les vieux de la vieille

[le merle 9 159]

bonjour

- alors les gars , ont n'est-y- pas bien dans notre petit village niché dans ce bocage au bord de cette rivière paresseuse qui ondule parmi les vertes prairies de notre cher pays ?

- ouai , t'à raison paul , y en à qui cherche le bonheur dans des trucs et machins à n'en plus finir et qui ne trouve que la misère du monde , mais nous ,nous ne somme pas difficile ,un ou deux petit verre de gnôle et c'est repartis comme en 14 .

- vous savez les gars ,en 14 ,je fréquentais la pierrette ,une gourgandine qui n'avait pas froid aux yeux .on étaient amoureux ,les parents n'étaient pas d'accord car ,une grosse différence de classe social . ben oui c'étaient de gros fermiers et moi , je n'étais que le fils d'un journalier . et , la guerre à éclaté et à mis tous le monde d'accord . je suis partis au front et elle ...? ben , je ne sais pas ce qu'elle est devenue ?

- vous boirez bien un autre petit coup les copains ?

- bien sur jean , file nous un autre verre de t'on tord boyaux ,c'est un verre que les boches n'auront pas .

- en parlent des boches ,il paraîtrai qu'ils sont pas loin d'ici , nos soldats ont étés bousculer et ce serait la débacle ?

- nous , en 14 ,les boches ne sont pas passés à Verdun . ont en à bavé mais ont à tenu .

- oui , tout cela est du passé ,moi , je me suis marié en 34 ,nous avons eu deux enfants dont l'un est mort à sa naissance .

l'autre à été tuer dans un accident à l'âge de 23 ans . qu'elle misère , ma pauvre femme ne s'en est jamais remise .elle est morte de tristesse deux ans après , me laissant seul avec leurs souvenirs .

- arrête Paul , tu va nous faire pleurer . moi je vous dirai que c'est le destin ,on n'échappe pas à son destin . regardez moi ,j'avais tout pour réussir , des parents fortunés , une bonne santé , un avenir tout tracé et PAN , vla t-y pas que le destin s'en mêle ,un accident de voiture et une jambe coupée . moi qui plaisait aux femmes , me vla devenu infirme avec une jambe de bois .

- ouai , la vie est parfois bizard , quand ont naît ,on ne nous donne pas de mode d'emplois alors , gare à la casse .

- mais dit donc François , c'est pas toi qui fréquentait DUDUCHE , la fille du boulanger ? elle qui couchait avec tout les garçons du village ?

- moi ? oui et non , qui ne couchait pas avec elle ? j'étais un peut amoureux d'elle , mais si je l'avais épousée et que nous ayons eu des enfants ,je me serai toujours demandez s'ils étaient de moi ou d'un de ses mâles en rut qui tournaient autour d'elle comme des papillons en chaleur .

- encore un petit verre les copains ,cela nous fait chaud au coeur et nous replonge dans le passé ou la vie était belle et les filles comme des fleurs .

Jean se gratte la tête il à les joues rouge , l'alcool lui donne des couleurs .

- hé oui les gars , le temps passe vite , nos amours de jeunesse sans sont allés , que sont devenus tous ces gens que l'on à connus ? certains étaient irremplaçables .

- mon pauvre Jean , des gens irremplaçables ... il y en à plein les cimetières et ...

soudain , un homme essoufflé arrive .il est en sueur et du sang coule de l'un de ses bras .

- les allemands arrivent ... ils sont là ... des soldats partout ... ils m'ont tiré dessus .

les vieux de la vieille se regarde un instant puis ...

- allez les gars , debout les braves , aux armes citoyens .prenez vos fusils de chasse , chacun à une fenêtre , ont va leur faire voir que les anciens de verdun sont encore là .ILS NE PASSERONT PAS .

la colonne de blindés allemands s'arrête sur la petite route de campagne à 100 mètres de la petite maison .

un officier regarde à la jumelle .il voit des hommes armés derrière les fenêtres fleuries .

-ACHTUNG ... ennemis à cent mètres tire à la mitrailleuse lourde chnel ...fauer !

la petite maison est criblée de balles de gros calibre puis , le convois reprend sa route .

cette petite histoire est une fiction .

bonne soirée