La densité du vent
Tout vent contraire dépend de la nécessité à lui opposer une force. Au cimetière Saint konogan le vent y est breton. Mon père y est enterré. Je lui parle quelques fois du haut de ma vie, debout à ses côtés, près du massif fleuri qui fait sa tombe. Je lui indique parfois la date, le jour et ma situation, puis je prie pour son âme, sorte de demande intermédiaire de miséricorde au Tout-Puissant. Le vent y est chagrin mais à la fatalité rime la réalité qu il nous faut accepter tous, nous, mortels. Arrive le moment de la salutation après avoir lu la sourate YaSin pour tourner le dos a mon père vers les habitants du royaume de la vie. Ceux-là habitent partout autours des cimetières. Ils y trouve le désir , celui de vivre. Vivre pour mourir, s effacer alors que l on ne cesse de porter les traces et empreintes que nous même nous faisont
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