Je t'aime, connasse
« Je n'ai d'yeux que pour toi. » Tristes fadaises !
Y a pas plus con comme banalité,
Comme il n'y a pas de courage à l'aise,
Sans tentation, pas de fidélité.
Je laisse les œillères aux chevaux
Et aux Casanova des caniveaux,
Si aucune rivale te menace,
C'est simplement que je t'aime, connasse.
Tu te fais du souci pour des loucheries,
Jalousant des regards superficiels,
Fantasmant des vaines coucheries,
De tout petits plaisirs sacrificiels.
C'est une preuve d'amour, ah, tu crois ?
Plutôt d'un manque de confiance, en toi,
Je peux pas t'en vouloir mais ça m'agace,
Tu sais pas combien je t'aime, connasse ?
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