La lumière
Il ne suffisait que d'un message, un appel, un mot, une lettre... Un signe de vie. Pendant trois ans, je t'ai envoyé des messages ; pendant trois ans, tu ne m'as pas répondu... Mais pendant trois ans, rien n'a changé. Tu es encrée en moi au stylo indélébile, ou à l'encre de Chine. Rien ne s'est effacé. Nos voyages vers l'inconnu, nos conneries, nos larmes, nos amours... Rien n'est parti, tout est resté. Tu es restée là, dans mon cœur.
Te rappelles-tu du socle de notre amitié ? Souvient-toi de cette rivalité, presque addictives, presque cruelle, mais tellement amusante. Les chamailleries incessantes de notre enfance ont fait de cette période un souvenir magique, étincelant, rayonnant. Et toi, tu es la protagoniste de ce souvenir. Tu es celle qui as fabriqué le plus beau de mes souvenirs. Tu as fabriqué un système, un soleil, un monde, sans ténèbres, sans peur, sans problèmes. Tu as photographié un moment de ma vie sans chagrin, ni larmes.
Mais quand je repense à ce souvenir, à ce monde - notre monde - je te revois. Ce souvenir me permet de te garder auprès de moi. Bientôt nous nous reverrons, après toutes ces années, à Paris, où nous pourrons déguster un fabuleux repas, nous raconter ces années de séparation, tout en contemplant le feu d'artifices de cette fin d'année... V.
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