Cogito Ergo Boom

[takamine 498]

le problème de Lacan , enfin des lacaniens ..

"La philosophie avant d être une réflexion sur le monde

est une réflexion sur soi

cependant elle reconnait l existence du monde

et est donc justifié d examiné a partir de quel point de vue elle le Fait

ce point de vue est le "Je"

mais un Je Seul et constituant qui se pose pas la question de l’autre personne

car cette autre personne n est pas nécessaire

elle est superflue

"Je pense donc je suis "

ne se demande jamais quelles sont les condition de sa possibilité de penser

Descartes n'a pas été mis au monde

le langage lui est venu tout seul

il a sur écrire sans que personne ne lui apprenne

et pendant toute ces méditation

il n a ni faim ni soif ni froid (on y a veille)

l Hyper individualisme de la philosophie occidental confine aux solipsisme et à l'autisme

d ou cette récurrence chez Hegel ou sarte de l apparition de cet autre

comme une menace pour l expression du sujet ..

la philosophie en occident est en réalité une psychologie

l expression la plus exemplaire de cette philosophie de cinglés

qui voit l autre toujours comme un danger ou une source d inquiétude

est aux paroxysme chez ces icônes que sont Lacan et Freud ou ('chaque conscience au final veut la mort de l autre')

(Christine à Delphes )

[ping 4 022]

Ni homme , ni femme n'a le phallus. Pour la bonne raison que celui-ci est un organe imaginaire ou symbolique. Si le sexe mâle dressé est le symbole du phallus ça ne fait pas le propriétaire du dit sexe le détenteur du phallus. Confondre le symbole avec la chose, imaginer l'avoir ou pouvoir l'avoir, est la façon dont nous nous protégeons tant bien que mal de épouvantable idée de la castration.

[Scénon 666]

«Ô mes nouveaux amis, dit-il, hommes singuliers, vous qui êtes les hommes supérieurs, comme vous me plaisez bien maintenant, depuis que vous êtes redevenus joyeux. Vous êtes en vérité tous épanouis: il me semble que pour des fleurs comme vous il faut des fêtes nouvelles, une brave petite folie, un culte ou une fête de l’âne, un vieux fou, un joyeux Zarathoustra, un tourbillon qui, par son souffle, vous éclaire l’âme. N’oubliez pas cette nuit et cette fête de l’âne, ô hommes supérieurs. C’est là ce que vous avez inventé chez moi et c’est pour moi un bon signe, il n’y a que les convalescents pour inventer de pareilles choses! Et si vous fêtez de nouveau cette fête de l’âne, faites-le par amour pour vous, faites-le aussi par amour pour moi! Et faites cela en mémoire de moi.»

(F. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, IV, «La fête de l'âne», trad. H. Albert)

[Lugy Lug 1 829]

moi qui pensais que l'homme était le phallus et que c'est la femme qui l'avait.

[Enchantant 14 240]

Encore eu il fallut que je comprisse ce dont il s’agit ?

Quand je pense à toutes ces circonvolutions de l’esprit,juste pour signifier son désir de b…..

Je comprends parfaitement que nous ayons besoin de temps en temps de nous identifier aux ânes, pour lever toute ambiguïté sur ce qui nous tracasse très souvent!

[Lugy Lug 1 829]

on dit bien être un âne battée, rarement l'avoir été.

L'âne au fond du puits

Un jour l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.

L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures,et le fermier se demandait quoi faire.Finalement,il a décidé que l'animal était vieux et que le puits devait disparaître, de toute façon ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l'âne dans le puits.Au début,l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.Puis à la stupéfaction de chacun il s'est tu.Quelques pelletées plus tard,le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal,il se secouait et montait dessus.Bientôt,chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!'

La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures.Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.

[Blaquière 11 350]

L'âne est

-Bête (stupide)

-Têtu (borné)

-Et "très viril".

(On va dire comme ça pour rester correct !)

Je parle de l'âne du point de vue symbolique,

pas de l'animal qui en vaut bien un autre.

Sont-ce ces "qualités" que l'on met en avant dans les fêtes de l'âne ?

Qui semble établir un parallélisme entre bêtise et virilité.

D'où l'on pourrait conclure que le phallus signifiant ne peut rien avoir à voir avec la virilité, et serait même son contraire.

Virilité = phallus ?

Le phallus (= désir de signifier) ne pourrait donc naître que d'une censure symbolique de la virilité.

La réalité me semble beaucoup plus mélangée.

Mixte !

Puisque dans toute affirmation de signifiant, me semble persister un minimum de virilité effective, réelle.

Juste pour mettre le feu aux poutres...

(Mais que je suis bête !)

[LouiseAragon 4 910]

Encore eu il fallut que je comprisse ce dont il s’agit ?

Quand je pense à toutes ces circonvolutions de l’esprit,

juste pour signifier son désir de b…..

Je comprends parfaitement que nous ayons besoin de temps en temps de nous identifier aux ânes, pour lever toute ambiguïté sur ce qui nous tracasse très souvent!

La découverte de l'inconscient c'st autre chose

que le décryptage d'une envie de b...aiser !

A ce niveau, c'est du biaisage ! :smile2:

[Enchantant 14 240]

Il est vrai qu’entre un con sciant sur la branche qui le supporte et l’inconscient qui biaise pour signifier son envie de baiser, faut lui remettre les points sur les i, pour éviter toute con fusion, afin qu’il ne se casse pas la g…..

[deja-utilise 1 006]

Ou la nécessité du regard d'autrui!

En dehors d'une obligation, l'être humain agit spontanément en ayant toujours à l'esprit ce que l'on pense/peut penser de lui:

ici sur ce forum, lorsque l'on lit ou lorsque l'on s'active ou s'affaire à une chose non vitale, à quoi bon tout ce savoir si j'étais seul sur cette planète, à quoi bon faire du ski, de la danse, chanter, écrire si personne pour voir, entendre ou sentir ce que je produis.

Chaque jour est l'occasion de vérifier par soi-même cette mascarade du paraitre, au détriment d'une recherche de profondeur, non point tournée vers soi, mais à partir de soi, aller vers l'inconnu, la découverte, le partage avec sincérité et sans superficialité, au fond des choses, vers leurs essences mêmes. Tout semble si désuet, futile une fois la frontière franchie, les masques tombés, mais quelle horreur, stupéfaction de voir notre si grande estime de nous même, individuellement ou collectivement, s'aligner au même degré d'évolution relationnelle que nos cousins primates, tout aussi affairés à plaire aux autres, à tricher, à obtenir ce qu'ils désirent par tous les moyens possibles, nous n'avons fait qu'inventer de nouvelles subtilités dans cet art de se faire voir, admirer, envier, qui en retour ravira son auteur, pour son plus grand plaisir parfaitement animal, tout ce raffinement, notre belle "évolution" depuis tant de générations pour assouvir notre bestialité, notre ego in fine.

Qu'importe la façon d'y parvenir, nous finissons tous par tomber dans le travers du besoin de reconnaissance, d'estime, d'exister par le regard d'autrui, nous sommes si puérils et pathétiques, le mieux dans l'état actuel, est encore de reconnaitre cette attirance avilissante, mais il est impossible de dépasser ce stade si l'ensemble ne suit pas le mouvement, mais qui le veut? Quel drogué voudrait se priver de sa drogue?

L'altruisme n'existe pas! Nous sommes tous intéressés, partie prenante, et ce quelque soit l'objet sur quoi porte notre dévolution, nous ne pouvons tout bonnement pas ignorer ce Je.

[Invité Leveilleur]

Ou la nécessité du regard d'autrui!

En dehors d'une obligation, l'être humain agit spontanément en ayant toujours à l'esprit ce que l'on pense/peut penser de lui:

ici sur ce forum, lorsque l'on lit ou lorsque l'on s'active ou s'affaire à une chose non vitale, à quoi bon tout ce savoir si j'étais seul sur cette planète, à quoi bon faire du ski, de la danse, chanter, écrire si personne pour voir, entendre ou sentir ce que je produis.

Chaque jour est l'occasion de vérifier par soi-même cette mascarade du paraitre, au détriment d'une recherche de profondeur, non point tournée vers soi, mais à partir de soi, aller vers l'inconnu, la découverte, le partage avec sincérité et sans superficialité, au fond des choses, vers leurs essences mêmes. Tout semble si désuet, futile une fois la frontière franchie, les masques tombés, mais quelle horreur, stupéfaction de voir notre si grande estime de nous même, individuellement ou collectivement, s'aligner au même degré d'évolution relationnelle que nos cousins primates, tout aussi affairés à plaire aux autres, à tricher, à obtenir ce qu'ils désirent par tous les moyens possibles, nous n'avons fait qu'inventer de nouvelles subtilités dans cet art de se faire voir, admirer, envier, qui en retour ravira son auteur, pour son plus grand plaisir parfaitement animal, tout ce raffinement, notre belle "évolution" depuis tant de générations pour assouvir notre bestialité, notre ego in fine.

Qu'importe la façon d'y parvenir, nous finissons tous par tomber dans le travers du besoin de reconnaissance, d'estime, d'exister par le regard d'autrui, nous sommes si puérils et pathétiques, le mieux dans l'état actuel, est encore de reconnaitre cette attirance avilissante, mais il est impossible de dépasser ce stade si l'ensemble ne suit pas le mouvement, mais qui le veut? Quel drogué voudrait se priver de sa drogue?

L'altruisme n'existe pas! Nous sommes tous intéressés, partie prenante, et ce quelque soit l'objet sur quoi porte notre dévolution, nous ne pouvons tout bonnement pas ignorer ce Je.

Tu déprimes mon pote ?

[Dompteur de mots 600]

Éthique du care.

[deja-utilise 1 006]

Tu déprimes mon pote ?

Un éclair de misanthropie ou une once d'extra-lucidité, au choix!

[deja-utilise 1 006]

Éthique du care.

Lien intéressant!

Néanmoins il ne faudrait surtout pas tomber dans le travers de l'extrémisme en voulant tout uniformiser entre hommes et femmes, il y a toujours eu des disparités inter-sexe, ce qui permet de recouper nombre de comportements identiques dans les deux camps. De plus si parfois l'objectif est identique quelque soit le genre, comme par exemple aider autrui, il est notable de constater que le chemin/méthode pour y parvenir est en l'occurrence différent en général, si les stéréotypes semblent culturels, rien n'empêche également qu'il existe une composante psychologique, qui doit être tout autant respectée que celle de l'égalité, le droit à la différence!

[tison2feu 1 634]

Aux antipodes du solipsisme philosophique et de l'égoïsme cynique, l'éthique de la libération du philosophe argentin Enrique Dussel. Sa philosophie, axée sur le dialogue Nord-Sud, se montre très critique à l'égard de l'eurocentrisme de la philosophie occidentale et de ses prétentions universalistes décharnées. Débats multiples de 1989 à 2001 entre Dussel et le philosophe allemand Karl-Otto Apel.

Cf. Thèse de Fatima Hurtado Lopez "Dialogues philosophiques Europe- Amérique latine : vers un universalisme ouvert à la diversité. Enrique Dussel et l'éthique de la libération", 2013 https://ecm.univ-paris1.fr/nuxeo/site/esupversions/c6df8059-8c42-43e7-9c02-a4a05f47e069

« En critiquant les excès de la philosophie du sujet moderne, la philosophie de la libération a introduit, avec Levinas, une problématique centrée sur l’altérité. Mais comment pouvons-nous échapper au dilemme opposant les particularismes relativistes à l’universalisme abstrait (mais qui au fond est tout aussi particulier et ethnocentrique) ? Comment décoloniser l’universalisme abstrait sans pour autant tomber dans des particularismes provinciaux isolés ?

Dans la perspective de la philosophie de la libération, nous devons, en tant que philosophes, assumer la double problématique éthique et politique capable d’expliquer la pauvreté, la domination et l’exclusion d’une grande partie de la population de leurs pays respectifs, spécialement dans le Sud. Il s’agit de reconnaître l’altérité niée, d’affirmer la valeur de ce qui a été déclaré par la modernité comme étant l’extériorité rejetée, non valorisée et inutile des cultures ("déchets" parmi lesquels se trouvent les philosophies périphériques ou coloniales), pour développer les potentialités, les possibilités de ces cultures et de ces philosophies ignorées. L’affirmation de cette extériorité rejetée doit se réaliser à partir des ressources propres, dans un dialogue constructif avec la modernité européenne et nord-américaine [...] cela en vue d’une philosophie mondiale future pluriverselle et de ce fait, transmoderne ». (Enrique Dussel, 2009)

[nolibar 291]

L’Homme passe la majorité de son temps à se disperser dans des pensées inutiles (futiles) et des combats d’égos qu’il en oublie les essentielles ; celles qui l’aideraient à se donner les moyens les plus efficaces pour subvenir à tous ses besoins et à vivre en parfaite harmonie avec le reste de la biodiversité dans une Nature efficacement protégée pour assurer le devenir de l’Humanité.

[Blaquière 11 350]

Sans vouloir jouer les avocats du diable, il ne faudrait pas trop creuser pour

constater que l'altruisme, ou l'éthique du care est une composante (ou une autre version) de l'égoïsme.

On nous présente ça comme une panacée.

Comme un idéal.

Mais c'est aussi du pur égoïsme de se tourner vers l'autre,

(Et sans s'appuyer sur des inversions chères à la psychanalyse,

genre on est gentil parce qu'on est méchant !)

depuis que la reproduction du vivant est sexuée,

L'autre nous est nécessaire pour survivre, pour procréer pour que l'espèce en nous perdure.

C'est à cette pulsion (besoin de l'autre) que l"on doit aussi l"instinct grégaire...

Mais c'est une vieille habitude que de faire de nécessité vertu.

[nolibar 291]

Le Care :

Fais aux autres, avec leur accord, ce que tu aimerais qu’ils te fassent si tu étais démuni et sans défense face aux coups du sort ; mais, par contre, gardes toi bien, à moins d’une nécessité absolue, de leur imposer quoi que ce soit…

[takamine 498]

Un éclair de misanthropie ou une once d'extra-lucidité, au choix!

un Moi empirique plutot qu un Sujet transcendantal ?

Ce n est pas tant le Je qui est remis en cause .. mais la facon dont il fut construit Deja .le qui et quand .. influe sur le comment Et implicitement la facon dont il construit l autre le défini le nomme .. un je pense peut il se réduire a un il pense ..... ....

, en pensant aux echange de Casdenador et zenalpha sur les intersex dans le debat sur le féminisme .. je songeait a une phrase de foucault ..«  le savoir en occident sert plus a trancher qu a comprendre »

. de toute façon ta réponse repose sur un présupposé .… . deux d ailleurs … un sur cette distinction typiquement occidental entre la culture et la nature  qui ne repose sur rien d autre qu une métaphysique .. et deux que l homme par nature est egoiste mesquin et prêt a tout pour survivre .. une vision assez sombre de l homme , ..sollicité le regard de l autre ne veut pas nécessairement dire etre égoïste tout comme on peut expérimenter l altérité tout en restant soi ..

oui Dentelle , pertinent je parlais en partis de cela , cette perspective féministe siamoise du Genre l Ethique du Care … .. mais plus précisent

la je critiquais plus Descartes que Rawls …plus que le Care .. les étude post-colonial ..

Edward Said Fanon , le post structuralisme .. Derrida

mais ca reste effectivement dans la même optique , la critique d une vision universel qui n est universel que parcque imposé de façon unilatéral et univoque ..

Sans vouloir jouer les avocats du diable, il ne faudrait pas trop creuser pour

constater que l'altruisme, ou l'éthique du care est une composante (ou une autre version) de l'égoïsme.

On nous présente ça comme une panacée.

Comme un idéal.

Mais c'est aussi du pur égoïsme de se tourner vers l'autre,

(Et sans s'appuyer sur des inversions chères à la psychanalyse,

genre on est gentil parce qu'on est méchant !)

depuis que la reproduction du vivant est sexuée,

L'autre nous est nécessaire pour survivre, pour procréer pour que l'espèce en nous perdure.

C'est à cette pulsion (besoin de l'autre) que l"on doit aussi l"instinct grégaire...

Mais c'est une vieille habitude que de faire de nécessité vertu.

je suis pas sur .. je pense que tu sous estime toute la portée du Care .dont le but surtout était de réintroduire dans le théorique des pans entier de l activité humaines negligé par ces théories ..

au final la question c est qui s occupe de quoi et comment ..

[takamine 498]

tient si je faisai un topic sur le care .. mais pas ici .. spa bien ici .. c est pas le bonne endroit .. on va aller .. hum