

est devenu, ces dernières années, une menace beaucoup plus sérieuse que la

violence motivée par l'idéologie de l'extrême-gauche. En Allemagne, par

exemple, le désenchantement général à l'égard des principaux partis

politiques, les pressions exercées sur l'économie par la réunification, des

taux de chômage élevés et l'arrivée de centaines de milliers d'immigrants

ont créé un climat dans lequel l'extrémisme violent d'extrême-droite est

florissant. En 1992, 2 000 attentats perpétrés par des groupes

d'extrême-droite ont fait 17 morts et plus de 2 000 blessés. Le ministère de

l'Intérieur allemand estime à quelque 75 les groupes d'extrême-droite actifs

en Allemagne; ceux-ci comptent 65 000 militants, dont environ 10 p. 100 ont

déjà commis des actes de violence. Entre 1991 et 1993, les groupes

d'extrême- droite ont tué 30 personnes. En septembre 1993, le chancelier

Kohl a condamné plutôt tardivement l'essor de ces groupes et leurs actes de

violence et déclaré qu'ils présentaient pour la société démocratique une

menace égale à celle du terrorisme de l'extrême-gauche dans les années 1970

et au début des années 1980.

Les actes de violence des skinheads et voyous racistes d'extrême- droite ont

aussi augmenté dans d'autres régions de l'Europe centrale ainsi que de l'Est

et de l'Ouest, de la Russie à l'est à la Grande-Bretagne à l'ouest. En

Russie, le Parti libéral- démocrate d'extrême-droite de Jirinovski et des

groupements semblables ont la capacité d'engendrer de la violence dans les

rues. Il n'est pas prudent non plus d'évaluer le risque présenté par

l'extrême-droite uniquement du point de vue électoral. Les partis

néo-fascistes de gens d'affaires ont étonnamment bien réussi aux élections

en Italie, en Autriche et dans plusieurs autres pays d'Europe continentale,

mais en Grande-Bretagne, où les résultats électoraux de l'extrême-droite ont

été lamentables, le nombre des attentats racistes a augmenté de façon

spectaculaire. Ainsi, au cours des cinq dernières années, les incidents

racistes notés par les forces de police y ont doublé. Il est probable que

les attentats violents motivés par l'idéologie de l'extrême-droite

augmenteront, au cours des cinq prochaines années, dans de nombreux pays où

les conditions s'y prêtent. Mais le terrorisme d'extrême-droite se confinera

probablement aux pays qu'il touche et ne semble pas devoir prendre une

dimension internationale importante.

Terrorisme d'une question particulière

Les extrémistes faisant partie de groupes voués à une question particulière

constituent une autre source croissante de violence terroriste. L'escalade

récente des attentats dirigés contre du personnel médical, des cliniques et

des hôpitaux par des militants anti-avortement aux états-Unis, et contre des

chercheurs scientifiques, des laboratoires et des établissements commerciaux

par les défenseurs des droits des animaux en Grande- Bretagne, donne une

idée de la nature des motivations en cause. Même si ce groupe d'extrémistes

visent à modifier des politiques ou des pratiques précises, plutôt que

l'ensemble du régime socio- politique, on ne devrait pas sous-estimer leur

capacité de mettre en danger la vie et le bien-être social et économique.

Par exemple, ils ont fait preuve d'énormément de raffinement dans le choix

de leurs tactiques, comme le recours à la contamination de produits et le

sabotage informatique. Tout porte à croire que le terrorisme motivé par les

groupes de promotion de questions particulières augmentera dans les

démocraties pluralistes fortement urbanisées dotées, entre autres, de

systèmes complexes et vulnérables de communications, de transport et de

transfert électronique de fonds.

Groupes cibles probables

L'analyse statistique des tendances du ciblage par les groupes terroristes

internationaux au cours des dernières années permet de prévoir facilement

leurs cibles futures probables. Plus de la moitié des attentats visant des

biens ou des installations toucheront vraisemblablement des établissements

commerciaux ou industriels, environ 10 p. 100, des locaux diplomatiques, et

à peu près 5 p. 100, d'autres édifices gouvernementaux et des installations

militaires.

Il importe de ne pas trop s'en remettre aux statistiques sur les incidents

terroristes, car elles ne font pas ressortir les différences qualitatives

entre les effets d'attentats terroristes précis. Par exemple, dans les

données sur le terrorisme international de 1993, l'Amérique du Nord s'est vu

attribuer, parmi toutes les régions du monde, le plus grand nombre de

blessés résultant de l'activité terroriste internationale en raison du seul

attentat à la bombe dont a été l'objet le World Trade Centre. Cela ne

reflète cependant pas fidèlement la répartition caractéristique des victimes

du terrorisme à l'échelle internationale.

Compte tenu du fait que les groupes terroristes ont manifesté une propension

croissante à être plus meurtriers ces dernières années, il est judicieux de

prévoir que la tendance vers les attentats à la bombe massifs contre des

voitures et des camions dans les secteurs urbains encombrés et vers les

attentats terroristes «spectaculaires», par exemple contre des vols de

l'aviation civile, des aéroports ou des installations militaires ou

diplomatiques en vue d'attirer au maximum l'attention des médias et de

causer le plus de stupéfaction et le plus d'indignation possibles, tout en

obtenant gain de cause pour certaines des demandes faites par les

terroristes, se poursuivra.

Conclusion

Face à ce scénario du terrorisme futur, quelles chances les états européens

ont-ils d'améliorer de façon radicale leurs mesures de lutte contre ce fléau

d'ici à l'an 2010 et au delà? La véritable pierre de touche à cet égard sera

la constance et le courage avec lesquels les pays de l'Ouest appliqueront

une politique ferme et efficace contre le terrorisme sous toutes ses formes.

Ils devront exécrer l'idée que le terrorisme peut être toléré tant qu'il

touche seulement les droits démocratiques et la règle de droit d'un autre

pays. Et ils doivent faire leur le principe évident selon lequel le

terroriste qui s'attaque à une démocratie est l'ennemi de toutes les autres

démocraties. Les principes généraux qui ont le mieux réussi à combattre le

terrorisme sont les suivants :

ne pas céder aux terroristes et être absolument déterminé à vaincre le

terrorisme dans le cadre de la règle de droit et du processus démocratique;

ne pas transiger ni faire de concessions, même face à l'intimidation et au

chantage les plus sérieux; intensifier les efforts pour poursuivre les terroristes en justice et les faire déclarer coupables par les tribunaux; prendre des mesures sévères pour pénaliser les états parrains qui donnent aux mouvements terroristes un refuge, des explosifs, de l'argent et un appui moral et diplomatique;

se montrer déterminé à ne jamais laisser les menaces des terroristes

entraver ou faire échouer les efforts diplomatiques internationaux visant à

résoudre les grands conflits politiques dans les régions déchirées par les

luttes, comme le Moyen-Orient; dans nombre de ces régions, le terrorisme est

devenu une menace capitale pour la paix et la stabilité, et sa suppression

répond par conséquent à l'intérêt commun de la collectivité internationale.

Pour conclure sur une note optimiste, un aspect important de la technique de

pointe donne aux régimes démocratiques un atout virtuel dans leur lutte

contre les organisations terroristes. Si le perfectionnement des armes du

terrorisme et la vulnérabilité des sociétés modernes complexes favorisent

les terroristes, la mise au point d'ordinateurs sophistiqués capables de

détecter de fines particules et de bases de données sur le terrorisme offre

un atout magnifique aux services de renseignements dans leur guerre contre

le terrorisme. Si, à ce perfectionnement, viennent s'ajouter un partage

international des renseignements et une collaboration anti-terroriste

nettement accrus, on pourra jeter les bases nécessaires au succès à long

terme de la lutte contre les organisations terroristes.

Les opinions susmentionnées sont celles de l'auteur qui peut être joint en

écrivant à l'adresse suivante:

SCRS

Case postale 9732

Succursale T

Ottawa (Ontario) K1G 4G4

FAX: (613) 842-1312

ISSN 1192-277X

N° de catalogue JS73-1/53

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Membre, Awaarrrreee, 46ans Posté(e)
sousene Membre 2 092 messages
46ans‚ Awaarrrreee,
Posté(e)

Il y'a une limite dans le terrorisme, car le but etant de choqué par de petite frappe bien precise, si on prend paris, il suffirait de se faire infecté par une souche de la bacterie d'ebolat, de trainé dans le metro, et la un strick, incubation tres court et comme resultat des milllions de mort.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Tu peux faire tous les copier/coller que tu veux, il n'existe aucune définition consensuelle du terrorisme. Condamner quelque chose qu'on est incapable de définir est une vaste farce. N'importe quel juriste sérieux ne voit là que du blabla. Mais avec le "Machin", on est habitué. Es-tu d'une si grande naïveté ?

On est capable de définir le terrorisme.

S'ils n'y a pas de définition internationnale, c'est parce que certains n'en veulent pas, de peur que cette définition montre qu'ils sont terroriste.

Le problème n'est donc pas notre capacité à définir cette notion, mais le fait que des parties intéressées n'arrivent pas à arriver à un consensus.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)
Tu peux faire tous les copier/coller que tu veux, il n'existe aucune définition consensuelle du terrorisme. Condamner quelque chose qu'on est incapable de définir est une vaste farce. N'importe quel juriste sérieux ne voit là que du blabla. Mais avec le "Machin", on est habitué. Es-tu d'une si grande naïveté ?

On est capable de définir le terrorisme.

S'ils n'y a pas de définition internationnale, c'est parce que certains n'en veulent pas, de peur que cette définition montre qu'ils sont terroriste.

Le problème n'est donc pas notre capacité à définir cette notion, mais le fait que des parties intéressées n'arrivent pas à arriver à un consensus.

A partir du moment où les ACTEURS du droit international (accessoirement, les seuls habilités à édicter le droit international, à savoir les Etats) n'arrivent à aucun consensus, il n'y a aucune définition. Donc les résolutions sont du blabla puisque portant sur un objet flou.

Toi qui prétends avoir la définition, les FFI étaient-ils des terroristes ?

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Tu peux faire tous les copier/coller que tu veux, il n'existe aucune définition consensuelle du terrorisme. Condamner quelque chose qu'on est incapable de définir est une vaste farce. N'importe quel juriste sérieux ne voit là que du blabla. Mais avec le "Machin", on est habitué. Es-tu d'une si grande naïveté ?

On est capable de définir le terrorisme.

S'ils n'y a pas de définition internationnale, c'est parce que certains n'en veulent pas, de peur que cette définition montre qu'ils sont terroriste.

Le problème n'est donc pas notre capacité à définir cette notion, mais le fait que des parties intéressées n'arrivent pas à arriver à un consensus.

A partir du moment où les ACTEURS du droit international (accessoirement, les seuls habilités à édicter le droit international, à savoir les Etats) n'arrivent à aucun consensus, il n'y a aucune définition. Donc les résolutions sont du blabla puisque portant sur un objet flou.

Toi qui prétends avoir la définition, les FFI étaient-ils des terroristes ?

C'est génial cette idée qui consiste à dire que les truands doivent être d'accord sur la définition de leur crime :o :o

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Membre, Vipère lubrique, 81ans Posté(e)
Stein Membre 1 771 messages
81ans‚ Vipère lubrique,
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Grenouille n'a pas complètement tort, sur ce point... Non, tout n'est pas équivalent à tout, tout dépend du contexte.

La légitimité des états à s'exprimer au nom de leurs citoyens n'a souvent rien à voir, selon qu'ils soient démocratiques ou pas.

En ceci, une relation démocratie/dictature sera toujours asymétrique, et c'est aussi cela qui "plombe" l'ONU (qui par ailleurs demeure incapable de définir quoi que ce soit, y compris les "droits de l'homme", dois-je le rappeler).

Modifié par Stein
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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Ah le contexte ! Le mot magique qui, d'habitude, sert aux islamistes à défendre tout et n'importe quoi.

Et QUI déterminera la justesse du contexte ? Quis custodiet ipsos custodes ? Qui gardera les gardiens ? Rien de neuf sous le soleil.

Ma question est pourtant TRES SIMPLE : pour ceux prétendant détenir la définition ultime du terrorisme, les FFI entraient-ils dans cette catégorie ? :o

Et pour grenouille, tes "truands", ce sont des Etats souverains. Ce n'est pas en violant l'essence même du droit international en leur déniant tout droit à la parole que tu renforceras tes arguties. Mais on connait ton amour de la "guerre juste". :o

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Membre, 50ans Posté(e)
Opeth Membre 1 328 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Même s'il existait une définition objective du terrorisme, ne faisant intervenir aucune valeur et comprendrait tous ses aspects et caractéristiques majeurs, il y en aurait encore qui la rejetterait pour des raisons idéologiques :o

Cette assertion ne perdra vraisemblablement rien de sa véracité. Pourtant, si parvenir à cette définition est un but, le trajet qui y mène peut presque constituer un chemin en soi :o

Aboutir à une définition probante présente aussi d'autres avantages que de mieux comprendre le terrorisme. Car, le caractériser, c'est également définir des moyens choisis pour le contrer.

Définir le terrorisme, c'est aussi pouvoir (ou non :D ) définir les terroristes et justifier (ou non ;) ) toute action prise à leur encontre.

Modifié par Opeth
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Membre, 40ans Posté(e)
cheuwing Membre 16 421 messages
Maitre des forums‚ 40ans‚
Posté(e)

seul l'histoire jugera sur le terme terrorisme

les FFI terrosristes on a tendance a dire non

le FLNA terroriste on a tendance a dire oui

Un peu paradoxal, chacun se défendant contre un envahisseur avec des méthodes de guérilla (terme provenant des espagnols se défendant contre napoléon qui lui les aurait taxé de terroristes aveugles et horrible )

Tout dépend du contexte ou point de vue où l on se trouve .

Bon pour le terrorisme il y en a de plusieurs sorte, hormis ceux des world trade centers les attentats visant l'occident ne sont pas kamikazes, ils sont le faite d'hommes généralement instruit et vivant comme tout citoyens modèle dans un état occidental .

Dans certaines régions on peut appeler cela de la résistance (palestine, tchétchénie, irak) acr se sont souvent des kamikazes et une population au bord du désespoir .

L'irak est un peu particulier car comment expliquer les attentats sur le peuple qui fetait la qualification pour la finale de coupe d'asie en football . Et la qu'on évite de me dire que c'est contre le méchant américain envahisseur car il n'y a aucun rapport

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Membre, Awaarrrreee, 46ans Posté(e)
sousene Membre 2 092 messages
46ans‚ Awaarrrreee,
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Le terrorisme est un outils pour pas mal d'etat, les plein pouvoir, controle qui on veut arrete qui on veut, met en prison qui on veut, espionne qui on veut et surtous attack qui on veut.

Tu vois ce que je veut dire :o , parce que le coups des armes de destruction massive, ca continue a faire rire du monde.

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Membre, 50ans Posté(e)
Opeth Membre 1 328 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
Le terrorisme est un outils pour pas mal d'etat, les plein pouvoir, controle qui on veut arrete qui on veut, met en prison qui on veut, espionne qui on veut et surtous attack qui on veut.

Tu vois ce que je veut dire :o , parce que le coups des armes de destruction massive, ca continue a faire rire du monde.

l'instrumentalisation politique du terrorisme existe effectivement (voir USA, Espagne,URSS, etc...)

Tout est récupération et dans ce cas pas le temps d'attendre une définition officielle :o

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Invité j-luc
Invités, Posté(e)
Invité j-luc
Invité j-luc Invités 0 message
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Non on ne peut pas dire qu'entre résistance et terrorisme c'est une question de point de vue.

Pendant la seconde guerre mondiale quand des résistants liquident à Nantes un officier allemand, la réaction de l'occupant c'est des arrestations et 50 français fusillés. Je prends cet exemple parce que même dans les rangs de la résistance il y avait des désaccords sur "l'opportunité" de l'action.

Quoi qu'il en soit la cible était identifiée et désignée comme telle pour ce qu'elle était..

Hors dans le cas d'une voiture piégée, voir dans le cas d'un kamikaze individuel, la ou les cibles ne sont jamais identifiées parce que c'est tout bonnement impossible. L'auteur ou les auteurs cherchent simplement à tuer le plus possible peu importe qui.

J'estime que c'est une différence objective pour peu que ce terme soit utilisable dans ce contexte.

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Membre, Awaarrrreee, 46ans Posté(e)
sousene Membre 2 092 messages
46ans‚ Awaarrrreee,
Posté(e)

Vous inquiétez pas Bush a sortie des fond pour pas mal de pays du moyen orient, pour lutter contre le terrorisme, quand on me dis " mais non les usa ne subventionne pas de dictateur ", rien qu'en prenant moubarak, non seulement il aura une excuse pour sevire sans raison, mais en plus de l'oseille, je dis bravo !!!!!!!!!

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Membre, 44ans Posté(e)
lady V Membre 121 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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mais finalement le terrorisme n'existe-t-il que chez les fanatiques, les mafieux ou les dictateurs????? le mot terrorisme signifie bien "action d'imposer une terreur" ??? Certains parents indignes ne sont-ils pas non plus des terroristes le braqueur de banque ou du libraire non plus le violeur non plus????? Une guerre sera toujours terroriste peut importe d'ou elle vient des civils qui meurent sous les bombes des généraux surprotégés ca aussi finalement c'est du terrorisme

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)
Non on ne peut pas dire qu'entre résistance et terrorisme c'est une question de point de vue.

Pendant la seconde guerre mondiale quand des résistants liquident à Nantes un officier allemand, la réaction de l'occupant c'est des arrestations et 50 français fusillés. Je prends cet exemple parce que même dans les rangs de la résistance il y avait des désaccords sur "l'opportunité" de l'action.

Quoi qu'il en soit la cible était identifiée et désignée comme telle pour ce qu'elle était..

Hors dans le cas d'une voiture piégée, voir dans le cas d'un kamikaze individuel, la ou les cibles ne sont jamais identifiées parce que c'est tout bonnement impossible. L'auteur ou les auteurs cherchent simplement à tuer le plus possible peu importe qui.

J'estime que c'est une différence objective pour peu que ce terme soit utilisable dans ce contexte.

Je reconnais que ta distinction est pertinente. Mais elle induit qu'un bombardement militaire qui dépasserait les "objectifs ciblés" (et Dieu sait que les "dommages collatéraux" sont très loin d'être rares) pourrait entrer, de facto, dans cette catégorie.

De plus, un kamikaze qui se ferait sauter au milieu de "cibles identifiées" devrait-il échapper à la qualification de terroriste ? Après tout, il combat sans uniforme et n'obéit à aucune loi de la guerre classique. Et une "cible identifiée" peut être une cible civile. Est-elle davantage légitime et surtout justifiable ?

L'assassinat de Philippe Henriot, ministre de l'information de Vichy n'est-il point un acte de terrorisme alors que ce dernier n'avait aucune fonction militaire ?

Et, plus pertinent, l'assassinat du préfet Erignac à Ajaccio en 1998, doit-il se voir écarté la qualification de terroriste car la cible était identifiée ?

La France n'est aucunement de cet avis pour le dernier cas.

Donc ta définition ne transparait ni dans le droit international ni même dans le droit interne puisque la section anti-terroriste du parquet de Paris poursuit des actes qui, selon ta distinction, entreraient dans la qualification de "résistance" !

Tu vois, c'est une notion délicate avec une quadrature du cercle ! :o

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Membre, Awaarrrreee, 46ans Posté(e)
sousene Membre 2 092 messages
46ans‚ Awaarrrreee,
Posté(e)

Tiens il y'a une loi de la guerre?, laquelle ?, ah tue un max !!!

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Officiellement, il y a les conventions de Genève et notamment la 4ème :

"La Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, actuellement en vigueur, fut signée le 12 août 1949. On l'appelle "Quatrième Convention de Genève".

Historiquement, la codification du traitement réservé aux civils en temps de guerre constitue aussi une troisième étape dans la constitution du "droit de Genève". On a voulu tenir compte des leçons de la Seconde Guerre mondiale - et d'une évolution des conflits armés, dont les principales victimes sont, toujours plus, les civils.

Cette Convention est un compromis entre les impératifs militaires de sécurité (pour l'occupant) et les droits fondamentaux des civils (subissant l'occupation). C'est donc un minimum réaliste, intangible, qui s'applique "quelles que soient les circonstances". Ce consensus des états remonte à 1949 et tient compte des leçons de la Seconde guerre mondiale.

Avec cette Convention, les civils sont clairement protégés de tout acte hostile :

  • Ils ne peuvent être pris en otage, pour par exemple servir de boucliers humains
  • Toutes les mesures de représailles visant les civils ou leurs biens sont strictement interdites
  • Les punitions collectives sont strictement interdites
  • L'armée qui occupe un territoire où vivent des civils doit assurer leur protection, n'a pas le droit de les déporter et n'a pas le droit d'implanter des colons civils dans le territoire concerné.

Cette Convention est très détaillée et précise parmi toutes ses dispositions, la violation de certaines, qui constitue une "infraction grave", correspondant à un crime de guerre. Ces violations sont : "l'homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, y compris les expériences biologiques, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé, la déportation ou le transfert illégaux, la détention illégale, le fait de contraindre une personne protégée à servir dans les forces armées de la puissance ennemie, ou celui de la priver de son droit d'être jugée régulièrement et impartialement selon les prescriptions de la présente Convention, la prise d'otages, la destruction et l'appropriation de biens non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire"."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conventions_de_Gen%C3%A8ve

Mais je t'accorde que la REALITE d'une guerre n'a que peu de rapport avec ces dignes principes.

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