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Un phare...

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ptitepao

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Membre, ptitevalseuse, 52ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
52ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

Baudelaire, sur l'art :

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,

Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,

Sont un écho redit par mille labyrinthes;

C'est pour les coeurs mortels un divin opium!

C'est un cri répété par mille sentinelles,

Un ordre renvoyé par mille porte-voix;

C'est un phare allumé sur mille citadelles,

Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois!

Baudelaire - Le phare

Toiles/photos/dessins, un topic pour découvrir et partager...

Quand c'est possible, il serait bien d'indiquer le titre ou au moins l'auteur de l'oeuvre pour permettre à ceux qui le désirent de poursuivre la découverte...

Je commence avec une toile de Luisa Popenko :

girlwithadogc0c95c78b72f808c13d5c030a0be3425.jpg?w=224

Fille avec un chien

A vous !

Merci de noter que ce sujet est poster dans la rubrique "art", priorité sera donc donnée à la qualité des images publiées, plutôt qu'à leur nombre.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

Ah, quelle bonne idée, merci Pao.. :)

Alors, je commence avec un poète québécois et une illustration de Alexander Anufriev.

alexander-anufriev-02.jpg?w=831&h=671

Pour retrouver le monde de l’amour

Nous partirons de nuit pour l’aube des Mystères

et tu ne verras plus les maisons et les terres

et ne sachant plus rien des anciennes rancoeurs

des détresses d’hier, des jungles de la peur

tu sauras en chemin tout ce que je te donne

tu seras comme moi celle qui s’abandonne

nous passerons très haut par-dessus les clameurs

et tu ne vivras plus de perfides rumeurs

or loin des profiteurs, des lieux de pestilence

tu entendras parler les mages du silence

alors tu connaîtras la musique à tes pas

et te revêtiront les neiges des sagas

nous ne serons pas seuls à faire le voyage

d’autres nous croiseront parmi les paysages

comme nous, invités à ce jour qui naîtra

nous devons les chérir d’un amour jamais las

eux aussi, révoltés, vivant dans les savanes

répondent à l’appel secret des caravanes

quand nous avancerons sur l’étale de mer

je te ferai goûter à la pulpe de l’air

puis nous libérerons nos joies de leur tourmente

de leur perte nos mains, nos regards de leurs pentes

des moissons de fruits mûrs pencheront dans ton coeur

dans ton corps s’épandront d’incessantes douceurs

après le temps passé dans l’étrange et l’austère

on nous accueillera les bras dans la lumière

l’espace ayant livré des paumes du sommeil

la place des matins que nourrit le soleil

ô monde insoupçonné, uni, sans dissidence

te faisant échapper des cris d’incontinence

nouvelle née, amour, nous n’aurons pas trahi

nous aurons retrouvé les rites d’aujourd’hui

le bonheur à l’affût dans les jours inventaires

notre maison paisible et les toits de nos frères

le passé, le présent, qui ne se voudront plus

les ennemis dressés que nous aurions connus

(Gaston Miron)

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Membre, Too old to die young, 50ans Posté(e)
Rob Gordon Membre 4 731 messages
50ans‚ Too old to die young,
Posté(e)

  • Joachim DU BELLAY

Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse

Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse,

Qu'il n'était rien plus doux que voir encore un jour

Fumer sa cherninée, et après long séjour

Se retrouver au sein de sa terre nourrice.

Je me réjouissais d'être échappé au vice,

Aux Circés d'Italie, aux sirènes d'amour,

Et d'avoir rapporté en France à mon retour

L'honneur que l'on s'acquiert d'un fidèle service.

Las, mais après l'ennui de si longue saison,

Mille soucis mordants je trouve en ma maison,

Qui me rongent le coeur sans espoir d'allégeance.

Adieu donques, Dorat, je suis encor romain,

Si l'arc que les neuf Soeurs te mirent en la main

Tu ne me prête ici, pour faire ma vengeance.

Chagall : vol au-dessus de la ville

chagall.jpg

Modifié par Rob Gordon
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Dédicace à un enfant bulleur (et à son papa)

Les bulles de savon que cet enfant

S’amuse à tirer d’une paille

Sont translucidement toute une philosophie

Claires, inutiles, et passagères comme la Nature.

Amies des yeux comme les choses,

Elles sont ce qu’elles sont

Selon une précision bien rondelette et aérienne,

Et personne, pas même l’enfant qui les abandonne,

Ne prétend qu’elles sont plus que ce qu’elles semblent être.

Quelques unes se voient à peine dans l’air lucide…

Elles sont comme la brise qui passe et touche à peine les fleurs

Et dont nous savons qu’elle passe pour la seule raison

Que quelque chose en nous se fait plus léger

Et accepte tout avec plus de netteté.

(Fernando Pessoa)

4.jpg

(photo de Benoit Courti)

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Membre, ptitevalseuse, 52ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
52ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

tumblr_mivolemxEn1qd6w60o1_500.jpg

Virginia Frances Sterrett

tu me verras monter vers l’arbre bien-aimé

et faire couronner mon front de son feuillage,

le thème et ton concours m’en ayant rendu digne.

Nous pouvons le cueillir si peu souvent, ô père,

pour fêter d’un César, d’un poète la gloire

(c’est là des passions l’opprobre et la rançon),

que l’arbre pénéen et ses feuilles devraient

inonder de plaisir le cœur du dieu de Delphes,

chaque fois que nous point le soin de les gagner

Dante Alighieri - La Divine comédie - Le Paradis

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

bill-viola-five-angels-millienium-2001-video.jpg?w=894&h=665

(Bill Viola)

Je m’accouple au vide :

Plus de fond à mon être,

Les heures me traversent,

L’âme est un cercle gelé

(Andrée Chedid)

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Invité Savanna
Invités, Posté(e)
Invité Savanna
Invité Savanna Invités 0 message
Posté(e)

7c46c42d.jpg

Derrière la lune de Vladimir Kush

Et pour l'accompagner :

Tristesses de la lune de Baudelaire . Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;

Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,

Qui d'une main distraite et légère caresse

Avant de s'endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,

Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,

Et promène ses yeux sur les visions blanches

Qui montent dans l'azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,

Elle laisse filer une larme furtive,

Un poète pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,

Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,

Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

Baudelaire

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Membre, ptitevalseuse, 52ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
52ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

tumblr_mgwbjpIyhX1qgedz6o1_500.jpg

Photo trouvée sur le net, pas réussi à en trouver l'auteur...

Jel’aimais, petite bourgeoise à habitudes et conforts, capitaliste en sonfauteuil, mais aussi anarchiste qui détestait obéir quand je lui disais derester couchée, ange kleptomane, petite tête sérieuse même quand ellefolâtrait, usine à ronrons, petite bonne femme joufflue et foufflue,silencieuse damette aux moustaches, paix et douceur devant le feu, soudain si lointaineet digne, légendaire.

Cohen - Belle du seigneur

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

kahlo35.jpg?w=590

peinture: Frida Kahlo

Nous nous replions jusqu’à ce mince battement

qui nous sépare de la mort, juste le sang,

et si nous écoutons le paysage, ce n’est par pour aimer

sa musique

mais pour un autre bruit messager de palpitation.

Marie-Claire Bancquart

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Invité Savanna
Invités, Posté(e)
Invité Savanna
Invité Savanna Invités 0 message
Posté(e)

glutus_irrealis_intervallum_by_mindtuber-dh2ans.jpg

destabilization_by_mindtuber-d5obkac.jpg

Bird_tower_breaking_by_MindTuber.jpg

Mind Tuber pour nager en plein surréalisme à travers la photomanipulation .

La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel

Roland Topor

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Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

Bonjour ;)

---

Paul-Cezanne-XX-Portrait-of-the-Painter-Achille-Emperaire-1868.jpg

Paul Cézanne - Achille Emperaire vers 1868

---

Savoir Vieillir de François Fabié

Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire,

Tout haut, non pas pour voir protester les amis,

Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire

Ce que la veille encore on se croyait permis.

Avec sincérité, dès que l'aube se lève,

Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour.

À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve

Et lui dire tout bas un adieu sans retour.

Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes,

Et nourrir son esprit d'un solide savoir ;

Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes

Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.

Se résigner à vivre un peu sur le rivage,

Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,

Craindre d'être importun, sans devenir sauvage,

Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.

Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,

Prier et faire un peu de bien autour de soi,

Sans négliger son corps, parer surtout son âme,

Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi,

Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,

Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,

Pour que les tout petits ne versent pas de larmes

Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.

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Membre, grands cils ♪ ♫ ..., Posté(e)
Cajou Membre 1 044 messages
grands cils ♪ ♫ ...,
Posté(e)

Bonjour ici ... smile.gif

Merci Pao pour ce très bô topic ….

euh là ... ni toiles/photos/dessins .. mais pour toa cette scène du film Delicatessen .. particulièrement fusante de poésie que je te dédicace

bubblewoman.jpg

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

Bonjour (Cajou, je savais bien qu'on allait te retrouver ici, à un moment.. )

provincetown-ii.jpg?w=590&h=700

peinture: Franz Kline: Provincetown II

Tu brûles de parler encore

à ton fantôme

pour ne pas dire adieu

ce que tu dis l’éloigné

or parler de si loin

te rapproche du ciel (crois-tu)

mais le malheur

on l’entend dans les mots

qui ne touchent personne

c’est l’adieu des fantômes

d’on ne sait quel ailleurs

où tu n’iras jamais

Jean-Claude Pirotte extrait du recueil » le promenoir Magique »

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

badunklsista_fblb-03_anastazia-crevice_hires.jpg?w=640&h=480&h=480

LANGUE ETRANGERE.. (.Extrait )

« Il ne disait mot

Il approchait solitaire d’un corps qui interrogeait

Ignorant que le désir est une interrogation

Dont la réponse n’existe pas,

Une feuille dont la branche n’existe pas,

Un monde dont le ciel n’existe pas.

L’angoisse se fraye un passage entre les os

Remonte par les veines

Et vient éclore dans la peau,

Jaillissement de rêves faits chair

Interrogeant à nouveau les nuages.

Un frôlement qui passe,

Un regard fugace entre les ombres,

Suffisent pour que le corps s’ouvre en deux

Avide de recevoir en lui-même

Un autre corps qui rêve ;

Demi et demi, songe et songe, chair et chair,

Egales en forme, en amour, en désir.

Même si ce n’est qu’un espoir

Car le désir est une question dont nul ne sait la réponse. »

Luis Cernuda.

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Invité Savanna
Invités, Posté(e)
Invité Savanna
Invité Savanna Invités 0 message
Posté(e)

Le chat est à vos côtés,

le souvenir poilu,

moustachu et ronronnant

d'un paradis perdu.

Leonor Fini

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Les Chats

Les amoureux fervents et les savants austères

Aiment également, dans leur mûre saison,

Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,

Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,

Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ;

L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,

S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes

Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,

Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques

Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,

Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Baudelaire

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Membre, Too old to die young, 50ans Posté(e)
Rob Gordon Membre 4 731 messages
50ans‚ Too old to die young,
Posté(e)

Bonjour

Photo de la Maison de Victor Hugo

maison-victor-hugo.JPG

Où donc est le bonheur ? disais-je.

Sed satis est jam posse mori.

LUCAIN.

Où donc est le bonheur ? disais-je. - Infortuné !

Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné.

Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère,

Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,

Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment

Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !

Plus tard, aimer, - garder dans son coeur de jeune homme

Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,

Glisser un mot furtif dans une tendre main,

Aspirer aux douceurs d'un ineffable hymen,

Envier l'eau qui fuit, le nuage qui vole,

Sentir son coeur se fondre au son d'une parole,

Connaître un pas qu'on aime et que jaloux on suit,

Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,

Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,

Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,

Tous les buissons d'avril, les feux du ciel vermeil,

Ne chercher qu'un regard, qu'une fleur, qu'un soleil !

Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse

Les boutons d'orangers sur le front de l'épouse ;

Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé

Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;

Voir aux feux de midi, sans espoir qu'il renaisse,

Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,

Perdre l'illusion, l'espérance, et sentir

Qu'on vieillit au fardeau croissant du repentir,

Effacer de son front des taches et des rides ;

S'éprendre d'art, de vers, de voyages arides,

De cieux lointains, de mers où s'égarent nos pas ;

Redemander cet âge où l'on ne dormait pas ;

Se dire qu'on était bien malheureux, bien triste,

Bien fou, que maintenant on respire, on existe,

Et, plus vieux de dix ans, s'enfermer tout un jour

Pour relire avec pleurs quelques lettres d'amour !

Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées

Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,

Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,

Boire le reste amer de ces parfums aigris,

Être sage, et railler l'amant et le poète,

Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,

Suivre en les rappelant d'un oeil mouillé de pleurs

Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !

Ainsi l'homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre

Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d'ombre.

C'est donc avoir vécu ! c'est donc avoir été !

Dans la joie et l'amour et la félicité

C'est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.

Voilà de quel nectar la coupe était remplie !

Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !

Grandir en regrettant l'enfance où le coeur dort,

Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,

Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !

Où donc est le bonheur, disais-je ? - Infortuné !

Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné !

28 mai 1830

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Invité Savanna
Invités, Posté(e)
Invité Savanna
Invité Savanna Invités 0 message
Posté(e)

Larmes éternelles – la catastrophe de Tchernobyl en peinture sur sable animé

Kseniya Simonova grâce à ce qu'on appelle une ''animation de sable''. Simonova se sert d'une boîte lumineuse géante, une musique théâtrale, sa propre imagination et ses compétences en ''peintures sur sable''. Le 26 avril 2011, elle a contribué au Mémorial pour Tchernobyl à Rotterdam, Pays-Bas, pour marquer le 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

Photos et vidéos ici

Kseniya-Simonova-6.jpg

Kseniya-Simonova-7.jpg

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Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

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Naissance de Vénus - Alexandre Cabanel - Acquis sur la liste civile de Napoléon III en 1863 et attribué aux Musées nationaux en 1879

---

L'amour sincère de Maxalexis

Amour tendresse bonté du cœur,

Beauté divine beauté suprême ;

Douce pensée d'une vie meilleure,

Ma dulcinée ma belle que j'aime.

J'ai tant rêvé j'ai tant aimé,

Vos douces lèvres se sont posées,

Baisers offerts baisers d'enfer,

M'ont foudroyé d'amour sincère.

Vos cheveux longs livrés au vent,

Vos yeux d'azur aussi charmants,

Vos cris d'amour qu'encore j'entends,

Plaisirs soupirs si bouleversants.

Vous êtes ma douce beauté suprême,

La femme unique d'amour que j'aime,

De toutes les filles de la terre,

La plus jolie la plus sincère.

J'ai tant aimé ce que vous fîtes,

Tant apprécié ce que vous fûtes,

De cet amour ce paradis,

Ces quelques mots que nuls réfutent.

Je n'ose encore vous dire aussi,

Tout cet amour qui me ravît,

Douceur bonheur si douce flamme,

Que m'ensorcelle si belle femme,

En ce poème vous donne récit !

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Bonjour ;),

Merci ptitepao pour avoir eu l'idée de ce super topic :bo:

888044218.jpg

Apparition du visage de l'Aphrodite de Cnide dans un paysage, Dali, 1981

Voici un extrait du poème de Rimbaud :

Soleil et chair

II

Je crois en toi ! je crois en toi ! Divine mère,

Aphrodite marine ! - Oh ! la route est amère

Depuis que l'autre Dieu nous attelle à sa croix ;

Chair, Marbre, Fleur, Vénus, c'est en toi que je crois !

- Oui, l'Homme est triste et laid, triste sous le ciel vaste.

Il a des vêtements, parce qu'il n'est plus chaste,

Parce qu'il a sali son fier buste de dieu,

Et qu'il a rabougri, comme une idole au feu,

Son cors Olympien aux servitudes sales !

Oui, même après la mort, dans les squelettes pâles

Il veut vivre, insultant la première beauté !

- Et l'Idole où tu mis tant de virginité,

Où tu divinisas notre argile, la Femme,

Afin que l'Homme pût éclairer sa pauvre âme

Et monter lentement, dans un immense amour,

De la prison terrestre à la beauté du jour,

La Femme ne sait plus même être courtisane !

- C'est une bonne farce ! et le monde ricane

Au nom doux et sacré de la grande Vénus !

Arthur Rimbaud, 4ème texte du Cahier de Douai, mai 1870

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