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Anna Kronisme

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Peu m’importe comment vous gagnez votre vie. Je veux savoir quelle est cette chose que vous voulez tellement fort que cela vous fait mal, et si vous osez rêver de réaliser le désir de votre Cœur.

Peu m’importe quel âge vous avez. Je veux savoir si vous êtes prêt à risquer de paraître ridicule pour l’Amour, pour vos rêves, pour l’aventure d’être en Vie.

Peu m’importe quelles planètes sont en conjoncture avec votre lune.. Je veux savoir si vous avez touché le centre de la tristesse, si vous vous êtes ouvert aux trahisons de la vie ou si vous l'avez ratatiné ou refermé de peur d’une douleur de plus ! Je veux savoir si vous pouvez vous asseoir avec la douleur, la mienne ou la votre, et ne plus bouger pour la cacher ou pour l’estomper ou la figer. Je veux savoir si vous pouvez être avec la Joie, la mienne ou la votre, si vous pouvez danser sauvagement, et laisser l’extase vous remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils, sans crier qu’il faut faire attention, être réaliste ou se rappeler les limitations de l’être humain.

Peu m’importe que l’histoire que vous me racontez soit vraie ou fausse. Je veux savoir si vous êtes capable de décevoir un autre pour être vrai avec vous-même, si vous pouvez supporter d’être accusé de trahison et ne pas trahir votre âme à vous. Je veux savoir si vous savez être fidèle et donc digne de confiance ! Je veux savoir si vous pouvez voir la beauté quand elle n’est pas belle tous les jours, et si vous nourrissez votre vie à la Source de sa Présence. Je veux savoir si vous pouvez vivre avec l’échec, le votre ou le mien, et vous tenir néanmoins au bord du lac et crier vers l’argent de la pleine lune : « OUI ! »

Peu m’importe de savoir où vous habitez ni combien vous avez d’argent. Je veux savoir si vous pouvez vous lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri et faire ce qu’il faut pour les enfants.

Peu m’importe qui vous connaissez et par quel chemin vous êtes venu ici. Je veux savoir si vous vous tiendrez au centre du feu avec moi, et si vous ne reculerez pas.

Peu m’importe ce que vous avez étudié, ni où, ni avec qui. Je veux savoir ce qui vous soutient de l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui. Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez réellement la compagnie que vous fréquentez dans les moments vides...

L’Invitation, un texte de Oriah Mountain Dreamer, Ecrivain canadienne

© 1995 by Oriah House, From “Dreams Of Desire” Published by Mountain Dreaming

*******

Cette invitation introductive était nécessaire avant d'aborder une sujet qui heurte, qui déstabilise, qui déshabille...

La relation juste se situerait dans la nudité de l'être, au-delà de ce qu'il montre ou croit savoir montrer à un autre qui fait semblant de voir ou croit voir ce qui se cache dessous, en réalité. De songeries en singeries, nous nous égarons dans une surenchère décorative, nous nourrissons de garnitures indigestes qui pourrissent notre intimité et la pansons de croyances très colorées.

De critères sélectifs en œillères justifiées et rationalisées, ne passons-nous pas sans cesse "à côté" d'une relation juste ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Puisque l'on est un peu dans la nostalgie du passé à ce que j'ai vu, je peux non te faire remonter le temps, mais revisiter le passé, en lien avec le sujet que tu as lancé:

http://www.forumfr.com/sujet449170-la-lucidite-cette-malediction.html?view,findpost,p,8905907

Et contrairement à Dompteur-de-mots, je ne crois pas qu'il y ait " d'erreur "/hésitations de jeunesse, ce qui était juste hier est en toute logique juste aujourd'hui...

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Et bien si il y a toujours une différence entre celui que l'on est et celui que l'ont croit être, alors nécessairement, même en étant de bonne foi nous aurons tendance à nous identifier à celui que nous croyons être et donc à nous situer au delà d'une relation authentique et juste.

Ce qui aura assez tendance à me gêner dans les relations en général ce sera quand l'autre nous réduit à son schéma catégoriel et nous enfermera dans une petite case ou une catégorie sans plus jamais en démordre. Fondamentalement nous ne sommes rien ou si peu, nous sommes vides ou presque, et nous sommes capables d'être affublés d'à peu près tous les adjectifs. Celui qui essentialise, c'est à dire celui qui explique les comportements directement par ce que la personne serait, a toujours tort.

En un sens nous avons alors affaire à un monologue et plus à un dialogue, chacun s'adressant à celui qu'il pense que l'autre est, en ayant l'illusion d'une communication. Il faut savoir percevoir avant de penser et non penser avant de percevoir.

Quel(s) sont les critères d'une relation authentique? Je dirais que la règle numéro un c'est de toujours laisser une porte ouverte à l'autre, de toujours lui laisser sa chance, et d'essayer constamment de le voir sous un regard neuf. Mais certainement que nous avons là aussi tous nos limites.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Puisque l'on est un peu dans la nostalgie du passé à ce que j'ai vu, je peux non te faire remonter le temps, mais revisiter le passé, en lien avec le sujet que tu as lancé:

http://www.forumfr.com/sujet449170-la-lucidite-cette-malediction.html?view,findpost,p,8905907

Et contrairement à Dompteur-de-mots, je ne crois pas qu'il y ait " d'erreur "/hésitations de jeunesse, ce qui était juste hier est en toute logique juste aujourd'hui...

Deja-utilise, j'ai lu attentivement ton post et je ne parviens pas à le relier à mon questionnement.

Soit j'ai besoin de plus d'explications quant à ce que tu exprimais hier et aujourd'hui, soit c'est toi qui en as besoin concernant ce sujet...

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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M'en fou, je suis naturiste...

Ce qui nous aurait aidé, c'eut été que tu sois naturel...

Discours d'apparat appelé épidictique.

Merci, Maître Capello ! :wub:

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Et bien si il y a toujours une différence entre celui que l'on est et celui que l'ont croit être, alors nécessairement, même en étant de bonne foi nous aurons tendance à nous identifier à celui que nous croyons être et donc à nous situer au delà d'une relation authentique et juste.

Ce qui aura assez tendance à me gêner dans les relations en général ce sera quand l'autre nous réduit à son schéma catégoriel et nous enfermera dans une petite case ou une catégorie sans plus jamais en démordre. Fondamentalement nous ne sommes rien ou si peu, nous sommes vides ou presque, et nous sommes capables d'être affublés d'à peu près tous les adjectifs. Celui qui essentialise, c'est à dire celui qui explique les comportements directement par ce que la personne serait, a toujours tort.

En un sens nous avons alors affaire à un monologue et plus à un dialogue, chacun s'adressant à celui qu'il pense que l'autre est, en ayant l'illusion d'une communication. Il faut savoir percevoir avant de penser et non penser avant de percevoir.

Quel(s) sont les critères d'une relation authentique? Je dirais que la règle numéro un c'est de toujours laisser une porte ouverte à l'autre, de toujours lui laisser sa chance, et d'essayer constamment de le voir sous un regard neuf. Mais certainement que nous avons là aussi tous nos limites.

En émettant une règle numéro et peut-être une numéro deux, etc. ne pense-tu pas qu'il s'agirait davantage d'un préambule à la relation juste et non de la relation juste en elle-même ?

Ce que soulève Oriah Mountain Dreamer dans son Invitation est très déroutant, pour qui a été éduqué. Il ne s'agit plus de savoir si nous sommes perçus tels que nous nous montrons... Et même si nous sommes jaugés, jugés, mal interprétés...

Ni d'avoir tort ou raison.

Je ne m’intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie

Je ne m’intéresse pas à ton âge

Je ne m’intéresse pas aux astres qui croisent ta lune

Je ne m’intéresse pas à la véracité de l’histoire que tu racontes

Je ne m’intéresse pas à l’endroit où tu vis ni à la quantité d’argent que tu as

Je ne m’intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui

C'est tout de même brutal, non ?

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Membre, 63ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Très beau texte très brutal , comme l' acier qui perce la chair . Mais tellement profond et vraie . Malheureusement ; très peu de gens peuvent se prévaloir de dire qu' ils peuvent relever un tel défi .

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Cette invitation introductive était nécessaire avant d'aborder une sujet qui heurte, qui déstabilise, qui déshabille...

La relation juste se situerait dans la nudité de l'être, au-delà de ce qu'il montre ou croit savoir montrer à un autre qui fait semblant de voir ou croit voir ce qui se cache dessous, en réalité. De songeries en singeries, nous nous égarons dans une surenchère décorative, nous nourrissons de garnitures indigestes qui pourrissent notre intimité et la pansons de croyances très colorées.

De critères sélectifs en œillères justifiées et rationalisées, ne passons-nous pas sans cesse "à côté" d'une relation juste ?

La relation juste arrive après le ‘’décoratif’’ , quand on découvre l’autre et qu’on voit au travers de ce qui se présente et de ce qu’il montre : les vraies relations , c’est ce qui dure après avoir accédé au fond de l’autre et oui, les critères sélectifs-les œillères nous font passer à côté de pas mal de relations justes…l’apparent et le réel sont souvent tellement –complètement différentes …

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Membre, 63ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Le défis d'accepter de n'être que soit ... avec les bons côtés ... mais aussi sur tout ; avec les moins bons . Et d'accepter aussi l' autre , de la même façon . En fin de compte la vie est le défis ultime . L'amour en est le moteur et le respect de l' autre commence par soit même .

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

La relation juste arrive après le ‘’décoratif’’ , quand on découvre l’autre et qu’on voit au travers de ce qui se présente et de ce qu’il montre : les vraies relations , c’est ce qui dure après avoir accédé au fond de l’autre et oui, les critères sélectifs-les œillères nous font passer à côté de pas mal de relations justes…l’apparent et le réel sont souvent tellement –complètement différentes …

Ce que tu dis là me fait penser à la métaphore du cadeau duquel il faut déchirer l'emballage. Effectivement, après cette étape cruciale, nous accédons à l'objet mais, celui-ci est encore recouvert alors que nous le pensons nu. Pourtant, nous pensons y avoir enfin accédé. Sauf qu'il est enduit de l'intention et de l'attention de l'autre.

Où est donc le réel, ici ?

Le défis d'accepter de n'être que soit ... avec les bons côtés ... mais aussi sur tout ; avec les moins bons . Et d'accepter aussi l' autre , de la même façon . En fin de compte la vie est le défis ultime . L'amour en est le moteur et le respect de l' autre commence par soit même .

Accepter de n'être que soi.

Voilà qui est intéressant car cela nous permettrait de nous débarrasser de l'intérêt porté à l'autre pour nous-même.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

En émettant une règle numéro et peut-être une numéro deux, etc. ne pense-tu pas qu'il s'agirait davantage d'un préambule à la relation juste et non de la relation juste en elle-même ?

Ce que soulève Oriah Mountain Dreamer dans son Invitation est très déroutant, pour qui a été éduqué. Il ne s'agit plus de savoir si nous sommes perçus tels que nous nous montrons... Et même si nous sommes jaugés, jugés, mal interprétés...

Ni d'avoir tort ou raison.

Je ne m’intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie

Je ne m’intéresse pas à ton âge

Je ne m’intéresse pas aux astres qui croisent ta lune

Je ne m’intéresse pas à la véracité de l’histoire que tu racontes

Je ne m’intéresse pas à l’endroit où tu vis ni à la quantité d’argent que tu as

Je ne m’intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui

C'est tout de même brutal, non ?

Brutal peut-être, mais nous pourrions malgré la beauté de ce texte mettre également en doute l'honnêteté de l'auteure qui pourrait bien se cacher elle-même derrière ce faux-semblant en toute bonne foi. Je pense que cet idéal d'une relation juste/authentique est tout à fait louable, mais qu'elle reste un idéal inatteignable. En fin de compte, celui qui espère et demeure dans l'attente d'une relation épanouissante, authentique et juste, c'est bien souvent celui qui refuse de constater et accepter sa solitude existentielle. Ne serais-tu pas dans ce cas?

Ce texte me fait beaucoup penser à ce poème de Pablo Neruda, même si le rapport n'est pas forcément évident, mais pour moi cela fait sens ; il s'agit de comprendre qu'agir toujours de façon raisonnable est finalement déraisonnable, que nous nous cachons derrière des conventions d'apparat et que rien ne vaut l'authenticité qui mène au bonheur :

Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas,

celui qui ne lit pas,

celui qui n'écoute pas de musique,

celui qui ne sait pas trouver

grâce à ses yeux.

Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l'habitude

refaisant tous les jours les mêmes chemins,

celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur

de ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement

celui qui évite la passion

et son tourbillon d'émotions

celles qui redonnent la lumière dans les yeux

et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement

celui qui ne change pas de cap

lorsqu'il est malheureux

au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques

pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!

Risque-toi aujourd'hui!

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement!

Ne te prive pas d'être heureux!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Deja-utilise, j'ai lu attentivement ton post et je ne parviens pas à le relier à mon questionnement.

Soit j'ai besoin de plus d'explications quant à ce que tu exprimais hier et aujourd'hui, soit c'est toi qui en as besoin concernant ce sujet...

Rien n'est impossible, je peux effectivement passer à coté de ce que tu attends, sans autres considérations non conscientes, il y a déjà un sujet la dessus. :D

Tu demandes: " De critères sélectifs en œillères justifiées et rationalisées, ne passons-nous pas sans cesse "à côté" d'une relation juste ? "

Il me semble qu'un préalable, est de voir les choses au-delà de ce qui se présente à nous, superficiellement, si l'on prend l'habitude de regarder plus en profondeur, plus avant, de ne pas se laisser emporter par le courant ambiant, on s'aperçoit de certaines choses, pour soi-même, pour les autres, envers les évènements, mais si l'on est seul dans ce mouvement, cela ne permet bien évidemment pas d'obtenir une relation juste, comme pour un acte intime, si un seul se déshabille l'union ne pourra pas être consommée, on en restera à flirter, il y a comme un nivellement par le bas, c'est le " moins disant " qui fixe le niveau d'échanges.

D'un autre coté, se connaitre rigoureusement et le partager avec un autrui, dans le même cas, n'est quand même pas chose aisée, chacun ayant une limite, des bornes sur ce qu'il souhaite entendre, savoir de l'autre, ce qui complique encore l'exercice.

Sans oublier les préférences, les centres d'intérêts divergents potentiels, puisque l'on peut être sincère, ouvert mais ne rien avoir à partager, ne pas avoir d'atome crochu, de point commun, n'incitant pas à aller l'un vers l'autre, en effet dans un autre registre, si je suis attiré par le végétalisme par exemple, j'aurai du mal à assimiler l'attrait, ou rentrer en symbiose avec celle ou celui qui ne jure que par le régime paléolithique, ce sont des sources de répulsions, comme il peut en exister bon nombre.

Il m'apparait donc, qu'à partir de deux, les choses s'enveniment assez rapidement pour pouvoir rester dans une relation authentique/sincère/harmonieuse/résonnante, même à grand renfort de tolérance, déjà que seul avec soi-même il se présente les plus grandes peines pour être en phase, quand bien même nous jouirions d'une grande lucidité, il existe toujours des circonstances extérieures qui nous forcent la main, qui nous contraignent, sur lesquelles nous n'avons pas ou peu d'action, alors qu'elles entravent vigoureusement nos envies, nos désirs, nos souhaits, nos penchants naturels, il est fort peu probable lors d'une rencontre, de quelque type que ce soit, que tous les facteurs et paramètres soient rigoureusement alignés, même en se ne restreignant qu'aux plus importants, car un dernier élément vient semer la zizanie, c'est la variable temporelle, à elle seule, elle relance les dés quasiment tous les jours, ou à chaque nouvel évènement, celle ou celui avec qui nous étions en très bonne relation, le vent peut tourner dans les voilures de chacun, nous écartant irrémédiablement quand bien même nous étions relativement proches, une simple brise sur le long terme peut amener à se trouver franchement éloigné l'un de l'autre !

Bien entendu, Je te dis tout ceci avec optimisme et résignation, mais toujours trop sérieux et sans tact certainement, je n'ai pas encore vraiment changé/évolué depuis nos derniers entretiens... :o°

Biz,

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Ce que tu dis là me fait penser à la métaphore du cadeau duquel il faut déchirer l'emballage. Effectivement, après cette étape cruciale, nous accédons à l'objet mais, celui-ci est encore recouvert alors que nous le pensons nu. Pourtant, nous pensons y avoir enfin accédé. Sauf qu'il est enduit de l'intention et de l'attention de l'autre.

Où est donc le réel, ici ?

Tu penses à faire semblant d’être ce que nous ne sommes pour garder l’attention de l’autre ?; c’est assez relatif…ça revient à dire que nous jouons à ce que nous ne sommes pas…

Peut être que certains jouent à ça mais je suppose que la relation ne peut être source d’épanouissement si nous ne sommes pas tels que nous sommes …enfin, cela bien sûre si nous aspirons à une relation vraie.

Une relation juste induit que l’on sois vrais , pas jouer un rôle.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Une relation juste induit que l’on sois vrais , pas jouer un rôle.

Pour être vrais encore faudrait-il que nous ayons une contenance, un noyau dur solide dans notre personnalité.

Je t'avoue que j'ai laissé tomber cette approche depuis longtemps.

Et dans une certaine mesure et dans un certain sens, le rôle que nous jouerons ne nous représente-t-il pas lui aussi? Dans quel sens pourrait-on dire que l'on est pas fidèle à soi-même si on ne peut jamais être que soi-même dans son quotidien?

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Tu crois que nous n'avons pas de noyau dans notre personnalité? (j'ai omis exprès le dure -solide dans le sens que c'est figé); je suppose que si et qu'il évolue-change ; peut être même que cet autre fera en sorte de nous changer...Si nous sommes nous mêmes , on ne joue pas de rôle ; enfin, on peut mettre de côté certaines choses pour aller dans le sens de l'autre parceque justement on tient à cet autre qui nous apporte ce sentiment qui nous épanouie...sentiment précieux de bonheur peut être...

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que nous sommes des animaux sociaux et que nous ne pouvons pas nous construire d'ego ou d'idée précise de notre soi sans faire intervenir à un niveau ou à un autre le regard d'un autre. Pardon pour la digression mais je la pense nécessaire à la clarté de mon propos.

Fondamentalement un être humain commence par être un enfant, celui-ci étant en proie à son expansivité naturelle (il teste et reteste l'autorité parentale ou autres jusqu'à trouver des limites) exactement comme une mousse expansive (j'adore cette métaphore) s'étend jusqu'à atteindre une bordure solide qui freine son expansion. Le rôle de l'éducation sera de canaliser cette expansivité pour en faire une personne socialement acceptée et heureuse, sans trop l'étouffer ni être trop permissif. Les bordures qui canalisent la mousse et lui donnent une forme sont à l'image de l'autorité ou du regard des autres, qui sera toute notre vie remis en question.

Les défauts et les qualités des adultes sont dans le fond le reflet des erreurs ou des réussites éducatives de leurs parents, en fonction des limites qu'ils leur ont mises, si ils ont su les faire respecter correctement en étant pédagogue pour que l'enfant les internalise et les fasse siennes, ou si ils ont bêtement puni avec sévérité et sans cohérence une fois sur l'autre. Mais ce sont là des conditionnements qui peuvent s'éteindre et faire revenir le naturel au galop, et cela se voit bien chez les hommes de pouvoir ou chez les milliardaires ; ce sont souvent des personnes capricieuses, tyranniques, égocentriques, incapables du moindre compromis parce que le regard des autres qui est normalement régulateur ne fonctionne plus correctement (puisque les autres leur font plutôt des courbettes du soir au matin).

Dans le fond être soi-même conforté perpétuellement dans sa propre vanité fait de nous une personnalité de tyran jamais satisfait, avec des désirs insatiables et des attentes irréalistes. Qu'on nous rabatte le caquet ou nos prétentions de temps en temps n'est pas des plus agréables mais c'est un mal pour un bien. Voilà, je pense que nous ne sommes fondamentalement rien du tout, sauf à prendre cette métaphore de la mousse expansive, nous nous étalons aussi loin que possible dans toutes les directions jusqu'à ce que nous trouvions une limite, que de temps en temps nous testerons à nouveau parce que la nature humaine est ainsi faite, et c'est alors la possibilité du changement qui se présente.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

De critères sélectifs en œillères justifiées et rationalisées, ne passons-nous pas sans cesse "à côté" d'une relation juste ?

Une relation "juste", c'est une relation équitable, une relation méritée, une relation harmonieuse, une relation vraie ?

.

Modifié par chapati
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