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L'archéologie sous-marine


January

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January Modérateur 59 347 messages
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L’archéologie sous-marine s’est beaucoup développée dans les dernières décennies du XXe siècle, en lien avec les progrès techniques et l'invention du scaphandre qui ont permis d’aller repêcher des objets au-delà de vingt mètres de fond.

Il s’en est suivi des abus de la part de chasseurs d'épaves professionnels qui n’hésitent pas à piller et saccager des sites archéologiques précieux pour en extraire l’or et les bijoux qui seuls les intéressent.

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En 1966, le ministre français des Affaires culturelles André Malraux réagit à la multiplication des découvertes sous-marines intempestives en créant le DRASM (département des recherches archéologiques sous-marines, aujourd'hui DRASSM).

Cet organisme a vocation de gérer le patrimoine sous-marin de la France, réglementer les fouilles et faire appliquer la loi sur les biens culturels maritime.

En clair, dès qu’un vestige est découvert dans les eaux territoriales, il est obligatoire de le déclarer auprès des autorités. Auparavant, un partage était toujours possible entre le découvreur et l’État, mais la législation s’est durcie et tous les trésors sous-marins sont désormais la propriété de la France, une prime pouvant être versée selon l’intérêt scientifique de l’épave.

[...]

La chasse aux épaves ne fait donc que commencer… sans compter que les possibilités de recherche se démultiplient avec l’arrivée des robots articulés et les mini sous-marins automatisés, qui permettent d’atteindre des fonds de 4 000 ou 5 000 mètres, voire 10 000 mètres.

Pour la première fois, des caméras ont ainsi filmé l’épave du Titanic par près de 4 000 mètres de fond dans l’Atlantique nord. Dès 1987, soit deux ans après son repérage, des clichés saisissants ont été pris du navire où 1500 personnes ont péri lors du naufrage de 1912.

Ils ont permis de mieux identifier les causes du naufrage, un millier d’objets ont été peu à peu remontés, comme autant de témoignages de la vie à bord et de reliques pour les familles des victimes. [...]

Pour certains, il s’agit ni plus ni moins d’un pillage de tombes, sans compter les dommages provoqués sur le site par les submersibles – «des éléphants dans un magasin de porcelaines» selon des spécialistes. D’autres répondent que ce sauvetage est un devoir de mémoire et que de toute façon l’épave aura disparu en 2030 : il était donc temps d’en retirer ce qui pouvait l’être, et de rendre témoignage.

Article complet : https://www.herodote...se-2096-391.php

Au-delà de la spécificité de son milieu d'intervention - sous les eaux - qui implique une adaptation des méthodes d'investigation et de recherche, elle s'inscrit dans un champ scientifique plus vaste, celui de l'archéologie maritime et littorale, et regroupe plusieurs spécialités telles que l'archéologie du commerce et des échanges, l'archéologie navale, l'archéologie portuaire. Comme l'archéologie terrestre, elle fait appel à de nombreuses spécialités scientifiques connexes comme les sciences paléo-environnementales.

L'archéologie sous-marine permet de mettre au jour et d'étudier des vestiges fossilisés dans des conditions souvent idéales de préservation.

Sauf en cas de pillage, un navire qui a sombré livre une cargaison intacte. Aucune autre source documentaire ne permet de reconstituer aussi précisément les courants d'échanges de l'Antiquité ou des périodes plus récentes.

L'archéologie sous-marine sur wiki : https://fr.wikipedia...gie_sous-marine

La page du Ministère de la Culture : http://www.culture.g...re/archeosm/fr/

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