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PASCOU Blog

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Billets dans ce blog

Memoires

C'est décidé, je vais écrire mes mémoires, allez, c'est parti. Mon stylo et hop j' attaque, bon il est où ce satané stylo? Je suis sûr de l' avoir vu ce matin, ou hier peut-être être mais ça c'est certain je l' ai vu. Non, pas dans la cuisine , pour faire quoi, hein, écrire une recette, quelle idée aussi de n' en avoir qu' un , la majorité en a plusieurs, enfin ça me semble logique. Tiens c'est quoi ce post it sur le frigo? Si tu cherches ton stylo petite tête tu l' as r

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PASCOU dans Paradoxe

Flou.

Poussant la porte tout en cherchant la lumière à taton  j' entrevoyais des formes dont la  lumière  venant du soupirail accentuait les contours. Les bruits de la rue sur les pavés , des talons qui renvoyaient l' image d' une jeune femme qui court. La lumière finit par me faire découvrir cet espace , des vieilles choses abandonnées et sans intérêt. Le propriétaire me laissait donc cet endroit pour stocker ce que je voulais. L' appartement au dessus m' était attribué et j' ador

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PASCOU dans Sentimental

Noël et vous.

Vivement les beaux jours. Il pleut, il vente, on a eut cette tempête qui a cassé et déraciné les arbres majestueux,  aujourd'hui  encore le vent souffle et arrache les dernières feuilles,  la nature se recroqueville, les escargots se cachent, les insectes sont à l' abri, les grives et merles sont sous les pommiers se gavant des dernières pommes pour passer l' hiver. Au loin des tronçonneuses rappellent les hommes, les chiens dans la vallée et la chasse mène la meute au son des cornes.

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PASCOU dans Sentimental

Le silence

J' aime le silence et la campagne des matins de septembre. les moissons sont loin et la rentrée des classes sent les fournitures. C'est une nef où se perdent les pensées. Un pic rompt le silence..      

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PASCOU dans Sentimental

La bonne affaire.

Hier matin je sus allé  dans le Finistère pour prendre du matériel  avec mon utilitaire. Puis zut, j' ouvre les portes et j' ai un sac de pellets, enfin pas tout à fait,  en fait j' ai récupéré un chat et il ne sort pas beaucoup, donc pour sa litière  je mets des pellets,  c'est  super. Puis quand je retire les crottes, et les pellets  je mets dans un sac vide, ferme avec une ficelle ,quand c'est  plein, je mets à  la déchetterie  Mais là  j' ai zappé,  heureusement,  sur le parki

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PASCOU dans Rire.

L' épouvantail.

La terre labourée s' étend au delà de la vue. Derrière  la fenêtre une araignée refait sa toile  sous le vent d' est.  Les haillons comme les fibres du chapeau de paille se défont,  le vieil épouvantail monte la garde que des choucas ne respectent plus. Vieil homme décharné  qui mesure le temps qui passe. Droit comme les sillons qui n' en finissent pas, ombre longue du jour finissant . Seul. Toute la solitude du temps qui s' étire.  Quand ce n'est  plus toi que le v

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PASCOU dans Intemporel

Ménopause..

Je passe le rasoir sur ma joue en grimaçant  un peu pour tendre ma peau délicate . Le rasoir dessine un passage dans la mousse blanche comme une allée  sous la neige, je reprends plus haut pour agrandir ce passage, mais là  la mousse reste. Le rasoir m' a abandonné, il ne coupe plus panne seche,  je regarde dans le  tiroir, rien , ça  c'est  bien moi, attendre le dernier moment pour réapprovisionner.  Bref, je tente avec les vieux qui restent sur le lavabo, mais rien ! Je me

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PASCOU dans Humour

Whatsapp

C'est un petit icône, comme un petit clin d’œil qui apparait dans l'angle gauche de ton téléphone, c'est un petit sourire qui t'invite au dialogue. C'est un clic sur un message qui te te met en lien avec elle, fil qui te fait sourire d'un air bête , c'est un message qui finit par des petits cœurs, des paillettes dans les yeux. Ce sont tous les mots que tu n'oses dire, c'est ton cœur qui s'emballe devant des réponses qui te touchent, des photos des vidéos qui te rapprochent parfois plus

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PASCOU dans Sentimental

Flânerie du matin .

J' aime bien voir le soleil se lever, bon en ce moment ce n' est pas top,  c'est  plus 7h en attendant que celui ci nous revienne. Sinon je me lève très  facilement surtout quand je suis excité par un projet,  d' un bond même à  5h, pas de problème,  c'est  ce que j' ai à  faire qui détermine mon sommeil, et cette fatigue d' une journée  bien remplie me met au lit. Aujourd'hui c'est  dimanche je vais préparer tranquillement  ma journée  de demain, je suis déjà pressé  de retrouver  une

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PASCOU dans Terrain vague...

Ma petite voisine

Grève  oblige, ma petite voisine est venue avec son petit frère à  la maison mercredi,  comme jeudi école fermée.  On a joué un petits chevaux,  c'est  passionnant  donc ça  a  vite dégénéré,  et non ce n' est pas moi qui ai dit le premier: - joue gros caca. Et là  tout est parti en vrille, caca mou, gros boudin, zezette poilue etc... Si bien que pour calmer le jeu, j' ai mis: Ils étaient  pliés  de rire, moi aussi, oui parfois je suis un peu gamin . On a 

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PASCOU dans Détente

Quand le réel frappe à ta porte.

La vie est curieuse, c'est  parfois ce petit fil agaçant qui dépasse de la pelote que tu tires et qui n' en finit  pas. La nuit est presque là  en ce soir de janvier, je n' aime pas cette période entre chien et loup la nuit tombe vite, sur la route les bas cotés sont instables, dangereux, la visibilité  réduite.  Et puis m' extirpant de mes songes une ombre surgit sur le coté,  un femme habillée en foncée,  peu visible sur la route dangereuse.  Je me gare sur l' entrée  d'un chemi

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PASCOU dans Sentimental

SOUVENIRS

Un amour d'enfance Mon premier amour de jeunesse. Elle était jeune, je l'étais, c'est sur les bancs et dans la cour de la maternelle que j'ai fait mes premiers pas à deux en compagnie de Nenette. De son vrai nom Annette G.. En ses vertes années, c'est main dans la main que nous parcourions de long en large la cour goudronnée. Notre liaison fut cafetée à mes parents par des sœurs insouciantes et jalouses au cours d'un souper. Maman me regarda droit dans les yeux et me dit: c'e

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peur

La terre humide et noire collait à mes pieds nus, je courrais entre les bambous emmêlés frottant la peau. Je sentais qu'ils allaient me rattraper, m'efforçant de garder la tête froide bien que la panique commençait à s'insinuer, j'avais entendu les portières claquer et des gens crier dans ma direction. La nuit tombait et j'avançais chutant sur des racines et m'écorchant les pieds. Je savais qu'au bout il y avait une clôture que je devais suivre, la longer pour trouver la seule iss

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