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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour

Avant toute chose, je vous présente à tous mes meilleurs vœux: santé, bonheur, paix... que la vie vous soit douce et que les soucis vous épargnent.

J'ai disparu longtemps du forum, mais me voilà qui revient, prête à entamer l'année sans faiblir pour une cause qui remplit mes jours, et même mes nuits puisque je retrouve en rêve le petit garçon que je ne peux plus voir.

C'est son histoire que j'aimerais vous raconter, une histoire qui trouve ses racines bien avant sa naissance, et dont j'espère publier bientôt le récit. Autant vous prévenir: ce sera très long. Etes-vous partants? En voici le résumé:

Lorsque le nouveau compagnon de notre fille a décrété sans aucune explication que nous ne verrions plus notre petit-fils, nous avons ingénument cru que le bon sens aurait le dessus.

Mais après une tentative d'entente grâce à la médiation familiale, puis trois années d'une longue et coûteuse procédure, dont l'arrêt rendu par la cour d'appel s'avère utopique et inefficace, la situation reste inchangée : notre fille a coupé tous les liens, et personne de notre famille n'a plus aucune nouvelle d'elle ni de son enfant.

Son enfant. Notre petit-fils. Un enfant ballotté, soumis à un stress insoutenable dès sa plus petite enfance. Un enfant dont les troubles du comportement ont débouché sur un diagnostic d’autisme. Un enfant coupé de sa famille paternelle à la suite de la séparation de ses parents. Un enfant coupé de sa famille maternelle par le second compagnon de sa mère. Un enfant maintenant âgé de dix ans, incapable de se plaindre s’il y a lieu, du fait de ses difficultés de communication, et qui de plus n’a pas d’endroit pour le faire puisqu’il n’est pas scolarisé. Un enfant qui ne voit que des professionnels de santé en dehors de sa mère et du compagnon de cette dernière. Un enfant qui en six ans a changé quatre fois de méthode de soin, avec des revirements à 180° dans leur approche de l’autisme, un peu comme un sujet d’étude, comme un cobaye.

Ce livre a pour objectif de retracer comment un petit garçon a pu être mis dans une telle situation, privé de ses droits élémentaires avec l’aval de la société.

Tout ce qui y figure est vrai. Les noms sont transformés, mais c’est bien là notre histoire ; c’est bien ainsi que quelque part dans la banlieue nantaise un enfant autiste est isolé, encore plus marginalisé que par le terrible handicap dont il est déjà porteur.

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Membre, 31ans Posté(e)
Mélanie Membre 1 842 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
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Et vous voulez quoi comme réponse à cela?

Perso, (et je ne veux choquer personne), j'en ai marre d'entendre "mon enfant est handicapé patati, patata...". Écrire un livre, gueuler à travers les médias, parler sur un forum des personnes qui, comme vous dites, ne peuvent parler pour elles-mêmes, ça me sidère.Vous voulez crier au scandale parce ce que vous ne voyez plus votre petit-fils, mais, ce que vous nous écrivez/écrirez dans ce livre n'est que votre point de vue. Permettez moi d'être franche : qu' est-ce qui nous dit que vous n'êtes pas la méchante dans l'histoire, pour reprendre des mots simple ?

Rien.

Voilà, l'ai dit q que je pensais, à bon entendeur,

Bonne soirée.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Vous voulez crier au scandale parce ce que vous ne voyez plus votre petit-fils"...

Je remarque que vous savez écrire, que vous savez lire, mais que vous ne savez pas nécessairement comprendre ce que vous lisez. Je ne crie pas au scandale parce que je ne vois plus mon petit fils. Certes cela m'affecte, mais le fond du problème est tout autre: je crie au scandale devant un enfant isolé contre son gré, au pays des Droits de l'Homme, dans l'indifférence générale. Evidemment que c'est mon point de vue! Vous, ce n'est pas votre point de vue que vous exprimez quand vous écrivez?

ça vous énerve? Vous en avez marre de lire sur les handicapés? He bien zappez le sujet.

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Membre, 31ans Posté(e)
Mélanie Membre 1 842 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Quand on écrit (un livre, une phrase... ) publiquement, il faut savoir accepter tant les critiques positives que les négatives.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Voilà précisément ce que j'apprécie avec Internet: chacun peut lire ce qu'il désire sans jamais être contraint à le faire, chacun peut écrire ce qu'il désire, à condition de ne pas dépasser certaines limites, et tous les avis y ont droit d'exister, le vôtre, le mien...

Le livre de Gabriel

Un petit garçon autiste privé des droits de l’enfant.

Un très long chemin

Prologue

1er octobre 2015

Cher Maître,

Nous étions partis voir nos petites filles à Nîmes, raison pour laquelle nous avons tardé à donner suite à votre courrier.

Pour répondre à vos questions : Non, nous n’arrivons à aucun résultat auprès du CCAS. Voici maintenant deux mois que nous tentons vainement d’obtenir un rendez-vous, voire même simplement un conseil par mail. Suite à notre dernière relance, la directrice nous a finalement répondu :

« La situation décrite étant particulièrement complexe et soucieuse de ne pas vous faire perdre de temps, je propose de rencontrer une collègue Assistante Sociale du Département pour en échanger.

Je m'engage à la suite à vous faire retour des conclusions de nos échanges. »

C’était le 11 septembre, et depuis : rien.

Cela ne nous soucie pas outre mesure. Nous avons enfin compris que les droits de notre petit-fils ne seront jamais rétablis. En supposant qu’à force d’obstination nous arrivions à recruter une TISF, notre fille continuera à faire obstruction en toute impunité.

Il faut être lucide : nos institutions ne sont pas à la hauteur. Etre bien pensant ne suffit pas, un peu de réalisme serait clairement nécessaire.

La médiation familiale, au bout de quelques mois et au prix de quelques centaines d’euros, avait abouti à un accord aussitôt amendé par notre fille de telle façon qu’elle ait toute latitude pour empêcher son exécution, ce qu’elle a fait.

L’institution judiciaire quant à elle a mis trois ans pour une procédure qui nous a coûté 6450 euros (certainement autant à notre fille) avec un résultat tout aussi lamentable que celui de la médiation, et même pire. En nous tournant vers la Justice afin de faire rétablir les droits de notre petit-fils, nous ne nous sommes absolument pas rendu compte que nous mettions le doigt dans un engrenage kafkaïen, une sorte de machinerie qui, une fois lancée, tourne implacablement sans souci du grain qu’elle broie, en l’occurrence un enfant handicapé et isolé depuis plusieurs années, et qui finit par rendre un arrêt déconnecté de la réalité mais qui a force de loi. Nous n’y avons acquiescé qu’afin de mettre un terme à cette mascarade.

Considérons un peu le déroulement de ces trois années de procédure :

Les lenteurs de la machine judiciaire ont fait que le jugement de première instance a mis plus d’un an avant d’être prononcé. Encore rendons-nous hommage au juge de Nantes qui a prononcé un jugement marqué par le bon sens, et non par de belles idées fumeuses. Malheureusement, les rouages de la machine font que, sitôt prononcé, ce jugement a été réduit à néant par l’appel lancé par notre fille, puisque cet appel en a bloqué l’application.

On aurait pu penser qu’un appel serait jugé plus vite. C’est l’inverse qui a eu lieu. Du fait des lenteurs de la procédure, habilement encouragées par l’avocat de notre fille, ce n’est que trois ans après le début du recours à la Justice que l’arrêt de la cour d’appel fixe définitivement les choses.

Et quel arrêt ! Il y a de quoi être interloqué quand on constate qu’à partir d’une même situation, en se référant aux mêmes textes que le tribunal de Nantes, on prononce à Rennes un jugement aux antipodes du premier. A quoi cela rime t-il de réaffirmer le droit d’un enfant à voir ses grands-parents, et de limiter ce droit à 12 H par an ? A quoi cela rime t-il de prendre prétexte pour cela de la longueur de la séparation, alors que c’est le fonctionnement de l’institution judiciaire elle-même qui en est la cause ? A quoi cela rime t-il d’évoquer benoîtement l’apaisement pour espérer voir mieux évoluer la situation, alors que la mauvaise volonté d’une des parties est flagrante depuis quatre ans ? A quoi cela rime t-il de verrouiller l’application de cet arrêt en imposant une TISF, et de ne pas en fixer les modalités de recrutement, ce qui rend l’arrêt inapplicable ? Comme on dit vulgairement : autant pisser dans un violon.

Au vu de cette expérience, et n’étant pas adeptes des jeux de hasard, nous ne voyons pas d’intérêt à déposer plainte auprès du Procureur. Nous n’avons plus ni confiance ni considération pour l’institution judiciaire. Sauf coup de théâtre imprévu, les droits de notre petit-fils resteront donc lettre morte. Nous habitons un pays qui a écrit la Déclaration des Droits de l’Homme, un pays où chaque 20 novembre a lieu une Journée des Droits de l’Enfant, mais ce ne sont que des mots.

Nous vous adressons un chèque soldant ce que nous vous devons encore, et vous adressons nos sincères salutations.

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 110 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Bonjour,

Désolée je n'ai pas tout lu, juste retenu quelques éléments qui m'ont interpellée. Je ne connais pas la raison de la discorde avec votre fille, mais j'imagine qu'elle n'est pas si monstrueuse puisque son petit est suivi par une équipe adéquate.

Pourquoi parlez-vous d'isolement de l'enfant, alors qu'il a des parents qui s'occupent de lui?

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour.

Je voudrais bien répondre en quelques phrases à cette question, mais la situation est tellement complexe et ahurissante que c'est extrêmement difficile de le faire. C'est une des raisons pour lesquelles j'en ai fait le récit, un récit qui en version Amazon Kindle fait tout de même 135 pages.(l'autre raison est que le jugement en appel émis à Rennes est formulé de telle façon qu'il est inapplicable)

En quelques mots: nous avons accueilli notre fille et son nourrisson chez nous lorsqu'elle a fui son mari qui la maltraitait et menaçait d'emmener le bébé dans son pays, un pays en guerre. Deux années de procès très dures ont suivi entre les deux époux, pendant lesquelles notre fille a trouvé soutien affectif et financier auprès de toute sa famille. Puis elle a rencontré un monsieur psychologiquement fragile mais néanmoins excellent manipulateur, qui a su se positionner de façon à la couper de toute sa famille et à se poser en seul soutien, pour elle et son enfant alors diagnostiqué autiste. Les choix de vie que fait notre fille doivent être respectés comme ceux de tout adulte doivent l'être. Le problème est que l'enfant a été du même coup isolé de tous, du jour au lendemain en juillet 2011, par le compagnon de sa mère. Alors qu'il était parfaitement intégré dans sa famille, aimé, et qu'il nous aimait énormément aussi. Depuis août 2014 plus personne n'a de ses nouvelles. la Justice lui a rendu ses droits en première instance à Nantes; la Justice en appel à Rennes a confirmé ces droits, mais en a modifié la mise en oeuvre, d'une manière qui rend son arrêt dérisoire (12H par a

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 110 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Bon, tout ça m'a l'air effectivement très complexe, comme beaucoup d'histoires familiales. J'ai moi-même des parents qui se sentent parfaits à tout niveau, avec lesquels j'ai rompu tout contact pour des raisons tout aussi complexes ; tout ce que je peux dire, c'est qu'on ne le fait pas sans ressentir une certaine toxicité. Et que c'est suffisamment difficile à vivre pour se sentir obligé de faire ce genre de choix.

Le compagnon de votre fille, tout manipulateur soit-il, est-il vraiment le seul responsable? car quelqu'un qui préfère se mettre entre d'autres mains s'y sent en général plus en sécurité, même si la relation vous semble toxique, à vous.

Ce n'est pas un procès ni un jugement, juste un sujet qui me tient à cœur sur lequel j'aime bien réfléchir dans tous les sens, car d'un point de vue extérieur il est souvent très facile de désigner bourreaux et victimes. La réalité s'avère trop souvent exactement à l'opposé.

Par contre, pourquoi avoir coupé le petit de grands-parents apparemment aimants, ça me paraît louche et illogique. Je n'empêcherai jamais mes enfants de voir et d'entretenir des liens affectifs avec leurs grands-parents, les miens étant totalement différents et mes raisons très personnelles.

A moins que ceux-ci se mettent à s'ériger en détenteurs de LA vérité, tout en devenant nuisibles par leur biais.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mille excuses, j'ai tapé au mauvais endroit du clavier...

Je disais donc qu'en appel les droits de mon petit-fils ont été confirmés, mais leur mise en œuvre revue d'une manière dérisoire: 12 H de contact annuel avec chacun de ses grands-parents et c'est tout; ces contacts étant de surcroît assortis de conditions concrètement impossibles à mettre en place, c'est exactement comme si la Justice le privait de droits dans les faits. Nous sommes de petits justiciables mis devant le "fait du prince", puisque la juge contactée par nos soins nous a répondu , en résumant, de nous débrouiller et qu'on n'avait qu'à refaire une action en Justice. Sauf que pendant ce temps-là le petit reste isolé de sa famille (à moins qu'on ne considère que sa mère et le compagnon de cette dernière soient sa seule famille). Sauf que nous avons déjà consacré 32 000 euros aux actions judiciaires liées à notre fille ( pour la défendre de son mari en particulier)et que nous ne pouvons plus continuer à financer les avocats à ce rythme. Sauf que s'il arrive quoique ce soit à sa mère, nul ne peut savoir ce qu'il adviendra de ce petit coupé de tous les siens, avec désormais pour seul référent affectif un homme sans aucun droit légal sur lui, et qui pour l'instant se fait entretenir par notre fille.

Comme je le disais: c'est complexe.

Nous espérons qu'en faisant connaître cette histoire, quelque chose peut-être se débloquera. C'est en tout cas notre dernier espoir.

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 110 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Et pourquoi ne pas aller taper à la porte de votre fille pour parler carte sur table, plutôt que dépenser des milliers d'euros en avocats qui se frottent les mains?

Le compagnon est toujours présent, il la séquestre? parce que là il y aurait de quoi déposer plainte, par contre.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous sommes tellement peu détenteurs de LA vérité que nous avons suivi notre fille chaque fois qu'elle a changé de mode de soin pour son enfant, nous formant et nous rendant disponibles à sa demande. Ce n'est clairement pas aux grands-parents de prendre les décisions pédagogiques pour leurs petits-enfants. Le rôle des grands-parents est d'aider et d'aimer, pas de décider.

Il est fréquent d'entendre soupçonner les grands-parents de vouloir s'immiscer dans la vie de leurs enfants; C'est l'argument automatiquement invoqué. Il existe un proverbe pour ça: "qui veut noyer son chien dit qu'il a la rage". Cette notion d'intrusion est extrêmement élastique: certains sont contents d'avoir des grands-parents toujours disponibles pour aller chercher les gamins à l'école ou pour les garder le soir; d'autres crient à l'impardonnable intrusion si les grands-parents invitent leurs petits-enfants chez eux.

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 110 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Oui je suis d'accord, c'est à double tranchant ; et il ne s'agit pas de se servir des grands-parents uniquement en cas de besoin pour les bazarder quand on en a décidé autrement.

Mais j'ai tout de même beaucoup de mal avec autant d'implication dans la vie de son enfant adulte. Là non plus l'équilibre n'est pas du tout facile à trouver, mais à mon sens on rend son enfant dépendant et fragile à être trop présent dans sa vie d'adulte. Et un jour ça peut péter de façon tout à fait injuste et excessive.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi ne pas aller taper à sa porte? Parce que nous ne pouvons pas prendre le risque de déstabiliser un enfant extrêmement émotif en allant chez sa mère, où il réside en permanence puisqu'il n'est pas scolarisé; Les retrouvailles avec cet enfant si elles ont lieu un jour se feront dans la progression, pas par force. De surcroît, notre fille est très souvent en voyage d'affaires, et c'est son compagnon qui est à la maison en permanence. Un homme assez particulier pour habiter Nantes depuis 45 ans sans s'y être fait un seul ami.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

on rend son enfant dépendant et fragile à être trop présent dans sa vie d'adulte.

Comme je suis d'accord! Etant moi-même très indépendante, je n'ai aucune envie d'être trop présente dans la vie de mes enfants. D'ailleurs les relations sont excellentes avec mes deux autres enfants, des adultes responsables et équilibrés. C'est vraiment par force que nous avons été dépossédés de nos vies quand notre fille s'est réfugiée chez nous avec son nourrisson. Nous avons alors vécu des années de stress pendant lesquelles nous étions comme les doigts de la main elle et nous. Les deux autres ont d'ailleurs été un peu laissés de côté dans cette période, tout notre temps était consacré à préparer la défense de notre fille avec elle et à l'assister en tant que maman seule avec son bébé. On a donc été très soulagés quand cette période a pris fin et qu'elle a rencontré son deuxième compagnon. pendant plusieurs mois après cette rencontre nous étions enchantés de la voir reconstruire sa vie et de pouvoir à nouveau vivre la nôtre en toute liberté. Puis elle est devenue très critique à notre égard, rien de ce qu'on faisait ne lui convenait, on ne comprenait pas ce qui se passait, jusqu'à ce que nous finissions par comprendre que son compagnon la montait contre nous derrière notre dos (chez nous il était un modèle de serviabilité et de discrétion). L'ambiance générale est devenue épouvantable. A la fin mon mari et moi avions pris le parti de nous laisser traiter avec condescendance et critiquer sans fin en faisant mine de ne rien remarquer, uniquement pour garder le contact avec notre fille et notre petit-fils. Jusqu'au jour où sans explication son compagnon nous a jetés.

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 110 messages
103ans‚ Piment doux,
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Comme je suis d'accord! Etant moi-même très indépendante, je n'ai aucune envie d'être trop présente dans la vie de mes enfants. D'ailleurs les relations sont excellentes avec mes deux autres enfants, des adultes responsables et équilibrés. C'est vraiment par force que nous avons été dépossédés de nos vies quand notre fille s'est réfugiée chez nous avec son nourrisson. Nous avons alors vécu des années de stress pendant lesquelles nous étions comme les doigts de la main elle et nous. Les deux autres ont d'ailleurs été un peu laissés de côté dans cette période, tout notre temps était consacré à préparer la défense de notre fille avec elle et à l'assister en tant que maman seule avec son bébé. On a donc été très soulagés quand cette période a pris fin et qu'elle a rencontré son deuxième compagnon. pendant plusieurs mois après cette rencontre nous étions enchantés de la voir reconstruire sa vie et de pouvoir à nouveau vivre la nôtre en toute liberté. Puis elle est devenue très critique à notre égard, rien de ce qu'on faisait ne lui convenait, on ne comprenait pas ce qui se passait, jusqu'à ce que nous finissions par comprendre que son compagnon la montait contre nous derrière notre dos (chez nous il était un modèle de serviabilité et de discrétion). L'ambiance générale est devenue épouvantable. A la fin mon mari et moi avions pris le parti de nous laisser traiter avec condescendance et critiquer sans fin en faisant mine de ne rien remarquer, uniquement pour garder le contact avec notre fille et notre petit-fils. Jusqu'au jour où sans explication son compagnon nous a jetés.

C'est tout à votre honneur d'avoir sorti votre fille de cette impasse. Je pense que j'en ferais autant pour les miennes, en croisant les doigts pour qu'elles n'en aient jamais besoin à ce point.

Si vraiment vous pensez votre fille sous l'emprise d'un pervers manipulateur, ça ne va pas être simple à prouver.

Peut-être que le temps lui ouvrira les yeux, surtout qu'elle semble avoir une vie sociale ; elle n'est pas cloisonnée avec le gars, et se lassera sans doute de tout lui devoir.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hum... une vie sociale.... autrefois oui. Mais aller à son travail est-il suffisant pour s'appeler une vie sociale? Ma fille a perdu peu à peu tous ses amis grâce à l'action de son compagnon, qui a été jusqu'à téléphoner à une de ses amies pour l'accuser d'être responsable de leurs dépressions à lui, à elle, et au petit. Comme elle est subjuguée par son compagnon, elle ne se rend même pas compte qu'il l'isole. Elle croit qu'il la protège. On ne peut rien y faire, elle est adulte et maîtresse de son destin.De surcroît, elle qui avait autrefois d'excellentes relations avec ses collègues, elle a fini par se les mettre à dos en adoptant le style "je suis le meilleur et personne ne me comprend" de son compagnon.

Le vrai problème encore une fois, au-delà de ma fille, c'est mon petit-fils, entraîné malgré lui dans un isolement qu'il n'a pas choisi, et incapable de le faire entendre parce qu'il n'a que dix ans et que de plus il est autiste. C'est lui qui est exposé au premier degré, car il passe une grande partie de ses journées seul avec le compagnon de ma fille, laquelle est souvent absente plusieurs jours d'affilée pour son travail.

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Membre, Posté(e)
Ludu Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une rude journée aujourd'hui, alors je ne vais pas rester longtemps sur le forum...

Pour te répondre Paprika: cela fait maintenant 8 ans. Au début c'était un garçon aux petits soins; chez nous aussi: discret et serviable; puis peu à peu ça a changé; mon deuxième fils le trouvait désagréable avec sa sœur, et surtout lui laissant tout le travail (alors qu'il est au foyer et qu'elle bosse); moi je l'ai entendu parler durement à ma fille pour une histoire de chemise qu'il lui demandait de trouver dans les placards.

Puis ils ont établi une sorte de complicité en se trouvant plus malins, plus intelligents que les autres (entre autre que son frère à lui, et que nous bien sûr); c'était assez paradoxal car en même temps ils se plaignaient de l'arrogance des "notables" vis à vis des "petits" dont ils prétendaient faire partie (ma fille est quand même responsable marketing dans une boîte internationale).

Nous n'avons eu aucune explication qui tienne la route quand nous avons été jetés par lui, il y a 4 ans. Je soupçonne que c'est parce que j'ai pris la défense de mon mari dans une discussion avec le compagnon de ma fille, qui était en train de me dire que lui travaillait bien plus que mon mari (qui à l'époque faisait du 50H par semaine tandis que le compagnon de ma fille n'avait pas d'emploi). C'est ce genre d'homme avec qui tu te soumets ou alors tu es un ennemi.

Enfin bref. Ce n'est pas ce monsieur qui me préoccupe, mais la situation dans laquelle il a entraîné ma fille et surtout mon petit-fils.

Cette histoire, je l'ai mise en partage sur Youscribe. Il suffit de taper la recherche "le livre de Gabriel"

A bientôt.

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