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Journal des rêves


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I) Convoitise

Les résultats sont parvenus.

Moi et deux ami(e)s nous trouvons dans un cabinet, sans que je ne sache de quel genre de cabinet il s'agit. Alors que je lis le bulletin recensant mon classement, une pointe de déception m'envahit : Le concours s'est décidément mal passé, et je n'ai pas le rang escompté.

Mon ami tahitien, quant à lui, me surpasse d'une belle poignée de places. Cela lui permet de prétendre aux meilleures écoles(1). Je feins de cacher mon envie et cet horrible sentiment qui s'apparente à une sourde jalousie...

Fin du rêve

(1) Dans la vraie vie, nous n'avons jamais été directement concurrents à n'importe quel concours que ce soit.

II) Honte

J'assiste à une réunion d'information sur les modalités des examens dans un des amphithéâtres de l'école. Le contenu de la réunion me semble assez vague même si les professeurs semblent mécontents, ce qui est sans doute lié au comportement peu exemplaire des élèves.

J'ai l'esprit plutôt léger, je ne fais attention à rien, et l'idée me prend d'aller faire un tour en dehors de l'amphi. Pour je ne sais quelle raison, je commence à me dévêtir, toujours avec cette même sensation d'allégresse.

Fait-il chaud ? Je ne pense pas m'en souvenir. Quoi qu'il en soit, je me dévêts jusqu'à ne plus être qu'en débardeur et sous-vêtements. Et encore toujours avec la même légèreté et une exaltation peu naturelle, je jette mes habits dans l'amphithéâtre par l'entrebâillement de la porte.

M'apercevant qu'il me faut à tout prix empêcher une déconvenue lorsque d'autres personnes débarqueront dans le couloir, je me précipite dans la salle et commence à m'habiller sous les yeux étonnés du public qui assiste cette fois-ci à une monumentale conférence sur l'astronomie. Je longe l'arrière de l'amphi avec la démarche d'un crabe, sentant tous les regards braqués sur moi et ma tenue d'un ridicule inavouable. Des rires épars commencent à s'élever, et je ressens l'illusion d'une chaleur sur mes joues.

Lorsque j'ai finalement atteint le coin le plus sombre de la salle, une personne vient me rejoindre pendant que je finis de me recouvrir d'un pull.

"Je te préférais comme tout à l'heure"

Fin du rêve

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